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Les antiviraux à action directe (AAD) sont en train de révolutionner le traitement de l’hépatite C. Des résultats de la cohorte ANRS Hepavih confirment pour la première fois dans la « vraie vie » leur efficacité chez les personnes co-infectées par le VIH et le VHC. Ces résultats ont fait l’objet d’une présentation à la conférence IAS de Vancouver (19 au 22 juillet). Explications.

Douze semaines après l’arrêt du traitement, le taux de guérison avec les antiviraux à action directe est de 93 % et le traitement s’avère bien toléré chez les personnes co-infectées par le VIH et le VHC. Ces résultats ont été présentés par le Pr Dominique Salmon (service de médecine interne et de maladies infectieuses, Hôpital Cochin, AP-HP, Paris) à l’IAS à Vancouver.

La co-infection VIH/VHC entraîne une évolution plus rapide de l’hépatite C chronique, avec un risque de cirrhose deux à cinq fois plus élevé par rapport à la mono-infection par le VHC, indique un communiqué de l’ANRS. Par ailleurs, les traitements en même temps du VIH et du VHC exposent à des risques d’interactions médicamenteuses. Des essais thérapeutiques ont mis en évidence une efficacité des antiviraux à action directe (AAD) similaires à celle observée chez des personnes mono-infectées par le VHC. Il était important de confirmer ces résultats hors essais thérapeutiques, « en vie réelle », et c’est « chose faite » avec la cohorte ANRS Hepavih.

Avec plus de 1 600 personnes réparties dans vingt-sept centres cliniques, la cohorte ANRS Hepavih est l’une des plus importantes cohortes au monde de personnes co-infectées par le VIH et le VHC. Son objectif est d’étudier les caractéristiques des personnes co-infectées prises en charge et l’accès, la réponse et la tolérance aux nouvelles molécules anti-VHC (AAD).

Au sein de la cohorte ANRS Hepavih, les chercheurs ont analysé les données portant sur 76 personnes co-infectées pour lesquelles on avait un recul suffisant pour pouvoir évaluer la guérison. Une majorité d’entre elles (86 %) présentaient un bon contrôle de leur infection par le VIH sous antirétroviraux. En revanche, la plupart présentait une hépatite C chronique à un stade avancé : 80 % avaient une cirrhose et 78 % étaient en échec d’un précédent traitement du VHC. Le VHC était de génotype 1 chez 61 % et de génotype 4 chez 22 % des personnes. Elles ont reçu un traitement comprenant un ou deux AAD, associés ou non à la ribavirine, pour une durée de douze ou 24 semaines. Au terme de leur traitement, 100 % des personnes ont présenté une réponse virologique soutenue (recherche d’ARN VHC négative).

Toutefois, cinq rechutes sont survenues au cours des douze semaines qui ont suivi la fin du traitement. Comme l’explique le communiqué de l’ANRS (20 juillet), le taux d’efficacité observé est ainsi de 93 %. Cette efficacité est similaire que les personnes présentent ou non une cirrhose et quel que soit le génotype du VHC. Elle ne diffère pas selon que les personnes aient reçu ou non de la ribavirine et aient été traitées pendant douze ou vingt-quatre semaines. La tolérance des AAD a été bonne, avec seulement 38 % des personnes ayant présenté un ou plusieurs effets indésirables liés au traitement (une anémie dans 30 % des cas) ; seule une personne a été contrainte d’arrêter son traitement prématurément.

« Ces résultats confirment, pour la première fois, les très bonnes efficacité et tolérance des ADD chez des patients co-infectés suivis dans les conditions de la « vraie vie », a expliqué le Pr Dominique Salmon. L’efficacité observée est similaire à celle rapportée dans les essais thérapeutiques, alors que dans notre population d’étude la plupart de nos patients présentait une hépatite C chronique à un stade avancé. Ces données de la cohorte ANRS Hepavih valident les recommandations actuelles en faveur d’un traitement par AAD chez tous les patients co-infectés, y compris et surtout, pour ceux qui présentent une hépatite chronique au stade de cirrhose ». Les cinq rechutes observées dans la cohorte incitent toutefois à une surveillance renforcée des personnes co-infectées. « Ces rechutes sont toutes survenues une fois le traitement terminé, précise le Pr Salmon. Il est donc indispensable d’instaurer un suivi rapproché des patients traités par AAD, même après une réponse virologique complète à l’issue du traitement et d’étudier quels sont les facteurs prédictifs de ces rechutes afin de pouvoir les éviter ».

Source : Seronet 

Une étude en laboratoire paru dans la revue PLoS Pathogens, laisse penser qu’un médicament contre le cancer de la peau -le PEP005, est en mesure de débusquer le VIH latent dans les réservoirs pour être ensuite éradiqué par les traitements classiques.

