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Des chercheurs américains ont trouvé le moyen d’attacher des anticorps contre le VIH à des cellules immunitaires, créant par le fait même une population de cellules résistantes au virus.

Un texte d’Alain Labelle

Pour le moment, les expériences du Pr Richard Lerner et de ses collègues du Scripps Research Institute ont été menées en laboratoire, mais elles montrent que ces cellules résistantes peuvent rapidement remplacer les cellules infectées, et potentiellement guérir une personne porteuse du VIH.

« La protection serait à long terme », explique Jia Xie, l’un des auteurs de l’étude dont les résultats sont publiés dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.

Les chercheurs se sont associés avec un centre de thérapie génique (City of Hope’s Center) pour évaluer l’efficacité et la sécurité de la nouvelle thérapie avant de commencer des tests sur les humains, comme l’exigent les lois fédérales américaines.

La nouvelle technique offrirait un avantage important par rapport aux thérapies actuelles qui font en sorte que des anticorps flottent librement dans le sang à une concentration relativement faible. Au lieu de cela, les anticorps s’accrocheraient à la surface des cellules, empêcheraient le VIH d’accéder à un récepteur cellulaire central et arrêteraient la propagation de l’infection.

Jia Xie parle d’un « effet de voisinage ». Selon lui, un anticorps fixé est plus efficace que de nombreux anticorps flottant à travers le courant sanguin. « Vous n’avez pas besoin d’avoir autant de molécules sur une cellule pour être efficace », explique-t-il.

Pour infecter une personne, toutes les souches du VIH doivent se lier avec un récepteur de surface cellulaire appelé CD4. Dans ses travaux, l’équipe américaine a testé des anticorps qui pourraient protéger ce récepteur sur les cellules immunitaires normalement détruites par le VIH.

Les chercheurs ont ainsi obtenu une population résistante au VIH : les anticorps ont reconnu le site de liaison CD4, empêchant le VIH d’accéder au récepteur et par le fait même d’infecter la cellule.

Le périmètre de remboursement des antiviraux d’action directe (AAD) hospitaliers HARVONI (lédipasvir, sofosbuvir) et SOVALDI (sofosbuvir) est étendu à tous les patients adultes présentant une hépatite C chronique, y compris les porteurs asymptomatiques ayant un stade de fibrose F0 ou F1 qui ne sont pas à risque de transmission du virus de l’hépatite C (VHC).

Le taux de prise en charge est de 100 %.

Cette extension de prise en charge s’applique dans le cadre de l’agrément aux collectivités et de la rétrocession aux patients ambulatoires.

Pour les populations particulières (échec d’un 1er traitement, insuffisance rénale, cirrhose grave, co-infection avec le VIH, VHB, etc.), la prise en charge de ces AAD nécessite la tenue d’une réunion de concertation pluridisciplinaire lors de l’initiation du traitement.

HARVONI et SOVALDI sont les deux derniers AAD commercialisés à ce jour à bénéficier officiellement de cette prise en charge universelle. Pour les autres AAD (DAKLINZA, OLYSIO, EXVIERA, VIEKIRAX), l’extension de prise en charge est applicable depuis février et mars 2017.

En outre, de nouveaux tarifs de prise en charge sont entrés en vigueur le 1er avril 2017 :

  • pour HARVONI, le prix de vente (HT) par UCD (unité commune de dispensation) aux établissements de santé passe de 547,619 euros à 513,009 euros ;
  • pour SOVALDI, le prix de vente (HT) par UCD aux établissements de santé passe de 488,095 euros à 341,667 euros. Autrement dit, pour un traitement de 12 semaines (1 comprimé par jour), le coût total passe de 41 000 euros à 28 700 euros.

Une prise en charge universelle, quel que soit le stade de fibrose

Dans le cadre de l’agrément aux collectivités et de la rétrocession, le remboursement des antiviraux d’action directe HARVONI 90 mg/400 mg comprimé pelliculé (lédipasvir, sofosbuvir) et SOVALDI 400 mg comprimé pelliculé (sofosbuvir) est étendu à l’ensemble des patients adultes présentant une hépatite C chronique, quel que soit le stade de fibrose.

Le périmètre de prise en charge couvre désormais l’indication entière de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de ces AAD, à savoir le traitement de l’hépatite C chronique (HCC) chez les adultes, en association avec d’autres médicaments.

Cette décision repose sur les recommandations de la Commission de la transparence, selon lesquelles le traitement par AAD « peut désormais être proposé à l’ensemble des patients infectés par le VHC, y compris les porteurs asymptomatiques ayant un stade de fibrose F0 ou F1 qui ne sont pas à risque de transmission du VHC ».

La Commission appuyait sa recommandation sur :

  • la qualité des résultats thérapeutiques et la bonne tolérance observée actuellement avec les antiviraux d’action directe,
  • le fait que la majorité des malades graves ont été traités au cours des 3 dernières années,
  • le bénéfice attendu sur la qualité de vie.

