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Source : blog.mediapart.fr

Nous avons beaucoup progressé dans la lutte contre le virus du sida mais le chemin qui nous attend est encore parsemé d’embûches. Des embûches d’autant plus grandes que nous progressons dans un monde où l’on nous renvoie à chaque instant le fait que le VIH n’est plus une cause prioritaire et que l’on vit plutôt bien avec finalement….

Aujourd’hui, une personne qui apprend sa séropositivité, peu de temps après son infection, a une espérance de vie aussi longue qu’une personne séronégative, et peut, grâce aux traitements, lorsqu’elle peut y avoir accès, rester en bonne santé et mener une vie « quasi normale ». Je dis bien « quasi normale » et pas « normale », car je refuse de considérer que prendre des traitements chaque jour en vue de contrôler une maladie qui reste mortelle relève de la normalité…

Quoi de plus normal…

Quoi de plus normal, par ailleurs, que d’être encore interdit de séjour dans plusieurs pays du monde quand on est séropositif ? Sommes nous aussi dans la normalité lorsqu’on vous demande si vous êtes clean, laissant entendre que l’on est sale si on vit avec le VIH…

Quoi de plus normal que de devoir taire sa séropositivité pour ne pas être jugé, mis à l’écart, pour ne pas se voir refuser certains soins, ou, pour que l’on ne vous dise pas, comme ce fut mon cas récemment, « on vous fait passer au bloc opératoire en dernier parce qu’avec le VIH, vous savez…. »

Quoi de plus normal que les termes sida, voire même sidaïque, soient encore utilisés, sur les réseaux sociaux et ailleurs, comme l’insulte suprême, celle qui marque le dégoût et le rejet ?

Quoi de plus normal, finalement, que cette maladie représente encore la première cause de mortalité chez les femmes dans le monde, et que ¾ des contaminations chez les 15-19 ans en Afrique Sub-saharienne soient des filles ? Quoi de plus normal que ce virus touche, de manière disproportionnée, certaines catégories de populations ?

Quelle que soit la population concernée…

Dans le monde, le risque de contracter le VIH est 27 fois plus élevé chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et 13 fois plus élevé pour les femmes transgenres ou pour les professionnelles du sexe…. En France, les personnes migrantes sont elles aussi plus durement touchées, près de la moitié d’entre elles se contaminant après leur arrivée dans notre pays… Quelle que soit la population concernée, aujourd’hui en 2019, nous savons plus que jamais que ce qui fait le lit de cette épidémie c’est le rejet de l’autre et sa stigmatisation, la grande précarité, la violence des situations auxquelles de trop nombreuses personnes sont confrontées partout dans le monde.

Mais c’est aussi l’oubli et ceci pour toute la population…. Jeunes et moins jeunes, homos ou hétéros, hommes ou femmes…. Comment expliquer sinon, ici, en France, ce regain de l’épidémie chez les plus de 50 ans, qui constituent 28% des nouveaux diagnostics de séropositivité ? Et lorsque les personnes sont contaminées par le VIH, pour beaucoup trop d’entre elles, cette violence, parfois institutionnelle, persiste et aggrave leur situation…

Qu’importe la condition…

Je pense ainsi à Erika, dont Mediapart a retracé récemment l’histoire, une histoire qui n’intéresse personne hélas… Erika est séropositive depuis 19 ans. Elle vit en France depuis 2009 et avait obtenu une carte de séjour pour soin, lui permettant, progressivement de reprendre pied, dans une vie bien malmenée. Mais en novembre dernier, Erika a reçu une obligation de quitter le territoire français. Depuis, elle dit qu’elle se sent « comme une poubelle ». On la renvoie vers une situation de précarité et de fragilité dans son pays d’origine…

Ainsi, en France, au sein même de nos administrations, le VIH est finalement devenu une telle normalité qu’on peut maintenant expulser celles et ceux qui en sont atteints sans même se préoccuper des conséquences que cela aura sur leur vie….

Nous sommes aussi frappés, chaque jour, de voir à quel point la situation sociale et économique de nombreuses personnes vivant avec le VIH se dégrade. Les associations que nous finançons grâce aux dons du grand public voient les personnes qu’elles accompagnent s’enfoncer dans la précarité, se retrouver à la rue, parfois avec des enfants… De plus en plus de personnes vieillissent avec le VIH, on peut que sans réjouir, mais dans quelles conditions pour certaines d’entre elles ? Isolées socialement, cumulant d’autres graves pathologies, et survivant avec le minimum vieillesse…

Est-ce cela une vie normale avec le VIH ?

