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1 janvier 1970 - Actions Traitements, association de patients VIH et co-infections
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Source : Le Parisien

 

 

40 ans de sida : «Je suis vivant, mais une partie de moi est morte», témoigne Maxime, rescapé de l’épidémie

Il y a 40 ans, le 5 juin 1981, les autorités médical

es américaines alertaient sur une maladie qui allait devenir le sida. Maxime Journiac a contracté le virus un an plus tard. Il a accepté de nous raconter quatre décennies de combat.

«Je ne suis pas indemne. C’est un traumatisme au-delà de tout», explique Maxime, 67 ans, atteint du VIH depuis 39 ans. LP/Philippe Lavieille
Par Yves Leroy

Le 4 juin 2021 à 14h5
« Bob est mort dans mes bras en juin 1986. C’était l’amour de ma vie, je suis veuf depuis. » Maxime Journiac a 67 ans aujourd’hui. Il est un survivant – même s’il n’aime pas ce terme – des premières années du sida. Une maladie évoquée pour la première fois il y a 40 ans jour pour jour.

Ce Parisien a contracté le VIH « entre 1981 et 1983, aux Etats-Unis », dans la vingtaine, lorsqu’il fuyait un chagrin d’amour et découvrait la vie new-yorkaise en travaillant dans des restaurants friands de main-d’œuvre Frenchie. « À cette époque, on ne savait pas, les mots n’étaient pas dits, se souvient-il. C’était la mode du disco, on passait la nuit dans des clubs fabuleux et on terminait en after. C’était la fête, la fête, la fête. Je dormais peu. Je prenais de la drogue, mais jamais d’injections. Ça baisait à tire-larigot. On entendait des rumeurs, il y avait une maladie appelée le Grid (Gay related immune deficiency, immunodéficience liée à l’homosexualité). On en rigolait, en se disant qu’ils n’avaient rien trouvé de mieux que nous mettre une maladie sur le dos. »

Déjà, le 5 juin 1981, l’organisme américain de surveillance et prévention des maladies (CDC) a alerté dans l’anonymat sur une mystérieuse pneumonie qui frappe de jeunes homosexuels, puis dans les mois suivants les « 4H » : les héroïnomanes, les homosexuels, les Haïtiens et les hémophiles.

Des malades stigmatisés

Les années qui suivent sont « l’horreur », comme le répète le retraité aux cheveux courts, à la barbe soignée et aux lunettes à la mode. Ses trois amants ou amours américains successifs meurent entre 1986 et 1987. Trois âmes au milieu d’un océan de victimes ayant contracté les germes de la maladie « à une époque où on ne savait pas ».

« À la fin de mon séjour aux Etats-Unis, en 1992, j’ai parcouru mon carnet d’adresses et j’ai rayé 112 noms, livre-t-il. Des gens entre 25 et 35 ans. On était très beaux, joyeux, gais. Les gens mourraient dans la solitude. Les corps étaient récupérés par des familles dont ils étaient souvent coupés, avec l’interdiction pour les amants ou amis de venir aux obsèques. On était privés de deuil. »

 

Alors que le Gouvernement tarde à prendre des mesures face aux pénuries de médicaments qui se multiplient, vous trouverez ci-joint le courrier que Mme la Députée et médecin Nadia Ramassamy vient d’adresser à la Ministre des Solidarités et de la Santé.

Je cite :

« 

La notion de puissance revêt de nos jours plusieurs aspects. Puissance militaire, puissance économique, puissance diplomatique, mais aussi puissance sanitaire. Or, je constate d’inquiétantes discontinuités dans notre souveraineté sanitaire. 

En effet, 70% des principes actifs des médicaments consommés en France ne sont pas fabriqués dans l’Union européenne, et cette tendance à l’importation de principes actifs hors de l’Europe ne fait que s’accentuer. 

La France perd son savoir-faire, ses compétences, sa capacité d’innovation, sa recherche et développement, son appareil productif, son indépendance sanitaire, des emplois, mais surtout la maitrise de sa politique de santé publique, et ce pour délocaliser sa production de médicaments dans des pays asiatiques aux normes sociales et environnementales bien inférieures aux nôtres. 

Si les contrôles des services de l’État permettent de garantir la qualité des produits, la problématique des ruptures d’approvisionnement et des pénuries se pose. Elle se pose non seulement dans une situation ordinaire, évidemment lors de pandémie, mais surtout lors d’une situation de crise ou de conflit. En cas de sanction commerciale contre la France et l’Europe ou en cas de conflit militaire, aurait-on les stocks disponibles ? Aurait-on le capital humain et matériel pour relancer la production ? 

Or, depuis plusieurs semaines, de l’aveu même de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, la France est frappée par une pénurie qui concerne plus de cent médicaments.

