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Mort frédéric Edelmann sida

Source : Libération

publié le 26 janvier 2024 à 17h24

Presque un an après le décès de Daniel Defert, fondateur de l’association Aides, Frédéric Edelmann est mort dans la nuit du 25 au 26 janvier. Et c’est tout un pan éblouissant de l’histoire de la lutte contre le sida en France qui s’envole avec lui, avec eux.

A 72 ans, journaliste au Monde pendant près de quarante ans, spécialisé dans les questions d’architecture, Frédéric Edelmann était un personnage aussi flamboyant que stoïque, se cachant aussi vite qu’il se montrait. Depuis des années, il faisait preuve d’un courage inouï pour supporter la maladie et toutes les mésaventures qui allaient avec. Il était là, debout, résistant. Quand on l’interrogeait pour savoir s’il s’était donné des limites, il nous regardait, un peu surpris : «Mais quelles limites ? Je préfère laisser des marges de manœuvre à la vie. De la liberté, oui de la liberté !» Et ça lui ressemblait. Grand voyageur, nulle frontière ne pouvait le contenir.

L’exigence de la compétence

C’est à l’automne 1984 qu’il s’est engagé dans la lutte contre le sida. L’association Aides débutait tout juste, après un appel de Daniel Defert lancé après la mort du sida de son compagnon, le philosophe Michel Foucault. Frédéric travaillait déjà au Monde. Personnalité étincelante, d’une grande beauté, il avait une énergie folle. Et des réseaux forts dans le milieu de la culture et de la mode. Pendant deux ans, avec Daniel Defert, ils allaient former un duo improbable mais particulièrement efficace, mêlant l’énergie inépuisable de l’un et l’intelligence novatrice de l’autre. Aides était né, et allait devenir la plus grande association de lutte contre le sida en Europe, révolutionnant le monde de la santé.

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PrEP Prévention VIH

Source : Polytechnique insights

Le 24 janvier 2024

Quarante ans après l’identification du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH), responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (sida), la pandémie correspondante n’a toujours pas été stoppée. Plus d’un million de personnes sont infectées chaque année dans le monde1 et, en France, environ 5 000 personnes par an apprennent leur séropositivité2. Nous n’avons toujours pas de vaccin efficace contre le VIH. Mais, saviez-vous qu’en plus du préservatif, il existe une méthode de prévention efficace à plus de 90 % ? Cette dernière est disponible gratuitement en France depuis 2016 ?

Les débuts de la PrEP

Baptisée prophylaxie pré-exposition, ou PrEP, son principe est simple : prendre un traitement antiviral en amont d’une exposition potentielle au VIH, pour empêcher l’infection par ce virus. Les premières données confirmant l’efficacité de cette approche remontent à 2010, via deux études. Dans l’essai CAPRISA 004, mené en Afrique du Sud, un gel vaginal contenant du ténofovir (un composé qui inhibe l’enzyme transcriptase inverse du VIH, essentielle au fonctionnement du virus) a été testé par 889 jeunes femmes3. Dans l’essai iPrEx, mené dans six pays, des comprimés contenant une combinaison de ténofovir et d’un autre inhibiteur de la transcriptase inverse, l’emtricitabine, ont été utilisés par près de 2 500 femmes trans ou hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

 » le principe est simple : prendre un traitement antiviral en amont d’une exposition potentielle au VIH, pour empêcher l’infection par ce virus « 

