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Source : europe1.fr

Pour toutes les autorités sanitaires et les spécialistes du Sida de la planète, réunis à partir de dimanche Mexico, le traitement préventif contre le VIH, la PrEP, doit faire partie des outils de prévention du Sida, au même titre que le préservatif.

Mexico va accueillir du 21 au 24 juillet la dixième conférence IAS 2017, l’une des plus grande conférence scientifique sur le Sida. Un événement majeur qui se déroule tous les deux ans et regroupe tous les chercheurs et médecins du monde entier qui travaillent sur cette maladie.

 Le sujet de cette conférence

Toutes les innovations et les défis à relever pour les années à venir seront au centre des discussions. Et cette année, pour l’ouverture du congrès ce dimanche, l’OMS va prendre position pour la première fois sur l’intérêt de la PREP, le traitement préventif contre le VIH, qui est déjà disponible en France et remboursé depuis 2016.

Pour toutes les autorités sanitaires mondiales c’est désormais clair : le traitement préventif contre le VIH, la PrEP, doit faire partie des outils de prévention du Sida, au même titre que le préservatif. Ce traitement, que l’on peut prendre en continue – un comprimé tous les jours – ou à la demande – un comprimé juste avant et deux autres après un rapport sexuel à risque – est très efficace.

« L’Australie n’avait pas vu ça depuis 18 ans »

La PrEP protège quasiment à 100% d’une contamination par le VIH. Et dans certains pays qui ont bien déployé son utilisation dans des populations à risques, les résultats sont très prometteur.

« L’Australie, par exemple, vient de publier ses données : le nombre de contaminations diminue. Ils n’avaient pas vu ça depuis 18 ans. Cette diminution est de l’ordre de 30% chez les homosexuels masculins, la population qui utilise principalement la PrEP. Cela montre bien que c’est cette utilisation qui conduit à avoir un début de contrôle pour cette épidémie », explique le professeur Jean Michel Molina, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint Louis, à Paris.

Seul bémol pour les experts

Le risque que la popularisation du traitement pousse à moins utiliser le préservatif. Les autorités sanitaires mondiales veulent le rappeler aux patients : le préservatif reste très important. Car si grâce à ces comprimés on peut éviter le VIH, ce n’est pas le cas pour les autres infections sexuellement transmissibles comme la Syphilis, en très forte augmentation ces dernières années

Source : News-24.fr

Ce médicament novateur contre le VIH est sans danger pour les femmes qui souhaitent tomber enceinte. Après un examen ayant montré que le risque de malformations congénitales est inférieur à celui que l’on pensait initialement.

L’Organisation mondiale de la santé a mis à jour ses directives pour le médicament contre le dolutégravir (DTG). Ce médicament contre le VIH a désormais pour recommandation d’être administré à tout le monde, y compris aux femmes en âge de procréer.

Médicament, femmes et désir de grossesse

L’année dernière, l’OMS a déclaré que les femmes qui souhaitent devenir enceintes ne devraient pas prendre ce médicament. Et ce, après une étude menée au Botswana – le premier pays d’Afrique subsaharienne à avoir introduit le médicament. Cette étude a découvert un nombre plus élevé que prévu de bébés nés avec des anomalies du tube neural, problèmes de la colonne vertébrale et du crâne qui surviennent en début de grossesse.

Les chercheurs ont découvert que sur les 426 femmes prenant du DTG, quatre de leurs bébés – 0,9% – étaient nés avec des malformations. Contre seulement 0,1% des bébés nés de mères séropositives pour le VIH sous d’autres drogues.

Toutefois, une analyse actualisée de l’étude initiale, a été présentée à la conférence de la International Aids Society à Mexico, cette semaine. Elle a révélé que le risque de malformations congénitales est inférieur à celui initialement prévu.

Source : liberation.fr

Au moment où débute un congrès international à Mexico sur le sida, les progrès à accomplir sont encore immenses.

