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Brèves
Le VIH, sous le regard de l'autre
Sources : La Nouvelle République
En France, le VIH ne tue (presque) plus. Le regard sur les personnes séropositives, lui, a peu évolué : “ Il y a un gros risque de mort sociale ”. Témoignage.
Je l'ai appris le 31 décembre 2014, par téléphone, suite à un don du sang. David a 24 ans. Peau dorée, tee-shirt noir sur torse sculpté, coupe à la mode, il a l'enthousiasme des garçons de son âge, l'insouciance en moins. Il y a un an et quatre mois, il est « mort, et est né à nouveau ». « Ce jour-là, j'ai fait le deuil de ma vie sans le VIH », explicite-t-il. La vie avec, aujourd'hui, c'est une prise de médicament quotidienne, des symptômes et effets secondaires plus discrets, une espérance de vie quasi-normale, et la possibilité d'atteindre une charge virale indétectable, donc d'être « non-contaminant ». Ça, c'est pour l
VIH ET VACCINATIONS : QUELLES ATTENTES ?
Sources : Seronet Malgré la reconnaissance largement partagée de l'efficacité des vaccins dans la prévention de certaines infections ou maladies, les obligations et les recommandations émises par les autorités de santé peinent de plus en plus à être suivies. De ce fait, par manque d'une couverture vaccinale suffisante, la population ne bénéficie pas de l'effet de protection optimale pour certaines vaccinations, et on assiste quelques fois à la résurgence de maladies qui avaient disparu ou étaient devenues rares. Des polémiques qui ont surgi autour des vaccinations contre l'hépatite B et le HPV (papillomavirus humain), ou le H1N1, ont pu créer la confusion. Les études scientifiques et les derniers jugements rendus ont toutefois conclu à l'absence de liens entre les vaccinations et la survenue pour certaines personnes de maladies comme la sclérose en plaques, et ont clos le débat. Pour les personnes vivant avec le VIH, les recommandations sont quelques fois plus renforcées que pour
Communiqué de presse - 20 ans après l’apparition des trithérapies, Actions Traitements interpelle les politiques sur la situation préoccupante des personnes vivant avec le VIH
Paris, le 18 mars 2016 - Le 18 mars 1996 : il y a déjà 20 ans que, suite à l’avis du Conseil national du Sida (CNS) du 26 février 1996 préconisant une dispensation restreinte de ces nouveaux traitements, des militants et compagnons d’Actions Traitements s'envolèrent pour New York afin de se procurer sans attendre les traitements qui pourraient leur sauver la vie.Largement médiatisé, cet acte courageux, complété par l’inlassable travail de plaidoyer d’activistes du milieu associatif, permettra d’étendre rapidement à tous les patients l’accès aux trithérapies.
Aujourd'hui, 20 ans après, en France, malgré un accès rendu universel aux traitements, tout n'est pas réglé : certes ces traitements influent efficacement sur l'état de santé des PVVIH et, certes, l'espérance de vie de ces dernières s'est notoirement allongée. Cependant de nombreux freins, de trop nombreuses discriminations, existent encore pour que les personnes séro
Dépistage des cancers et VIH : RAS ?
Sources : Journal international de médecineParis, le 11 mars 2016 - Les spectaculaires progrès du traitement de l’infection VIH permettent à la population touchée de vivre plus longtemps, avec cependant - revers de la médaille - une comorbidité importante, notamment liée à l’âge. Parmi les maladies intercurrentes, les pathologies cancéreuses : en 2010, les cancers représentaient un tiers des décès de la population séropositive française. Une étude publiée dans le BEH* fait état du recours aux dépistages des cancers du col utérin, du sein et du colon chez 3003 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) suivies à l’hôpital.
En population générale comme chez les PVVIH, le dépistage du cancer du col est recommandé chez le sujet jeune, tandis que la mammographie et (plus récemment) la recherche de sang dans les selles sont proposés tous les deux ans après la cinquantaine. La seule différence dans les recommandations concerne le can
Vaccination méningococcique C au-delà de 24 ans. Actualisation
Source : Haut Conseil de la santé publiqueEn novembre 2014, le HCSP a recommandé la vaccination méningococcique C conjuguée pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et les autres personnes âgées de 25 ans et plus, qui fréquentaient les lieux de convivialité ou de rencontre gays ou qui souhaitaient se rendre à un ou des rassemblements gays. Cette recommandation concernait les personnes résidant en France et portait sur une période limitée à un an.
Les données épidémiologiques 2015 sur les infections invasives à méningocoque (IIM) de sérogroupe C montrent que le variant particulier qui circulait dans la population HSH a diffusé en population générale mais que son lien à la communauté gay n’apparaît plus prédominant.