Les résultats obtenus étaient similaires et ont fait, dès le départ, ressortir trois points importants. D’une part : la PrEP fonctionne. La prise préventive d’antiviraux a diminué le risque de contamination par le VIH de 39 % dans l’essai CAPRISA 004 et de 44 % dans l’essai iPrEx. D’autre part, et cela explique ces taux d’efficacité relativement bas, l’observance est très variable. Qu’il s’agisse d’un gel vaginal utilisé ponctuellement ou d’un comprimé quotidien, le protocole était loin d’être suivi à la lettre par tous les participants. Parmi les plus assidus, la protection conférée par le gel était de 54 % et celle liée aux comprimés de 92 %. Enfin, aucun des deux essais n’a mis en évidence d’effet secondaire notable de la PrEP. De nombreux essais cliniques et études en vie réelle ont été menés depuis, dans plusieurs régions du monde ne se limitant pas aux pays développés. Ces essais concernaient différentes populations : des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, des consommateurs de drogues injectables, des couples sérodiscordants, des femmes trans et cisgenres, des hommes hétérosexuels… Les résultats obtenus ont amené l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à recommander l’usage de la PrEP orale à base de ténofovir à l’ensemble des personnes à risque substantiel d’exposition au VIH en 20155. Un risque substantiel est défini par un taux d’incidence de plus de 3 nouveaux cas de VIH pour 100 personnes par an dans la population concernée, en l’absence de PrEP.

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VIH traitement rémission

Source : Inserm

Les personnes vivant avec le VIH doivent prendre un traitement antirétroviral à vie pour empêcher la multiplication du virus dans l’organisme. Cependant, certaines personnes qualifiées de « contrôleurs post-traitement » ont pu interrompre leur traitement tout en maintenant une charge virale indétectable durant de nombreuses années. La mise en place d’un traitement précoce pourrait favoriser ce contrôle du virus sur le long terme après l’arrêt du traitement. Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CEA, de l’Inserm, d’Université Paris Cité et de l’Université Paris-Saclay, en collaboration avec l’Institut Cochin (Inserm/CNRS /Université Paris Cité), et avec le soutien de MSD Avenir et l’ANRS MIE, ont identifié, à l’aide d’un modèle animal, une fenêtre d’opportunité pour mettre en place un traitement qui favorise la rémission de l’infection par le VIH : initier le traitement à quatre semaines après l’infection permettrait de contrôler le virus sur le long terme suite à l’arrêt d’un traitement antirétroviral suivi pendant deux ans. Ces résultats renforcent l’intérêt du dépistage précoce et de la prise en charge le plus tôt possible des personnes avec VIH. Ces résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 11 janvier 2024.

L’étude de la cohorte VISCONTI, composée de trente sujets dits « contrôleurs post-traitement », a apporté la preuve du concept d’un état de rémission possible et durable des personnes vivant avec le VIH. Ces personnes ont bénéficié d’un traitement précoce, maintenu pendant plusieurs années. Puis, à l’interruption de leur traitement antirétroviral, elles ont été capables de contrôler leur virémie pendant une période dépassant dans certains cas les 20 ans. L’équipe de l’étude VISCONTI avait suggéré à l’époque (en 2013) que commencer un traitement précocement pourrait favoriser ce contrôle du virus, mais cela restait à démontrer.

Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont utilisé un modèle primate d’infection par le SIV1 afin de pouvoir maîtriser tous les paramètres (sexe, âge, génétique, souche du virus, etc.) susceptibles d’impacter le développement des réponses immunitaires et la progression vers la maladie. Ils ont donc comparé les individus qui ont reçu deux ans de traitement, soit peu de temps après l’infection (en phase aiguë), soit plusieurs mois après l’infection (en phase chronique), soit qui n’ont pas été traités.

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délai charge virale PVVIH

Source : infovih

Drastic reduction in time to controlled viral load in people with human immunodeficiency virus in France, 2009–2019: A longitudinal cohort study

  • 12 janvier 2024
  • Cuzin et al
  • Rédigé par : Dr Françoise Linard

Les objectifs internationaux en vue du contrôle de la pandémie liée au VIH ciblent 95% de PVVIH diagnostiqués en connaissance de leur statut, 95% sous traitement ARV et 95% avec une charge virale indétectable durable. Ces objectifs représentent des moments charnières dans la cascade de soins, du dépistage à la suppression virologique continue. La connaissance de l’évolution de ces étapes au cours du temps est indispensable afin de garantir l’obtention du contrôle de la pandémie1-2.

