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Les nouvelles les plus importantes émanant de la CROI concernent la prophylaxie pré-exposition (PrEP), l’utilisation par des personnes séronégatives d’antirétroviraux pour éviter l’infection au VIH.

Deux études sur la PrEP chez les hommes gays et les femmes transgenres ont démontré que l’accès à la PrEP réduisait de 86% le taux d’infections. Ceci représente l’efficacité la plus élevée jamais observée pour la PrEP et une efficacité supérieure à la plupart des autres interventions préventives. Chose extraordinaire, deux études distinctes, ayant offert la PrEP de façon très différente, ont abouti exactement au même niveau d’efficacité.

Vous pouvez lire l’intégralité de l’article sur le site Aidsmap.

L’ONG britannique i-Base vient d’éditer ce mois-ci son guide pour accompagner les patients vivant avec le VIH dans les changements de traitements antirétroviraux qui peuvent survenir.

Dans cette 14ème édition, le guide présente les étapes qui accompagnent un changement de traitement, et les questions fréquentes posées par les patients :

  • Quand changer de traitement et pourquoi ?
  • Quels examens médicaux doivent être réalisés ?
  • Quel nouveau traitement recevoir ?
  • Que faire si le patient ne supporte pas le traitement ?
  • Quelles sont les nouvelles combinaisons d’antirétroviraux et les récentes avancées médicales ?

 

A destination d’un public anglophone, ce guide est disponible sur le site d’i-Base.

Pour information, l’ONG i-Base publie des informations scientifiques simplifiées à destination des patients vivant avec le VIH et des professionnels de santé.

Cette substance mise au point par une équipe américaine a été testée pendant des mois sur des singes. Elle ouvre la voix à un traitement à effet prolongé contre le VIH.

Un espoir dans le traitement du sida ? Une substance anti-sida mise au point par une équipe américaine s’est avérée efficace pendant des mois sur des singes. Ce qui offre la perspective d’un traitement à effet prolongé contre le VIH sans l’obligation de prises quotidiennes d’antirétroviraux, a annoncé mercredi la revue scientifique Nature (…)

Vous pouvez dès à présent lire la totalité de l’article sur le site de l’Express.

 

 

Des chercheurs de l’université de Maastricht et du King’s College à Londres collaborent aujourd’hui avec plusieurs associations de patients à un projet de recherche sur l’information des patients. Ce dernier à pour objectif d’aider la communauté médicale à comprendre comment les patients, concernés notamment par une maladie chronique, reçoivent les informations qui leur sont transmises sur leur maladie et les traitements. Sont-elles compréhensibles ? Pour quel impact ?

Si vous souhaitez participer à cette enquête, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant :

http://scripts.hcscommunity.com/scripts/dubinterviewer.dll/Frames?Quest=69&src=3

Il y a près de 15 ans, les chercheurs de l’organisation de soins de santé intégrés (HMO) Kaiser Permanente de la Californie ont fait état d’un risque accru de crise cardiaque chez les personnes vivant avec le VIH. Dans leur rapport le plus récent, les chercheurs de Kaiser révèlent un changement étonnant : au cours des dernières années, le risque de crise cardiaque parmi les personnes séropositives a diminué, de sorte qu’il se situe maintenant au même niveau que chez les personnes séronégatives. Nous explorons maintenant leurs résultats et les raisons de ce changement (…)

Lire la suite sur le site de CATIE

—Sean R. Hosein

This information was provided by CATIE (Canadian AIDS Treatment Information Exchange). For more information, contact CATIE at 1.416..263.1638 info@catie.ca.

Cette année, le Sidaction aura lieu les 27, 28 et 29 mars : 3 jours de mobilisation offrant une opportunité exceptionnelle de parler de la maladie, pour mieux la combattre. Mais pour continuer la lutte contre le sida, Sidaction a besoin de vous  : l’association recherche activement le témoignage de personnes vivant avec le VIH.

Témoigner : Pourquoi ? Comment ? (Pour témoigner, téléchargez le document explicatif)

Les chercheurs John Gill et Dominique Costagliola prônent un virage vers la promotion de la santé et encouragent les médecins, les infirmiers et les pharmaciens à prendre note de l’affirmation suivante :

« En saisissant chaque occasion lors de la prestation des soins liés au VIH pour focaliser nos efforts sur la réduction du tabagisme, nous aurons les meilleures chances de réduire [les taux de crise cardiaque]. » Et d’ajouter le duo : « L’encouragement et le soutien aux patients dans leurs efforts pour arrêter de fumer offrent des bienfaits immenses pour la santé » (…)

—Sean R. Hosein

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Communiqué

(Paris, le 21 janvier 2015) En plein débat sur le coût des nouveaux traitements contre l’Hépatite, l’office indien des brevets a rejeté mardi 13 janvier une des demandes de brevet formulées par Gilead sur le sofosbuvir. Les associations se félicitent de cette décision, qui contribue à une amélioration de l’accès aux traitements pour de nombreux patients.

