Notre actualité
Brèves
Le Cancer, Le VIH, Le diabète : la Sécurité sociale fait ses comptes de dépenses santé !
Source : libération.fr L'assurance maladie a présenté, ce mercredi, une cartographie médicalisée des dépenses de santé. Avec en filigrane la question des prix qui explosent pour certains médicaments.La Sécu, dit volontiers le cliché, manque parfois de cœur. En tout cas, elle ne manque pas de chiffres, surtout lorsqu’elle se sert de sa gigantesque base de données. Ce mercredi, elle les a présentés une cartographie des dépenses de santé, avec un focus sur trois pathologies.
D’abord, un rappel : le poids massif des maladies chroniques. En 2017, ce sont en effet près de 20 millions d’assurés qui ont recours «à des soins liés à la prise en charge d’une pathologie spécifique, très souvent chronique, ou en raison de la prise d’un traitement médicamenteux spécifique au long cours».
Les maladies mentales engendrent les dépenses les plus élevées avec plus de 20 milliards d’euros, suivies par les canc
ANRS : Activer les réservoirs du VIH pour mieux les cibler
Source: anrs.fr Tout récemment, l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) est revenue sur la stratégie du shock and kill : une stratégie thérapeutique qui vise à activer les réservoirs du VIH, pour mieux les éliminer.Comme le rappelle l’agence scientifique, si le « VIH persiste dans l’organisme malgré les traitements, c'est que le virus reste présent mais inactif dans une très faible fraction des cellules immunitaires qu'il infecte, en particulier les lymphocytes T CD4 ».
Il échappe ainsi à la surveillance du système immunitaire et aux traitements antirétroviraux qui n’agissent que sur un virus qui se multiplie.
C'est à ce problème que s'intéressent les chercheurs-ses Georges Bismuth et Marianne Mangeney de l’Institut Cochin (Inserm UMR U1016, CNRS UMR8104, université Paris Descartes). Ils ont récemment publié (1er mai 2019, dans la revue Plos Pathogens un
PrEP en Suisse: Prévenir le sida comme on le traite
Source : largeur.com Plus de 500 personnes en Suisse prennent la PrEP, un médicament qui a prouvé son efficacité dans la protection contre le VIH. Ce mode de prévention reste pourtant peu accessible.Prescrire une molécule antirétrovirale à une personne séronégative pour la protéger d′une infection par le VIH peut surprendre. L′usager sain s′expose ainsi à des effets secondaires sans bénéficier des effets curatifs. C′est pourtant le principe de la PrEP, acronyme de prophylaxie pré-exposition, une pilule protectrice contre le sida en plein essor auprès des personnes aux pratiques sexuelles à risques. «Je compare cette méthode à la prophylaxie contre le paludisme. De la même manière, on prescrit en préventif un médicament anti-malaria à ceux qui se rendent dans des zones à risques en Afrique afin de leur éviter une infection», explique Matthias Cavassini, médecin-chef au Service des maladies infectieuses du CHUV. Le médicament, vendu en Suisse sous la déno
ACT UP a 30 ans : alerter, choquer, briser le silence autour du sida
Source : francebleu.fr Un préservatif géant recouvrant l'obélisque de la place de la Concorde ou bien encore l'attaque au colorant rouge contre l'un des protagonistes du scandale du sang contaminé. Voici quelques exemples de l'activisme coup de poing de l'association ACT UP pour briser le silence autour du sida.À la fin des années 1980, la France comme le reste du monde est touchée par l'épidémie du sida. Dans ce contexte, le modèle français d' ACT UP voit le jour le 9 juin 1989. Un seul mot d'ordre : briser le silence qui entoure cette maladie et ses malades. Leur arme pour alerter : choquer le grand public par des actions coup de poing. La prévention avant tout
La prévention est le cheval de bataille d'ACT UP pour lutter contre la propagation de l'épidémie de sida qui touche la France.
"Encapoter" l'obélisque de la Concorde :
"La prévention est tellement m
Aux USA, on stoppe les financements publics des recherches contre le VIH ou le cancer à base de tissus de foetus
Source : fr.newsmonkey.be Nouvelle victoire pour les anti-IVG aux États-Unis: l'administration de Donald Trump a tout simplement interdit la recherche médicale des tissus prélevés sur des foetus avortés. De telles recherches permettaient notamment de développer des traitements contre le VIH...L'administration Trump continue sa longue campagne anti-avortement. Plusieurs états dont l'Alabama viennent de durcir leur loi vis-à-vis de l'IVG mais ici, place à une mesure nationale: le gouvernement a interdit ce mercredi 5 juin toutes les recherches sur les tissus prélevés sur des foetus avortés. Dans un communiqué, le département de la santé a annoncé que plus aucun chercheur ne pourra travailler là-dessus, du moins si les recherches sont financées par des fonds publics: "Promouvoir la dignité de la vie humaine de la conception jusqu’à la mort naturelle est l’une des premières priorités de l’administration du président Trump." VIH et Alzheimer
Le virus du Sida continue de s’étendre en Asie centrale
Source : novastan.org Alors que des progrès contre la propagation du virus du Sida sont observés un peu partout dans le monde, le VIH continue de se propager en Europe orientale et Asie centrale.C’est un chiffre inquiétant. « En Europe orientale et en Asie centrale, le nombre de nouvelles infections annuelles au VIH (virus responsable du sida) a augmenté de 30 % depuis 2010 » a souligné le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Un rapport publié le 2 avril dernier et discuté le 4 juin dernier à l’Assemblée générale de l’ONU. Relayée par le média ouzbek Kun.uz, cette étude de l’ONU pointe ainsi une situation délicate, alors qu’au niveau mondial « la lutte contre le virus de l’immunodéficience a fait des progrès incroyables ». En Asie centrale uniquement, l’augmentation est de 38,5 % entre 2010 et 2017.