Dans cette étude rétrospective, au sein de 29 centres français participant à la cohorte Dat’Aids, les auteurs ont comparé différents délais de la cascade de soins sur 10 ans, entre 2009 et 2019 : le délai entre le diagnostic et la première consultation spécialisée, le délai entre la première consultation et la mise sous traitement, et le délai entre le traitement et l’indetectabilité (définie par une charge virale <200 copies/mL).

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VIH essais cliniques mondiale

Source : Globenewswire

BOSTON, 30 déc. 2023 (GLOBE NEWSWIRE) — Novotech, le principal ORC biotechnologique axé sur l’Asie-Pacifique et doté de capacités d’exécution mondiales, a publié aujourd’hui la dernière édition 2023 de son rapport sur le périmètre mondial des essais cliniques sur le VIH, une maladie qui touche aujourd’hui plus de 39 millions de personnes.

L’équipe d’analystes de Novotech rédige ces rapports d’experts sur une base mensuelle. Ils sont entièrement gratuits, et dressent un bilan à jour de l’activité mondiale en matière d’essais cliniques, en révélant les régions où les volumes d’essais sont les plus élevés ainsi que les facteurs qui en sous-tendent les tendances. Ils abordent les obstacles rencontrés par les sociétés de biotechnologie dans des domaines thérapeutiques spécifiques et évoquent des thérapies à venir et les futures tendances en matière d’investissement.

Selon le rapport HIV Global Clinical Trial Landscape (ou : Périmètre mondial des essais cliniques sur le VIH), l’industrie biopharmaceutique a initié plus de 1 000 essais cliniques sur le VIH dans le monde depuis 2018. Leur ventilation géographique s’établit ainsi : L’Asie-Pacifique en pilote 29 %, suivie par l’Europe à 28 %, et l’Amérique du Nord à 26 %. Le reste du monde (RDM) n’en conduit qu’une part modérée de 17 %.

Dans la région Asie-Pacifique, c’est la Chine continentale qui retire la part du lion, à l’origine de 45 % des essais. En Europe, l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni ont organisé le plus grand nombre d’essais sur le VIH. Parmi les pays du RDM, l’Afrique du Sud arrive en tête avec 31 % d’essais sur le VIH.

Le rapport passe également en revue les données relatives au nombre de cas et à la mortalité en 2022, par région.

  • L’Afrique du Sud a enregistré 7,6 millions de cas et 45 000 décès liés au sida, ce qui souligne la gravité de l’impact dans le pays.
  • L’Inde a déclaré 2,5 millions de cas et 40 000 décès, ce qui témoigne d’une charge de morbidité importante.

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Prise en charge VIH

Source : L’opinion

Depuis le dépistage jusqu’au traitement, le processus de prise en charge des personnes atteintes du sida fait face à plusieurs défis. Dans cette interview, Mehdi Karkouri, président de l’Association de lutte contre le sida (ALCS), nous parle de l’apport de la généralisation de la couverture sanitaire universelle dans la lutte contre cette épidémie.

  • Après 35 ans de lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), comment évaluez-vous les résultats obtenus par le Maroc à ce jour ? 

– Le Maroc a enregistré des progrès notables en matière de lutte contre le sida. C’est un des rares pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à avoir inversé la courbe ascendante du nombre des nouvelles infections. Ainsi, notre pays a réduit les nouvelles infections de 50% entre 2010 et 2022. Le nombre des décès a diminué aussi de 59% sur la même période. Cela dit, beaucoup reste à faire pour améliorer la qualité de la prise en charge des malades, notamment ceux qui n’ont pas de couverture sociale, et lutter efficacement contre la stigmatisation ainsi que la discrimination. 

  • Les statistiques du ministère disent que 4.767 personnes atteintes du VIH ignorent qu’elles ont contracté le virus. Comment expliquez-vous cela ?  