Entretien avec l’épidémiologiste François Dabis.

Météo très incertaine.

Dimanche soir, la conférence mondiale sur le sida, la plus grande «conférence scientifique sur le VIH dans le monde», s’est ouverte à Mexico. Ce congrès intervient à un moment unique dans l’histoire de la pandémie, comme le fait remarquer l’éditorial de la grande revue scientifique The Lancet, ce week-end. Elle s’alarme de l’absence de leadership mondial et, en particulier des menaces portées contre l’ONU-sida, cette structure internationale essentielle qui n’a plus de directeur depuis des mois (1) et dont plusieurs personnes demandent la disparition en l’intégrant dans l’OMS. Une aberration aux yeux des experts : «Près de 37 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH. Et 1,9 million de personnes sont nouvellement infectées chaque année», écrit ainsi le rédacteur en chef.

«L’épidémie de sida est à un moment critique. Ralentir la réponse politique en éteignant l’ONU-sida maintenant serait une erreur catastrophique», conclut fortement Richard Horton dans son édito. Pour d’autres experts, c’est toute la solidarité mondiale qui est ainsi remise en cause.

C’est notamment l’avis du professeur François Dabis, directeur de l’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS), qui a répondu aux questions de Libération.

Etes-vous inquiet, vous aussi, au sujet de la solidarité internationale ?

Je suis un optimiste de nature, mais là, ce n’est plus le cas. Au niveau mondial, il n’y a plus de gouvernance. Nous n’avons plus de directeur ONU-sida. Jamais nous n’avons vécu cela lors d’un congrès mondial. Chacun se retrouve isolé. Comme si ce n’était plus une question majeure. C’est alarmant. Tout cela donne un sentiment d’incertitude élevé. Certes, si lors de la réunion de financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, en octobre à Lyon, on voit que les versements suivent correctement les demandes, alors nous resterons dans un contexte de progrès, mais ce n’est pas sûr. Et le rôle de la France est important. S’il n’y a pas de signal fort, tout est à redouter.

Dans le monde, le nombre d’infections nouvelles ne baisse toujours pas.

Oui, et c’est un défi. Cette stagnation fait suite à une forte baisse pendant des années. On a beaucoup progressé sur les «trois 90» (2), mais selon les dernières estimations, on est autour de 53 % de personnes vivant avec le VIH qui sont en situation de ne pas transmettre le virus. En somme, on n’a fait que la moitié du chemin. Or nous avons de plus en plus de mal à toucher les populations dites cibles, c’est-à-dire les plus à risques, avec des inégalités territoriales qui se creusent. L’Afrique du Sud a fait des progrès rapides, quand des pays stagnent et d’autres régressent comme certains de l’Europe de l’Est.

En matière de prévention, la Prep – c’est-à-dire prendre un médicament antisida pour empêcher une contamination -, s’impose-t-elle comme la grande solution?

La Prep marche bien. Elle rencontre une forte adhésion des populations dans les pays occidentaux. En France, on a pu arriver rapidement aux 3 000 «prepeurs» pour notre étude. Et la reconnaissance internationale du modèle à la française avec une Prep à la demande, c’est-à-dire non pas en continu mais lors d’une prise de risque, est validée. Et puis, bien sûr, pour ce qui est de l’efficacité, il n’y a aucun signal négatif qui apparaît. Nous sommes proches de zéro contamination sous Prep. Et les quelques rares cas d’infection sont liés à des mauvaises prises de traitement.

Mais la Prep ne concerne toujours que les pays occidentaux…

C’est exact, le basculement vers les pays à forte pandémie n’a pas encore eu lieu. En Afrique du Sud ou au Brésil, cela reste peu diffusé.

Y a-t-il des changements à attendre au niveau des traitements ?

