Notre actualité
Brèves
Etude Sidaction - IFOP : les 15-24 ans et le VIH
Quelques jours après la récolte de dons du Sidaction, l’association publie les résultats d’une étude réalisée sur les 15-24 ans et le VIH, réalisée par l’IFOP. Pour aboutir à ces résultats, 993 personnes ont été interrogées par questionnaires auto-déclaratifs sur Internet.
L’étude conclut que, malgré « un niveau d’information relativement élevé chez les jeunes, des idées fausses persistent ». En effet, 94% d’entre eux connaissent l’existence de traitements permettant de mieux vivre après avoir contracté le virus. De plus, les 15-24 ans interrogés déclarent à la quasi-unanimité connaître les principales pratiques à risque, et 98% d’entre eux savent notamment que le virus peut être transmis lors d’un rapport sexuel sans préservatif et pour 96% d’entre eux « en entrant en contact avec le sang d’une autre personne ».
Pourtant, malgré une large reconnaissance du préservatif comme étant un moyen e
Sidaction : il est "encore possible de faire un don"
« Le sida pour en finir, il faut continuer ».
Alors que s’achèvent les trois journées de récolte de dons du Sidaction, l’heure est au bilan. Cette opération de levée de fonds pour la recherche et la prévention du sida a permis la collecte de 4,25 millions d’euros de promesses de dons contre cinq millions d’euros en 2014.
Les fonds collectés sont redistribués à 50% pour la recherche, encore aujourd’hui essentielle, et à 50% pour la prévention et l’aide aux malades en France et à l’international.
En 2014, ce sont 88 projets en recherche fondamentale, clinique et sociale, qui ont été soutenus, et 116 projets d’aide aux malades et de prévention ont été menés par 87 associations françaises aidées par Sidaction.
Il est encore temps de donner. Sidaction souligne qu’il est « encore possible de faire un don » jusqu’au 17 avril, en compos
"Les traitements ont encore de lourds effets secondaires" (Jean-Marc Bitoun, Europe 1)
Jean-Marc Bitoun, Président honoraire d’Actions Traitements et patient-expert sur notre ligne d’écoute, a été l’invité de Thomas Sotto dans l’Interview Vérité sur Europe 1 ce samedi 28 mars 2015.
Vivant avec le VIH depuis plus de 30 ans, il évoque la vie avec le virus, les traitements, les effets secondaires et les complications physiques sur le long terme.
Mis sous traitement depuis 1989, il explique notamment l’évolution progressive des traitements, qui ont permis de simplifier le quotidien des personnes infectées à VIH. Moins de comprimés, moins de prises, les traitements sont plus faciles à prendre et permettent de vivre presque normalement. En faisant baisser la charge virale, le risque de transmission du virus est quasi nul, laissant également la possibilité aux personnes vivant avec le VIH d’envisager d’avoir des enfants de manière naturelle.
Une étude
La newsletter d'Actions Traitements désormais disponible en ligne
Actions Traitements publie depuis septembre 2014 une newsletter mensuelle, transmise par email à ses adhérents, pour les tenir informés des événements et des productions éditoriales de l’association ou soutenus par l'association. Elle est, désormais, disponible en ligne. Au sommaire de notre dernière édition, une enquête sur comment « Vivre avec un traitement contre le VIH en 2014 » (SIS), une soirée d’échange post-CROI, notre prochaine Réunion Qualité de Vie à Montpellier et la Journée d’étude sur l’allègement de traitement du groupe interassociatif TRT-5. Retrouvez notre newsletter en cliquant ici.
Vivre avec un traitement contre le VIH en 2014 (Sida Info Service)
Une enquête de Sida Info Service, intitulée « Vivre avec un traitement contre le VIH en 2014 », vient d’être publiée et met en avant les résultats d’un questionnaire diffusé auprès de 367 PVVIH sur les traitements ARV, et notamment la posologie et les effets indésirables. L’objectif était d’apporter des éléments d’information et de compréhension sur l’intégration du traitement dans la vie quotidienne, et d’évaluer la perception du traitement et mesurer les impacts des contraintes du traitement sur la vie quotidienne.
On y découvre notamment que si 97% des PVVIH depuis moins de 2 ans ont été mises sous traitement moins de un an après le diagnostic, et que les PVVIH mises sous traitement après 2000 étaient deux fois moins nombreuses à avoir eu une « perception négative » de leur mise sous traitement, plus de 4 sur 5 étaient néanmoins préoccupés par les effets indésirables éventuels (58% beaucoup, 26% assez) et les contrainte
PrEP : la recherche de nouveaux produits continue (Seronet)
Des chercheurs américains ont mis au point un produit anti-VIH (à ce stade, on ne peut pas encore parler de médicament) qui, expérimenté chez l’animal, s’est avéré efficace pendant plusieurs mois. Comme toujours, les recherches expérimentales, a fortiori lorsqu’elles en sont aux phases préliminaires, sont à manier avec prudence. Reste que si cette piste se trouvait confirmée, elle pourrait, dans quelques années, déboucher sur un traitement à effet prolongé du VIH.