– En 2022, plus d’une personne vivant avec le VIH sur cinq ignorait sa séropositivité. Au moins 760 personnes seraient nouvellement infectées par le VIH durant la même année. La tranche d’âge la plus touchée est celle des 25-34 ans. C’est la raison pour laquelle l’ALCS a décidé de cibler, plus particulièrement, les jeunes lors de la 4ème édition de la Semaine internationale du dépistage qui s’est déroulée du 20 au 26 novembre 2023. Lors de ladite Semaine, les conseillers communautaires du dépistage de l’ALCS ont réussi l’exploit d’effectuer 3064 tests de dépistage du VIH en 7 jours. Résultat : 33 tests étaient positifs. 

Cela signifie que le dépistage est la première étape de la lutte contre le sida. En effet, il permet à la personne de connaître son statut sérologique et de bénéficier d’un traitement précoce et gratuit. Il est important de souligner qu’une personne vivant avec le VIH, qui prend son traitement de manière correcte et dont la charge virale est indétectable, ne transmet pas le VIH à son partenaire, même lors de rapports sexuels sans protection. Ainsi, le fait d’intensifier le dépistage et de lever les obstacles, qui entravent l’accès des populations les plus vulnérables au VIH à ce service, est aujourd’hui une priorité.

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Chemsex témoignage prévention

Source : franceinfo

Un homme de 35 ans serait mort lors d’une soirée chemsex à Lyon, dans la nuit du 3 au 4 janvier. Terme popularisé lors de l’accident mortel provoqué par Pierre Palmade, la pratique est souvent taboue. Il y a quelques mois, un chemsexeur avait accepté de témoigner auprès de France 3.

« Chemsex » un mot mal connu, qui refait surface dans l’actualité lyonnaise. Selon une information diffusée par nos confrères du Progrès, un homme de 35 ans est décédé lors d’une soirée chemsex, dans la nuit du 3 au 4 janvier 2024. Toujours selon le journal, il pourrait être mort d’une overdose à son domicile, alors qu’il passait la nuit avec un compagnon rencontré sur un site en ligne.

Le chemsex, contraction de « chemical » et « sex », englobe des pratiques sexuelles sous l’influence de produits psychotropes. En février 2023, le terme avait été médiatisé lors de l’affaire Pierre Palmade. De nombreux chemsexeurs s’étaient alors sentis diabolisés. L’un d’eux avait alors accepté de raconter son vécu à France 3.

« La drogue a un tel impact sur le cerveau et est tellement accessible que ça devient vite une habitude. On sous-estime quand on est dedans, on ne peut pas s’en rendre compte. Pour moi, c’était tous les week-ends. » Il s’appelle Ethan, ou plutôt, il a choisi de s’appeler comme cela quand il témoigne au printemps 2023.

Ethan a 24 ans et déjà une existence à cent à l’heure au rythme de ses embûches et de ses émotions. Des pulsations d’une vie parfois à rebours des autres, parfois en avance, entre familles d’accueil, jobs pour s’en sortir, CDI et rêves de liberté en achetant bientôt une petite voiture « pour s’aérer ». Le jeune homme tient à raconter les mécanismes dans lesquels il s’est retrouvé.

Une drogue dérivée de la cocaïne

Ethan a rendez-vous pour une séance spécialisée sur la pratique et les addictions liées au chemsex au Griffon, un centre de santé sexuelle et communautaire, ouvert à l’automne 2022 dans le quartier de la Croix Rousse à Lyon. 