Face à cela, ce que nous constatons aussi, c’est la précarité à laquelle font face certains de nos donateurs…. Des personnes âgées, avec de très faibles revenus, continuent de nous faire des dons, malgré les difficultés rencontrées dans la vie quotidienne. Mais beaucoup aussi, depuis l’année dernière, nous appellent pour nous dire que leur situation ne leur permet plus de donner, qu’ils doivent baisser leurs dons, voire les arrêter…

Cette situation a un grand impact sur de nombreuses associations, dont Sidaction, et pour toutes ces raisons, nous rappelons cette année qu’il ne faut pas oublier. Ne pas oublier que le VIH est toujours là, et ne pas oublier de donner, car sans ces dons, nous n’avancerons pas, et nous nous reprendrons de plein fouet cette épidémie….

Source : Seronet.info

Aujourd’hui, une personne séropositive fait face à des discriminations professionnelles à l’égard de certains métiers du service public.

Une sélection sous critères médicaux

En 2019, les personnes vivant avec le VIH sont toujours considérées comme « inaptes au terrain » pour la majorité des métiers chez les pompiers, la gendarmerie, l’armée ou la police nationale. L’accès à ces métiers se fonde sur un référentiel d’aptitude anachronique : le référentiel Sigycop qui « correspond au profil médical d’un individu, établi par un médecin militaire, lui permettant de déterminer son aptitude à intégrer l’armée française (…) S’il a une vocation militaire, le profil médical Sigycop s’applique et crée des exclusions systématiques de personnes vivant avec le VIH dans de nombreux autres emplois publics. Ainsi, l’exclusion constatée pour l’armée [sur la base des coefficients appliqués aux candidats-es séropositifs-ves au VIH, ndlr] se retrouve dans d’autres secteurs, notamment la police nationale », expliquait le rapport VIH/Hépatites, la face cachée des discriminations 2015, réalisé par AIDES. Cette politique discriminatoire dans l’accès à l’emploi y était détaillée dans le premier chapitre dudit rapport.

Des réactions judiciaires face aux discriminations

Suite à cette parution, AIDES avait écrit aux ministres concernés (Santé, Défense et Intérieur), sans obtenir de réponses satisfaisantes, voire sans obtenir de réponses du tout. L’association avait donc saisi le Défenseur des droits fin 2015. Celui-ci n’a malheureusement pas donné suite. AIDES a depuis repris son argumentaire et choisi de repartir à la charge. Depuis juillet 2018, une mission d’information est conduite à l’Assemblée nationale dans le cadre de la commission de la défense nationale et des forces armées. Elle porte sur « l’évaluation des dispositifs de lutte contre les discriminations au sein des forces armées ». Présidée par les députés Bastien Lachaud (France Insoumise) et Christophe Lejeune (La République En Marche), elle a procédé à des auditions : directrice des affaires juridiques du ministère des Armées, inspecteur des armées, directeur des ressources humaines du ministère des Armées, aumôniers des forces armées, directrice du service de santé des armées, etc. AIDES a également été auditionnée (6 décembre 2018). C’est la seule association de santé à avoir été auditionnée, ce qui démontre la reconnaissance de l’expertise de l’association sur le sujet.

Appel à la mobilisation de personnes séropositives

À cette occasion, l’association avait rédigé un argumentaire très complet qui a constitué la trame de son audition. Ce même document va également servir à relancer une saisine du Défenseur des droits par l’association. Dans ce cadre, l’association est à la recherche de personnes vivant avec le VIH ayant renoncé à se porter candidates ou ayant été mises au placard après la découverte de leur séropositivité. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez vous rapprocher de Chloé Le Gouëz (clegouez « @ » aides.org) et Enzo Poultreniez (epoultreniez « @ » aides.org). De son côté, la mission d’information parlementaire poursuit ses travaux (une audition du directeur de Polytechnique est prévue le 21 mars, par exemple). Elle doit rendre son rapport avant l’été, une fois l’ensemble des auditions achevées.

Source : Lepoint.fr

 

REPORTAGE. Marginalisées, les travailleuses du sexe sont davantage touchées par l’épidémie de VIH/sida, d’où l’urgence de trouver le moyen de mieux les atteindre.

Par Aurélie Franc de retour de Ouagadougou | Le Point.fr

Source : cnrs.fr

1,2 million d’individus dans le monde sont co-infectés par Mycobacterium tuberculosis, la bactérie responsable de la tuberculose, et le virus du Sida (VIH-1).

Cette association est meurtrière : elle complique le diagnostic et le traitement des patients, et augmente la pathogénicité de ces deux agents infectieux. Une collaboration internationale, menée par des chercheurs du CNRS et de l’Inserm, a mis en évidence que dans un contexte tuberculeux, le VIH-1 passe d’une cellule à l’autre grâce à des nanotubes formés entre les macrophages, ce qui augmente très fortement la proportion de cellules infectées. Ces résultats sont publiés le 26 mars 2019 dans la revue Cell Reports.