Ainsi, Madame la Ministre, je vous serais reconnaissante de bien vouloir me préciser quelle est la stratégie du Gouvernement en termes d’indépendance sanitaire, afin d’assurer à notre pays des produits en nombre et en qualité, mais aussi pour relancer la filière de l’industrie pharmaceutique. 

« 

Source : transversalmag.fr

Actions Traitements publie une nouvelle édition de son guide sur la vie avec le VIH après 50 ans. L’occasion de rappeler quelques mesures de prévention qui peuvent permettre non seulement d’allonger, mais aussi d’améliorer la qualité de vie des quinquas… et plus.

À l’heure où l’espérance de vie d’une personne vivant avec le VIH (PVVIH) rejoint celle de l’ensemble de la population, la question n’est plus de savoir comment vivre avec le VIH après 50 ans, mais comment « bien » vivre. Conscient de ce nouveau défi, l’association Actions Traitements vient d’éditer à 6 000 exemplaires un guide de 51 pages, disponible gratuitement.

De quoi s’agit-il ?

Simple et didactique, sur un ton positif et rassurant, ce guide fourmille d’informations et de conseils pratiques pour apprendre à manger plus sainement, faire de l’exercice physique, arrêter de fumer et limiter sa consommation d’alcool. « Ce sont des conseils que tout le monde peut reprendre à son compte, mais certains d’entre eux, comme l’arrêt du tabac, sont encore plus pertinents pour les PVVIH, car elles ont deux fois et demie plus de risque que les autres de contracter un cancer du poumon », explique Cédric Daniel chargé de mission Édition, communication et plaidoyer à Actions Traitements. Au fil des pages, nous apprenons que les PVVIH risquent également d’avoir des problèmes cardio-vasculaires plus jeunes, le VIH accélérant le vieillissement des vaisseaux sanguins. La survenue de cancers peut aussi se produire plus tôt, d’où la prescription de dépistages anticipés.

Une population hétérogène

Pour autant, Cédric Daniel tient à souligner que la population des PVVIH de plus de 50 ans est loin d’être homogène. « D’un côté, nous avons des personnes qui ont contracté le virus il y a quinze, vingt ou trente ans et qui ont été plus exposées aux agressions du virus et aux effets indésirables des premiers traitements, rapporte-t-il, et, de l’autre, celles dépistées récemment, qui devraient avoir moins de problèmes de santé dans les années qui viennent, car elles ont été plus vite stabilisées avec des médicaments mieux tolérés par l’organisme. »

Comme dans la précédente édition, mais avec une visée moins encyclopédique, le guide répertorie ensuite les différents organes en expliquant comment ces derniers peuvent être affectés par l’infection et/ou son traitement. Il met en garde contre les risques d’isolement qui peuvent à long terme influer directement sur la santé en entraînant des dépressions, un éloignement des soins et une moins bonne observance, notamment. Il revient aussi sur les effets du VIH sur l’apparence physique, la sexualité, l’humeur, avant de se terminer par une liste d’associations intervenant dans le domaine de la lutte contre le VIH et susceptibles d’aider les lecteurs.

Où le trouver ?

Ce guide est téléchargeable sur https://www.actions-traitements.org/commande/ Les personnes qui le souhaitent peuvent commander la version papier, laquelle leur sera envoyée par courrier sans frais.

AIDES (association de lutte contre le sida et les hépatites) et l’équipe SanteRCom (SESSTIM – UMR 1252) mènent actuellement une étude nationale, financée par l’ANRS (Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales), sur le chemsex c’est-à-dire l’utilisation de substances psychoactives en contexte sexuel. Cette enquête porte sur les Perceptions, attitudes et attentes vis-à-vis du chemseX de l’ensemble des acteurs concernés (PaacX).

Votre coopération est sollicitée afin d’informer les personnes potentiellement concernées par le chemsex de l’enquête PAACX.

Les objectifs principaux de l’étude sont de :

  • mieux appréhender les profils de (ex-)chemsexeurs, avoir une meilleure connaissance des spécificités du chemsex sur le territoire national, de l’hétérogénéité des pratiques et des usagers et de leur rapport singulier à l’usage du chemsex, du point de vue des chemsexeurs eux-mêmes et des intervenant.e.s (professionnel.le.s de santé et acteur.rice.s communautaires).
  • documenter les éventuels besoins des (ex-)chemsexeurs et des intervenant.e.s pour une meilleure prise en charge.

Cette enquête s’adresse aux chemsexeurs ou ex-chemsexeurs et aux soignant.e.s /acteur.rice.s communautaires prenant en charge ou pouvant être amené.e.s à prendre en charge des (ex-)chemsexeurs.

Accessible en ligne à partir du 18 juillet 2019 :

Pour accéder au questionnaire, il suffit de cliquer sur le lien suivant : http://paacx.fr/enquete_en_ligne.html .