Tous les AAD disponibles sur le marché bénéficient désormais d’une prise en charge universelle

HARVONI et SOVALDI sont les 2 derniers AAD à bénéficier officiellement de la prise universelle pour le traitement de l’HCC.
Cette extension de prise en charge a été accordée successivement :

  • aux médicaments EXVIERA (dasabuvir) et VIEKIRAX (ombitasvir, paritaprevir, ritonavir) fin février 2017 (notre article du 28 février 2017) ;
  • aux médicaments OLYSIO (siméprévir) et DAKLINZA (daclatasvir) au mois de mars (notre article du 23 mars 2017).

Pour le médicament ZEPATIER (elbasvir, grazoprévir) commercialisé en janvier 2017, la prise en charge a été d’emblée applicable à l’ensemble des patients adultes présentant une HCC (génotypes 1 et 4 selon l’AMM).

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Sources : eurekasante.vidal.fr

Les cannabinoïdes de synthèse (CS) sont des substances utilisées à des fins récréatives et ayant des effets psychoactifs similaires au delta 9-tétrahydrocannabinol, principale substance active du cannabis. Leur consommation expose à des risques graves sur le plan physique et psychique avec un potentiel d’abus et de dépendance. Du fait de ces risques, 12 familles chimiques ainsi que 10 nouvelles substances ont été inscrites sur la liste des stupéfiants.[1]

Les cannabinoïdes de synthèse se présentent généralement sous forme de mélanges de plantes destinés à être fumés ou sous forme de poudres destinées à être fumées, vaporisées ou ingérées. Depuis 2013, un nouveau mode de consommation se développe avec des e -liquides destinés à être utilisés dans des cigarettes électroniques. De très nombreux sites Internet proposent ces substances. La composition et les concentrations sont variables, y compris pour un même produit.

En France, les premiers cannabinoïdes de synthèse ont été identifiés en 2008. Depuis, leur nombre est en très forte croissance, notamment en Europe. Ainsi, le nombre de substances identifiées lors des saisies douanières[2]  augmente régulièrement : 60 en 2012, 80 en 2013, plus de 150 au 6 novembre 2015. Enfin, selon le rapport européen sur les drogues de l’OEDT en 2016, 4 % des 18-34 ans ont déclaré avoir déjà fumé des cannabinoïdes de synthèse en France. Certains cannabinoïdes de synthèse figurent déjà sur la liste des stupéfiants en France[3] .

En raison du risque grave pour la santé publique qu’ils présentent et en l’absence d’usage médical identifié, il a été décidé sur proposition du Directeur Général de l’ANSM, après évaluation par le réseau des CEIP et un avis favorable de la Commission des Stupéfiants et des Psychotropes, d’inscrire 12 familles chimiques ainsi que 10 nouvelles substances sur la liste des stupéfiants.

Il est rappelé que les effets toxiques aigus rapportés lors de la consommation de cannabinoïdes de synthèse sont principalement :

  • des troubles neurologiques et neuromusculaires (agitation, convulsions, somnolence, vertiges, paresthésies, ralentissement psychomoteur),
  • des troubles cardiovasculaires (tachycardie/palpitations, hypertension artérielle, plus rarement bradycardie, voire hypotension artérielle)
  • des troubles psychiatriques (troubles psychotiques, symptômes paranoïaques, confusion, anxiété, amnésie, parfois insomnie, humeur dépressive).

Des cas de tolérance, de dépendance et de signes de sevrage sont également décrits. Aucun décès n’a été rapporté en France à ce jour mais la littérature étrangère rapporte de nombreux cas de décès par intoxication massive.

Sources : ansm.sante.fr

La Haute autorité de santé (HAS) a publié (24 mars) de nouvelles recommandations sur la fréquence du dépistage du VIH en France pour les populations les plus exposées au VIH et en population générale. Cette « réévaluation de la stratégie de dépistage » a pour objectif  » d’atteindre l’épidémie cachée évaluée à environ 24 800 personnes qui ignoreraient leur séropositivité au VIH ». Deux documents ont été publiés par l’institution : une synthèse en trois pages et un rapport complet de plus de 300 pages. Seronet vous propose les infos clefs et rappelle, à partir des données présentées par la HAS, que les nouvelles infections restent à un niveau élevé (en hausse chez les gays) d’où l’importance du dépistage.

Pour arrêter l’épidémie, le dépistage doit être renforcé

C’est logique… mais toujours bon à rappeler : le dépistage est la première clef pour stopper l’épidémie… En France, un des maillons faibles dans la stratégie 90-90-90 (1). Sur ce premier critère (« 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique »), nous ne sommes pas encore à 90 %, mais seulement à 84 %. A Paris, par exemple, le premier 90 % n’est pas atteint : la proportion de personnes séropositives diagnostiquées n’est que de 81 % avec des variations selon les populations. C’est la raison pour laquelle l’accent est mis sur une amélioration de la politique de dépistage.

