Notre actualité
Brèves
Deux cas de contrôle spontané de l’infection par le VIH élucidés (Le Monde)
Une équipe française a élucidé le mécanisme par lequel deux hommes, tous deux porteurs du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), contrôlent spontanément l’infection. Celle-ci ne se manifeste par aucun signe clinique et le matériel génétique du virus n’est pas retrouvé dans leur sang. En fait, des séquences génétiques du VIH se sont insérées dans l’ADN des deux patients. Cependant, elles ne sont pas exprimées, probablement du fait de la stimulation d’un groupe d’enzymes habituellement inactivées par le virus.
-Paul Benkimoun
Lire la suite sur le site du journal Le Monde
VIH : un vaccin bientôt testé à grande échelle en Afrique du Sud
Le seul vaccin du monde, testé avec une efficacité mitigée en Thaïlande, semble aussi fonctionner sur les Africains du Sud Bien que plus corpulents que les Thai et exposés à une souche différente du VIH, cent Africains du Sud ont réagit de la même manière au vaccin qui a prévenu l'infection à VIH chez environ un tiers des personnes à qui il fut administré en Thaïlande. "Nous sommes très heureux de constater que le vaccin obtient la même réponse immunitaire chez les Africains du Sud qu'en Thaïlande" a précisé, hier, le président du Medical Research Council, le dr Glenda Gray, lors de la conférence inaugurale HIV research for Prévention. Le vaccin administré en Thaïlande, connu sous le nom RV144, a protégé 31% des personnes à qui il fut injecté dans un essai à grande échelle impliquant 16 400 patients. Lire la suite (en anglais) sur health-e.org- Kerry Cullinan (traduc
Hépatite C : des associations appellent les labos à collaborer
Les prix exorbitants des nouveaux médicaments contre l'hépatite C sont injustifiés et menacent le système de santé solidaire français, ont alerté lundi des associations, appelant les laboratoires pharmaceutiques à collaborer avec elles. "On n'est pas là pour remettre en question le caractère lucratif ou non des entreprises pharmaceutiques", a expliqué le directeur Mission France de Médecins du monde Jean-François Corty lors d'un colloque interassociatif sur l'impact du prix des médicaments sur l'accès aux soins. "On est là pour dire que les labos doivent travailler avec nous parce qu'on ne peut accepter que les lois du marché restreignent l'accès aux soins" a-t-il poursuivi, accompagné de représentants du TRT-5 (groupement interassociatif traitements et recherche thérapeutique), du Collectif Hépatites virales, ou encore du Collectif interassociatif sur la santé (Ciss). Avec un prix initialement fixé à 56.000 euros pour un traitement de 12 semaines, le Sovaldi (molécule: sofosbuvir,
Sida : vers une généralisation des médicaments génériques (Libération)
«Et dans vingt ans…» C’était le thème du 15e congrès de la Société française de lutte contre le sida (SFLS), qui s’est achevé la semaine dernière à Paris. Le sida, donc, dans vingt ans, en France. Eradiqué ? Peut-être pas, mais des traitements encore plus performants. Avec, comme le suggérait à l’ouverture du congrès Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida, «des prises de médicaments plus simples, une fois tous les quinze jours». Et, surtout, des patients, comme il en existe déjà, dont le système immunitaire n’aurait certes pas fait disparaître le virus, mais qui le contrôlerait, vivant presqu’en harmonie avec lui. Vingt ans… En tout cas, l’infection au VIH est une maladie devenue chronique, et comme miroir de cette normalisation, des génériques apparaissent depuis peu dans la pharmacopée, preuve que les fameuses trithérapies qui ont bouleversé, en1996, la prise en charge sont passées dans la pratique commune. (...) Lire la suite sur le site
Ipergay: impressionnante réduction de la transmission, qui atteint les 80% (Yagg)
Joint par téléphone ce matin, le Pr Jean-Michel Molina nous a annoncé la bonne nouvelle: dans l’essai Ipergay, la réduction du risque d’infection dans le groupe utilisant un médicament a été de 80%. C’est presque deux fois plus que dans les essais précédents de prophylaxie pré exposition (PrEP). Selon Jean-Michel Molina, ce «niveau très élevé de protection» justifiait de prendre en urgence des mesures, afin que tous les participants puissent recevoir le médicament préventif (Truvada). Hier soir à l’hôpital Tenon, l’ambiance était joyeuse. La suite sur le site de Yagg
IDWeek 2014 : un plus grand risque de fracture de la hanche pour les personnes co-infectées VIH/hépatite B
Selon les resultats d'une étude présentée a l'IDWeek 2014 (Philadephie), les personnes co-infectées au VIH/VHB en cours de traitement pour les deux pathologies présentent un risque important de fracture de la hanche. Ce risque apparaît significativement plus élevé que chez les personnes infectées à VIH ou que la population générale. (...)
