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Brèves
L'influence russe aggrave l'épidémie de VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale
Source : Slate
Quel peut bien être le lien entre la Russie et une hausse des décès liés au sida? En Europe de l'Est et en Asie centrale, depuis 2010, ils ont progressé de 34%, tandis que les nouveaux diagnostics de VIH ont augmenté de 20%. Il s'agit des taux les plus élevés au monde.
D'après des responsables de santé, l'influence croissante de la Russie sur ces régions serait à l'origine de l'aggravation de l'épidémie. Ainsi, les efforts visant à améliorer les traitements et à prévenir les infections sont entravés par la propagande russe, souligne le quotidien britannique The Guardian.
La plupart des nouvelles infections touchent les consommateurs de drogues injectables (CDI), les travailleurs du sexe ainsi que les homosexuels –et, évidemment, leurs partenaires. La propagande de la Russie cible particulièrement les services de thérapie de remplacement des opioïdes (médicaments contre la douleur), qui réduisent le risque d'infection par le VIH chez le
Traitement préventif post-exposition au VIH
Source : HAS
À la demande du ministère chargé de la santé, le Conseil National du Sida et des hépatites virales (CNS) et l'Agence nationale de recherches sur le sida | Maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE) ont sollicité la Haute Autorité de santé (HAS) pour l’élaboration d’une actualisation des recommandations françaises de prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
L’accompagnement de la HAS s’est inscrit dans le cadre de la labellisation par la HAS d’une recommandation élaborée par un organisme professionnel. Quels sont les objectifs de cette recommandation ?- Permettre aux professionnels de santé concernés d’accompagner les personnes exposées au VIH et de leur prescrire un traitement post exposition, ou de leur délivrer un kit de démarrage dans l’attente de l’avis d’un service de référence.
- Mettre les professionnels de santé en capacité d’informer la population sur les avantages et les limites du traitement post exposition, de po
Traitement préventif pré-exposition de l’infection par le VIH
Source : HAS
À la demande du ministère chargé de la santé, le Conseil National du Sida et des hépatites virales (CNS) et l'Agence nationale de recherches sur le sida | Maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE) ont sollicité la Haute Autorité de santé (HAS) pour l’élaboration d’une actualisation des recommandations françaises de prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
L’accompagnement de la HAS s’est inscrit dans le cadre de la labellisation par la HAS d’une recommandation élaborée par un organisme professionnel. Quels sont les objectifs de cette recommandation ?- Permettre aux professionnels de santé concernés d’accompagner les personnes à risque avéré d’infection par le VIH et de leur prescrire un traitement préventif.
- Mettre les professionnels de santé en capacité d’informer la population sur les avantages et les limites de la PrEP, de poser les indications de PrEP, de prescrire et de surveiller le traitement.
- Mettre les act
L'ACTU VUE PAR REMAIDES : IST : LES DONNÉES DE L’OMS QUI INQUIÈTENT
Source : AIDES Remaides IST : les données de l'OMS qui inquiètent
Point de vigilance pour les instances sanitaires mondiales. Il concerne les IST. Les données portant sur les infections sexuellement transmissibles dans le monde indiquent, en effet, une augmentation ; ce qui inquiète l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans le cadre de ce travail de collecte de données, l’OMS a recensé les chiffres récents concernant les cas d’hépatites virales et de VIH. En France désormais, les associations et les établissements médico-sociaux habilités peuvent effectuer des Trod pour la syphilis. Toujours en France, les personnes de moins de 26 ans peuvent maintenant bénéficier d’un dépistage gratuit de plusieurs IST. Enfin, signalons la publication des nouvelles recommandations vaccinales pour les voyageurs-ses. La rédaction de Remaides fait le point sur l’actu IST et santé sexuelle.
IST : les données de l’OMS qui inquiètent
Récemment, l’Organis
L'ACTU VUE PAR REMAIDES :VIH : NOUVEAU CAS DE RÉMISSION EN ALLEMAGNE
Source : AIDES Remaides VIH : nouveau cas de rémission en Allemagne
En amont de la conférence AIDS 2024 qui se tiendra à Munich en Allemagne (voir encart) du 20 au 26 juillet, un nouveau cas de rémission du VIH a été présenté à la presse. Surnommé « le nouveau patient de Berlin », cette personne est en rémission du VIH suite à une greffe de moelle osseuse. Sans traitement antirétroviral depuis plus de cinq ans, on ne trouve plus de trace du VIH dans son organisme. Explications. Cinq ans sans traitement VIH
Qui est ce nouveau « patient de Berlin » ? Cette personne a choisi, pour le moment, de rester anonyme ; mais nous pouvons dire qu'il s’agit d’un homme de 60 ans vivant avec le VIH depuis 2009 à Berlin. Cette personne a été atteinte d’une leucémie myéloïde aiguë (LMA), une maladie rare qui touche principalement les personnes âgées. Il s'agit d'un cancer du sang et de la moelle osseuse qui évolue rapidement en l'absence de prise en charge thérapeutique. Il
L'ACTU VUE PAR REMAIDES : GÉNÉRATIONS POSITIVES : JOËL ET JOAO, UN DIALOGUE INTERGÉNÉRATIONNEL AUTOUR DE LA VIE AVEC LE VIH
Source : AIDES Remaides Générations Positives : Joel et Joao, un dialogue intergénérationnel autour de la vie avec le VIH
Aujourd’hui, 15 avril 2024, j’ai rendez-vous avec deux personnes vivant avec le VIH de deux générations différentes. Joël a 53 ans. Il vit avec le VIH depuis 1994. Joao, de son côté, a 32 ans. Il vit avec le VIH depuis 2015. Ils ne se connaissent pas et, pour Remaides, ils ont accepté de se prêter à l’exercice de l’entretien croisé. Remaides : Dans quelles circonstances avez-vous découvert votre séropositivité et quelles ont été les répercussions sur votre vie, les premiers temps ?