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sérophobie VIH discrimination

Source : RTBF.BE

La pandémie de sida qui a frappé les années 80 et les années 90 aura pris la vie de millions de personnes. Le monde aura été profondément marqué par cette maladie qui tue encore aujourd’hui, particulièrement en Afrique. En 2021, 19.177 personnes vivaient avec le VIH en Belgique, et il n’est toujours pas possible d’en guérir. Les diagnostics de Sida, dernier stade de l’infection au VIH, sont malgré tout de plus en plus rares en Belgique. Une personne séropositive sous traitement efficace ne transmet plus le virus. Mais si les recherches ont grandement évolué, la peur qui entoure la maladie génère la circulation de nombreuses idées reçues qui rendent la vie des patients séropositifs difficile. La sérophobie se définit par la discrimination envers les personnes séropositives, celle-ci peut se traduire par de l’hostilité mais également dans un accès inégal à l’emploi ou aux soins de santé.

La sérophobie en Belgique

La dernière étude belge sur la sérophobie, menée conjointement par l’UNIA et l’Observatoire du sida et des sexualités, date de 2017. A l’époque, les résultats avaient montré des discriminations subies dans de nombreux domaines : dans l’accès aux assurances notamment, refusée ou validée seulement sur une courte durée, ou dans la progression au travail suite « à la révélation du statut, aux absences liées à la maladie et/ou aux tests de dépistage ».

S’il manque des données récentes, Thierry Martin, directeur de la Plateforme Prévention Sida estime que la discrimination en Belgique aujourd’hui est toujours bien réelle : « On a le sentiment au contact avec les personnes vivant avec le VIH que la stigmatisation est toujours bien tenace chez nous et ce dans tous les domaines. Que ce soit dans la vie quotidienne, avec des personnes discriminées dans leur entourage et dans leur famille mais aussi dans les soins de santé. Cette seconde partie est particulièrement inquiétante. Certains professionnels, pas spécialistes du VIH, ont encore une vraie méconnaissance du virus, et une peur irrationnelle. On a par exemple des patients qui rapportent que certains dentistes refusent de les soigner. Beaucoup ont encore une image du VIH comme du sida dans les années noires.« 

Quelques années plus tôt, en 2012, l’anthropologue Charlotte Pézéril avait également mené des recherches sur la sérophobie en Belgique francophone et avait constaté que les discriminations prenaient une forme relativement indirecte, avec « davantage de gêne ressentie que des refus de soins dans le milieu médical, plus de blocages de carrière que de licenciements dans le milieu du travail, plus de propos désobligeants ou maladroits que d’exclusions dans la vie sociale. »

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tabagisme VIH vieillissement

Source : Ma Clinique

Une récente Rapports scientifiques étude a examiné si la combinaison de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et du tabagisme influençait la densité minérale osseuse (DMO), la fonction pulmonaire (VEMS), la capacité vitale forcée (CVF), la vitesse de l’onde de pouls aortique (PWV), l’indice de masse musculaire squelettique appendiculaire. (ASMI), résistance à l’insuline (HOMA-IR) et fonction rénale.

Arrière-plan

L’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) a augmenté grâce à l’avènement de la thérapie antirétrovirale combinée (TAR). À l’heure actuelle, l’espérance de vie médiane de ce groupe de personnes est supérieure à 50 ans.

Cependant, ils meurent beaucoup plus tôt que les personnes non infectées, principalement en raison du développement de comorbidités liées à l’âge, telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies pulmonaires obstructives chroniques, l’ostéoporose et l’insuffisance rénale.

En plus d’augmenter le risque de mortalité, chacune des comorbidités mentionnées ci-dessus aggrave indépendamment la qualité de vie des patients.

Deux pathologies, à savoir l’augmentation de l’adiposité centrale et la réduction des muscles des membres, sont liées à une mortalité toutes causes confondues sur cinq ans liée à l’infection par le VIH. Il est impératif de comprendre si le risque accru de mortalité est lié à l’infection par le VIH et au TAR ou à d’autres facteurs, tels que l’environnement et le vieillissement.

L’identification des facteurs de risque modifiables pourrait aider à réduire ou inverser le développement de comorbidités. Plusieurs études ont montré que le tabagisme est un facteur de risque modifiable qui influence les manifestations de l’ostéoporose et des maladies pulmonaires/cardiaques.

