Notre actualité
Brèves
La mise sous traitement très précoce des patients VIH ne permet ni la guérison, ni le contrôle de l'infection
Source: lequotidiendumedecin.fr Même en commençant le traitement antirétroviral moins de 2 semaines après l'infection par le VIH, il n'est pas possible d'espérer guérir ou même contrôler l'infection (après arrêt du traitement). C'est ce qui ressort d'une étude observationnelle menée sur deux patients californiens et publiée dans « PLOS medicine ».
Les deux patients en question, un homme de 54 ans (patient A) et un autre de 31 ans, (patient B) faisaient partie d'un programme de prophylaxie pré-exposition (PrEP). Du fait de leur présence dans ce programme, le moment de l'infection est connu avec une quasi-certitude et les deux patients ont commencé à prendre du Truvada (emtricitabine/ténofovir) lors du stade de primo-infection.
Recherche de virus dans les réservoirs
Les auteurs estiment que les patients A et B ont commencé leur traitement respectivement 10 et 1
Pierre, chemsexer: « Dans l’absolu, j’aimerais arrêter, mais… »
Source: hornetapp.com Pierre* pensait qu’il avait de bons garde-fous pour ne pas se mettre au chemsex et devenir un « chemsexer ». D’une, s’il on excepte le poppers, il n’a jamais été un consommateur de drogue dans un cadre sexuel. De deux, le compagnon avec qui il est depuis plus de dix ans s’est mis au chemsex il y a quelques années, avec de forts effets négatifs sur sa vie. Et puis…
La première incartade date d’il y a trois ans. « La première fois que j’en ai consommé c’est lors d’un plan fétiche, raconte Pierre. J’ai pris du NRG-4 en sniff. Ca m’a permis de repousser mes limites. Le plan a duré longtemps, 7 ou 8h. » La descente a été violente et il a été échaudé, mais pour un temps seulement… Car les incitations sont de plus en plus nombreuses. « Les chems ont commencé à apparaître de plus en plus pendant les plans se souvient-il. Je me sentais à l’écart. Il arrivait que des mecs avec qui j’étais en train de coucher a
Hormones et parcours trans, une brochure OUTrans
Source: seronet.info L'association OUTrans, partenaire de AIDES et membre du Collectif Santé trans+ (CST+), vient de publier une nouvelle brochure "Hormones et parcours trans" s'adressant à la fois aux personnes trans, aux professionnels-elles de santé, comme aux militant-e-s accompagnant des personnes trans dans leur parcours en santé.
Cette brochure répond à la nécessité de fournir aux personnes trans et/ou intersexes vivant en France toutes les informations nécessaires pour prendre des décisions éclairées sur leurs parcours de transition, quelles que soient ces décisions. C'est une ressource importante qui vient combler le manque d'informations à jour sur les traitements hormonaux auxquels peuvent avoir recours les personnes trans. Cette brochure apporte notamment des informations assez complètes sur le suivi médical et l'organisation de la prise en charge en France (conditions de prescription, sécurité sociale, ALD, e
L’association EBR/GZR hautement efficace contre l’infection chronique par le VHC de génotype 1 et la MRC | ASN
Source: univadis.fr Un traitement par elbasvir/grazoprévir (EBR/GZR) de 12 semaines s’est avéré hautement efficace dans le traitement de l’infection chronique par le VHC de génotype 1 et la maladie rénale chronique (MRC), avec un taux global de réponse virologique soutenue (RVS12) de 98 %. Pourquoi est-ce important ?- L’objectif de cette étude était de décrire l’efficacité en pratique réelle d’un traitement de 12 semaines par EBR/GZR chez les patients avec une infection chronique par le VHC de génotype 1 et une MRC. Conception de l’étude
- Les données ont été recueillies auprès de prestataires de santé et de pharmacies spécialisées aux États-Unis.