Interrogé par l’AFP, le professeur Michael Farzan qui a dirigé l'étude (dont les résultats ont été publiés, mi février, dans la revue scientifique "Nature") a expliqué : "Nous avons développé un inhibiteur très puissant et à large spectre" agissant sur le VIH-1, à savoir le principal type de virus du sida présent dans le monde. Cet inhibiteur est le résultat de plusieurs années de recherche, essentiellement réalisée par le Scripps Research Institute, un centre de
Journée du TRT-5 : l'allègement thérapeutique dans le VIH
Le groupe inter-associatif Traitements & Recherche Thérapeutique (TRT-5) organise le 5 juin 2015 une journée sur le thème de l'allègement thérapeutique dans le VIH.
Le matin, les intervenants parleront du mécanisme d'action et la toxicité des ARV, feront un point sur l'allègement thérapeutique et les attentes des PVVIH (présentations suivies d'une table ronde).
L'après-midi, les intervenants apporteront des réponses médicales aux attentes exprimées, quel allègement pour qui, les recherches à mener (présentations suivies d'une table ronde).
Où ?
La journée aura lieu au Ministère de la Santé, au 14 Avenue Duquesne, 75007 Paris (Métro Ecole Militaire, ligne 8 ; Saint-François Xavier, ligne 13).
Quand ?
Le vendredi 5 juin 2015 de 8h30 à 17h30
Un anti-herpétique réduit l'infection à VIH (Seronet)
Le valaciclovir, l’inhibiteur de l’ADN-polymérase virale actuellement prescrit pour prévenir et traiter les poussées d’herpès génital, pourrait bientôt rejoindre l’arsenal thérapeutique utilisé pour combattre l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). C’est ce que suggère une petite étude publiée dans « Clinical Infectious Diseases », qui rapporte une réduction de la charge virale chez des patients ne présentant pas d’infection par l’herpès simplex virus type 2 (HSV-2) (...)
Pour leurs essais cliniques, les auteurs ont décidé d’utiliser la prodrogue valaciclovir pour pallier la faible résorption de l’aciclovir, ce qui permet de diminuer le nombre de prises par jour. Avec ces premiers résultats cliniques, les chercheurs proposent une nouvelle hypothèse : que l’antiherpétique, activé dans les cellules infectées par le VIH, agit en bloquant directement la capacité de réplication du virus.
Enquête flash PReP : les données sur la PReP "sauvage" (SERONET)
"Dans les pays où la PrEP n’est pas encore accessible, on constate que des personnes utilisent déjà des traitements antirétroviraux en prophylaxie pré-exposition hors des essais, de façon 'sauvage'". L’enquête Flash PrEP a exploré cette question. Voici les résultats.
Dans les pays où la PrEP n’est pas accessible, on constate que des personnes utilisent déjà des traitements antirétroviraux (TARV) en prophylaxie pré-exposition hors des essais. Ces utilisateurs de PrEP orale dite "sauvage" obtiennent les TARV auprès des personnes séropositives de leur entourage, par des médecins (par le biais d’un traitement d’urgence - TPE) ou encore par des achats sur Internet. Les études portant sur l’intérêt et l’intention des personnes à utiliser une PrEP fournissent souvent des informations sur ces expériences de PrEP "sauvage" et l’ampleur de son utilisation. L’enquête Flash PrEP a, elle aussi, exploré cette question. 136 personnes (4,
Femmes et VIH : les premiers résultats de l'enquête EVE (Seronet)
"EVE est une enquête menée par AIDES et l’Inserm. Cette recherche communautaire porte sur les EVEnements indésirables vécus par les femmes vivant avec le VIH. Seronet a récemment publié un article qui, en quelques questions… et réponses, rappelle la nature de cette enquête et ses enjeux.
Pour construire cette enquête par questionnaire, une grille utilisée dans les essais thérapeutiques pour identifier les événements indésirables des traitements a été reprise et élargie (grille ACTG groups). 23 événements indésirables étaient explorés. Pour chaque symptôme, la fréquence, l’intensité, les types d’impacts dans les différentes dimensions de la vie (activités/professionnel, vie sociale et familiale, vie affective/intime), le fait d’en avoir parlé ou pas dans le cadre du suivi médical et le sentiment d’avoir été écouté, étaient questionnés. Des questions portant sur les solutions trouvées par les femmes (et/ou leur médecin) de m