Extrait Santé Log ©:
« L’expérience montre que PEP005 entraîne la réactivation du VIH latent. Cet effet est encore plus significatif lorsque PEP005 est combiné avec d’autres composés (qui activent aussi le VIH latent). Testé sur les échantillons de sang des patients infectés par le VIH, PEP005 active également les cellules latentes infectées par le VIH. Là encore, avec des effets plus marqués lorsqu’en combinaison avec d’autres composés. Une première évaluation des effets secondaires possibles de PEP005 ne constate aucun risque évident. »

Lire la suite sur Santé Log
Lire l’article PLoS Pathogens (en anglais)

Deux médicaments utilisés pour booster les traitements contre le VIH, le ritonavir (Norvir®) et le cobiscistat (Tybost®), présentent des risques d’interactions dangereuses avec les drogues dites récréatives et/ou celles utilisées en contexte sexuel (« chemsex »).

Le cobicistat est, notamment, un composant du combo Stribild® et le ritonavir est régulièrement prescrit en complément d’inhibiteurs de la protéase (Kaletra®, Prezista®, Reyataz®, Telzir®…).

Lire l’intégralité de l’article sur le site aidsmap (en anglais).

Vous vivez avec le VIH et êtes suivi(e) en ville ou à l’hôpital ?

Vous aimeriez avoir plus d’occasions pour communiquer ou partager avec les professionnels de santé ?

Nous vous proposons de participer à une étude en ligne visant à analyser la prise en charge médicale et sociale des patients séropositifs au VIH. Votre participation permettra de mieux comprendre les relations entre personnalité, éléments de précarité et la perception qu’ont les patients de leur qualité de vie.
Pour en savoir plus sur cette enquête anonyme et confidentielle et y participer, connectez-vous sur :
http://proqol-measures.com/surveys/index.php/326383/lang-fr *

*Dans ce cadre, une déclaration a été déposée à la CNIL pour cette étude et porte le n°1837799 v 0.

DATE LIMITE DE REPONSE A L’ETUDE : MERCREDI 30 SEPTEMBRE 2015

Qui peut participer ?
Toute personne majeure vivant avec le VIH,sans distinction de sexe,ayant un suivi médical de sa pathologie.

Comment participer ?
En pratique, pour participer à cette étude il suffit d’aller sur le site internet de l’étude.

ATTENTION : Vérifiez que Javascript soit bien activé sur votre navigateur, certains antivirus ou pare-feux désactivent les fonctionnalités Javascript. Sans cela vous ne pourrez peut-être pas accéder à la saisie des questionnaires.

MERCI de lire les recommandations ci-après avant de commencer :
Votre participation implique que vous remplissiez plusieurs questionnaires qui permettront l’analyse de différents critères en lien avec la qualité de vie.
Ces questionnaires sont strictement anonymes et confidentiels
Le remplissage de ces questionnaires peut prendre de 30 à 60 minutes. Il est conseillé d’y répondre dans un environnement favorable à la réflexion. Si cela vous est possible, isolez-vous dans un endroit calme le temps d’y répondre. Pour la réussite du projet et la validation du questionnaire, il est important de répondre à TOUTES les questions, même si certaines questions se répètent.
Merci de vous munir de votre dernier bilan de santé afin de pouvoir renseigner CD4 et Charge Virale.

ATTENTION : cette étude peut vous être proposée par une association, par votre médecin, ou sur internet, nous vous remercions de ne participer qu’une seule fois.

Besoin d’un renseignement supplémentaire sur l’enquête ?
Vous pouvez contacter l’équipe d’EQUIPiER par email à proqol.research@drc.aphp.fr

Merci d’avance pour votre participation.

Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de notre Infocarte mise à jour Truvada®. Disponible en version papier et pdf, cette Infocarte est la dernière de notre série consacrée aux traitements antirétroviraux. Destinée aux personnes vivant avec le VIH, cette Infocarte s’adresse également au personnes suivant un traitement post-exposition (TPE), pour lequel le Truvada® est régulièrement prescrit, ainsi qu’à celles qui suivent l’essai Ipergay.

Désormais, vous pouvez retrouver 34 Infocartes sur notre plateforme de commande. Développées avec des pharmaciens, elles synthétisent, de manière claire et accessible, l’essentiel des informations à connaître pour le patient.Plus accessibles que les notices d’information fournies dans les boîtes de médicaments, elles ont pour objectif de sensibiliser les les personnes vivant avec le VIH aux enjeux du bon usage de leur traitement.