En France, près de 150 000 personnes seraient atteintes par le VIH et 20 % d’entre elles ignoreraient leur séropositivité, rappelle la Haute autorité de santé (HAS). L’objectif du dépistage est d’identifier ces personnes vivant avec le VIH et qui l’ignorent afin que leur soit proposé un traitement le plus précocement possible et cela pour deux objectifs : un intérêt individuel (plus tôt on est traité, meilleure sera la santé) et un intérêt collectif (réduire le risque de transmission).

VIH : Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne

Les estimations produites dans une étude récente de Marty et al. (2) montrent que le nombre de nouvelles infections ne diminue pas en France et a atteint précisément 7 100 nouvelles contaminations en 2013. Ces nouvelles contaminations surviennent dans tous les groupes de la population et dans toutes les régions, mais certains groupes et régions sont plus affectés que d’autres. Ce sont chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes que surviennent 45 % des nouvelles contaminations, suivis par les femmes (23 %) et les hommes (16 %) hétérosexuels nés hors de France (et principalement dans un pays d’Afrique subsaharienne), les hommes (8 %) et les femmes (6 %) hétérosexuels nés en France et les personnes usagères de drogues par injection (inférieur à 2 %). Au total, 70 % des nouvelles contaminations surviennent chez les hommes.

Sur les 7 100 nouvelles infections à VIH survenues en 2013, plus de 50 % seraient survenues chez des personnes résidant dans trois régions : Ile-de-France (42 %), Provence-Alpes-Côte-D’azur (7 %) et Rhône-Alpes (5 %). Le nombre de nouvelles infections est en augmentation dans la région Paca alors qu’il reste stable en Ile-de-France, détaille le rapport de la HAS.

Des découvertes en baisse chez les hétéros et en hausse chez les gays

Au cours des dix dernières années, une diminution du nombre de découvertes de séropositivité chez des personnes infectées par rapports hétérosexuels a pu être observée, rappelle la HAS. Cette diminution est mise en évidence à la fois chez les hommes et chez les femmes. Elle est particulièrement marquée chez les personnes nées hors de France. Le nombre de personnes usagères de drogues par injection découvrant leur séropositivité est relativement faible et également en diminution. La majorité d’entre elles sont des hommes (84 %). En revanche, le nombre de découvertes de séropositivité ne cesse d’augmenter chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (+40 % en 2013 par rapport à 2003). Cette augmentation est particulièrement marquée chez les jeunes hommes (+157 % chez les 18-24 ans).

L’étude de Marty et al. (2) a également permis de préciser quelles étaient les populations les plus affectées par le VIH dans chaque région française. Par exemple, en Ile-de-France, l’épidémie de VIH est concentrée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) et les personnes hétérosexuelles, femmes et hommes, nées en Afrique subsaharienne. En Paca, ce sont les HSH qui sont le plus touchés par le VIH, et l’augmentation du nombre de nouvelles infections dans cette région est essentiellement due à une augmentation du nombre de nouvelles infections chez les HSH résidant dans cette région.

(1) : A l’horizon 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique. A l’horizon 2020, 90 % de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement anti rétroviral durable. A l’horizon 2020, 90 % des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée, selon la définition de l’Onusida.
(2) : Ces estimations sont issues de Marty L, Cazein F, Pillonel J, Costagliola D, Supervie V & the Hermetic study group. Mapping the HIV epidemic to improve prevention and care: the case of France. 21th International aids conference, Durban, South Africa, July 18-22, 2016. Abstract TUAC0203.

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Sources : seronet.info

Catégories VIH

Les troubles neurocognitifs (TNC) associés au VIH sont d’origine multifactorielle, liés directement au VIH mais également à la réponse immunitaire. Si il existe un lien bien établi entre la charge virale VIH retrouvée dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) et la démence associée au VIH, ce lien est moins clair pour les formes plus modérées de TNC. On considère généralement que l’étude du LCR ne retrouve pas d’anomalie spécifique et que la ponction lombaire (PL) n’a pas d’intérêt dans le dépistage, autre que de rechercher d’autres causes de TNC.