- Les patients atteints d’une MCR et d’une infection par le VHC de génotype 1 ayant démarré un traitement de 12 semaines par EBR/GZR entre le 28 janvier 2016 (autorisation de la FDA) et le 31 décembre 2016 ont été inclus dans les analyses.
- La MRC était définie comme une insuffisance rénale avec un DFGe de référence <
Le cancer du poumon, cause majeure de décès pour les patients VIH+
Source: JIM.fr
Les traitements antirétroviraux (ARV) ont, de façon drastique, amélioré l’espérance de vie des patients séropositifs pour le VIH (VIH +). Mais, en parallèle, a été notée une nette augmentation de la morbimortalité non directement due au SIDA, principalement celle liée à une intoxication tabagique. Or, plus de 40 % des sujets US VIH+ fument, soit une prévalence double de celle observée dans la population générale.Il est acquis que la combinaison VIH/tabac tend à accélérer, de diverses façons, les mécanismes de développement des cancers bronchopulmonaires. Interviendraient ainsi une inflammation chronique, l’immuno modulation, la survenue d’épisodes infectieux itératifs…Le cancer du poumon est donc devenu une cause majeure de décès chez les séropositifs sous ARV. Malgré ce fait, la prise en charge thérapeutique du VIH met encore très incomplètement l’ac
Les cellules réagissent différemment au VIH
Source: tdg.ch Des chercheurs lausannois ont montré que nos cellules ne réagissaient pas toutes de la même manière aux attaques du sida.
Chez un même individu, les cellules immunitaires ne réagissent pas toutes de la même manière aux attaques du virus du sida. Des chercheurs lausannois, avec des confrères français et américains, ont identifié des marqueurs de vulnérabilité. Nous ne sommes pas égaux face aux infections et ce, en partie, pour des raisons génétiques. Ce que l'on sait moins, en revanche, c'est que toutes les cellules d'un individu donné ne présentent pas la même vulnérabilité aux pathogènes et aux virus intracellulaires, alors qu'elles partagent presque toutes le même ADN. Pour le VIH par exemple, responsable du syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA) dans l'espèce humaine, on sait, sans pouvoir l'expliquer totalement, que seule une fraction des lymphocytes T est efficacement infectée par le virus et que c
Le cancer du foie, quatrième cause de décès d’origine néoplasique
Source: JIM.fr En 2015, le cancer du foie a été la 4e cause de mortalité néoplasique, après le cancer du poumon, du colo-rectum et de l’estomac. Le type histologique le plus fréquemment retrouvé est l’hépatocarcinome, suivi par le cholangiocarcinome.
Son incidence varie selon le sexe et les zones géographiques, en fonction de l’exposition aux différents facteurs de risque infectieux (hépatites B, C ou autres pathogènes), comportementaux (alcool, tabac), aflatoxines. La prévention du cancer primitif du foie passe, avant tout, par l’éradication des hépatites virales, la lutte contre les intoxications alcoolique et tabagique ainsi que par le contrôle de l’obésité et de la maladie diabétique.
L’étude Global Burden of Diseases (GBD) 2015 a permis de préciser sa place au niveau mondial et par pays, ainsi que ses différentes étiologies et ses
Les statines en cas de maladie hépatique chronique
Source: univadis.fr Les données indiquant que les statines diminuent le risque et les complications des maladies hépatiques chroniques sont contradictoires. Des chercheurs ont mené une revue systématique et une méta-analyse afin d’évaluer l’association entre les statines, le risque de cirrhose et les complications qui peuvent être liées à la situation chez des sujets présentant une maladie hépatique chronique.
Méthodologie
- Issues d’une revue systématique de la littérature effectuée jusqu’en mars 2017, 13 études (3 essais randomisés et 10 études de cohortes) menées chez des adultes atteints de maladie hépatique chronique ont documenté l’association entre la prise de statines et diverses complications.
- L’objectif de l’étude était d’évaluer l’association entre la prise de statines et (1) le risque de progression d’une fibrose et/ou de développement d’une