Par contre, il a été mis en évidence des cas d’infection du tractus uro-génital masculin liés vraisemblablement à une transmission sexuelle de ce va
Le "patient zéro" n'est pas celui que l'on pensait
Source : Science et avenir Échantillons. Une nouvelle étude génétique, communiquée la semaine dernière à l’occasion de la Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI) à Boston (États-Unis) montre que Gaëtan Dugas, un steward canadien, n’est pas le fameux “patient zéro”, celui qui aurait introduit le VIH aux États-Unis. L'information est rapportée par le magazine scientifique américain Science.Le journaliste Randy Shilts, dans son best-seller And The Band Played On, paru en 1987, avait contribué à faire de Gaëtan Dugas, mort du sida trois ans auparavant, celui qui avait diffusé le virus aux quatre coins du pays du fait d’une vie sexuelle hyper-active.Michael Worobey, biologiste moléculaire à l’université d’Arizona à Tucson, a analysé la séquence génétique de souches virales VIH présentes dans des échantillons sanguins collectés en 1978 et 1979 chez des hommes homosexuels et bisexuels d
VIH : PREMIÈRE CAUSE DE MORTALITÉ CHEZ LES FEMMES DE 15 À 44 ANS
Source : seronet A l'occasion du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, Coalition PLUS et AIDES (membre fondateur de la Coalition) ont voulu tirer la sonnette d'alarme sur la situation des femmes et des jeunes filles dans le monde : le sida reste, à l’échelle mondiale, la première cause de mortalité chez les femmes de 15 à 44 ans (Fonds mondial, "Gros plan sur les femmes et les filles").
Les jeunes filles sont deux fois plus susceptibles d’être exposées au risque d’infection par le VIH que les jeunes garçons. C’est ce qu’indiquent des données de l’Organisation mondiale de la santé. Elles sont 7 000, chaque semaine, à être contaminées par le VIH. Dans les pays d’Afrique australe et orientale, elles représentent plus de 80 % des nouvelles infections chez les 15-24 ans. Ces chiffres effrayants, les deux associations ont voulu les rappeler à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Dossier de presse - Vivre avec le VIH 20 ans après les trithérapies
2016 marque un anniversaire important pour toutes les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) : cela fait désormais 20 ans qu'ont été proposées les premières trithérapies. Disponible depuis 1996, ces traitements ont enfin permis d'entrevoir le contrôle de la réplication du virus chez les patients.
L'accès universel à ces médicaments ne s'est pas fait sans difficultés : un avis du Conseil national du Sida (CNS), en date du 26 février 1996, en recommandait ainsi une dispensation restreinte aux PVVIH et, notamment, par tirage au sort.
En réaction, face à l'urgence d'une situation où l'on voyait, chaque jour, s'accumuler les morts, notre association, Actions Traitements, se décida alors à agir : des militants et compagnons de notre organi
Des «ciseaux à ADN» pourraient vaincre le VIH
Nouvel espoir dans la recherche contre le VIH: une équipe de chercheurs allemands a mis au point un procédé qui laisse entrevoir une possibilité de guérison pour les personnes vivant avec le VIH, rapporte l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Des scientifiques de l’Université technique de Dresde et de l’Institut Heinrich Pette, à Hambourg, sont parvenus à modifier une recombinase, une enzyme servant à la recombinaison génétique, de manière à ce qu’elle puisse reconnaître certaines parties du génome humain et puisse couper un morceau d’ADN à l’intérieur des cellules infectées par le VIH avant d’en réassembler les extrémités.
Plus d'informations sur le site de SlateFR ou Der Spigel (en allemand)
Dépistage du cancer : les séropositifs au VIH y ont-ils accès ?
Les femmes et les hommes séropositifs au VIH ont-ils suffisamment accès au dépistage du cancer ? A quelle fréquence ces patients en bénéficient-ils ? Menée en avril 2011 et janvier 2012 dans 73 hôpitaux de France, l’enquête ANRS-VESPA2 nous donne un éclairage sur la question.
Depuis l’arrivée des traitements antirétroviraux, en 1996, les taux d’infections et de décès liés au VIH sont en constante diminution. Mais en lien direct avec l’augmentation de l’espérance de vie des patients séropositifs, le risque de comorbidités augmente. Principale maladie diagnostiquée chez les patients, le cancer à l’origine d’1 décès sur 3 dans la population séropositive en 2010.
Mais comment les patients séropositifs sont-ils inclus dans le dépistage du cancer ? Des chercheurs de l’INSERM, de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et de l’Observatoire régional de la santé
Le ténofovir (TDF) cause-t-il des lésions hépatiques?
Sources : ©catie.ca
Le ténofovir est un médicament antiviral important utilisé pour le traitement du VIH et du virus de l’hépatite B. Il en existe deux formulations : ténofovir DF (fumarate de ténofovir disoproxil; TDF) TAF (ténofovir alafénamide)
La formulation originale du ténofovir est le TDF (Viread). Ce médicament est présent dans les combinaisons à doses fixes suivantes : Truvada (ténofovir + FTC) Atripla (ténofovir + FTC + éfavirenz) Complera (ténofovir + FTC + rilpivirine) Stribild (ténofovir + FTC + cobicistat + elvitégravir)
La nouvelle formulation du ténofovir est le TAF. Ce dernier arrivera graduellement sur le marché, d’abord comme ingrédient de plusieurs des formulations à doses fixes mentionnées ci-dessus. Au Canada (et dans d’autres pays à revenu élevé), le premier médicament approuvé qui contient du TAF s’appelle Genvoya. Ce médicament ressem