Dans cette étude les auteurs ont cherché à aborder la question du rôle respectif de la charge virale et des paramètres immunologiques dans les TNC. Les patients analysés faisaient partie d’une cohorte prospective de patients naïfs de traitement antirétroviral, sans comorbidité neurologique, cirrhose ou consommation abusive d’alcool. Chaque patient avait une ponction lombaire et un prélèvement sanguin concomitant pour mesurer la charge virale VIH et réaliser un phénotype lymphocytaire T avec marqueurs d’activation et de maturation. Ils avaient parallèlement une évaluation neuropsychologique et du retentissement sur les activités de la vie quotidienne, par un médecin spécialiste. Les TNC étaient définis selon les critères de la conférence de Frascati. Les 155 patients analysés étaient majoritairement des hommes (92%), âgés de 39 ans en médiane. Le taux médian de CD4 à l’évaluation était de 340/mm3 et 26% avaient moins de 200/mm3. La charge virale médiane était de 4,7 log c/ml dans le plasma et de 3,6 log dans le LCR, avec un ratio LCR/plasma> 1 chez 24 patients. L’évaluation neuropsychologique n’a pas mis en évidence de démence, mais des TNC chez 50 patients (32%), légers chez 10 et asymptomatiques chez 40. Les patients présentant des TNC n’étaient pas différents des autres en terme d’âge, de sexe, de coinfections HBV ou HCV et de durée de l’infection VIH. Par contre, ils présentaient un nadir de CD4 plus bas et plus souvent un SIDA. La charge virale dans le LCR et la ratio de charge virale ne différaient pas en médiane, mais plus de patients avec TNC avaient un ratio >1. Le phénotype lymphocytaire des patients avec TNC montraient un % inférieur de CD4 centrales mémoires (CD4+CD127+) et de CD4 naïves (CD4+CD45RA+) comparés aux individus sans TNC. En analyse multivariée, les facteurs indépendamment associés à une atteinte neurocognitive était un diagnostic de SIDA (OR, 3,4) et un ratio d’ARN VIH LCR/plasma> 1 (OR, 3,1).

Dans cette étude des TNC légers ont été retrouvés chez un tiers des patients non traités pour le VIH. Ces troubles étaient associés au SIDA et à une charge virale dans le LCR supérieure à la charge virale plasmatique, après ajustement sur le nadir de CD4<200/mm3. Le fait que la charge virale dans le LCR ne soit pas corrélée aux TNC dans cette étude est possiblement lié au caractère très modéré des symptômes neurologiques et au déficit immunitaire peu marqué. Ces résultats sont en faveur du rôle de la réplication virale dans le SNC plus que dans le plasma dans la pathogénèse des TNC. Les auteurs proposent que le ratio LCR/plasma soit utilisé en routine pour le dépistage des TNC dans le bilan initial. Reste à savoir si une PL systématique est acceptable dans ce contexte et si le dépistage précoce des TNC apporte un bénéfice.

Surtout à l’heure du traitement universel…

Sources : info-VIH.com 

Depuis quelques années, les antiviraux d’action directe (AAD) bouleversent le pronostic de l’hépatite C chronique, mais les essais cliniques les concernant n’intègrent pas toujours de patients co-infectés par le VIH. Les questions liées aux interactions médicamenteuses peuvent aussi limiter le recours aux AAD dans cette population.

Parmi les plus récents AAD, le daclatasvir (DCV) et le sofosbuvir (SOF) semblent avoir un bon profil de tolérance ; ils ont en outre, une efficacité pangénotypique. Pour confirmer les résultats encourageants des études cliniques prouvant le bon rapport bénéfice-risque de leur association chez les sujets co-infectés, il était intéressant de mener une étude de vraie vie. Elle vient d’être conduite à partir des données françaises d’ATU du DCV qui regroupaient environ 7.000 patients VHC.

Méthodologie

Les patients bénéficiant de l’ATU et pris en compte dans cette étude devaient être co-infectés et présenter une maladie hépatique avancée (fibrose de stade 3-4 et/ou manifestations extra-hépatiques), une indication à la transplantation ou une récidive virale post-transplantation, sans autre alternative de traitement.

Le traitement était composé d’une combinaison de DCV 60 mg et de SOF 400 mg par jour, administrés durant 24 semaines. La durée de traitement et la posologie de DCV pouvaient toutes les deux être réduites à la discrétion du praticien, qui pouvait y associer la ribavirine.

Les praticiens étaient invités à remplir des comptes-rendus cliniques et biologiques à J0, puis aux semaines 2, 4, 8, 12, 16, 20 et 24 (le cas échéant), ainsi qu’aux semaines 4, 12 et 24 suivant l’arrêt du traitement. Les effets secondaires intégrés dans l’analyse étaient ceux déclarés spontanément au cours du traitement.

Résultats

Au total, 669 sujets co-infectés avaient été inclus dans l’ATU entre mars 2014 et octobre 2014. À partir de cette cohorte, l’étude d’efficacité conduite en intention de traiter modifié (ITTm) a inclus 407 sujets et l’étude de la tolérance a été fondée sur les données relatives à 617 patients.

À l’inclusion, 72% des patients étaient cirrhotiques (dont 18% au stade décompensé). Le génotype 1 était le plus fréquent (69%), suivi du génotype 3 et 4 (12 et 19% respectivement). Dans 82% des cas, les sujets de la cohorte avaient déjà reçu un traitement anti-VHC.

Sur le plan hépatique, le score MELD (Model for end-stage liver disease) était supérieur à 10 dans 47% des cas. Parallèlement, 95% des patients avaient un ARN-VIH inférieur à 50 copies/mL.