Les traitements marchent très bien. La question qui se pose aux cliniciens est la suivante : peut-on simplifier la vie des gens qui sont sous traitement ? Pour cela, il y a deux façons de faire. Soit utiliser des formes injectables, c’est-à-dire une injection une fois par mois. Cette voie est réaliste et on s’approche de l’enregistrement de ces molécules, mais cela restera une option car elle ne remporte pas l’adhésion de tous les patients. Deuxième approche, moins de pilules. On en prend aujourd’hui une. Peut-on ne pas en prendre tous les jours ? Cela semble possible, mais quelle régularité ? On va voir des résultats à Mexico.

Et comme toujours, ce vaccin qui n’arrive pas.

En tout cas, la conférence de Mexico se déroule quelques mois trop tôt. Le cycle des grands essais vaccinaux, actuellement en cours en Afrique du Sud et australe, va se terminer fin 2020. On ne sait pas encore les résultats d’efficacité. Il faut espérer que ces essais donneront un signal meilleur que les essais réalisés en Thaïlande il y a dix ans, avec un taux d’efficacité de 20 % à 30 %. Mais on ne le saura que lors de la conférence mondiale en octobre 2020.

AIDES (association de lutte contre le sida et les hépatites) et l’équipe SanteRCom (SESSTIM – UMR 1252) mènent actuellement une étude nationale, financée par l’ANRS (Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales), sur le chemsex c’est-à-dire l’utilisation de substances psychoactives en contexte sexuel. Cette enquête porte sur les Perceptions, attitudes et attentes vis-à-vis du chemseX de l’ensemble des acteurs concernés (PaacX).

Votre coopération est sollicitée afin d’informer les personnes potentiellement concernées par le chemsex de l’enquête PAACX.

Les objectifs principaux de l’étude sont de :

  • mieux appréhender les profils de (ex-)chemsexeurs, avoir une meilleure connaissance des spécificités du chemsex sur le territoire national, de l’hétérogénéité des pratiques et des usagers et de leur rapport singulier à l’usage du chemsex, du point de vue des chemsexeurs eux-mêmes et des intervenant.e.s (professionnel.le.s de santé et acteur.rice.s communautaires).
  • documenter les éventuels besoins des (ex-)chemsexeurs et des intervenant.e.s pour une meilleure prise en charge.

Cette enquête s’adresse aux chemsexeurs ou ex-chemsexeurs et aux soignant.e.s /acteur.rice.s communautaires prenant en charge ou pouvant être amené.e.s à prendre en charge des (ex-)chemsexeurs.

Accessible en ligne à partir du 18 juillet 2019 :

Pour accéder au questionnaire, il suffit de cliquer sur le lien suivant : http://paacx.fr/enquete_en_ligne.html .

Un flyer reprenant toutes les informations nécessaires, dont le lien vers le questionnaire et un QR code, a été conçu pour communiquer sur l’étude.

N’hésitez pas à diffuser le flyer et communiquer sur cette enquête.

Pour information

  • La durée de passation du questionnaire est de 30 à 40 minutes.
  • Malgré nos efforts et en raison de la méthode utilisée, nous ne sommes pas en mesure de proposer le remplissage de ce questionnaire sur un smartphone. Nous encourageons les participants à le remplir via tablettes ou ordinateurs.
  • Un guide de remplissage du questionnaire sera consultable directement sur le site de l’enquête.
  • Nous avons choisi une administration en ligne dans le but de permettre à tou.te.s de s’exprimer, en particulier les personnes résidants en zones rurales ou péri-urbaines et celles qui ne bénéficient pas d’une prise en charge sanitaire et/ou communautaire. Par ailleurs, nous sommes très intéressée.e.s à ce que toutes les spécialités médicales & paramédicales soient représentées. Pour y parvenir, nous comptons sur chacun pour transmettre le lien de l’enquête.

En remerciant pour votre collaboration dans ce travail dont les résultats vous seront communiqués.

Source : transversalmag.fr

Actions Traitements publie une nouvelle édition de son guide sur la vie avec le VIH après 50 ans. L’occasion de rappeler quelques mesures de prévention qui peuvent permettre non seulement d’allonger, mais aussi d’améliorer la qualité de vie des quinquas… et plus.

