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« Le sida pour en finir, il faut continuer ».

Alors que s’achèvent les trois journées de récolte de dons du Sidaction, l’heure est au bilan. Cette opération de levée de fonds pour la recherche et la prévention du sida a permis la collecte de 4,25 millions d’euros de promesses de dons contre cinq millions d’euros en 2014.

Les fonds collectés sont redistribués à 50% pour la recherche, encore aujourd’hui essentielle, et à 50% pour la prévention et l’aide aux malades en France et à l’international.

En 2014, ce sont 88 projets en recherche fondamentale, clinique et sociale, qui ont été soutenus, et 116 projets d’aide aux malades et de prévention ont été menés par 87 associations françaises aidées par Sidaction.

Il est encore temps de donner. Sidaction souligne qu’il est « encore possible de faire un don » jusqu’au 17 avril, en composant le 110, en se connectant sur www.sidaction.org ou par courrier à l’adresse suivante : Sidaction 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris

Actions Traitements publie depuis septembre 2014 une newsletter mensuelle, transmise par email à ses adhérents, pour les tenir informés des événements et des productions éditoriales de l’association ou soutenus par l’association. Elle est, désormais, disponible en ligne.

Au sommaire de notre dernière édition, une enquête sur comment « Vivre avec un traitement contre le VIH en 2014 » (SIS), une soirée d’échange post-CROI, notre prochaine Réunion Qualité de Vie à Montpellier et la Journée d’étude sur l’allègement de traitement du groupe interassociatif TRT-5.

Retrouvez notre newsletter en cliquant ici.

Des chercheurs américains ont mis au point un produit anti-VIH (à ce stade, on ne peut pas encore parler de médicament) qui, expérimenté chez l’animal, s’est avéré efficace pendant plusieurs mois. Comme toujours, les recherches expérimentales, a fortiori lorsqu’elles en sont aux phases préliminaires, sont à manier avec prudence. Reste que si cette piste se trouvait confirmée, elle pourrait, dans quelques années, déboucher sur un traitement à effet prolongé du VIH.

Interrogé par l’AFP, le professeur Michael Farzan qui a dirigé l’étude (dont les résultats ont été publiés, mi février, dans la revue scientifique « Nature ») a expliqué : « Nous avons développé un inhibiteur très puissant et à large spectre » agissant sur le VIH-1, à savoir le principal type de virus du sida présent dans le monde. Cet inhibiteur est le résultat de plusieurs années de recherche, essentiellement réalisée par le Scripps Research Institute, un centre de recherche financé par l’Institut public de recherche américain sur les maladies infectieuses, le NIAID.

La suite de l’article est disponible sur le site Seronet.

Une enquête de Sida Info Service, intitulée « Vivre avec un traitement contre le VIH en 2014 », vient d’être publiée et met en avant les résultats d’un questionnaire diffusé auprès de 367 PVVIH sur les traitements ARV, et notamment la posologie et les effets indésirables. L’objectif était d’apporter des éléments d’information et de compréhension sur l’intégration du traitement dans la vie quotidienne, et d’évaluer la perception du traitement et mesurer les impacts des contraintes du traitement sur la vie quotidienne.

On y découvre notamment que si 97% des PVVIH depuis moins de 2 ans ont été mises sous traitement moins de un an après le diagnostic, et que les PVVIH mises sous traitement après 2000 étaient deux fois moins nombreuses à avoir eu une « perception négative » de leur mise sous traitement, plus de 4 sur 5 étaient néanmoins préoccupés par les effets indésirables éventuels (58% beaucoup, 26% assez) et les contraintes « multiples et cumulatives » des traitements (difficulté à gérer la prise de traitement, pas de soutien de la part de l’entourage, fatigue…)

L’enquête met ainsi en avant plusieurs points importants :

– Une nette amélioration des vécus du traitement mais des effets indésirables qui restent importants ;

– Une simplification du schéma posologique, si possible vers un comprimé par jour ;

– Une attention particulière envers les personnes débutant un traitement contre le VIH ;

– Les femmes : effets indésirables et vieillissement, un cumul des difficultés ;

– Vieillir… avec le traitement, avec le VIH, avec d’autres pathologies ;

– Prendre en compte les « vulnérabilités » dans le cadre d’une prise en charge plus globale

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’enquête sur le site de Sida Info Service.

Le groupe inter-associatif Traitements & Recherche Thérapeutique (TRT-5) organise le 5 juin 2015 une journée sur le thème de l’allègement thérapeutique dans le VIH.

Le matin, les intervenants parleront du mécanisme d’action et la toxicité des ARV, feront un point sur l’allègement thérapeutique et les attentes des PVVIH (présentations suivies d’une table ronde).

L’après-midi, les intervenants apporteront des réponses médicales aux attentes exprimées, quel allègement pour qui, les recherches à mener (présentations suivies d’une table ronde).

Où ?