La durée médiane de traitement avait été de 168 jours dans le groupe en ITTm. Dans 86% des cas, le schéma thérapeutique n’intégrait pas la ribavirine. Au total 75 et 72% des sujets recevant ou non de la RBV ont été traités 24 semaines. Parallèlement, les patients étaient pour la plupart traités par différents régimes d’antirétroviraux.

Dans l’analyse en ITTm, 92% des patients atteignaient une réponse virologique soutenue à 12 semaines (RVS12), avec 90% chez les patients cirrhotiques contre 95% chez ceux sans cirrhose.

Chez les patients traités 24 semaines, la SVR12 était de 100 et de 96% quand le traitement était ou non associé à la RBV.

Parmi les 368 sujets pour lesquels les valeurs de CD4 étaient disponibles, la SVR12 était atteinte par 81% des patients ayant un nombre <200 cellules/mm3 contre 92% de ceux qui avaient un taux supérieur.

Parmi les 34 sujets n’ayant pas atteints la SVR12, 27 étaient en échec virologique.

Sur le plan de la sécurité, 9% (n=55) des 617 sujets ont présenté au moins un évènement indésirable sérieux et 4% (n=26) un évènement indésirable de grade 3 ou 4. Au total, 7 patients ont dû arrêter le traitement pour des évènements indésirables fatals ou non fatals. Dix décès sont survenus durant la période d’analyse, dont la plupart étaient liés à une complication de la maladie hépatique.

Limitations

Les données concernant le recours à des drogues injectables ou des traitements de substitution n’étaient pas disponibles.

Les données de pharmacovigilance reposaient sur celles qui avaient été déclarées par les patients ou praticiens.

Financement

L’étude a été financée par Bristol-Myers Squibb.

Sources : univadis.fr

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

GENEVE, 24 mars 2017 — À l’occasion de la Journée mondiale de la tuberculose, le 24 mars, l’ONUSIDA exhorte les pays à prendre davantage de mesures pour réduire le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. La tuberculose est la cause la plus fréquente d’hospitalisation et de décès chez les personnes vivant avec le VIH. En 2015, 1,1 million de personnes sont mortes d’une maladie liée au sida dont environ 400 000 de tuberculose, 40000 étant des enfants.

« Il est inacceptable que tant de personnes vivant avec le VIH meurent de tuberculose et que la plupart ne soient pas diagnostiquées ou traitées », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce n’est qu’en intensifiant la coopération pour accélérer l’action commune entre les programmes respectifs pour le VIH et la tuberculose que le monde peut atteindre ses cibles importantes en matière de VIH et de tuberculose ».

Huit pays à savoir la République démocratique du Congo, l’Inde, l’Indonésie, le Mozambique, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et la Zambie représentent environ 70 % de tous les décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. L’intensification des interventions dans ces huit pays mettrait le monde sur la bonne voie pour atteindre la cible ambitieuse de la Déclaration politique des Nations unies sur l’éradication du SIDA de réduire de 75 % les décès liés à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH d’ici 2020.

Les insuffisances actuelles des systèmes de santé continuent de faire échouer le diagnostic de tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. À titre d’illustration, environ 57 % des cas de tuberculose associés au VIH n’étaient pas traités en 2015. Il y a également un manque ou une insuffisance des soins après le diagnostic , le mauvais suivi et la perte de suivi des personnes , l’incapacité à atteindre les personnes les plus exposées aux risques de maladie, en particulier les populations marginalisées, notamment les personnes qui se droguent, les prisonniers et les travailleurs migrants , ainsi que les mauvais résultats du traitement comme facteurs qui concourent à l’absence de progrès. En 2014, environ 11 % des patients séropositifs tuberculeux sont décédés, contre 3 % des patients tuberculeux séronégatifs. Le dépistage précoce et un traitement efficace sont essentiels pour prévenir les décès liés à la tuberculose, en particulier chez les personnes vivant avec le VIH.

La résistance aux médicaments est également une préoccupation majeure : en 2015, le nombre estimatif de nouveaux cas de tuberculose multirésistante était de 480 000. L’approbation récente de deux nouveaux médicaments pour traiter la tuberculose, la première depuis plus de 60 ans, améliore les perspectives pour les personnes atteintes d’une tuberculose résistante aux médicaments.

L’ONUSIDA exhorte d’éliminer les décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et que les systèmes de santé soient renforcés pour permettre une mise à l’échelle plus rapide des programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose. Les pays doivent étendre les programmes de prévention et de traitement du VIH qui incluent le dépistage systématique de la tuberculose, la thérapie préventive et le traitement précoce, ce d’autant que ce sont des programmes simples, abordables et efficaces qui empêchent les décès liées à la tuberculose.

L’ONUSIDA continue d’aider les pays à accélérer leurs efforts pour atteindre les cibles importantes de la Déclaration politique de 2016 dont l’échéance est fixée à 2020. Dans le cadre de ces efforts, l’ONUSIDA exhorte les pays à intensifier leurs interventions dans 35 pays hautement prioritaires afin d’accélérer les résultats en mettant en œuvre des programmes ciblés et à forte répercussion pour faire progresser la lutte contre le sida.