Des chercheurs de l’Institut de pharmacologie et de biologie structurale (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) et du Laboratoire international associé IM-TB/VIH établi entre le CNRS et le Conicet (Argentine), en collaboration avec le Centre de physiopathologie de Toulouse Purpan (CNRS/Inserm/Université Toulouse III – Paul Sabatier), ont montré que les macrophages, cellules hôtes pour la tuberculose et pour le VIH-1, forment entre eux des nanotubes lorsqu’ils sont exposés à l’interleukine-10 (IL-10), une molécule sécrétée en cas de tuberculose. L’abondance dans les poumons de ces macrophages particuliers, appelés M(IL-10), est corrélée avec la gravité de la maladie. Les nanotubes sont empruntés par les particules virales du Sida, comme des tunnels, pour infecter les cellules voisines et s’y multiplier. En inhibant leur formation par différentes approches, les scientifiques ont réussi à réduire le transfert du virus entre les macrophages, entrainant ainsi une diminution de la production de VIH-1.

En cas de tuberculose sévère, la formation de nanotubes entre les macrophages est amplifiée, facilitant par conséquent la dissémination du virus du Sida et augmentant ainsi la production virale. La présence de ces macrophages particuliers pouvant être quantifiée, le diagnostic et le suivi de la tuberculose chez les patients co-infectés pourra être facilité. Ces travaux ouvrent ainsi la voie à de nouvelles approches thérapeutiques visant à contrôler l’augmentation de la charge virale en cas de tuberculose.

 

Source: Francebleu.fr

Montpellier intègre le réseau Fast-Track Cities, le réseau mondial créé par l’ONU des villes qui se sont fixé l’objectif d’arriver à zéro nouvelle contamination par VIH d’ici 2030.

À quelques jours du 25e Sidaction, la ville de Montpellier intègre le réseau Fast-Track Cities, le réseau des villes internationales contre le sida, dont l’objectif est d’éliminer l’épidémie en 2030. Ce réseau fondée en 2014 compte aujourd’hui 250 villes membres, sur tous les continents. Après Paris et Nice, Montpellier est la troisième ville française.

« Sexualité, la position préférée de Montpellier : la prévention »

Pour tendre vers l’objectif de zéro nouvelle contamination d’ici 2030, Montpellier mise sur la prévention, avec une campagne au message un rien provocateur mais assumé : « Sexualité, la position préférée de Montpellier : la prévention. » La ville veut fédérer les différents acteurs de la lutte contre le sida : médecins, rectorat, universités, associations.

« Un jeune m’a dit qu’à choisir, il préférait être séropositif que diabétique. »- Françoise Barré-Sinoussi

Montpellier a choisi une marraine  de renom, la professeure de médecine Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine en 2008 pour avoir découvert le VIH avec le professeur Luc Montagnier. Elle appelle à la mobilisation de tous et notamment auprès des jeunes : « Une majorité des 15-25 ans considère que le sida c’est du passé , un quart d’ente eux pensent que l’on en guérit, c’est faux. » Et elle ajoute : « Certains m’ont même dit « si je devais choisir entre VIH et diabète, je préfèrerais être infecté par le VIH  plutôt que d’avoir le diabète ». Je leur rappelle que le diabète ne se transmet pas, à la différence du sida. »

Zéro contamination : vœu pieux ou engagement réalisable ?

Pour Françoise Barré-Sinoussi, l’objectif zéro nouvelle contamination est possible. La découvreuse du VIH ne comprend pas qu’il y ait encore 30% de personnes qui découvrent leur séropositivité à un stade déjà avanc , alors que, dit-elle « on a aujourd’hui tous les outils, en tout cas en France, pour se faire dépister et le traitement pré-exposition, la Prep, est gratuit. Malgré ça, on a encore plus de 6.400 nouvelles infections par an ». Et elle conclut : « Aujourd’hui, tout le monde a un rôle à jouer.« 

Pour preuve qu’une bonne prévention peut donner des résultats, à Montpellier, le travail ciblé sur le public le plus touché par l’épidémie (les hommes à multiples partenaires) a permis de faire reculer de 40% le nombre de nouvelles contaminations en 2018, révèle le docteur en maladies infectieuses du CHU de Montpellier et coordonnateur de « Montpellier sans sida », Alain Makinson.

À Montpellier, le CHU suit plus de 2.000 personnes et compte plus de 100 nouveaux patients chaque année.

Source : LesActupienNes

SIDACTION 2019 – Projection Gratuite – Loïc, séropo indétectable – d’Iris Lebrun

Les Actupiennes, Wild Horses et Les Ecrans de Paris – Cinéma sont heureuSEs de vous convier dans le cadre du Sidaction 2019 à la projection du film documentaire: Loïc, séropo indétectable d’Iris Lebrun.

Le samedi 6 avril 2019 à 10h45 au Majestic Bastille, 4 boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris. Entrée gratuite, sans réservation dans la limite des places disponibles.