La journée aura lieu au Ministère de la Santé, au 14 Avenue Duquesne, 75007 Paris (Métro Ecole Militaire, ligne 8 ; Saint-François Xavier, ligne 13).

Quand ?

Le vendredi 5 juin 2015 de 8h30 à 17h30

Vous pouvez lire l’intégralité du pré-programme et vous inscrire sur le site du TRT-5.

Catégories VIH

Le valaciclovir, l’inhibiteur de l’ADN-polymérase virale actuellement prescrit pour prévenir et traiter les poussées d’herpès génital, pourrait bientôt rejoindre l’arsenal thérapeutique utilisé pour combattre l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). C’est ce que suggère une petite étude publiée dans « Clinical Infectious Diseases », qui rapporte une réduction de la charge virale chez des patients ne présentant pas d’infection par l’herpès simplex virus type 2 (HSV-2) (…)

Pour leurs essais cliniques, les auteurs ont décidé d’utiliser la prodrogue valaciclovir pour pallier la faible résorption de l’aciclovir, ce qui permet de diminuer le nombre de prises par jour. Avec ces premiers résultats cliniques, les chercheurs proposent une nouvelle hypothèse : que l’antiherpétique, activé dans les cellules infectées par le VIH, agit en bloquant directement la capacité de réplication du virus.

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site Seronet.

Suite à l’empêchement de l’intervenante, Actions Traitements à le regret de devoir annuler la réunion de demain « Senior et séropositif : bien dans son âge, bien vivre avec ses traitements »

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« Dans les pays où la PrEP n’est pas encore accessible, on constate que des personnes utilisent déjà des traitements antirétroviraux en prophylaxie pré-exposition hors des essais, de façon ‘sauvage' ». L’enquête Flash PrEP a exploré cette question. Voici les résultats.

Dans les pays où la PrEP n’est pas accessible, on constate que des personnes utilisent déjà des traitements antirétroviraux (TARV) en prophylaxie pré-exposition hors des essais. Ces utilisateurs de PrEP orale dite « sauvage » obtiennent les TARV auprès des personnes séropositives de leur entourage, par des médecins (par le biais d’un traitement d’urgence – TPE) ou encore par des achats sur Internet. Les études portant sur l’intérêt et l’intention des personnes à utiliser une PrEP fournissent souvent des informations sur ces expériences de PrEP « sauvage » et l’ampleur de son utilisation. L’enquête Flash PrEP a, elle aussi, exploré cette question. 136 personnes (4,5 % de l’échantillon total) ont déclaré avoir eu recours à la PrEP « sauvage ». 3 000 personnes ont répondu à la question concernant l’utilisation de la PrEP sauvage. 4,5 % (soit 136 personnes) ont « utilisé au moins une fois dans leur vie, un traitement anti-VIH (d’un ami ou d’un partenaire par exemple) afin d’éviter une contamination par le VIH avant un rapport sexuel ».

Découvrez l’article dans son intégralité sur le site SERONET.

« EVE est une enquête menée par AIDES et l’Inserm. Cette recherche communautaire porte sur les EVEnements indésirables vécus par les femmes vivant avec le VIH. Seronet a récemment publié un article qui, en quelques questions… et réponses, rappelle la nature de cette enquête et ses enjeux.

Pour construire cette enquête par questionnaire, une grille utilisée dans les essais thérapeutiques pour identifier les événements indésirables des traitements a été reprise et élargie (grille ACTG groups). 23 événements indésirables étaient explorés. Pour chaque symptôme, la fréquence, l’intensité, les types d’impacts dans les différentes dimensions de la vie (activités/professionnel, vie sociale et familiale, vie affective/intime), le fait d’en avoir parlé ou pas dans le cadre du suivi médical et le sentiment d’avoir été écouté, étaient questionnés. Des questions portant sur les solutions trouvées par les femmes (et/ou leur médecin) de manière plus globale ont été posées (…) »

Vous pouvez consulter les premiers résultats de l’enquête sur le site Seronet.

« D’où vient le virus du sida? La réponse à cette question cruciale est plus complète que jamais ce lundi, avec la publication dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences d’une étude internationale menée par l’Institut de recherche pour le développement qui finit d’élucider l’origine de toutes les souches du VIH-1.

On ne le sait pas toujours, mais il y a plusieurs virus du sida affectant l’homme: le VIH-1 et le VIH-2. Si ce dernier n’est pas très répandu, surtout hors d’Afrique, le VIH-1 est responsable de l’immense majorité des infections dans le monde. Il se divise en quatre variantes génétiques: le M, qui infecte 99% des porteurs du virus, le N, le O et le P. On le sait depuis plusieurs années, le M et le N ont été transmis à l’homme par le chimpanzé -lors de la chasse ou de la préparation de viande de singe. On savait aussi qu’un autre singe, le mangabey, nous avait refilé le VIH-2. Mais pour ce qui est des souches O et P du VIH-1, le mystère restait entier ».

L’intégralité de l’article en français est disponible sur le site d’information 20minutes.