Notre actualité
Brèves
Du nouveau sur la réglette d'interactions numérique : Triumeq et les drogues récréatives
Nous avons le plaisir de vous annoncer la dernière mise à jour du format numérique de notre Réglette d’interactions médicamenteuses.Cette dernière recense désormais le dernier traitement ARV disponible en une prise par jour ainsi que différentes drogues récréatives consommées en France. Pour suivre l’actualité thérapeutique et accompagner les PVVIH usagères de drogues, l’équipe d’Actions Traitements, en collaboration avec ses pharmaciens référents, vient de revoir la liste des antirétroviraux listés sur la réglette : y a ainsi été ajouté le Triumeq®. La listes des substances susceptibles d’interactions avec les ARV a également été allongée : 17 substances psychoactives fréquemment consommées par les PVVIH viennent désormais la compléter. Aisément accessible depuis un smartphone ou une tablette, cet outil permet aux personnes vivant avec le VIH de vérifier, simplement et rapidement, la compatibilité entre leurs traitements
Résultats d'une étude américaine sur le vieillissement des PVVIH
L'étude souligne la nécessité d'une surveillance plus étroite et d'une intervention préventive plus globale des PVVIH -les maladies telles que les maladies cardiovasculaires (MCV), les tumeurs malignes, les fractures, la cirrhose et l'insuffisance rénale chronique (IRC) étant maintenant les principales causes de mortalité / morbidité des PVVIH. L'atténuation de ces maladies chroniques est dorénavant le principal défi dans les soins de la population vieillissante infectés par le VIH.
L'étude souligne également l'importance de commencer un traitement le plus tôt possible car cela augmente les chances de bien vieillir : "la récupération complète immunologique joue un rôle important dans la promotion du vieillissement réussi » chez les personnes vivant avec le VIH.
Lire l'article complet (en anglais)
Sources : natap.org
Rapport du CRIPS IDF : VIH/sida et sérophobie en France
Le site du Crips Ile-de-France a mis en ligne (24 septembre) un dossier "VIH/sida et sérophobie en France". "Plus de 30 ans après le début de l'épidémie, les personnes vivant avec le VIH en France bénéficient d'un accès aux traitements antirétroviraux qui leur permet de vivre de manière quasiment similaire à la moyenne générale. En revanche, les discriminations dont elles sont victimes perdurent. Ainsi, les représentations stigmatisantes de la société (provoquant notamment des phénomènes d'isolement et d'exclusion) impactent la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et leur accès à la prévention et au soin", explique le Crips dans sa présentation. Ce dossier, clair et accessible, fournit l’ensemble des éléments de connaissances sur les discriminations vécues et brosse un tableau de la situation actuelle. On y trouve des définitions, une analyse de l’évolution des concepts (de la stigmatisation à la sérophobie), un article consacré à l’évolution
Actualisation 2015 - Recommandations concernant la PrEP
En 2015, le groupe d’experts pour la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH a procédé à l’actualisation des recommandations concernant la prophylaxie pré-exposition (PrEP). Ces nouvelles recommandations sont dès à présent disponibles sur le site du CNS. Lire le rapport Sources : Conseil National du sida et des hépatites virales
Point de situation - Traitement de la syphilis et la prévention du rhumatisme articulaire aigu
Traitement de la syphilis et la prévention du rhumatisme articulaire aigu : Point de situation sur les spécialités à base de benzathine benzylpénicilline en France - Point d'information
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a délivré fin 2014 au laboratoire Sandoz une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour une spécialité à base de benzathine benzylpénicilline, antibiotique de référence dans le traitement symptomatique de la syphilis et dans la prévention du rhumatisme articulaire aigu, suite à l’arrêt de la commercialisation de l’Extencilline. En raison de problèmes de production, la commercialisation de cette spécialité n’est pas effective à ce jour. Pour pallier cette indisponibilité, la spécialité Sigmacillina (benzathine benzylpénicilline), seringue pré-remplie au dosage unique de 1,2 MUI, reste disponible dans les pharmacies hospitalières. Rappel de contexte L’E
TRAITEMENT POUR TOUS ET PREP : RECOMMANDATIONS DE L'OMS