Sources : unaids.org

Une diminution modérée de la consommation des benzodiazépines est observée en France depuis ces trois dernières années. Bien que le niveau en 2015 soit le plus bas que l’on ait observé depuis 2000, le nombre de français consommant une benzodiazépine reste encore trop élevé, en particulier chez les plus de 65 ans. Aussi, il demeure nécessaire de continuer à mobiliser l’ensemble des professionnels de santé et de renforcer l’information des patients sur les risques liés aux benzodiazépines tout en gardant à l’esprit que, bien utilisées,  elles sont des médicaments indispensables dans l’arsenal thérapeutique.L’ANSM va ainsi poursuivre ses actions pour renforcer le bon usage de ces médicaments.

Commercialisées depuis les années 60, les benzodiazépines sont des molécules qui agissent sur le système nerveux central. Elles sont indiquées dans le traitement de l’anxiété, des troubles sévères du sommeil et de l’épilepsie. Vingt benzodiazépines et apparentés sont actuellement commercialisées en France.

Compte tenu de l’importance de la consommation de ces médicaments en France, de leur profil de sécurité d’emploi et de certains usages problématiques, les benzodiazépines font, depuis longtemps, l’objet d’une attention particulière de la part des autorités sanitaires. De nombreuses mesures ont ainsi été mises en œuvre pour améliorer leur usage, maîtriser leur consommation et éviter leur potentiel usage détourné.

Dans ce contexte, l’ANSM publie régulièrement un état des lieux de leur consommation et des données de pharmacovigilance et d’addictovigilance. Ce rapport en est la troisième actualisation et présente les données jusqu’à l’année 2015 incluse.

Les principaux résultats : les données de consommation

Bien que les dernières données montrent une baisse de la consommation de benzodiazépines, le nombre d’utilisateurs en France reste cependant élevé. Près de 13,4% de la population française a ainsi consommé en 2015 au moins une fois une benzodiazépine (anxiolytique principalement).

La France se situe derrière l’Espagne au 2ème  rang de la consommation des benzodiazépines en Europe, mais c’est en France que la plus forte diminution est observée entre 2012 et 2015 (10 % versus 5,1% de diminution  globale en Europe).
En 2015, 64,6 millions de boîtes de benzodiazépines anxiolytiques (versus 64,9 en 2010) et 46,1 millions de boîtes d’hypnotiques (versus 48,2 en 2010) ont été vendues en France.
La proportion d’utilisateurs de benzodiazépines est en baisse de 5,7% en 2015 par rapport à 2012. Cette baisse est plus prononcée pour les hypnotiques (-12,8%) que pour les anxiolytiques (-3,8%). La consommation concomitante d’anxiolytique et d’hypnotique a également diminué, passant de 3,1% en 2012 à 2,7% en 2015

Ce sont les femmes qui consomment le plus de benzodiazépines, quel que soit l’âge. Cette prévalence augmente avec l’âge et est la plus importante chez les femmes de plus de 80 ans.

La proportion de français ayant débuté un traitement par benzodiazépines, quelle que soit l’indication, est de 5,4%. Elle est restée stable entre les années 2012 et 2014 pour les benzodiazépines anxiolytiques, mais a en revanche légèrement diminué pour les benzodiazépines hypnotiques.

L’âge médian des nouveaux utilisateurs de benzodiazépines (anxiolytiques et hypnotiques) est de 49 ans.

Les traitements sont initiés par un médecin généraliste dans environ 82 % des cas. La durée du premier épisode de traitement est inférieure ou égale à 28 jours dans 75 % des cas et inférieure à 12 semaines dans 90% des cas. De 2012 à 2014, 15% des nouveaux utilisateurs ont eu un premier épisode de traitement d’une durée non conforme avec les recommandations, parmi lesquels environ 2% de plus d’un an.

Les benzodiazépines les plus utilisées sont l’alprazolam, suivi du zolpidem et du bromozépam. Il est à noter cependant une diminution de la consommation de zolpidem et zopiclone concordante avec une baisse de la consommation des hypnotiques.

Les benzodiazépines anxiolytiques à demi-vie longue (bromazépam et prazépam) sont moins consommées au profit des benzodiazépines à demi-vie courte (alprazolam et oxazépam) qui présentent un risque théorique plus important de dépendance mais un moindre risque d’accumulation dans l’organisme en particulier chez la personne âgée.

Suite à la mise en place en 2011 et 2012 de mesures réglementaires plus strictes encadrant l’accès au clonazépam, principale benzodiazépine anticonvulsivante, une forte baisse de sa consommation a été observée. Elle a ainsi diminué de 84% en 5 ans.