Un flyer reprenant toutes les informations nécessaires, dont le lien vers le questionnaire et un QR code, a été conçu pour communiquer sur l’étude.

N’hésitez pas à diffuser le flyer et communiquer sur cette enquête.

Pour information

  • La durée de passation du questionnaire est de 30 à 40 minutes.
  • Malgré nos efforts et en raison de la méthode utilisée, nous ne sommes pas en mesure de proposer le remplissage de ce questionnaire sur un smartphone. Nous encourageons les participants à le remplir via tablettes ou ordinateurs.
  • Un guide de remplissage du questionnaire sera consultable directement sur le site de l’enquête.
  • Nous avons choisi une administration en ligne dans le but de permettre à tou.te.s de s’exprimer, en particulier les personnes résidants en zones rurales ou péri-urbaines et celles qui ne bénéficient pas d’une prise en charge sanitaire et/ou communautaire. Par ailleurs, nous sommes très intéressée.e.s à ce que toutes les spécialités médicales & paramédicales soient représentées. Pour y parvenir, nous comptons sur chacun pour transmettre le lien de l’enquête.

En remerciant pour votre collaboration dans ce travail dont les résultats vous seront communiqués.

Source : liberation.fr

Au moment où débute un congrès international à Mexico sur le sida, les progrès à accomplir sont encore immenses.

Entretien avec l’épidémiologiste François Dabis.

Météo très incertaine.

Dimanche soir, la conférence mondiale sur le sida, la plus grande «conférence scientifique sur le VIH dans le monde», s’est ouverte à Mexico. Ce congrès intervient à un moment unique dans l’histoire de la pandémie, comme le fait remarquer l’éditorial de la grande revue scientifique The Lancet, ce week-end. Elle s’alarme de l’absence de leadership mondial et, en particulier des menaces portées contre l’ONU-sida, cette structure internationale essentielle qui n’a plus de directeur depuis des mois (1) et dont plusieurs personnes demandent la disparition en l’intégrant dans l’OMS. Une aberration aux yeux des experts : «Près de 37 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH. Et 1,9 million de personnes sont nouvellement infectées chaque année», écrit ainsi le rédacteur en chef.

«L’épidémie de sida est à un moment critique. Ralentir la réponse politique en éteignant l’ONU-sida maintenant serait une erreur catastrophique», conclut fortement Richard Horton dans son édito. Pour d’autres experts, c’est toute la solidarité mondiale qui est ainsi remise en cause.

C’est notamment l’avis du professeur François Dabis, directeur de l’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS), qui a répondu aux questions de Libération.

Etes-vous inquiet, vous aussi, au sujet de la solidarité internationale ?

Je suis un optimiste de nature, mais là, ce n’est plus le cas. Au niveau mondial, il n’y a plus de gouvernance. Nous n’avons plus de directeur ONU-sida. Jamais nous n’avons vécu cela lors d’un congrès mondial. Chacun se retrouve isolé. Comme si ce n’était plus une question majeure. C’est alarmant. Tout cela donne un sentiment d’incertitude élevé. Certes, si lors de la réunion de financement du Fonds mondial de lutte contre le sida, en octobre à Lyon, on voit que les versements suivent correctement les demandes, alors nous resterons dans un contexte de progrès, mais ce n’est pas sûr. Et le rôle de la France est important. S’il n’y a pas de signal fort, tout est à redouter.

Dans le monde, le nombre d’infections nouvelles ne baisse toujours pas.

Oui, et c’est un défi. Cette stagnation fait suite à une forte baisse pendant des années. On a beaucoup progressé sur les «trois 90» (2), mais selon les dernières estimations, on est autour de 53 % de personnes vivant avec le VIH qui sont en situation de ne pas transmettre le virus. En somme, on n’a fait que la moitié du chemin. Or nous avons de plus en plus de mal à toucher les populations dites cibles, c’est-à-dire les plus à risques, avec des inégalités territoriales qui se creusent. L’Afrique du Sud a fait des progrès rapides, quand des pays stagnent et d’autres régressent comme certains de l’Europe de l’Est.

En matière de prévention, la Prep – c’est-à-dire prendre un médicament antisida pour empêcher une contamination -, s’impose-t-elle comme la grande solution?

La Prep marche bien. Elle rencontre une forte adhésion des populations dans les pays occidentaux. En France, on a pu arriver rapidement aux 3 000 «prepeurs» pour notre étude. Et la reconnaissance internationale du modèle à la française avec une Prep à la demande, c’est-à-dire non pas en continu mais lors d’une prise de risque, est validée. Et puis, bien sûr, pour ce qui est de l’efficacité, il n’y a aucun signal négatif qui apparaît. Nous sommes proches de zéro contamination sous Prep. Et les quelques rares cas d’infection sont liés à des mauvaises prises de traitement.