À l’heure où l’espérance de vie d’une personne vivant avec le VIH (PVVIH) rejoint celle de l’ensemble de la population, la question n’est plus de savoir comment vivre avec le VIH après 50 ans, mais comment « bien » vivre. Conscient de ce nouveau défi, l’association Actions Traitements vient d’éditer à 6 000 exemplaires un guide de 51 pages, disponible gratuitement.

De quoi s’agit-il ?

Simple et didactique, sur un ton positif et rassurant, ce guide fourmille d’informations et de conseils pratiques pour apprendre à manger plus sainement, faire de l’exercice physique, arrêter de fumer et limiter sa consommation d’alcool. « Ce sont des conseils que tout le monde peut reprendre à son compte, mais certains d’entre eux, comme l’arrêt du tabac, sont encore plus pertinents pour les PVVIH, car elles ont deux fois et demie plus de risque que les autres de contracter un cancer du poumon », explique Cédric Daniel chargé de mission Édition, communication et plaidoyer à Actions Traitements. Au fil des pages, nous apprenons que les PVVIH risquent également d’avoir des problèmes cardio-vasculaires plus jeunes, le VIH accélérant le vieillissement des vaisseaux sanguins. La survenue de cancers peut aussi se produire plus tôt, d’où la prescription de dépistages anticipés.

Une population hétérogène

Pour autant, Cédric Daniel tient à souligner que la population des PVVIH de plus de 50 ans est loin d’être homogène. « D’un côté, nous avons des personnes qui ont contracté le virus il y a quinze, vingt ou trente ans et qui ont été plus exposées aux agressions du virus et aux effets indésirables des premiers traitements, rapporte-t-il, et, de l’autre, celles dépistées récemment, qui devraient avoir moins de problèmes de santé dans les années qui viennent, car elles ont été plus vite stabilisées avec des médicaments mieux tolérés par l’organisme. »

Comme dans la précédente édition, mais avec une visée moins encyclopédique, le guide répertorie ensuite les différents organes en expliquant comment ces derniers peuvent être affectés par l’infection et/ou son traitement. Il met en garde contre les risques d’isolement qui peuvent à long terme influer directement sur la santé en entraînant des dépressions, un éloignement des soins et une moins bonne observance, notamment. Il revient aussi sur les effets du VIH sur l’apparence physique, la sexualité, l’humeur, avant de se terminer par une liste d’associations intervenant dans le domaine de la lutte contre le VIH et susceptibles d’aider les lecteurs.

Où le trouver ?

Ce guide est téléchargeable sur https://www.actions-traitements.org/commande/ Les personnes qui le souhaitent peuvent commander la version papier, laquelle leur sera envoyée par courrier sans frais.

Alors que le Gouvernement tarde à prendre des mesures face aux pénuries de médicaments qui se multiplient, vous trouverez ci-joint le courrier que Mme la Députée et médecin Nadia Ramassamy vient d’adresser à la Ministre des Solidarités et de la Santé.

Je cite :

« 

La notion de puissance revêt de nos jours plusieurs aspects. Puissance militaire, puissance économique, puissance diplomatique, mais aussi puissance sanitaire. Or, je constate d’inquiétantes discontinuités dans notre souveraineté sanitaire. 

En effet, 70% des principes actifs des médicaments consommés en France ne sont pas fabriqués dans l’Union européenne, et cette tendance à l’importation de principes actifs hors de l’Europe ne fait que s’accentuer. 

La France perd son savoir-faire, ses compétences, sa capacité d’innovation, sa recherche et développement, son appareil productif, son indépendance sanitaire, des emplois, mais surtout la maitrise de sa politique de santé publique, et ce pour délocaliser sa production de médicaments dans des pays asiatiques aux normes sociales et environnementales bien inférieures aux nôtres. 