Lire la suite, en anglais, sur HIVandhepatitis.com.
Grippe : faites-vous vacciner !
La vaccination de la grippe saisonnière est fortement recommandée pour les personnes les plus fragiles, notamment pour les personnes vivant avec le VIH, car le virus est plus dangereux chez elles. Comme le souligne le rapport Morlat, "elle peut entraîner des manifestations cliniques plus prolongées et, chez certains patients, augmenter le risque des complications et de mortalité." L’Assurance maladie prend en charge le vaccin contre la grippe saisonnière à 100 % pour les personnes vivant avec le VIH. Je me vaccine pour me protéger Le vaccin reste le moyen de prévention le plus efficace contre la grippe. Les souches virales rencontrées variant d’une année à l’autre, il est indispensable de se faire vacciner chaque année. Il faut environ deux semaines après le vaccin pour être protégé. Une seule injection annuelle suffit, mais pour les enfants de moins de neuf ans, jamais vaccinés contre la grippe, deux injections, à quatre semaines d’intervalle, sont nécessaires. Me vacciner : c'est
Dysfonctions sexuelles : appel à participation pour une étude de qualité de vie
Les troubles de la sexualité sont fréquents chez les personnes infectées par le VIH : de 25 à 71 % selon les études, tant chez les hommes que chez les femmes, et cela quelle que soit leur orientation sexuelle. Actuellement nous disposons d’un nombre limité d’études portant spécifiquement sur le vécu des personnes estimant souffrir de dysfonctions sexuelles dans les infections VIH et VHC. Dans la présente étude, nous proposons de nous intéresser à la qualité de vie sexuelle et à la fonction sexuelle dans la population de personnes vivant avec le VIH et/ou le VHC. Pour ce faire, nous sommes à la recherche de personnes vivant avec l’une de ces pathologies qui estiment être confrontées à des dysfonctions sexuelles (troubles de l’excitation, de l’érection, absence de désir, difficultés orgasmiques, absence de plaisir, problèmes d’éjaculation, douleurs physiques …) afin de recueillir leurs témoignages sur ces sujets lors d’un entretien. L’analyse de ces entretiens devrait nous permettre de
VIH : surmonter les obstacles à la santé mentale et au bien-être émotionnel (CATIE)
Les personnes vivant avec le VIH font face à de nombreuses influences biologiques et psychologiques qui mettent occasionnellement leur santé mentale et leur bien-être émotionnel à rude épreuve. Les chercheurs ont constaté que les personnes atteintes d’affections chroniques comme le VIH sont plus à risque de connaître des problèmes de santé mentale et émotionnelle. À cause de ces problèmes, certaines personnes ont de la difficulté à bien prendre soin d’elles-mêmes au quotidien. Nombre d’études ont permis de constater des différences entre les taux de dépression parmi les personnes séropositives, mais la prévalence globale de cette maladie est généralement plus élevée chez celles-ci que chez les personnes séronégatives. (...) Lire la suite sur le site du CATIE.—Sean R. Hosein Produit du Réseau canadien d’info-traitements sida (CATIE). Pour plus de renseignements, visitez le site web à l’adresse http://www.catie.ca.
Hépatite C : changeons les modalités de fixation du prix des médicaments
Communiqué – le 02 Octobre 2014 Depuis de nombreux mois nos associations et collectifs se mobilisent pour alerter les autorités des enjeux autour du prix des nouveaux traitements contre l’hépatite C et particulièrement dusofosbuvir commercialisé par le laboratoire Gilead. Le gouvernement prend conscience de la lourde menace que fait peser le prix de vente des nouveaux traitements sur notre système solidaire de santé. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale présenté lundi 29 septembre prévoit de mettre en place un mécanisme de contribution de l’industrie pharmaceutique aux dépenses de santé – déclenché au-delà d’un plafond de chiffre d’affaires annuel – qui doit permettre d’atténuer l’impact financier de l’usage de ces nouveaux traitements. Selon les prétentions actuelles du laboratoire Gilead, la sécurité sociale risque cependant de débourser près d'un milliard d'euros pour le sofosbuvir seul. Nous devrions donc accepter un prix aussi exorbitant qu’injustif