Mais la Prep ne concerne toujours que les pays occidentaux…

C’est exact, le basculement vers les pays à forte pandémie n’a pas encore eu lieu. En Afrique du Sud ou au Brésil, cela reste peu diffusé.

Y a-t-il des changements à attendre au niveau des traitements ?

Les traitements marchent très bien. La question qui se pose aux cliniciens est la suivante : peut-on simplifier la vie des gens qui sont sous traitement ? Pour cela, il y a deux façons de faire. Soit utiliser des formes injectables, c’est-à-dire une injection une fois par mois. Cette voie est réaliste et on s’approche de l’enregistrement de ces molécules, mais cela restera une option car elle ne remporte pas l’adhésion de tous les patients. Deuxième approche, moins de pilules. On en prend aujourd’hui une. Peut-on ne pas en prendre tous les jours ? Cela semble possible, mais quelle régularité ? On va voir des résultats à Mexico.

Et comme toujours, ce vaccin qui n’arrive pas.

En tout cas, la conférence de Mexico se déroule quelques mois trop tôt. Le cycle des grands essais vaccinaux, actuellement en cours en Afrique du Sud et australe, va se terminer fin 2020. On ne sait pas encore les résultats d’efficacité. Il faut espérer que ces essais donneront un signal meilleur que les essais réalisés en Thaïlande il y a dix ans, avec un taux d’efficacité de 20 % à 30 %. Mais on ne le saura que lors de la conférence mondiale en octobre 2020.

Source : News-24.fr

Ce médicament novateur contre le VIH est sans danger pour les femmes qui souhaitent tomber enceinte. Après un examen ayant montré que le risque de malformations congénitales est inférieur à celui que l’on pensait initialement.

L’Organisation mondiale de la santé a mis à jour ses directives pour le médicament contre le dolutégravir (DTG). Ce médicament contre le VIH a désormais pour recommandation d’être administré à tout le monde, y compris aux femmes en âge de procréer.

Médicament, femmes et désir de grossesse

L’année dernière, l’OMS a déclaré que les femmes qui souhaitent devenir enceintes ne devraient pas prendre ce médicament. Et ce, après une étude menée au Botswana – le premier pays d’Afrique subsaharienne à avoir introduit le médicament. Cette étude a découvert un nombre plus élevé que prévu de bébés nés avec des anomalies du tube neural, problèmes de la colonne vertébrale et du crâne qui surviennent en début de grossesse.

Les chercheurs ont découvert que sur les 426 femmes prenant du DTG, quatre de leurs bébés – 0,9% – étaient nés avec des malformations. Contre seulement 0,1% des bébés nés de mères séropositives pour le VIH sous d’autres drogues.

Toutefois, une analyse actualisée de l’étude initiale, a été présentée à la conférence de la International Aids Society à Mexico, cette semaine. Elle a révélé que le risque de malformations congénitales est inférieur à celui initialement prévu.

Source : europe1.fr

Pour toutes les autorités sanitaires et les spécialistes du Sida de la planète, réunis à partir de dimanche Mexico, le traitement préventif contre le VIH, la PrEP, doit faire partie des outils de prévention du Sida, au même titre que le préservatif.

Mexico va accueillir du 21 au 24 juillet la dixième conférence IAS 2017, l’une des plus grande conférence scientifique sur le Sida. Un événement majeur qui se déroule tous les deux ans et regroupe tous les chercheurs et médecins du monde entier qui travaillent sur cette maladie.

 Le sujet de cette conférence

Toutes les innovations et les défis à relever pour les années à venir seront au centre des discussions. Et cette année, pour l’ouverture du congrès ce dimanche, l’OMS va prendre position pour la première fois sur l’intérêt de la PREP, le traitement préventif contre le VIH, qui est déjà disponible en France et remboursé depuis 2016.

Pour toutes les autorités sanitaires mondiales c’est désormais clair : le traitement préventif contre le VIH, la PrEP, doit faire partie des outils de prévention du Sida, au même titre que le préservatif. Ce traitement, que l’on peut prendre en continue – un comprimé tous les jours – ou à la demande – un comprimé juste avant et deux autres après un rapport sexuel à risque – est très efficace.

« L’Australie n’avait pas vu ça depuis 18 ans »

La PrEP protège quasiment à 100% d’une contamination par le VIH. Et dans certains pays qui ont bien déployé son utilisation dans des populations à risques, les résultats sont très prometteur.

« L’Australie, par exemple, vient de publier ses données : le nombre de contaminations diminue. Ils n’avaient pas vu ça depuis 18 ans. Cette diminution est de l’ordre de 30% chez les homosexuels masculins, la population qui utilise principalement la PrEP. Cela montre bien que c’est cette utilisation qui conduit à avoir un début de contrôle pour cette épidémie », explique le professeur Jean Michel Molina, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint Louis, à Paris.