Si les contrôles des services de l’État permettent de garantir la qualité des produits, la problématique des ruptures d’approvisionnement et des pénuries se pose. Elle se pose non seulement dans une situation ordinaire, évidemment lors de pandémie, mais surtout lors d’une situation de crise ou de conflit. En cas de sanction commerciale contre la France et l’Europe ou en cas de conflit militaire, aurait-on les stocks disponibles ? Aurait-on le capital humain et matériel pour relancer la production ? 

Or, depuis plusieurs semaines, de l’aveu même de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, la France est frappée par une pénurie qui concerne plus de cent médicaments.

Ainsi, Madame la Ministre, je vous serais reconnaissante de bien vouloir me préciser quelle est la stratégie du Gouvernement en termes d’indépendance sanitaire, afin d’assurer à notre pays des produits en nombre et en qualité, mais aussi pour relancer la filière de l’industrie pharmaceutique. 

« 

Source : jim.fr

L’infection persistante par un papillomavirus à haut risque (HPVhr) peut provoquer une dysplasie cervicale et un cancer du col. Des études récentes suggèrent qu’il existe un lien entre la composition du microbiote vaginal, l’infection à HPV et son évolution vers la dysplasie et le cancer.

Le microbiote vaginal, chez la plupart des femmes, est composé de lactobacilles qui créent un environnement protecteur contre le développement des bactéries exogènes et des virus en produisant de l’acide lactique, des bactériocines et des biosurfactants. Les perturbations du microbiote vaginal à l’origine de la vaginose bactérienne sont caractérisées par la disparition des lactobacilles au profit de bactéries anaérobies, et sont associées à certaines complications de la grossesses et inflammations pelviennes.

Infections vaginales

L’infection à HPV, la plus fréquente des infections sexuellement transmissibles, guérit spontanément en quelques mois dans la plupart de cas. L’évolution vers la dysplasie et le cancer est liée à la persistance de l’infection à HPVhr, mais les causes de cette persistance restent mal connues. Des facteurs de risque ont été identifiés, gynécologiques, sexuels, reproductifs et comportementaux (tabagisme), mais aussi ceux liés aux déficits immunitaires (HIV).

Les perturbations du microbiote vaginal pourraient favoriser l’acquisition de l’infection à HPV, sa persistance ou la rapidité de son évolution vers la dysplasie. Pour tenter de répondre à ces questions, une revue de la littérature des publications parues depuis l’année 2000 a inclus onze études, dont dix ont étudié l’association microbiote vaginal + infection à HPV et quatre l’association microbiote vaginal + dysplasie et cancer.

Microbiotes et HPV

Des microbiotes pauvres en lactobacilles ont été retrouvés chez 55 % des femmes porteuses d’un HPV et 49 % des femmes porteuses d’un HPVhr, alors que ces microbiotes pauvres en lactobacilles ne l’ont été que chez 38 % des femmes non porteuses d’HPV et 37 % des femmes non porteuses d’un HPVhr.
Les microbiotes pauvres en lactobacilles (Classe IV) étaient beaucoup plus souvent associés à l’infection par HPV que des microbiotes riches en L.crispatus (Classe I) ; (Odds Ratio OR 4,73 ; intervalle de confiance à 95% IC 2,06-10,86).

Les microbiotes dominés par L.iners (Classe III) étaient eux aussi plus souvent associés à l’infection par HPV que les microbiotes dominés par L.crispatus ; OR 3,22 ; IC 1,39-7,47.

Les microbiotes dominés par L. gasseri (Classe II) – OR 3,30 (IC 1,35-8,04), ainsi que les microbiotes pauvres en lactobacilles – OR 2,82 (IC 1,69-4,70), et les microbiotes dominés par L.iners – OR 2,11 (IC 1,28-3,46), étaient plus fréquemment associés à l’HPVhr comparé aux microbiotes dominés par L.crispatus.

