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Brèves
VHC : n’oublions pas la réduction des risques et les traitements de substitution pour progresser vers l’éradication
Source: univadis.fr Réduire l’infection chronique par le VHC chez les usagers de drogues ne sera possible qu’en basculant largement les patients vers l’abandon des anciens traitements et la prescription élargie des nouveaux antiviraux d’action directe (AAD).
Mais si l’élargissement de cet accès au traitement est une étape indispensable, il ne sera pas suffisant pour maîtriser la propagation du virus à l’échelle d’une population : selon une étude parue dans le Journal of Hepatology et modélisant l’évolution de la prévalence de l’hépatite C chronique dans différents sites européens, basculer vers les AAD, sans en augmenter leur fréquence de prescription parmi cette population, offrira moins de 5% de réduction de la prévalence à l’horizon 2026 (3-4% en France).
Dans cette étude, le recours aux traitements de substitution et a
Droits sexuels et reproductifs des femmes et des personnes LGBT malmenées en Outre-Mer : l’avis de la CNCDH
Source: lequotidiendumedecin.fr La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a rendu un avis sur les violences de genre et les droits sexuels et reproductifs dans les territoires ultramarins. Elle pointait déjà les inégalités d’accès aux soins en Outre-mer il y a environ un mois et souligne maintenant les risques que courent plus particulièrement les femmes, ainsi que les personnes LGBT.
Grossesses précoces et non désirées, infections sexuellement transmissibles, violences sexuelles et viols, recours insuffisant à la contraception… la CNCDH pointe des « dispositifs de prévention et des soins insuffisants », liés à l’isolement géographique, et au manque de moyens humains et matériels. « Dans les départements et collectivités ultramarins, les femmes sont les premières victimes de la pauvreté, le taux de grossesse précoce est plus élevé qu’en métropole et les conditions d’organisation du système de sant
La place du test HPV en dépistage primaire du cancer du col de l'utérus sera fixée fin 2018, annonce la HAS
Le test HPV fera-t-il son entrée dans le dépistage primaire du cancer du col de l'utérus en France ? Réponse fin 2018, estime la Haute Autorité de santé (HAS) dans une feuille de route publiée sur son site.Ce travail s'inscrit dans le cadre de la mise en place du programme de dépistage organisé (DO) du cancer du col de l'utérus fin 2017. À la demande de la Direction générale de la santé (DGS), l'agence sanitaire se voit en charge d'évaluer la place du test HPV (incluant les autoprélèvements) dans une stratégie de dépistage primaire. L'avis comportera également un volet sur le recours potentiel au double marquage immuno-histochimique p16/Ki67.
Un dépistage qui manque de souffle
Cet avis vient actualiser les recommandations de dépistage de 2004 émises en 2004 par l'ANAES, maintenant HAS. Aujourd'hui, il est recommandé en France de réaliser une cytologie par frottis cervico-utérin (FCU) chez l
Sida: les plus de 50 ans représentent un sixième des nouvelles contaminations
Source: centre-presse.fr Les personnes de plus de 50 ans représentent une part croissante des patients séropositifs en Europe, avec une nouvelle infection par le virus du sida diagnostiquée sur six les concernant en 2015.
En Europe, un sixième des nouvelles contaminations par le Sida (VIH) concerne des personnes âgées de plus de 50 ans. C'est une étude réalisée en 2015 qui le dit.
De surcroît, les personnes infectées sont plus susceptibles à cet âge-là que des personnes plus jeunes (15-49 ans) d'être diagnostiquées aux stades avancés de l'infection, dont le sida avéré, et d'avoir contracté le virus lors de rapports hétérosexuels. Entre 2004 et 2015, le taux de diagnostic dans cette population vieillissante a augmenté dans seize pays européens, tout en restant stable ou en baisse dans quinze autres, d'après l'étude, publiée dans la revue médicale The Lanc
Vivre avec le VIH et la violence en Ukraine : des femmes s’expriment et instaurent la solidarité
Source: unwomen.org En Ukraine, 35 % des femmes vivant avec le VIH connaissent la violence depuis l’âge de 15 ans. De nombreuses femmes ne peuvent dire avec certitude si elles ont vécu la violence, car celle-ci a été normalisée du fait qu’elles ont été les victimes et les témoins d’actes de violence sexuelle d’une génération à l’autre.
Mais dans le cas des femmes vivant avec le VIH, le manque de sensibilisation, de refuges et de services de soutien présente des problèmes supplémentaires. Fort heureusement, la création de groupes de soutien entre pairs et le Forum national des femmes sur le VIH, soutenu par ONU Femmes, ont permis à des femmes séropositives qui ont survécu à la violence de prendre conscience des possibilités qui s'offrent à elles et d'envisager un nouveau départ.
Hanna Lilina (photo de couverture) a appris son statut sérologiq
Hépatite C : vers une éradication avant 2030 ?
Source: destinationsanté.com Eliminer l’hépatite C d’ici 2030 ? C’est un objectif réalisable à en croire les spécialistes. A l’occasion de la semaine européenne de dépistage du VIH et de l’hépatite qui a lieu du 17 au 24 novembre, le Dr Denis Ouzan, hépato-gastro-entérologue à Saint-Laurent du Var (06) fait le point sur les défis que la France doit relever pour parvenir à cette élimination.
Avec 170 millions de personnes touchées par le VHC dans le monde et un potentiel évolutif de l’infection vers une maladie sévère du foie (cirrhose, cancer du foie), l’hépatite C chronique est un enjeu de santé publique majeur. Selon les derniers chiffres disponibles en France datant de 2011, un total de 344 500 personnes étaient infectées.
Rappelons que l’hépatite C se transmet par contact avec le sang d’une personne contaminée :
- réception d’une transfusion sanguine, de produits sanguins ou d’un
Un bain de bouche contre la gonorrhée oropharyngée
Source : jim.fr La gonorrhée est l’une des maladies sexuellement transmissibles les plus fréquentes chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH). Sa prévalence et son incidence ont augmenté de manière substantielle au cours des dernières années. Cette évolution fait craindre l’apparition de souches de Neisseria gonorrhoeae de plus en plus résistantes à l’antibiothérapie.
Une étude randomisée récente a démontré qu’une dose unique d’antibactériens sous la forme d’un bain de bouche avait un effet inhibiteur sur l’apparition d’une gonorrhée oropharyngée. Ce résultat a conduit EPF Chow et coll. à entreprendre le premier essai contrôlé visant à évaluer l’effet d’une telle stratégie utilisée quotidiennement sur le risque de survenue d’une gonorrhée oropharyngée.
Mise en place d’un essai multicentrique