La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice et Loïc et animé par Les ActupienNEs.

Nous remercions le cinéma Majestic Bastille et Les Ecrans de Paris – Cinéma et notamment Sophie Dulac Distribution qui ont rendu cet événement possible.

L’histoire : Loïc, 26 ans décide de s’exiler à Londres. Loin de son Auvergne natale il se sent libre de vivre son homosexualité dans cette ville cosmopolite, à l’écart des regards inquisiteurs.

Baigné dans la vibrante et bouillonnante capitale, son élan est stoppé net par une annonce terrible : Loïc a contracté le VIH. C’est le choc. Le SIDA, on connaît son nom, mais en 2018, on ne le craint plus. Jusqu’à ce qu’il vous tombe dessus.

Le film nous plonge dans l’intimité de Loïc au moment où sa vie bascule. Un témoignage terriblement contemporain au cœur de la réalité d’un jeune, gay et séropositif. Ce documentaire, comme un journal intime suit les doutes de Loïc et les étapes de sa nouvelle existence. Il se confie sans réserve, à la caméra de sa coloc’, sa meilleure amie.

Après le choc et le déni viennent les premières résolutions forcées : la fin des relations sexuelles, de la fête, des cigarettes… Et puis le début du traitement ; la douleur des effets secondaires, les nausées, la fatigue, les cauchemars. A cela s’ajoute la peur d’une maladie qu’on ne voit pas, qu’on imagine sous la peau, dans le sang, comme un mal invisible qui s’immisce partout.

Filmé au plus près, Loïc nous embarque tout contre lui dans ses premiers pas avec le VIH. Armé de son autodérision il fait face à son nouveau statut, se réapproprie peu à peu un corps devenu étranger mais, à l’intérieur, un dilemme subsiste. Comment et pourquoi le dire aux autres ? Surtout à ceux qui vous aiment le plus au monde, vos parents.

Source : Dialogai.org

Swissmedic a enfin autorisé un générique TDF/FTC (de Mepha) aussi bien pour la prophylaxie pré-exposition contre le VIH (PrEP) que pour le traitement du VIH mais GILEAD attaque Mepha au Tribunal fédéral des brevets!

Si le Tribunal donne raison à Gilead… le générique sera de nouveau interdit de commercialisation en Suisse et la PrEP restera inabordable.

En Suisse la PrEP n’est pas accessible car le seul médicament disponible, le Truvada de GILEAD, coûte 900.- CHF par mois et n’est, de ce fait, pas remboursé par l’assurance obligatoire des soins (LAMal) lorsqu’il est prescrit pour cet usage. Ce coût est parfaitement inabordable pour la plupart des utilisateurs. À l’heure actuelle, des médicaments génériques moins coûteux ne sont pas disponibles en pharmacie en Suisse. La PrEP (Prophylaxie pré-expostion) est une combinaison de molécules de ténofovir (TDF) et d’emtricitabine (FTC) qui protège les personnes non porteuses du VIH contre la transmission du virus. Ce traitement préventif du VIH est aujourd’hui un dispositif clé dans la lutte contre le VIH.

21% : la part des médicaments dans le montant total des primes (1).

85% : la part des médicaments couverts par l’assurance maladie obligatoire encore sous brevet donc bénéficiant d’un monopole (2).

Le prix des médicaments pris en charge par l’assurance maladie obligatoire est défini en comparant avec les prix publiés dans 9 pays d’Europe voisins (3).
Mais les prix avec lesquels la comparaison est faite ne sont pas les prix effectivement payés car ces pays voisins négocient par la suite des prix nettement plus bas (jusqu’à 50% de rabais) (4).

Quelques traitements pour exemple :

Les traitements DAA contre l’hépatite C sont affichés en France entre €24’000 (Sovaldi) et €36’000 (Harvoni) pour 3 mois de traitement (5) alors que, selon nos renseignements (6), le prix effectivement payé par le système de santé français est plus proche de €12’000 pour les 3 mois du traitement curatif. Un prix donc de trois fois inférieur. Le prix d’un médicament n’est donc pas décidé par l’OFSP mais par la pharma qui publie des prix «bidons» en vue de fausser les comparaisons (7). De plus, les pharmas visent à fixer les prix en fonction de la plus-value – calculé par la pharma nota bene – que le médicament apporte à la population. Le coût de développement moyen d’un médicament l’industrie a été chiffrés à 2.6 milliards de dollars par médicament qui arrive sur le marché. Ce calcul prend en compte la part des coûts de développement des médicaments qui échouent (8).

VIH: Le Truvada coûte CHF 900.- par patient par mois à l’assurance maladie obligatoire en Suisse, alors qu’il ne coûte que CHF 8 par patient par mois à fabriquer (9). Les génériques coûtent € 170 par patient par mois en France et € 70.- en Allemagne. Gilead a vendu pour plus de $ 35 milliards de Truvada depuis 2006 (10).