Par rapport à la population générale, un taux de tabagisme plus élevé a été documenté parmi les PVVIH. Cependant, aucune étude n’a déterminé si cela pourrait être un facteur déterminant des maladies liées à l’âge et de la génération de comorbidités chez les PVVIH.

De plus, il n’est pas clair si l’infection par le VIH influence l’association entre le tabagisme et la génération de comorbidités. Il est important de comprendre si le VIH et le tabagisme exercent des effets néfastes indépendamment ou via des interactions potentielles.

À propos de l’étude

La présente étude a examiné l’association entre le tabagisme et les paramètres biologiques, tels que la densité minérale osseuse, la rigidité artérielle, la fonction rénale, la résistance à l’insuline et la masse musculaire, chez les patients PVVIH et non séropositifs.

Cette étude a évalué plusieurs manifestations systémiques liées aux PVVIH, et chacune a été évaluée séparément pour mieux comprendre leur influence sur l’évolution de la maladie.

Cette étude a recruté des personnes vivant avec le VIH dans le cadre de l’étude CARDAMONE, qui est une étude transversale monocentrique portant sur des PVVIH adultes. Tous les participants ont été recrutés entre 2009 et 2012.

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vitamine C femmes

Source : CATIE

  • Une équipe de recherche a analysé des échantillons de sang et d’urine prélevés chez des femmes séropositives et des femmes séronégatives
  • Le corps des femmes séropositives était moins susceptible de retenir la vitamine C
  • La cause de la perte de vitamine C n’était pas claire, mais elle était liée à une carence en cette vitamine

La vitamine C est un nutriment important qui joue de nombreux rôles dans le corps, comme contribuer à la construction de tissus conjonctifs, à la production de composés nécessaires aux cellules cérébrales pour se transmettre des signaux et à la guérison des plaies. La vitamine C aide également à protéger les cellules contre les dommages causés par l’exposition à des molécules hyperactives appelés radicaux libres. Lorsqu’elle accomplit cette dernière fonction, la vitamine C joue le rôle d’un antioxydant.

À propos des reins

L’une des principales fonctions des reins consiste à filtrer le sang. Dans le cadre du processus de filtration, des produits de déchets sont retirés du sang et évacués dans l’urine, alors que des nutriments et d’autres matières utiles sont réabsorbés dans le sang.

Détails de l’étude

Une équipe de recherche du National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Disease (NIDDK) des États-Unis et de l’université Georgetown à Washington a effectué une analyse détaillée d’échantillons de sang et d’urine prélevés auprès de 40 femmes séropositives et de 56 femmes séronégatives en bonne santé.

Les prélèvements ont été effectués après une nuit de jeûne. L’équipe de recherche a également obtenu des dossiers médicaux et quelques renseignements sociodémographiques se rapportant aux femmes. Les participantes ont reçu l’instruction de ne pas prendre de suppléments de vitamine C pendant deux semaines avant leur consultation à la clinique de l’étude. Les prélèvements de sang et d’urine ont été effectués une seule fois.

En moyenne, les femmes séropositives étaient plus âgées (53 ans) que les femmes séronégatives (37 ans), et l’usage de tabac était plus courant chez les femmes séropositives (54 %) que chez les femmes séronégatives (4 %).

La plupart des femmes séropositives (86 %) suivaient un traitement antirétroviral (TAR), et la plupart des femmes sous TAR (91 %) avaient une charge virale inhibée (moins de 50 copies/ml). Les femmes séropositives avaient un compte de CD4+ moyen de près de 740 cellules/mm3, et la période moyenne écoulée depuis leur diagnostic de VIH était de 17 ans.

Résultats saillants

Selon l’équipe de recherche, toutes les femmes séronégatives qui avaient un faible taux de vitamine C dans le sang « n’avaient pas de vitamine C décelable » dans l’urine. Ce résultat porte à croire que les reins de ces femmes tentaient généralement de retenir la vitamine C dans leur corps.

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