Seul bémol pour les experts

Le risque que la popularisation du traitement pousse à moins utiliser le préservatif. Les autorités sanitaires mondiales veulent le rappeler aux patients : le préservatif reste très important. Car si grâce à ces comprimés on peut éviter le VIH, ce n’est pas le cas pour les autres infections sexuellement transmissibles comme la Syphilis, en très forte augmentation ces dernières années

Source : univadis.fr

 

Le 56 Dean Street est une clinique consacrée à la fois à la santé sexuelle et au VIH. Elle se trouve dans le quartier de Soho, à Londres, et fait partie du Chelsea and Westminster NHS Foundation Trust. Il s’agit de la clinique de ce type la plus fréquentée d’Europe avec près de 12 000 patients se présentant chaque mois. Le Dr Gary Whitlock, l’un des sept médecins réalisant des consultations à exercer au sein de la clinique, a été interviewé afin de découvrir le secret du succès de la clinique de Dean Street.

A savoir sur la clinique Dean Street

UNIVADIS: Pouvez-vous nous expliquer l’organisation de la clinique de Dean Street ?

DR. WHITLOCK: Comme toutes les cliniques de santé sexuelle au Royaume-Uni, le 56 Dean Street offre une évaluation et un traitement complets de la santé sexuelle et des moyens de contraception, notamment la prise en charge et le suivi des personnes vivant avec le VIH ou d’autres virus transmissibles par le sang, tels que les hépatites B et C. L’une des caractéristiques les plus importantes de la clinique est d’être pluridisciplinaire : elle réunit des médecins, des infirmiers et infirmières, et des auxiliaires de santé pour former une équipe ayant des compétences variées. Nous offrons un soutien psychologique personnalisé à nos patients, comprenant notamment des séances individuelles avec des conseillers en matière de santé, et nous sommes ouverts six jours sur sept, la plupart du temps jusqu’à 19 heures.

UNIVADIS:La clinique a lancé une initiative de santé publique « Objectif zéro », qui vise à atteindre l’objectif de zéro nouvelle infection, zéro décès lié au VIH/Sida et zéro discrimination pour les personnes vivant avec le VIH. Où en êtes-vous de cet objectif et quelles stratégies avez-vous mises en place pour vous en rapprocher ?

DR. WHITLOCK: Ces dernières années, le nombre de nouveaux diagnostics d’infection à VIH a chuté de manière significative en Angleterre en général et dans notre clinique en particulier. Nous sommes convaincus que cela est dû à l’association de plusieurs approches de prévention, plutôt qu’à une stratégie en particulier1.

L’implication de la clinique face au traitement

 » Au 56 Dean Street, nous avons très tôt adopté l’idée que le traitement fait partie de la prévention. Historiquement, le traitement contre le VIH n’était initié que lorsque le système immunitaire avait commencé à se dégrader, ce qui signifie que les personnes concernées pouvaient attendre un certain temps avant de commencer un traitement antirétroviral (TARV). Considérer que le traitement fait partie de la prévention permet de favoriser l’initiation du TARV le plus tôt possible, et selon les besoins des patients, afin d’obtenir une suppression rapide de la charge virale du VIH, ce qui permet également de prévenir la transmission du VIH et donc de faire office de mesure de prévention de santé publique. Nous savons désormais que les personnes qui reçoivent un traitement efficace contre le VIH ne peuvent pas transmettre le virus à d’autres personnes, ce qui a été récemment appuyé par la campagne internationale i = i (indétectable égale intransmissible). « 

Une offre de dépistage

 » Une autre des stratégies essentielles que nous défendons est de faire en sorte que les personnes réalisent des dépistages réguliers des infections sexuellement transmissibles (IST). Les recommandations actuelles de l’organisation de santé publique Public Health England préconisent un dépistage tous les trois mois pour les hommes homosexuels, en particulier ceux qui changent de partenaires régulièrement. Il s’agit d’une population que nous voyons souvent à la clinique de Dean Street. Celle-ci présente historiquement un risque plus élevé pour toutes les IST, dont le VIH. Il est donc impératif de réaliser des dépistages réguliers afin de faciliter la détection précoce et l’initiation du traitement qui en découle. Il y a cinq ans, nous avons créé le service Dean Street Express, qui était à l’origine un service de dépistage rapide des IST, telles que la chlamydia, la gonorrhée et les virus transmissibles par le sang comme le VIH, à destination des individus asymptomatiques. L’objectif de Dean Street Express était d’offrir un service efficace : les usagers pouvaient réaliser un dépistage des IST en une demi-heure environ, recevoir leurs résultats sous 6 à 8 heures et commencer un traitement sous 48 heures. Le service s’est montré très efficace pour augmenter le nombre de personnes se faisant dépister : nous voyions habituellement jusqu’à 400 personnes par jour pour des dépistages. Cependant, cette approche était associée à des difficultés spécifiques. Afin que le service puisse être proposé comme prévu et qu’il soit de haute qualité, nous avons dû limiter le nombre de créneaux horaires disponibles. À l’ouverture de Dean Street Express, le nombre de cas diagnostiqués d’infections à VIH a d’abord augmenté, parallèlement à l’augmentation du nombre de dépistages. Après un pic fin 2015, le nombre de personnes atteintes d’une infection à VIH nouvellement diagnostiquée est en baisse constante dans notre service. « 