Hépatite C: Le Sovaldi de Gilead qui guérit l’hépatite C coûte environ CHF 43’000 par traitement par patient à l’assurance maladie obligatoire mais coûte moins de $200 par traitement à fabriquer. Son développement avait coûté un peu moins de $300 millions de francs à la société pharmaceutique Pharmasett. Gilead n’a vraisemblablement pas dépensé plus de 125 millions en essais cliniques de phase 3. Les ventes par Gilead de produits contenant le Sovaldi totalisent près de
$ 58 milliards (11).

Cancer du sein: Un médicament comme l’Herceptin de Roche, un anticorps monoclonal contre certains cancers du sein, coûte un peu plus de CHF 36’000 par année par patient à l’assurance obligatoire des soins mais ne coûte que CHF 50 à fabriquer. Il a rapporté plus de 85 milliards à Roche alors que les coûts de développement, de fabrication et de distribution ne dépassent pas 15% (12.7 milliards) de ce montant (12).

Ces prix exorbitants sont déjà la cause de décisions de rationnement par l’OFSP. Si cela continue, le rationnement de l’accès aux traitements deviendra la règle en Suisse.

Références :

  1. OFSP, Statistique de l’assurance maladie obligatoire 2016
  2. Interpharma, Le marché du médicament en Suisse, 2018
  3. Article 34abis, alinéa 1 de l’ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins, OPAS : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas et Suède
  4. Morgan Steven G., Vogler Sabine et Wagner Anita K., Payers’ experiences with confidential pharmaceutical price discounts: A survey of public and statutory health systems in North America, Europe, and Australasia, Health Policy (Amsterdam, Netherlands) 121 (4), 04.2017, pp. 354?362.
  5. Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale.
  6. Renseignements fournis par AIDES, France.
  7. Pascal Strupler, Directeur OFSP, Infrarouge TSR, 25. Février 2019
  8. DiMasi JA, Grabowski HG, Hansen RA. Innovation in the pharmaceutical industry: new estimates of R&D costs. Journal of Health Economics 2016;47:20-33
  9. Hill, A, Khoo, S, Fortunak, J, Simmons, B, Ford, N. Minimum costs for producing Hepatitis C direct?acting antivirals for use in large?scale treatment access programs in developing countries. Clin Infect Dis 2014; 58: 928- 36.
  10. Gilead Earnings Reports 2007-2018
  11. Hill, A, Khoo, S, Fortunak, J, Simmons, B, Ford, N. Minimum costs for producing Hepatitis C direct?acting antivirals for use in large?scale treatment access programs in developing countries. Clin Infect Dis 2014; 58: 928- 36.
  12. TSR, Mise au point, 17.02.2019, 20h12, Les médicaments contre le cancer, mine d’or des pharmas

Source : topsante.com

A Baltimore aux Etats-Unis, une femme séropositive a donné son rein à une autre personne porteuse du VIH.

Le rein d’une femme de 35 ans porteuse du virus du Sida a été transplanté à une autre personne séropositive. L’annonce a été faite par l’hôpital John Hopkins de Baltimore où a eu lieu la transplantation inédite.

Nina Martinez a pu faire don d’un rein malgré sa séropositivité.

Une démarche exceptionnelle aux Etats-Unis car une législation de 2013 fixe un cadre précis : seuls les organes des personnes séropositives décédées peuvent être greffés sur des receveurs séropositifs. Jusqu’ici donc, les personnes porteuses du VIH aux Etats-Unis ne pouvaient pas faire de don de cet organe de leur vivant à d’autres personnes séropositives. Les médecins estimaient qu’un seul rein pouvait affaiblir le donneur, déjà fragilisé par les médicaments antirétroviraux et la maladie.

L’hôpital John Hopkins a obtenu l’autorisation en 2016 de déroger à cette règle pour réaliser une première greffe d’un donneur « vivant » porteur du VIH, rappelle l’AFP. Nina Martinez devait initialement donner son rein à un ami. Mais celui-ci est décédé entre temps. Elle a donc décidé de faire don de son rein à un receveur porteur du VIH. Depuis l’intervention, qui s’est déroulée lundi 25 mars, la donneuse se porte bien tout comme le receveur, dont l’identité n’a pas été révélée.

Pénurie de reins aux Etats-Unis

Les médecins espèrent que cette transplantation ouvre la voie à d’autres cas similaires de greffes de reins de donneurs séropositifs en bonne santé à des receveurs porteurs du VIH.

On estime à environ 10 000 le nombre de personnes séropositives en dialyse et qui pourraient bénéficier de greffe de rein de donneurs porteurs du virus du Sida. Plus largement les Etats-Unis font face à une pénurie de reins avec plus de 100 000 personnes en attente de greffe.