Les principaux résultats : les données de vigilance et de sécurité

Les dernières données de pharmacovigilance confirment le profil de risque déjà connu de ces médicaments. Environ 23% des effets indésirables graves déclarés avec les benzodiazépines sont des affections du système nerveux (somnolence, comas, convulsions voire, plus rarement, amnésies). Les affections psychiatriques représentent 12% des effets indésirables graves des benzodiazépines anxiolytiques et 17% des hypnotiques avec majoritairement des états confusionnels. Les risques d’effets indésirables graves sont accrus chez le sujet âgé chez qui les chutes sont fréquemment rapportées. Quel que soit l’âge, l’usage des benzodiazépines expose à un risque d’abus et de dépendance physique et psychique avec un syndrome de sevrage à l’arrêt. D’autre part, les benzodiazépines sont les substances les plus impliquées dans la soumission chimique.

La consommation de benzodiazépines expose également à une augmentation du risque d’accidents de la route. Des études internationales montrent une augmentation de  60 à 80% du risque d’accidents, ce risque étant multiplié par 8 en cas de consommation concomitante avec de l’alcool. Toutes les benzodiazépines sont désormais classées en « niveau trois » de danger depuis le 13 mars 2017, se traduisant par une incompatibilité majeure avec la conduite automobile.

En conclusion, si le niveau de consommation en France de benzodiazépines reste à un niveau élevé, les résultats de cet état des lieux sont encourageants. Il est donc nécessaire de poursuivre les efforts, en lien avec les professionnels de santé, et en améliorant l’information des patients et du grand public

Sources : ansm.fr

Alors qu’il était jusqu’à présent indiqué à partir de 12 ans, Tivicay ® (dolutégravir) vient d’obtenir une extension d’indication dès l’âge de 6 ans.

Il est désormais indiqué, en association avec d’autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), chez les adultes, les adolescents et les enfants à partir de 6 ans.

Le dolutégravir inhibe l’intégrase du VIH en se liant à son site actif et en bloquant l’étape du transfert de brin lors de l’intégration de l’ADN rétroviral, essentielle au cycle de réplication du VIH.

Tivicay® était jusqu’ici disponible sous forme de comprimés pelliculés contenant 50 mg de dolutégravir mais des comprimés pelliculés contenant 10 et 25 mg de dolutégravir seront désormais nécessaires pour adapter la posologie chez l’enfant de 6 à 12 ans.

F. Le Brun

Sources : univadis.fr

La stratégie 3×90 d’ONUSIDA implique une forte mobilisation en faveur de la prévention de l’infection par le VIH en combinant le dépistage, l’accès aux outils classiques de prévention, l’accès aux soins et aux traitements et l’usage de la prophylaxie pré-exposition.

L’approche  prévention combinée devrait à terme radicalement modifier la vie des personnes atteintes et de leur entourage et probablement inverser le cours de l’épidémie. Aux Etats-Unis, le développement de la prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP)  a connu un développement fulgurant passant de 3 746 personnes en 2013 à plus de 40 000 aujourd’hui.

Un vent d’espoir souffle de San Francisco en passant par Londres, même si certaines données incitent à la vigilance [1].

En juillet 2016, la Commission européenne a accordé une extension d’AMM au Truvada® dans la PrEP chez les adultes à haut risque de contamination et ce produit a obtenu son AMM en France en mars 2017.

Depuis le début de l’année 2016 environ  3000 personnes bénéficient de la PrEP en France, pour l’essentiel dans les anciens sites investigateurs de l’essai ANRS-Ipergay [2] et donc plutôt une population HSH.

Par ailleurs l’enquête ANRS « Parcours de vie, VIH et hépatite B chez les migrants africains en Ile-de-France » dirigée par Annabel Desgrées du Loû [3], montre qu’entre 35 et 49 % des contaminations par le VIH chez les femmes migrantes d’Afrique Subsaharienne se sont faites après leur arrivée en France.

Un groupe de travail « PrEP en milieux Migrants » [4], s’est constitué pour réfléchir aux conditions d’usage de la PrEP chez des personnes en situation de migration, avec notamment la préoccupation de ralentir l’épidémie dans une population clé tout en réfléchissant aux précautions nécessaires pour que ce ciblage ne génère aucune stigmatisation [5].

Il s’agit de privilégier une approche concertée et pluridisciplinaire  et de discuter ensemble, à la manière dont la PrEP pourrait être mise en œuvre dans les populations qui sont à risque épidémiologique élevé, notamment les femmes.

Chaque année 2000 femmes sont contaminées en France, elles représentent 30 % des nouvelles contaminations, 97 % d’entre elles sont contaminées par voies hétérosexuelle et 60 % sont originaires d’Afrique subsaharienne et 12 % ont moins de 25 ans, les jeunes  comme le souligne le Conseil National du sida dans son dernier rapport ont un risque épidémique accru aux IST [6].

Cependant les rares données disponibles [7], montrent que la PrEP est peu connue en milieu migrant. C’est un public difficile à sensibiliser et à toucher, il s’agit souvent de personnes en situations de précarité et de vulnérabilité sociale, dans une démarche de survie et la santé est rarement la préoccupation première.