Microbiotes, dysplasies et cancer

Les microbiotes pauvres en lactobacilles – OR 2,78 (IC 1,50-5,16), ou dominés par L.iners– OR 1,95 (IC 1,07-3,56), étaient plus souvent associés à une lésion du col au sens large, allant de la lésion squameuse intra-épithéliale (SIL) au cancer, que les microbiotes dominés par L.crispatus.
Les microbiotes pauvres en lactobacilles, dominés par Prevotelle, Atopobium et Gardnerella (Classe IV) étaient associés à la persistance de l’HPV, alors que les microbiotes dominés par L.crispatus (Classe I) étaient associés à la négativation et/ou à la clairance de l’HPV.

Ces résultats suggèrent qu’il existe une association entre certains types de microbiotes et les infections à papillomavirus, ou avec les pathologies du col associées. Ces résultats, s’ils sont confirmés, pourraient être utiles pour évaluer les facteurs de risque, et guider prévention et prise en charge thérapeutique de ces pathologies.

Source : liberation.fr

Quel dommage que la Cour des comptes se montre aussi «polie» dans son rapport sur «la prise en charge et la prévention du VIH», réalisé à la demande du Sénat, et rendu public la semaine dernière.

En effet, vu la situation médiocre de la France qui s’habitue, bon an, mal an, à ses 6 000 nouveaux diagnostics par an, on rêvait que les magistrats de la rue Cambon s’énervent, mettent les pieds dans le plat et bousculent cette gestion pépère que l’on a depuis quelques années de l’épidémie.

Le résultat est en demi-teinte.

Certes, la Cour est critique, pointant une politique manifestement dépassée, mais ce énième rapport a été présenté de façon bien discrète. Mesuré et diplomatique, sans mot de trop, il risque de ne pas provoquer de changements. D’ailleurs le ministère de la Santé s’est bien gardé de réagir.

Comme souvent en matière de santé publique, les autorités sanitaires adorent les déclarations qui en imposent. «Allant au-delà des recommandations de l’OMS, la France a mis en place une stratégie très ambitieuse visant à éradiquer les nouveaux cas de VIH à l’horizon 2030, mais elle ne s’est pas donné les moyens d’atteindre ses objectifs», fait remarquer la cour en préambule.

Dépistage, clé du combat contre le virus

Parmi les nombreuses failles sur lesquelles s’attardent les magistrats : le dépistage. Il est la clé du combat contre le virus. Mais en France, il reste «encore trop faible et mal ciblé… Aujourd’hui, pour dépister les personnes ignorant leur séropositivité, il faudrait réaliser 10 millions de sérologies supplémentaires. Seule la mise en place d’un dépistage mieux ciblé sur les populations à risque et l’augmentation substantielle du nombre de sérologies permettront d’enrayer rapidement et durablement l’épidémie».

Que faire ?

La cour propose une série de recommandations de bon sens : «Mettre en place un portail unique de déclaration des cas diagnostiqués de VIH et de sida, géré conjointement par Santé publique France et la caisse nationale d’assurance maladie». Ou encore «généraliser l’accès au dépistage gratuit sans prescription dans les laboratoires de biologie médicale»… Ces mesures ne sont pas des recettes miracles. Mais la cour invite surtout à sortir du ronron actuel.

source :

Initié par la Cameroun Baptist convention health service, le projet HIV Free West a pour but d’étendre l’accès aux soins de qualité durable de prévention et de prise en charge du VIH/SIDA dans les formations sanitaires afin d’atteindre le contrôle de l’épidémie d’ici septembre 2020.