En France, on comptait 18 793 personnes en attente d’une greffe de rein en 2017. 3 782 greffes ont pu être réalisées dont 611 grâce au don du vivant d’un proche, rappelle le site Service public.

Source : vih.org

Très attendus, les derniers chiffres du VIH produits par les équipes de Santé publique France et présentés officiellement aux Journées Thématiques 2019 de la SFLS, ne seront pas encore cette année une bonne surprise. En 2017, environ 6 400 personnes ont découvert leur séropositivité. Un chiffre stable depuis plusieurs années.

Publié le 28 Mars 2019 par Charles Roncier, vih.org.

Le nombre de découvertes de séropositivité VIH est stable entre 2010 et 2017. Environ 6 400 personnes ont découvert leur séropositivité en 2017, dont 3 600 (56%) ont été contaminées lors de rapports hétérosexuels, 2 600 (41%) lors de rapports sexuels entre hommes et 130 (2%) par usage de drogues injectables.

Si le nombre de découvertes de séropositivité est globalement stable entre 2010 et 2017 chez les HSH , des différences sont constatées selon le pays de naissance. Le nombre de découvertes est stable chez les HSH nés en France, tandis qu’il augmente de manière continue chez ceux nés à l’étranger, passant de 400 cas en 2011 (18% des découvertes chez les HSH) à 675 en 2017 (26%). Cette tendance peut être liée à une augmentation du nombre de nouvelles contaminations, mais également à un recours au dépistage plus important.

Parmi les découvertes de séropositivité chez les hétérosexuels, 75% concernent des personnes nées à l’étranger. Chez ces dernières, le nombre de découvertes est stable sur l’ensemble de la période 2010-2017. Chez celles nées en France, la diminution observée entre 2010 et 2014 ne s’est pas poursuivie ensuite.

En 2017, 5,6 millions de sérologies VIH ont été réalisées par les laboratoires de biologie médicale. L’activité de dépistage du VIH a augmenté de 12% entre 2010 et 2017, mais cette augmentation ne s’est pas accompagnée d’une augmentation du nombre de sérologies positives confirmées, d’où une tendance à la diminution du taux de positivité (de 2,2 à 2,0 pour mille sur la même période). Ce constat laisse supposer que l’augmentation du dépistage a sans doute peu bénéficié aux populations les plus exposées au VIH.

Près d’un tiers des découvertes de séropositivité sont toujours trop tardives : 30% des personnes ont été diagnostiquées en 2017 à un stade avancé de l’infection à VIH (stade clinique de sida ou nombre de lymphocytes CD4<200/mm3 hors primo-infection ). La moitié des découvertes de séropositivité (52%) ont concerné des personnes déclarant n’avoir jamais été testées auparavant. Dans les populations où un dépistage régulier est recommandé, hétérosexuels nés à l’étranger et HSH, cette proportion est respectivement de 68% et 33%.

Ces chiffres sont en fait une nouvelle estimation, basée sur les déclarations obligatoires de séropositivité qui ont effectivement été recueillies, mais recalculés pour prendre en compte les données manquantes (déclarations non transmises). La sous-déclaration (de l’ordre de 30%) concerne les diagnostics qui ne sont pas déclarés, ni par le biologiste, ni par le clinicien, ni en ligne, ni même sur papier.

Les comportements de déclaration se sont modifiés suite au passage de la déclaration papier à la déclaration en ligne en 2016, il a été nécessaire d’adapter la méthode de correction des données. Les épidémiologistes ont recalculé les chiffres depuis 2010 pour pouvoir analyser les évolutions temporelles, ce qui explique que la courbe soit un peu au-dessus de celle que nous connaissions les années précédentes, bien qu’il s’agisse de la même épidémie.

Stabilité des chiffres

Cette nouvelle courbe montre une stabilité dans le nombre de découvertes de séropositivité. Cette stabilité se retrouve dans tous les groupes de populations, y compris les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) nés en France. Il y a une augmentation chez les HSH nés à l’étranger et une stabilité chez les usagers de drogue (le tout petit nombre de personnes concernées rend difficile l’exploitation des résultats). Ce résultat porte sur la France métropolitaine et les départements et régions d’outre-mer, tout confondu. Il reste un travail très important pour recalculer les ré-estimations région par région, qui n’est pas encore terminé.

France Lert, épidémiologiste et présidente de «Vers Paris sans sida», le sait bien: Cette stabilité peut occulter des tendances diverses. «Il peut y avoir des fluctuations. il y a eu plus de tests depuis 2014 en général, on a peut-être été chercher un peu plus de gens dans la population non diagnostiquée. Il peut y avoir une baisse ou une hausse de l’incidence, on ne sait pas très bien comment les phénomènes allant dans une direction différente peuvent se compenser, nous aurons besoin d’autres données.»