Joël : J'ai découvert ma séropositivité le 10 octobre 1994, quatre jours avant mon 24è anniversaire. À l’époque, je vivais en Jamaïque et je faisais partie d'une association : Jamaica AIDS Support. Comme il y avait beaucoup de personnes de mon entourage qui étaient séropositives, j’ai décidé de faire un test VIH, qui s’est avéré positif. Un diagnostic VIH en 1994 en Ja
L'ACTU VUE PAR REMAIDES : GROSSESSE ET VIH : LES NOUVELLES RECOS FRANÇAISES
Source : AIDES Remaides
Grossesse et VIH : les nouvelles recos françaises Quand dépister le VIH dans un contexte de grossesse ?
Les experts-es recommandent de faire un test VIH :
- Avant la grossesse (pré-conceptionnel) pour les deux partenaires et en début de grossesse chez toutes les femmes ;
- Chez le futur père (ou partenaire sexuel) pendant la grossesse, si non réalisé en pré-conceptionnel, indépendamment de la sérologie VIH de la femme ;
- Au 3e trimestre chez les femmes séronégatives exposées (partenaire PVVIH dont la charge virale n’est pas indétectable ou est inconnue, multi-partenariat) ;
- À l’arrivée en travail (salle de travail…), en urgence à toute femme dont le statut VIH n’est pas connu,
- D’autre part, chez les femmes séronégatives exposées au VIH, une prophylaxie pré-exposition (Prep) continue est indiquée. Antirétroviraux à éviter pendant la grossesse
Les experts-es recommandent d’éviter les traitements su
Les Français et la prévention contre le VIH
Source : harris interactive
Aujourd’hui, 6 Français sur 10 estiment que l’on ne parle pas assez du VIH. Plus globalement, plus de la moitié des Français estiment que l’on ne parle pas assez des différents sujets liés à la sexualité mentionnés, qu’il s’agisse des différentes IST, des troubles sexuels, du consentement ou encore des violences sexuelles. Notons néanmoins que les IST autres que le VIH (chlamydia, gonorrhée, syphilis, papillomavirus, etc.) apparaissent au premier rang des thèmes dont il faudrait parler davantage aux yeux des Français, devant le VIH lui-même. Quant à l’idée que l’on parlerait « trop » de ces différents sujets, elle apparaît aujourd’hui marginale (moins d’1 personne sur 10 pour la plupart des sujets). Les moins de 35 ans, et en particulier les femmes de cette tranche d’âge, ne montrent pas les mêmes préoccupations que leurs aînés, mettant d’abord l’accent sur les troubles sexuels avant les IST et le VIH. Enfin, on remarque que les hommes
Les jeunes Latinos gays constatent une part croissante des nouveaux cas de VIH, ce qui conduit à un appel à un financement ciblé
Source : Ma Clinique
Quatre mois après avoir demandé l'asile aux États-Unis, Fernando Hermida a commencé à tousser et à se sentir fatigué. Il pensait que c'était un rhume. Puis des plaies apparaissaient à l’aine et il trempait son lit de sueur. Il a passé un test.
Le jour du Nouvel An 2022, à 31 ans, Hermida a appris qu'elle était séropositive.
« Je pensais que j'allais mourir », a-t-il déclaré, se rappelant à quel point un frisson l'avait envahi alors qu'il examinait ses résultats. Il a eu du mal à s’orienter dans un nouveau système de santé alambiqué. Grâce à une organisation de lutte contre le VIH qu'il a trouvée en ligne, il a reçu une liste de prestataires médicaux à appeler à Washington, DC, où il se trouvait à l'époque, mais ils n'ont pas répondu à ses appels pendant des semaines. Hermida, qui ne parle qu'espagnol, ne savait pas vers qui se tourner.
Au moment du diagnostic d'Hermida, le ministère américain de la Santé et des Services sociau
La santé sexuelle, pour mieux lutter contre le VIH ?
Source : Sidaction
La troisième édition de la Semaine de la santé sexuelle, qui a eu lieu en juin, a été l’occasion de délivrer des messages sur le VIH. C’est en 2017 qu’a été décidé ce tournant majeur : inscrire la prévention du VIH dans une approche plus globale de la santé sexuelle. Une évolution à laquelle adhère le monde de la lutte contre le sida, même si certains soulignent la nécessité de rester vigilants pour que ce sujet ne passe pas au second plan.
Cela fait plus de trente ans que Bastien Vibert fait de la prévention du VIH en milieu scolaire. « Au fil du temps, les questions des élèves ont largement évolué. Aujourd’hui, par exemple, les thèmes qui les préoccupent le plus sont les violences sexuelles et la question du consentement. Et, dans un cas comme dans l’autre, ce sont de bonnes portes d’entrée pour parler du sida », constate le responsable des programmes VIH au Crips Île-de-France. « C’est là qu’on se rend compte de la pertinence de