Projet HIV Free : lutter contre l’épidémie de VIH dans un pays très touché

Le Cameroun est le deuxième pays avec la prévalence du VIH la plus élevée en Afrique de l’ouest et centrale. Dans la population générale, la prévalence du VIH est passée de 5,3 % en 2004 à 3,4 % en 2018. Pour atteindre le contrôle de l’épidémie à VIH, le Cameroun a adopté les objectifs 90-90-90 de L’ONU SIDA en 2020. Selon l’enquête CAMPHIA de 2017-2018, les performances au Cameroun sont les suivantes : Ist 90:56%, 2e 90:93% et 3e 90:80%.Un an après,les performances sont: 1e 90:68%, 2e 90:90% et 3e 90:80%.
En effet, durant les huis années d’implication des projets HIV Free financés par CDC/PEPFAR au Cameroun, la couverture géographique par la Cameroun baptist convention health services est passée de 2 régions en 2011 à 4 régions en 2015.Avec la décision de PEPFAR d’étendre l’appui aux dix régions du Cameroun,le pays a été divisé en 4 zones et il a été recommandé a la CBCHB d’assurer la mise en œuvre dans la zone 1e composée des régions de l’ouest,le Nord-ouest et le sud-ouest.

 Prévalence du VIH dans la région de l’ouest

Lors du lancement dudit projet ce vendredi 11 octobre 2019 dans la salle de réunion de l’Hôpital régional de Bafoussam, l’on apprendra que la région de l’ouest affiche un taux de prévalence faible de 2,7 %. Il faut tout de même rappeler que la région du Sud remporte la palme d’or avec un taux de prévalence fort de 6,3 %.
 Stratégies et approches :
En utilisant les stratégies définies par la CNLS dans son document de stratégies 2017-2023 et toute autres stratégies innovatrices basées sur les évidences, ainsi que les expériences acquises de l’implémentation du projet dans les autres régions, HIV Free ouest avec l’appui de la délégation régionale de la santé publique de l’ouest et le groupe technique régional SIDA ouest, compte mettre en place des stratégies afin d’optimiser l’identification des cas pour atteindre la suppression virale de tous les patients sous thérapie antirétroviral dans toutes les formations sanitaires de la région appuyées par CBCHB.
Bon à savoir, 14 districts de santé dans lesquels 25 formations sanitaires recevront l’appui de CBCHB dans la région de l’ouest pour la couverture géographique du projet HIV Free.

source : APS

Saint-Louis, 12 oct (APS) – Un atelier international de formation en cartographie locale de la dynamique de vulnérabilité au Vih-Sida en Afrique de l’ouest, s’est achevé vendredi à Saint-Louis (nord), a constaté l’APS.

Une formation vih pour les professionnels

L’atelier de formation destiné notamment à des formateurs de haut niveau a été clôturé en présence du professeur Cheikh Tidiane Ndour, chef de la division Vih-Sida au ministère de la Santé et de l’Action sociale, ainsi que du recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).

Dans son adresse à la clôture de la rencontre, le professeur Ndour a souligné l’importance de ladite formation dans le ciblage des différentes catégories de personnes touchées par le virus, les personnes vulnérables généralement difficiles à localiser, les travailleurs du sexe, les détenus, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes.

Le Sénégal s’est engagé à atteindre les objectifs déclinés sous le terme ‘’ trois 90’’ d’ici à 2020, c’est-à-dire ‘’dépister environ 90 % des personnes infectées et en traiter 90 % et prendre en les traitements au profit de 90 % d’entre eux’’, a rappelé le Pr Cheikh Tidiane Ndour.

Les bénéficiaires de cette formation sur le sujet du VIH, au nombre de 22 acteurs proviennent d’organisations associatives, d’ONG et du secteur gouvernemental. Ils étaient venus de Cote d’ivoire, de la Guinée Bissau, du Niger et du Sénégal.

‘’Ils ont été outillés sur les techniques de cartographie des sites et espaces, de l’estimation de la taille des populations vulnérables et l’évaluation des services spécifiques et des acteurs’’, indique un document remis à la presse.

Ils seront à leur tour chargés de former d’autres relais et acteurs, dans leurs pays respectifs, afin que les objectifs des trois 90 d’ici à 2020 soient atteints, rappelle la même source.

BD/AKS