Des données trop précoces pour mesurer un «effet Prep»

Concernant l’effet de la prévention biomédicale, ces données sont précoces par rapport à la diffusion de la Prep . Celle-ci est vraiment rentrée dans le dispositif de soins courants avec l’autorisation de mise sur le marché du Truvada® en usage préventif en mars 2017, même si cette diffusion avait commencé en 2016 avec la poursuite de la recommandation temporaire d’utilisation.

François Dabis, directeur de l’ANRS (Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales), ne s’attendait pas à que les chiffres de 2017 marquent une inflexion de la courbe des découvertes de contamination: «Je pense que ça se produira pour les chiffres de 2018. L’introduction de la Prep dans notre dispositif de soin a pris un certain temps, la greffe n’a pas pris tout de suite. Mais notre cascade de soin est plutôt favorable, et peu de gens traités conservent une réplication virale, ce qui participe de l’effet Tasp .»

Michel Ohayon, directeur médical du 190, n’est pas surpris lui non plus : «Il ne faut pas oublier que nous sommes en train de commenter des chiffres qui datent d’il y a quasiment 2 ans. Ne faisons pas comme si nous commentions l’actualité de l’épidémie. Si l’on regarde ce qui se passe depuis quelques années, on constate des oscillations au niveau des nouveaux diagnostics (qui ne sont pas forcément des nouvelles contaminations), entre 6000 et 6500 par an, oscillations qui ne sont pas vraiment significatives. Si l’on observe ce qui se passe en parallèle en termes de comportements sexuels, de développement des IST , nous devrions observer une augmentation des contaminations depuis très longtemps et cela ne fait que démontrer l’efficacité du Tasp, ce qu’on oublie souvent de rappeler. Maintenant, on voudrait que la Prep ait eu un effet dès 2017, ce qui est insensé.» Le médecin rappelle que«le chiffre de 5000 bénéficiaires de la Prep en 2017 cité par Libération est le chiffre atteint fin 2017. Personne de raisonnable n’attendait le moindre impact de la Prep en 2016-2017. Pour ma part, je n’espérais un petit mieux qu’à partir de 2018 et j’ai plutôt le sentiment d’une heureuse surprise. Alors ne faisons pas de catastrophisme à partir de chiffres qui ont pour principale caractéristique d’être caducs au moment même de leur sortie.»

2018, année de la baisse?

Les retours d’expérience du 190 semblent plutôt indiquer d’une baisse du nombre des découvertes de séropositivité. «En 2017, nous avons rendu 21 tests VIH positifs. En 2018, seulement 3, explique Michel Ohayon. Notre population n’a pourtant pas changé dans la mesure où le taux d’IST chez nos usagers est toujours très élevé. L’effet Prep, dans notre population [majoritairement homosexuelle] apparaît comme à la fois direct (c’est le moins qu’on puisse en attendre) et indirect, et c’est l’objectif de cette stratégie. Notre centre n’est pas le centre du monde mais, lorsque je consulte mes collègues d’autres centres, à Paris ou ailleurs en France, le constat est le même. Du moins chez les gays.»

Pour Pauline Penot, médecin coordinatrice du CeGIDD de Montreuil, «les dispositifs actuels plafonnent à cause du manque d’auto-perception du risque dans les populations autres que le premier public cible de la Prep, les HSH très exposés. C’est très bien de donner des moyens aux CeGIDDs pour développer la Prep, mais personne ne va arriver jusqu’à la prep sans auto-perception du risque, ni au dépistage.»

Dans tous les cas, les médecins et les chercheurs le savent: la prep ne suffira pas, il faudra faire pression sur l’épidémie cachée, les personnes infectées qui l’ignorent, en augmentant le recours au dépistage. «On arrive pas à faire baisser la taille de l’épidémie non diagnostiquée, explique France Lert. Les estimations qui avait été refaites par Virginie Supervie, et dont on dispose pour l’année 2016, montrent aussi une stabilité.»

Cette épidémie non diagnostiquée entretient l’épidémie, parce que, par ailleurs, «la médecine est excellente», rappelle la présidente de «Vers Paris sans sida»: «Les personnes qui sont dépistées rentrent effectivement dans le soin, sont traitées et quand elles sont traitées, elles ont une charge virale indétectable, ce qui est bon pour leur santé, c’est la première bonne nouvelle. La seconde, c’est qu’une personne traitée ne transmet plus le VIH.» Et du coup, ne participe plus à la progression de l’épidémie. Deux très bonnes raisons, qu’il faut continuer de marteler.

