Notre actualité
Brèves
« Être acteur, actrice de sa prise en charge lorsqu'on vit avec le VIH »
Source : AIDES
« Être acteur/actrice de sa prise en charge lorsqu'on vit avec le VIH », c’est le titre d’un nouveau guide réalisé par des militants de AIDES à destination des personnes vivant avec le VIH. Pourquoi ce guide et qu’y trouve t-on? Remaides a posé la question à l’un de ses rédacteurs, Lucas Vallet, militant de AIDES en région Auvergne-Rhône-Alpes et administrateur national, référent sur l'accompagnement des personnes vivant avec les virus.
Remaides : Qui est à l’initiative de ce nouveau guide et à quels besoins répond-il ?
Lucas Vallet : L’idée est venue de Bertrand Dumont, un militant de AIDES à Clermont-Ferrand, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Nous avons monté un groupe de travail avec d’autres militants comme Paul-Emmanuel Devez, Julien Garmy, Jonathan Quard avec une conception graphique de Mariella Seguias. C’est un travail collectif de rédaction et de relectures que nous avons mené. L’idée de départ était de répondre à des quest
Enquête : quelle est l’ampleur des restes à charge invisibles ?
Source : France Assos Santé
Lancement ce 12 septembre de l’enquête de France Assos Santé sur les restes à charge invisibles, ces frais non remboursés, ni par la Sécurité sociale ni par les complémentaires santé. Nulle trace de ces « RACI » dans les statistiques officielles. Pourtant, ils pèsent lourd sur le portefeuille des personnes malades, en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Le questionnaire en ligne et anonyme est accessible jusqu’au 12 octobre. Mobilisez-vous : l’heure des bons comptes a sonné !
Baisse du remboursement des soins dentaires, doublement des franchises médicales, restriction de la prise en charge des transports, et maintenant remise en cause des ALD et proposition de créer des franchises supplémentaires ; 2024, annus horribilis pour les usagers du système de santé et les patients. Clairement, la tendance, cette année, aura été de faire des économies à leurs dépens. Et rien n’indique, moins encore dans le contexte politique actuel, qu’elle d
Il y a 40 ans, la lettre de Daniel Defert lance la création de l'asso Aides contre le VIH/sida
Source : Têtu Le 25 septembre 1984, le sociologue Daniel Defert écrit une lettre posant les jalons de l'association Aides, lançant ainsi la lutte contre le VIH/sida en France. Pour cet anniversaire, nous en republions le texte intégral, également paru dans notre dossier spécial "40 ans de lutte contre le VIH/sida" du têtu· du printemps.
"Je ne retournerai pas mourir chez maman." Le 25 juin 1984, le philosophe Michel Foucault meurt du sida. En plein deuil, son compagnon, le sociologue Daniel Defert (décédé en 2023), s’insurge contre l’inconsistance du corps médical face à l’épidémie – dont le virus responsable a été découvert en France un an auparavant – et propose dans une lettre à plusieurs amis de créer une association, qui devient, peu de temps après, Aides. En voici le texte intégral.
À lire aussi : Aides, Act Up, Sidaction… 40 ans de
Suspension d’autorisation de mise sur le marché de génériques : des ARV épargnés pendant deux ans maximum
Source : TRT5CHV
Fin mai, la Commission européenne a pris la décision de suspendre les autorisations de mise sur le marché (AMM) de plusieurs médicaments génériques, car les études ayant conclu à leur bioéquivalence n’avaient pas été réalisées conformément aux standards européens.
Dans cette liste figure certains antirétroviraux (ARV), dont la plupart disposent d’un report de suspension d’AMM de deux ans.
Suspension d’AMM immédiate dans l’attente de nouvelles garanties de bioéquivalence- Nevirapine Arrow 400 mg, comprimé à libération prolongée
Suspension d’AMM mi-2026 si aucune nouvelle garantie de bioéquivalence n’est donnée- Atazanavir Sandoz 200mg et 300mg, gélule du laboratoire Sandoz Atazanavir Arrow 200mg et 300 mg, gélule du laboratoire Arrow Génériques
- Atazanavir Biogaran 150mg, 200mg et 300 mg, gélule du laboratoire Biogaran
- Darunavir Biogaran 600mg et 800 mg, comprimé pelliculé du laboratoire Biogaran
- Darunavir E
- Nevirapine Arrow 400 mg, comprimé à libération prolongée
La lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est menacée, dit le Fonds mondial
Source : La Presse
Le paludisme tue plus de 600 000 personnes chaque année, dont 95 % en Afrique, selon l’OMS.
(Genève) La lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a réussi à surmonter les séquelles laissées par la pandémie de COVID-19, mais changement climatique, conflits et inégalités menacent les progrès, a mis en garde jeudi le Fonds mondial.
Le Fonds mondial-un vaste partenariat privé public établi en 2002-a injecté plus de 5 milliards de dollars en 2023 dans la bataille contre le sida, la tuberculose et le paludisme qui tuent des centaines de milliers de gens chaque année et en frappent des millions d’autres, selon son rapport annuel publié jeudi.