Un recours en opposition avait été déposé conjointement par l’association de patients Delhi Network of Positive People (DNP+) et le collectif de juristes Initiative for Medicines, Access & Knowledge (I-MAK). Une opposition au brevet est une procédure ouverte à toute personne intéressée – industriels concurrents ou société civile – pour contester la validité d’un brevet.

« Cette décision est encourageante car elle constitue un pas vers la disponibilité du traitement en version générique et donc vers l’accès universel » explique le Docteur Jean-François Corty, Directeur des Opérations France de Médecins du Monde, « mais il nous faut encore attendre car un deuxième brevet demandé par Gilead est toujours en cours d’examen ».

L’actuel médicament de Gilead vendu à prix exorbitant – 1 000 dollars la pilule aux US, 84 000$ les 3 mois de traitement – est inaccessible pour l’immense majorité des patients atteints d’hépatite C.  De fait, les organisations médicales internationales sont dans l’incapacité de soigner correctement leurs patients malades de l’hépatite C alors qu’un traitement efficace existe.

Le problème d’accès se pose non seulement dans les pays « à ressources limitées » mais aussi dans les pays occidentaux qui ne disposent pas des ressources suffisantes pour absorber de tels prix. En France, le prix est de 41 000 euros et le médicament est rationné. En Angleterre, le traitement est vendu 44 000£ et l’assurance maladie a repoussé d’avril à juillet la dispensation du traitement. En Espagne, le traitement est également rationné : seule 5 000 personnes -1 personne sur 5 en besoin urgent de traitement- pourra y avoir accès en 2015.

Pourtant, le sofosbuvir ne coûterait que quelques centaines de dollars si des versions génériques existaient (1).

Nos associations rappellent la nécessité de favoriser l’accès universel aux traitements contre l’hépatite C en Europe et dans le reste du monde. La décision de l’office Indien des brevets doit également encourager l’ouverture d’un débat public en France sur les prix des médicaments et leur impact sur les systèmes de santé.

Associations signataires : Médecins du Monde, Médecins sans Frontières, AIDES, Comede

1. Andrew Hill and all, Minimum Costs for Producing Hepatitis C Direct-Acting Antivirals for Use in Large-Scale Treatment Access Programs in Developing Countries, Clinical Infectious Diseases, February 13, 2014.

Après avoir analysé des données réunies entre 1989 et 2014, les chercheurs responsables l’Antiviral Pregnancy Registry ont fait la déclaration suivante : « Concernant la population globale exposée aux antirétroviraux et figurant dans ce Registre, aucune augmentation du risque d’anomalies congénitales générales ou spécifiques n’a été détectée jusqu’à présent. »

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— Sean R. Hosein

 

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La question importante suivante se pose de façon récurrente depuis l’arrivée des combinaisons de médicaments anti-VIH puissants (couramment appelées TAR) : Quand devrait-on commencer le traitement afin d’assurer la santé optimale des personnes séropositives? Selon une nouvelle étude, le traitement précoce pourrait être très bénéfique à cet égard.

À propos du commencement de la TAR

Au cours des 15 dernières années, les principales lignes directrices thérapeutiques ont augmenté le seuil immunologique auquel on devrait commencer le traitement du VIH chez les adultes, le portant de 200 cellules/mm3 à 350 cellules/mm3 puis à 500 cellules/mm3. De nos jours, de nombreuses lignes directrices recommandent de commencer le traitement peu après le diagnostic, peu importe le compte de CD4+ (traitement immédiat).

La recommandation de proposer plus tôt le traitement est fondée sur une masse importante de données de recherche concernant les bienfaits de la TAR, tant pour la santé que pour la prévention. De plus, en commençant la TAR lorsqu’il y a moins de dommages immunologiques, on réussit généralement à mieux préserver et renforcer le système immunitaire. Enfin, si la TAR commence avant que le système immunitaire s’affaiblisse de façon importante, le traitement est généralement bien toléré.

Des essais cliniques et des études par observation ont permis de constater que le maintien d’un compte de CD4+ de 500 cellules/mm3 ou plus grâce à la TAR réduisait le risque de complications liées au sida et d’autres événements malheureux.

Les données émergentes laissent croire que le fait de commencer la TAR lorsque le compte de CD4+ se situe au seuil de 500 cellules/mmpourrait être insuffisant dans certains cas pour normaliser le fonctionnement du système immunitaire. Une nouvelle étude a révélé des bienfaits immunologiques importants et mesurables lorsque la TAR commençait dans les 12 mois suivant la séroconversion. Cette étude jette également une lumière intéressante sur la gamme normale du compte de CD4+ qui a des implications pour les objectifs thérapeutiques de la TAR. (…)

Lire la suite sur le site de Catie

 

Sean R. Hosein