Depuis sa découverte en 1983 à l’Institut Pasteur, le VIH s’est distingué par sa propagation rapide et ta
Face au sur-risque cardiovasculaire des patients VIH, l'association américaine de cardiologie émet des recommandations
Source : lequotidiendumedecin.fr Aux États-Unis, on estime que 75 % des personnes vivant avec le VIH ont maintenant plus de 45 ans, et font face à un risque de pathologie cardiovasculaire supérieur à celui de la population générale. Ce surrisque s'explique en grande partie par la plus grande prévalence du tabagisme, ainsi que par l'état inflammatoire chronique spécifique des personnes vivant avec le VIH.Ces patients sont également plus fréquemment consommateurs d'alcool, d'anxiolytiques, et font moins d'activité physique que la moyenne de la population générale.
Afin de guider le suivi cardiovasculaire de cette population, l'association américaine de cardiologie (AHA) a publié dans « Circulation » une prise de position assortie de recommandations. L'AHA s'y attarde notamment sur les risques liés à l'athérosclérose, insistant sur le fait que le risque d'infarctus du myocarde et d'AVC ischémique est significativemen
LGBTI+ : c’est quand le bonheur ? Une enquête en ligne
Source : seronet.info L’ambition est vaste… puisqu’il s’agit rien moins que de « combler les lacunes en matière de données relatives au bien-être mental des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI), dans le but de créer de meilleures conditions et d’améliorer leur santé ».Comment ? En lançant d’abord une « nouvelle étude mondiale ». Qui le propose ? Deux institutions, l’Onusida (1) et la Fondation LGBT (2), réunies à l’occasion de cette « étude inédite sur le bonheur, le sexe et la qualité de vie chez les personnes LGBTI ». Une enquête d'évaluation en ligne
L’Onusida et la Fondation LGBT ont lancé une enquête en ligne visant à évaluer le bonheur, l’épanouissement sexuel et la qualité de vie des personnes LGBTI. Cette enquête, la première du genre selon les deux structures, s’inscrit dans le cadre d’une campagne qui a pour but de collecter davantage d’informations et de renseignem
Vaccins contre le VIH : Des recherches seront menées au Gabon
Source : gabonreview.com Une équipe d’enseignants et de chercheurs français séjourne actuellement au Gabon, dans le cadre du développement d’un vaccin thérapeutique contre le virus du Sida et de la mise en place d’un projet de dépistage néonatal de la drépanocytose. Chef du service de génétique médicale au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux, Didier Lacombe s’est confié à Gabonreview, le 6 juin, sur les contours de ces ambitieux projets. Quel est l’objet de la visite de votre délégation au Gabon ?Didier Lacombe : La visite de notre délégation s’inscrit dans une démarche initiée depuis deux à trois ans pour mettre en place un projet de dépistage néonatal de drépanocytose au Gabon, notamment à Libreville. Ce dépistage de tous les nouveau-nés sur une simple goutte de sang permettrait de diagnostiquer non seulement les enfants, mais de les prendre en charge très tôt. Et avec nos médicaments, d’assurer une meilleure qualité de vie et augment
Les leçons de la conférence de Montréal de 1989 sur le sida
Source : ledevoir.com Il y a trente ans, le 4 juin 1989, la Cinquième Conférence internationale sur le sida s’ouvrait au Palais des congrès de Montréal. Durant une petite semaine, cet événement d’ampleur rassembla près de 10 000 participants, dont 900 journalistes de 87 pays. L’épidémie connaissait alors une croissance exponentielle, entraînant une augmentation massive et dramatique des décès. Partout à travers le monde, le sida mettait la médecine contemporaine devant les limites de son pouvoir thérapeutique.Or, si le souvenir de la conférence de Montréal demeure encore aujourd’hui dans les esprits, c’est moins pour les découvertes scientifiques ou les progrès thérapeutiques qui y furent annoncés que pour la mobilisation sociale sans précédent qui s’y déroula. La mobilisation sociale dans la conférence
Dès le premier jour de la conférence, les malades et les personnes concernées par le VIH/sida volèrent en effet