« En 2023, les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme qu’il finance se sont complètement rétablis » des graves perturbations provoquées par la pandémie de COVID-19 qui a désorganisé les programmes d’assistance et compliqué l’accès aux mal
Actions Traitements fait le point sur la résurgence de l’épidémie de Mpox et les conduites à suivre pour les personnes vivant avec le VIH.
Ce mardi 3 septembre 2024, Actions Traitements assistait à la réunion d’échange organisée par la Direction générale de la santé, et son directeur Grégory Emery, réunissant plusieurs dizaines d’associations de patient·e·s. L’occasion de faire le point sur Mpox en France et, pour Actions Traitements, de vous donner les principales informations à retenir, y compris sur la stratégie vaccinale contre ce virus. Nous en profitons également pour mentionner quelques sources d’information fiables, que nous vous invitons à consulter. POINT SUR LES « CLADES » DU VIRUS MPOX ET SUR L’ÉPIDÉMIE ACTUELLE
Le 14 août dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclenché une Urgence de Santé Publique de Portée Internationale (USPPI) suite à nouvelle résurgence du virus Mpox en République démocratique du Congo (RDC). Cette résurgence est due à l’apparition d’un nouveau « clade » du virus Mpox (sorte
Le lien manquant : Repenser et redéfinir les priorités en matière de VIH et de violence basée sur le genre dans les contextes fragiles
Source : Reliefweb
RÉSUMÉ
La violence basée sur le genre est une violation grave des droits humains, interdite par le droit international en vertu de plusieurs instruments juridiques humanitaires, pénaux et relatifs aux droits humains, notamment la convention de 1979 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et le protocole de Maputo de 2003. Si ces instruments constituent des engagements importants en faveur de l’élimination de la violence basée sur le genre, la société est encore loin d’avoir atteint cet objectif. L’accès à la prévention, au traitement et aux soins du VIH est également un droit de l’homme, couvert par des instruments juridiques tels que le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, en vertu du droit au meilleur état de santé possible. Pourtant, d’importantes inégalités subsistent en termes de prévention, d’accès et de rétention dans les services de lutte contre le VIH.
Pour lire l
Être séropositive ne m'empêchera pas d'atteindre mes objectifs professionnels
Source : Voices Quand j’étais très jeune, mes deux parents sont morts du VIH. Quelques années plus tard, j’ai appris que j’étais moi aussi séropositive. J’ai été stigmatisée par la société en raison de mon statut. Mais je veux que les gens comprennent que c’est une maladie gérable, que nous pouvons mener la même vie que les autres. Nous ne devrions pas subir de discrimination.
J’ai 23 ans, je suis née et j’ai grandi à Surat, en Inde.
Quand j’avais 4 ans environ, mon père est décédé. Ce n’est qu’au dernier stade de sa maladie que sa séropositivité a été découverte, il n’a donc jamais pu recevoir de traitement.
Un an après environ, en 2006, ma mère est décédée à son tour. Elle avait entamé un traitement pour le VIH après le dépistage de mon père mais elle n’a pas pu s’en sortir. Depuis lors, je vis avec ma grand-mère maternelle et l’un de mes oncles.
Après le décès de mes parents, je n’ai pas été immédiatement dépistée pour le VIH. C’est quelques années pl
« Mon test IST » : un dépistage gratuit pour les moins de 26 ans à partir du 1er septembre
Source : Ouest-France
À compter du dimanche 1er septembre 2024, les moins de 26 ans pourront se faire dépister gratuitement sans ordonnance pour quatre infections sexuellement transmissibles, en plus du VIH qui était déjà remboursé, a indiqué ce vendredi 30 août le ministère de la Santé.
C’est sur fond de hausse des infections sexuellement transmissibles (IST) entre 2021 et 2023 que le ministère de la Santé a décidé d’étendre le dépistage gratuit pour quatre infections en plus du VIH. Annoncée en septembre 2022, cette mesure avait été inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023. Dans un rapport de l’OMS publié jeudi 29 août 2024, l’Organisation mondiale de la santé alerte d’ailleurs sur le manque d’utilisation des préservatifs par les adolescents. Quatre nouvelles infections prises en charge
À compter du 1er septembre, un dépistage des IST, à la demande du patient et sans ordonnance, sera pris en charge par l’assurance maladie
VACCINATION MPOX : POUR QUI ? OÙ ? COMBIEN DE DOSES ?
Source : AIDES Remaides
Depuis que l’OMS a déclenché son niveau d’alerte le plus élevé à la suite d’une résurgence du Mpox (lire notre article), de nombreuses personnes se posent des questions sur la vaccination. Suis-je éligible ? Où me faire vacciner ? Combien de doses ? La rédaction de Remaides fait le point.
Ne cédons pas à la panique générale !
Tous-tes les experts-es le disent. La situation n’est, aujourd’hui, pas inquiétante en France. Le risque d’infection par un virus Mpox de clade I pour la population européenne est considéré, à ce jour, comme faible par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Néanmoins, une vigilance et des stratégies de réponse se mettent en place. Des réunions se multiplient depuis plusieurs jours entre les autorités de santé (Direction générale de la Santé) et les associations communautaires de santé (Médecins du Monde, Actions Traitements, AIDES, etc.) afin de mettre en place une str