Le groupe recommande une attention particulière aux demandes de PrEP émanant de personnes en situation de migration récente (< 2 ans), en provenance d’un pays en crise (conflits armés, crise économique grave),  aux conditions de logement et d’hébergement, à l’isolement, à la situation administrative (avoir ou pas un titre de séjour), aux conditions de ressources.

La PrEP pourrait ici offrir l’avantage d’être un outil entièrement contrôlé par la personne, indépendamment de son partenaire, et donc renforçant son autonomie puisque que l’on contrôle le risque au lieu de le subir. C’est un outil individuel de prévention qui peut rester discret, comme la contraception, cela justifie de le rendre par principe accessible aux personnes en situation de forte exposition au VIH et dans des difficultés de prévention avec le préservatif, notamment la population féminine.

Le groupe recommande d’orienter ces consultations dans une dimension de santé sexuelle. Il s’agit de garantir une approche globale de prévention sans négliger les méthodes classiques comme les préservatif masculins et féminins et de ne pas oublier la contraception. Cette offre de santé sexuelle  doit pouvoir associer dans un même temps l’accès à une prise en charge transdisciplinaire et pluridisciplinaire avec notamment la présence d’assistantes sociales, de médiateurs en santé, d’interprètes et idéalement de sexologues sur les lieux de consultation.

Cependant force est de constater que malgré des échanges riches et fructueux au sein du groupe, malgré une forte mobilisation de chacun,  peu voire pas  de femmes et de migrants bénéficient de la PrEP.

Nos échanges ont fait surgir de nombreuses questions encore non résolues :

  • Comment diffuser l’information et comme accéder à ces populations aux parcours migratoires complexes ?
  • Que connaît-on des stratégies de réduction des risques déjà utilisées par les migrants ? Existent-elles ?
  • Quelles sont les influences des logiques socioculturelles ?
  • Le dépistage est un élément important de la prévention, doit-on rapprocher la Prep des lieux de dépistage ?
  • Comme envisager la PrEP dans le contexte d’un retour temporaire dans le pays d’origine, les consultations voyage peuvent-elles être l’occasion d’une information voire plus sur cette question ?
  • Quels sont les risques liés à une infection par le VHB ?
  • Quelles interactions avec la contraception ?
  • Quelles interactions  avec la grossesse ?
  • Doit-on envisager un suivi particulier des enfants nés de mères sous PrEP  et de ces femmes séronégatives soumises à un traitement préventif?
  • Proposer la Prep aux femmes qui ne sont pas en situation de négocier le préservatif avec leur partenaire, n’est-ce pas aussi renforcer des inégalités de genres ?
  • Comment appréhender la santé sexuelle des hétérosexuelles ?
  • Et bien d’autres questions ….

Une seule certitude, après plusieurs mois d’échanges : il est fondamentale d’explorer  et de développer ces nouvelles questions de recherche  pour une réponse adéquate aux besoins de santé d’une population souvent discriminée et marginalisée. La proposition de PrEP doit s’inscrire dans une approche globale de santé sexuelle et dans le respect des droits humains.

Dr Marie Ahouanto-Chaspoul – Médecin infectiologue au SMIT de l’hôpital Bichat

[1] – Incident Hepatitis C Virus Infections Among Users of HIV Preexposure Prophylaxis in a Clinical Practice Setting Jonathan E. Volk, Clinical Infectious Diseases March 4, 2015
[2] – On-Demand Preexposure Prophylaxis in Men at High Risk for HIV-1 Infection.The New England Journal of Medicine, December 1st. Jean-Michel Molina,
[3] – Forced sex, migration and HIV infection among women from sub-Saharan Africa living in France: results from the ANRS ParcoursstudyJ. Pannetier, A. Ravalihasy, M. Le Guen, N. Lydié, R. Dray-Spira, N. Bajos, F. Lert, A. Desgress du Lou, Parcours Study Group
[4] – Composé d’associations de lutte contre le sida, de chercheurs en sciences sociales, médecins.
[5] – Le groupe s’est aussi appuyé sur le travail initié par l’ANRS autour du travail de LaureHadj (groupe ANRS :  AnnabelDesgrées du Lou, Olivier Bouchaud, Jean Daniel Lelièvre, Vinh Kim Nguyen)
[6] – Avis suivi de recommandations sur la prévention et la prise en charge des IST chez les adolescents et les jeunes adultes adopté par le CNS le 19 janvier 2017.
[7] – Acceptabilité et freins chez les populations africaines et caribéennes vivant en Ile de France d’une nouvelle offre de prévention du :  leTruvada® en prophylaxie pré-exposition (PrEP). Une enquête exploratoire . Laure Hadj, Annabel Desgrées du Loû, Jean Dupont, Vinh-Kim Nguyen

Sources : corevih-idfnord.fr