Des services face au diagnostic à l’infection VIH

 » Après l’augmentation du nombre de nouveaux cas diagnostiqués d’infections à VIH détectés au 56 Dean Street en 2016 (dont la moitié présentait une infection à VIH aiguë avec une charge virale du VIH très élevée au diagnostic), nous avons mis en place un nouveau service proposant la mise en place du TARV dans les 48 heures suivant le nouveau diagnostic d’infection à VIH. Avant cela, les patients se voyaient systématiquement proposer le TARV 14 jours après la confirmation du diagnostic d’infection à VIH. En plus de favoriser un dépistage régulier du VIH, qui permet de détecter les infections à VIH contractées récemment, l’initiation précoce du TARV permet une suppression virale plus rapide (approche appelée « dépistage et traitement ») et donc de réduire la transmission ultérieure du VIH. Nous sommes ainsi convaincus que le fait d’encourager un dépistage plus fréquent et d’offrir un TARV plus tôt a été une stratégie essentielle de réduction du nombre d’infections à VIH. « 

Et la PrEP, ils en pensent quoi ?

 » Au 56 Dean Street, nous sommes également des militants de la première heure de la prophylaxie pré-exposition au VIH orale (PrEP), un comprimé oral hautement efficace dans la prévention de l’acquisition du VIH chez les personnes à risque.En 2015, nous avons mis en place un service visant à fournir la PrEP à prix coûtant aux personnes souhaitant en acheter à la clinique. À cette époque-là, il existait un mouvement communautaire et un intérêt forts pour la PrEP, notamment de la part des groupes de défense des patients qui organisaient l’achat en ligne de médicaments de PrEP génériques, tels que le site IWantPrepNow. Au cours de l’année 2015, le nombre d’usagers du 56 Dean Street sous PrEP générique a augmenté. En conséquence, comme d’autres cliniques londoniennes consacrées aux IST, nous avons décidé en 2016 de mettre en place un service de suivi de la PrEP au 56 Dean Street qui était à destination de toutes les personnes sous PrEP orale. La PrEP s’est montrée extrêmement utile, et les données issues de la pratique réelle ont confirmé son efficacité lorsqu’elle est utilisée de manière optimale2. Personnellement, je suis convaincu que la PrEP a grandement contribué à révolutionner le risque de contracter une infection à VIH et la stigmatisation associée. Nous n’avons vu que très peu de cas d’échecs de la PrEP. Un débat existe concernant le fait que la PrEP pourrait être responsable de l’augmentation des IST constatée actuellement. Cependant, comme la PrEP nécessite un suivi plus fréquent, cela multiplie donc les possibilités de détecter les IST qui sont souvent encore asymptomatiques. « 

Pour des stades précis du VIH

 » Il y a environ cinq ans, nous avons identifié les facteurs de risque des hommes homosexuels qui venaient à la clinique et qui présentaient le risque le plus élevé de développer une infection à VIH au cours des 12 prochains mois (risque d’environ 10 %), tels que des infections précoces par la syphilis, une gonorrhée et une chlamydia rectales, et le recours récent à une prophylaxie post-exposition au VIH. Nous avons ensuite créé le service Dean Street Prime, qui consiste à inviter les personnes présentant un risque élevé d’acquisition du VIH à s’inscrire pour recevoir des informations sur Internet et des mises à jour régulières par SMS. Dean Street Prime offre des informations sur les associations d’approches de prévention du VIH possibles, comme la PrEP, et d’autres aspects pertinents de la santé sexuelle. Il est donc essentiel de cibler les personnes à risque pour les encourager à adopter une association de plusieurs stratégies. À la clinique de Dean Street, toutes ces campagnes ont très bien fonctionné. Nous estimons que la baisse du taux d’infection à VIH est due à l’utilisation d’une approche combinée. Nous encourageons donc tous les services relatifs à la santé sexuelle à fournir à leurs patients des outils leur permettant de choisir quelle association de méthodes de prévention est la plus adaptée, en leur proposant autant d’options que possible. « 

Sensibiliser pour un objectif sans VIH

UNIVADIS: Quels sont les obstacles pratiques à l’éradication du VIH ?