Source : Ifop.com

Quelques jours avant le week-end du Sidaction (5, 6 et 7 avril 2019), Sidaction publie les résultats d’un sondage réalisé par Ifop-Bilendi auprès des jeunes âgés de 15 à 24 ans. Nous constatons au sein de cette génération un manque d’information sur le VIH/sida toujours très préoccupant : 23% des jeunes s’estiment mal informés, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2009. C’est le niveau le plus haut atteint depuis 10 ans. A noter que ces chiffres sont semblables chez les personnes de 50 ans et plus.

Le sondage révèle que plus de 20% des jeunes interrogés n’ont pas reçu d’enseignement spécifique sur le VIH au collège ou au lycée. Cette donnée, en hausse de 6 points par rapport à 2018, souligne la nécessité d’améliorer l’accès à l’information sur le VIH/sida auprès des élèves. « Ce rôle ne doit pas reposer uniquement sur les associations. Il est indispensable de renforcer l’éducation à la sexualité dans les collèges et les lycées. Trois heures par an sont prévues dans les programmes scolaires, mais ce n’est pas toujours respecté. Cela est une des raisons pour lesquelles les jeunes oublient que le VIH est toujours présent et qu’ils prennent des risques » explique Florence Thune, directrice générale de Sidaction.

Un chiffre est aussi particulièrement alarmant : la moitié des 15-17 ans déclarent ne pas avoir utilisé de préservatif car ils n’en avaient pas à disposition.  Malgré les discours actuels et les mesures récentes supposées simplifier la mise à disposition du préservatif, il semble que l’accès et les messages sur les moyens de prévention ne soient pas encore suffisants. « Si la communication n’évolue pas suffisamment à ce sujet aujourd’hui, nous n’arriverons pas à faire baisser le nombre de nouvelles infections. » insiste Florence Thune.

En plus de jouer le jeu du virus, le manque d’informations attise les craintes. En 2019, la peur du VIH/sida et les discriminations ont la dent dure. 79% des sondés affirment toujours avoir peur du virus du sida et 28 % pensent que le VIH peut être transmis en ayant des rapports sexuels protégés avec une personne séropositive. Malgré les avancées scientifiques obtenues grâce à la recherche, les mentalités n’ont pas évolué : seule la moitié des personnes interrogées savent qu’une personne vivant avec le VIH sous traitement efficace ne transmet pas le virus.

La lutte contre le sida auprès des jeunes est au milieu du gué. Alors que le sentiment d’information n’a jamais été aussi bas, les pratiques à risques ont néanmoins diminué en 2018. 8 % des personnes interrogées disent avoir été exposées à un risque, soit une baisse de six points par rapport à l’année dernière. « Nous devons poursuivre nos efforts car cela semble porter doucement ses fruits. Plus de la moitié des jeunes déclarent avoir confiance dans les informations délivrées par les associations de lutte contre le sida, les bonnes informations imprègnent progressivement les esprits » poursuit Florence Thune.

Les idées reçues sur le VIH/sida marquent le pas, après trois années d’augmentation. « C’est encourageant même si 13% des personnes interrogées pensent encore que le VIH/sida se transmet en buvant dans le verre d’une personne ou par la transpiration. C’est encore trop. »

« Il faut des informations, plus personnalisées et contextualisées, directement sur les smartphones par exemple. Il faut également penser à renouveler notre discours, en mettant en valeur les innovations de dépistage et de prévention. Le VIH ne doit pas être oublié et invisible dans la sphère publique » conclut Florence Thune.

Les chiffres à retenir du sondage Ifop – Sidaction

23% des jeunes interrogés estiment être mal informés sur le VIH/sida, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2009. C’est le niveau le plus haut atteint depuis 10 ans
23 % considèrent qu’il existe des médicaments pour guérir du sida, contre 13% en 2009, contre 13% en 2009.
28 % des jeunes pensent que le VIH peut être transmis en ayant des rapports sexuels protégés avec une personne séropositive
14% estiment encore que la pilule contraceptive d’urgence peut empêcher la transmission de virus
94 % des jeunes pensent que le préservatif est efficace pour empêcher la transmission du VIH/sida (soit une perte de 4 points depuis 4 ans)
8% des jeunes de moins de 25 ans admettent avoir été exposés au moins une fois à un risque d’être contaminés par le VIH/sida (contre 14% en 2018)
Pourtant, 31% considèrent avoir moins de risques que les autres d’être contaminés, soit un chiffre en hausse de 9 points par rapport à 2009.
21% n’ont jamais bénéficié d’un enseignement au cours de leur scolarité, soit une perte de 8 point par rapport à 2009.
73% des jeunes estiment que l’Education nationale n’en fait pas suffisamment en matière d’information sur le VIH/sida. (Hausse de 10 point par rapport à 2018)
57% estiment que les associations de lutte contre le sida communiquent convenablement

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Sondage Ifop et Bilendi pour Sidaction réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 20 au 26 février 2019 auprès de 1002 personnes, représentatifs de la population française âgée de 15 à 24 ans.