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié le 30 septembre 2015 ses nouvelles recommandations sur la mise sous traitement anti-VIH. Annoncées en juillet dernier à la Conférence mondiale sur le sida (IAS) de Vancouver, elles préconisent pour la première fois une mise sous traitement antirétroviral pour toutes les personnes séropositives, mais aussi certaines séronégatives. "Toute personne infectée par le VIH doit commencer un traitement antirétroviral dès que possible après le diagnostic", explique le communiqué de l’OMS. "Avec la recommandation "traiter tout le monde", qui enlève toutes les limitations sur l'éligibilité à la thérapie antirétrovirale (ARV) chez les personnes vivant avec le VIH ; toutes les populations et les groupes d'âge sont maintenant admissibles à un traitement". Auparavant, l’autorité mondiale de santé publique recommandait une mise sous traitement lorsque le niveau immunitaire descendait sous un palier (350 CD4/mm3, ce palie
VIH : Avis favorable du CHMP pour Genvoya
Le comité européen des médicaments à usage humaine (CHMP) a émis (25 septembre), un avis favorable à la demande d’AMM (autorisation de mise sur le marché) déposée par Gilead concernant Genvoya. Il s’agit d’une trithérapie anti-VIH en une prise par jour d’un comprimé associant : elvitégravir, cobicistat, emtricitabine, ténofovir alafénamide (TAF). A l’appui de la demande d’AMM, Gilead a présenté des données qui montrent l’efficacité et la tolérance de ce traitement chez les personnes (adultes et adolescents) n’ayant jamais pris de traitements, chez les adultes dont la charge virale est contrôlée qui changent de traitement (switch) et chez les personnes adultes présentant une atteinte du rein légère à modérée. La version du ténofovir (TDF) étant à ne pas utiliser ou à employer avec précaution au regard des problèmes de reins existant, ce nouveau ténofovir (TAF) ne présente pas ces inconvénients. Les recommandations du CHMP ont été transmises à la Commissio
SOS Hépatites publie le Livret des nouveaux traitements de l'hépatite C
SOS Hépatites Fédération vient de publier un livret présentant toutes les options de traitement de l’hépatite C. Ce livret a été élaboré grâce à l’expertise de nos membres et validé par un comité médical. La prise en charge de l’Hépatite C connait actuellement une évolution très rapide avec l’arrivée de nouveaux traitements avec AAD (molécules Antivirales à Action Directe). Ces traitements oraux, sans interféron, sont plus efficaces et mieux tolérés.
Vous pouvez consulter le livret en ligne et le commandez ici.
Sources : SOS Hépatites
Une étude canadienne explore l'effet éventuel de l'abacavir sur la santé hépatique des personnes co-infectées
Comme le VIH et le virus de l’hépatite C (VHC) ont des voies de transmission communes, la co-infection par ces deux virus est relativement courante. L’infection chronique au VHC cause des dommages au foie et agit de sorte que cet organe vital finit par devenir dysfonctionnel. De graves complications peuvent se produire à cause de l’infection au VHC, y compris la mort.
Nombre d’études ont permis de constater que les personnes qui prennent une combinaison de médicaments anti-VIH puissants (couramment appelée TAR) pour réduire la quantité de VIH dans leur sang jusqu’à un très faible niveau peuvent généralement ralentir l’endommagement du foie causé par le VHC.
Il est nécessaire de mener des études à long terme sur la TAR moderne pour évaluer l’innocuité des médicaments donnés aux personnes co-infectées. Pour déterminer l’impact potentiel de la TAR sur la vitesse de progression des dommages subi
PRÉVENTION ET TRAITEMENT PRÉCOCE: NOUVELLES RECOMMANDATIONS DE L'OMS
Les recommandations tant attendues de l’Organisation mondiale de la Santé sur le traitement des personnes infectées par le VIH viennent d’être présentées le 30 septembre 2015. Traiter dès que possible et proposer un traitement antirétroviral préventif aux personnes très exposées au risque d’infection sont les deux points clés de ces nouvelles directives.
Initier un traitement antirétroviral chez toutes les personnes infectées par le VIH et ce quel que soit le taux de CD4 Suite aux nombreux essais cliniques montrant qu’initier un traitement antirétroviral le plus tôt possible permettait de diminuer le risque de morbidité sévère, l’OMS propose que le traitement antirétroviral soit proposé à toute personne adulte infectée par le VIH et ce quel que soit le taux de CD4.L’essai ANRS 12136 Temprano a contribué à cette décision en montrant qu'il existe un réel bénéfice individuel à recevoir des traitements antirétroviraux dès q