DR. WHITLOCK: Tout le monde n’adoptera pas tout ou partie des méthodes combinées de prévention de la transmission du VIH disponibles, et les méthodes de prévention utilisées peuvent évoluer au fil du temps. Je pense donc qu’il est important d’encourager les individus à continuer d’utiliser leurs méthodes de prévention. C’est pourquoi Dean Street Prime propose aux personnes qui n’utilisent aucune stratégie de prévention de réaliser un dépistage du VIH une fois par mois ou lorsqu’elles se sentent malades.

Il est essentiel de garder à l’esprit que de nouvelles personnes à risque se présentent continuellement à la clinique. Nous pouvons arriver à sensibiliser les personnes qui utilisent nos services, mais comment sensibiliser les nouveaux arrivants ? Il n’existe aucun moyen concret de diffuser nos stratégies de prévention aux personnes qui ne se sont jamais présentées à la clinique. En outre, il nous semble évident que les connaissances du grand public sur la transmission du VIH demeurent un problème, et nous n’avons pas encore déterminé comment nous pourrions impliquer les plus jeunes davantage pour les sensibiliser aux risques. Cette question nous a poussés à développer l’outil Plan Zero sur le site Internet de la clinique (dean.st/zero), un outil de formation sur Internet portant sur la prévention de l’infection au VIH. Notre objectif est d’améliorer l’engagement communautaire grâce aux réseaux sociaux (par exemple, la web-série financée par Public Health England est disponible sur la chaîne YouTube du 56 Dean Street [https://www.youtube.com/c/56DeanStreetOfficial], « The Grass is Always Grindr » et diffuse des messages de promotion de la santé).

Nous analysons nos données en continu, et notre inquiétude porte désormais sur les hommes homosexuels plus jeunes en particulier qui présentent un risque accru d’acquisition du VIH et qui pourraient ne pas être en mesure d’avoir accès aux services et aux soins médicaux adaptés dont ils ont besoin. C’est pourquoi nous étudions les moyens d’encourager cette population à se rendre au 56 Dean Street.

Les points avantageux de la clinique

UNIVADIS: Quels sont les facteurs indispensables à la réussite d’une clinique telle que Dean Street ?

DR. WHITLOCK: La première étape consiste à s’assurer que la clinique se trouve à un emplacement optimal. Nous avons choisi l’emplacement de notre clinique pour qu’elle se trouve à un endroit où nous savions que le nombre de cas d’infections à VIH non diagnostiquées était important. Lorsque notre clinique a emménagé dans le quartier de Soho, à Londres, il y a 10 ans, des données publiées suggéraient qu’environ 1 homme homosexuel sur 20 fréquentant les bars de Soho était atteint d’une infection à VIH non diagnostiquée4.

Nous souhaitions également que notre centre soit d’apparence moins médicalisée. Il est essentiel pour les autres centres de dépistage de demander au public cible quelles sont ses préférences concernant le lieu du dépistage. Le fait de choisir un emplacement adapté pour la clinique, qui soit accessible et favorable au dépistage, est un facteur très positif qui n’entraîne pas nécessairement de grands frais. Les cliniques peuvent proposer des outils de formation en ligne aux patients à faible coût ; les interventions en ligne comme Dean Street Prime peuvent être adoptées par d’autres services de santé sexuelle. Quant à notre service d’initiation précoce du TARV, sa mise en place n’a nécessité que des changements minimes au niveau de la capacité de la clinique.

L’un des obstacles associés à l’amélioration de l’accès au dépistage des IST est que des fonds supplémentaires sont nécessaires pour financer les tests. Il est possible pour les services de réduire l’impact financier en identifiant les groupes d’individus à risque et en leur donnant la priorité.

Des conseils aux professionnels de santé

UNIVADIS: Le recours à la PrEP augmente en Europe occidentale. Par exemple, depuis le début de l’année 2017, les médecins généralistes français ont le droit de renouveler les ordonnances de PrEP. Avez-vous des conseils pour les praticiens d’autres disciplines qui commencent à s’impliquer dans ce processus ?

DR. WHITLOCK: L’essentiel, pour moi, est que les personnes en mesure de prescrire ou de renouveler les ordonnances pour la PrEP comprennent la population qu’elles traitent. La médicalisation de la PrEP comporte certains dangers : le soutien global nécessaire pour traiter la maladie n’est pas forcément proposé et, comme pour toutes les autres maladies, il est pourtant indispensable. Ce qu’il faut retenir, c’est que la mise en place d’une approche pluridisciplinaire pour la prise en charge du VIH est la meilleure voie à suivre. Nous devons nous assurer que toute l’équipe est impliquée dans le processus décisionnel et dans l’orientation du service, afin d’améliorer les résultats de nos patients.

 

Source : Seronet.info

Le parcours de Prep pour les personnes trans doit être intégré à une offre plus globale de santé et pas seulement se limiter au VIH, pour l’accueil spécifique des communautés. Des articles de la littérature scientifique tendent à aller en ce sens.

Dans un écrit publié dans le Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, sur les connaissances et le recours à la Prep chez les femmes trans noires et hispaniques aux États-Unis, l’étude souligne que ce n’est pas tant le défaut de connaissance de la Prep qui est à l’origine de son faible recours, que d’autres facteurs.

Au sein de ces communautés…

Des facteurs socio-économiques, comme l’accueil discriminant et l’offre de santé peu adaptée et inclusive et surtout des craintes liées au traitement ont un impact important. Alors que 80 % des participantes interrogées connaissaient la Prep et que 75 % aimeraient (ou auraient aimé) y avoir recours pour éviter de contracter le VIH, seules 17 % d’entre elles en bénéficiaient.

Parmi les facteurs associés à un moindre désir de recourir à la Prep figurent notamment : la crainte des interactions avec les thérapies hormonales féminisantes (65 %), véritable frein à la prise, ou d’éventuels effets indésirables (47 %). Enfin, le modèle continu (le schéma à la demande est peu répandu aux États-Unis) et devoir prendre la Prep tous les jours (41 %) semble aussi un enjeu.

Une part importante des personnes interrogées vivaient dans une situation de précarité et/ou étaient sans emploi. L’expérience du travail du sexe était quant à lui plutôt associée à une augmentation du désir de recourir à la Prep.

Craintes et préoccupations

Par ailleurs, les personnes interrogées qui en prenaient déjà n’avaient plus tellement de craintes concernant les interactions, mais craignaient plutôt d’être perçues comme « vivant avec le VIH » ou d’avoir des effets indésirables, qui les rendraient visibles et donc exposées aux discriminations.

Enfin d’autres éléments ont été rapportés par les personnes comme le fait que les services hospitaliers prescrivant la Prep sont parfois trop focalisés sur le VIH quand les besoins de santé sont quant à eux plus diversifiés ou avec une approche peu inclusive des personnes trans.

Source : Univadis.fr

Une étude prospective de cohorte menée sur plus de 170.000 personnes-années montre que :

  • L’augmentation sur le long cours de l’activité physique diminuerait la mortalité et ce quel que soit le niveau initial d’activité physique.

  • Passer de l’inactivité à un niveau d’activité physique modérée à intense de 150 min/semaine (recommandations OMS) réduirait la mortalité toutes causes de 24%, la mortalité cardiovasculaire de 29% et la mortalité par cancer de 11%.

  • L’activité physique serait bénéfique même chez ceux ayant une maladie cardiovasculaire ou un cancer.

Que dire à vos patients ?

Atteindre et maintenir le minimum d’activité physique requis par les recommandations (150 min/sem) diminuerait le risque de mortalité de 46% par rapport à l’inactivité. Chez les sujets d’âge moyen ou âgés, et même en cas de cancer ou de maladie cardiovasculaire, il existe un réel bénéfice à pratiquer une activité physique et il n’est jamais trop tard pour s’y mettre !

Méthodologie

Au total, 14.599 hommes et femmes (âgés entre 40 et 79 ans) issus de la cohorte britannique European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC-Norfolk) ont été suivis entre 1993-1997 et 2016. Une première évaluation clinique a été réalisée entre 1993 et 1997, puis une seconde 3,6 ans après l’inclusion. Un questionnaire a été transmis par voie postale (1995-1997) et un second 7,6 ans après l’inclusion.

Principaux résultats

Sur les 14.599 sujets (58 ans en moyenne à l’inclusion) suivis durant 12,5 ans en moyenne, 3.148 décès ont été enregistrés (950 suite à une maladie cardiovasculaire et 1.091 suite à un cancer). Globalement entre l’inclusion et la fin du suivi, l’IMC moyen est passé de 26,1 kg/mà 26,7 kg/met le niveau de dépense énergétique lié à l’activité physique a diminué de 17% passant de 5,9 kJ/kg/jour à 4,9 kJ/kg/j.

Les résultats des analyses montrent que l’augmentation sur le long terme de l’énergie dépensée par une activité physique diminuerait la mortalité toutes causes confondues indépendamment du niveau d’activité physique à l’inclusion.

Après ajustement au niveau d’activité physique à l’inclusion et aux facteurs de risques établis, toute augmentation de 1 kJ/kg/j par an sur 5 ans, c’est-à-dire le passage de l’inactivité physique à un niveau de 150 min/sem d’activité physique modérée à intense (recommandations OMS) diminuait la mortalité toutes causes de 24%, la mortalité cardiovasculaire de 19% et la mortalité par cancer de 11%. Les bénéfices de l’activité physique ont été mis en évidence quel que soit le niveau d’activité physique à l’inclusion, et les facteurs de risque présents (IMC, pression artérielle, qualité de l’alimentation, triglycérides, cholestérol, antécédents cardiovasculaires ou cancérologiques).

Principales limitations

L’activité physique a été évaluée à partir de questionnaires et non pas de mesures réelles.