Construites sur le même modèle, les Infocartes délivrent aux patients des informations générales sur les traitements, sur la famille à laquelle appartient le médicament, sur les effets secondaires, 
sur le nombre de prises quotidiennes et leur rythme, sur les modalités de la prise,
 sur les problèmes d’interactions médicamenteuses et sur les incompatibilités éventuelles avec d’autres médicaments.

Pour commander l’intégralité de nos Infocartes, n’hésitez pas à vous rendre sur notre plateforme de commande accessible ici.

Après son dépliant, synthétisant l’essentiel à savoir par les personnes vivant avec le VIH sur les bilans biologiques, l’association Actions Traitements est heureuse d’annoncer la sortie d’une brochure complète consacrée au même sujet. Intitulée Vos bilans biologiques, comprendre son suivi quand on est séropositif/ve, cette brochure fait le point, en l’accompagnant de nombreux exemples et d’explications simples, sur toutes des analyses que les PVVIH sont amenées à faire tout au long de leur suivi. Précisant, pour chaque examen, chacune des techniques employées, elle permet à toutes les PVVIH de mieux comprendre l’intérêt de leurs bilans et de leur donner des repères pour dialoguer plus facilement avec leur médecin.

Développée avec le soutien du Centre biologique Chemin Vert, retrouvez la sur notre plateforme de commande (uniquement disponible au téléchargement) ou en cliquant ici.

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SIS Observatoire lance aujourd’hui une nouvelle enquête nationale et anonyme, à destination des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et âgées de 40 ans ou plus.

Cette enquête s’intéresse à leur parcours de soins et notamment à la surveillance des comorbidités et leurs prises en charge. Le questionnaire est centré sur les préoccupations des PVVIH.

L’enquête est accessible à partir des deux sites Sida Info Service (bannière en bas de page)et Sida Info Plus (rubrique « News »), ainsi que directement en cliquant sur ce lien : https://www.sida-info-service.org/?Enquete-sur-le-parcours-de-soins

 

Les PVVIH avec cancer pourraient faire face à un niveau de mortalité plus élevé que les personnes ne vivant pas avec le VIH, selon une étude récente publiée en ligne dans le Journal of Clinical Oncology.

En effet, les recherches menées par Anna Coghil du National Cancer Institute dans le Maryland (Etats-Unis), ont permis d’examiner 14 cas de cancer entre 1996 et 2010 dans six États des Etats-Unis.

Dans l’étude de personnes décédées des suites d’un cancer, elle a identifié 6,459 cas de PVVIH avec cancer. Les recherches ont alors démontré que les niveaux de mortalité étaient plus élevés chez les patients infectés à VIH pour une multitude de cancers.

Pour voir les conclusions de l’étude, consultez ici l’article en ligne, disponible en version anglophone.

Actions Traitements cherche, pour l’écriture d’une brochure de sensibilisation à l’arrêt du tabac, des témoignages de personnes vivant avec le VIH ayant tenté l’arrêt du tabac, avec succès ou non.

Si vous souhaitez témoigner, merci de prendre contact avec Christelle : cdestomb@free.fr

Actions Traitements est une association de loi 1901, agréée par le Ministère de la Santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. A ce titre, elle propose une permanence téléphonique et d’accueil, des réunions d’information mensuelles, un colloque annuel, des programmes d’éducation thérapeutique (ETP) et différents outils d’information (brochures, dépliants, site Internet).

Objectifs du stage :

En relation avec le responsable du développement et le chargé de projet communication, le/la stagiaire participe à la mise en place des différentes opérations de communications. Au sein d’une équipe de trois personnes, le/la stagiaire participe, par ailleurs, à la gestion des différents projets portés par Actions Traitements.

Missions principales :

– Participation à la définition des plans de communication (projets et actions) mis en œuvre par l’association

– Appui à la conception de supports de communication (mise en page, maquette…),

– Rédaction d’articles et participation à l’animation de la vie numérique de l’association,

– Suivi des commandes et de la diffusion des outils de communication de l’association,

– Appui sur l’organisation et l’animation des réunions d’information mensuelles et du colloque annuel,

– Planifie les réunions d’équipe et en rédige les comptes-rendus,

– Participe à l’évaluation des projets et leur valorisation dans le rapport d’activités,

– Réalise des présentations à destination des partenaires,

– Réalise des recherches documentaires,

– Prend en charge le courrier, l’accueil physique et téléphonique.

Formations & expériences :

– Formation supérieure en Master (1 ou 2) de communication ou management des associations,

– Maîtrise des outils informatiques : Suite office, CMS (WordPress),

– Connaissance des outils de mises en page : Adobe CS6.

– La connaissance de FileMaker Pro est un plus

Qualités : Rigoureux(se), organisé(e), polyvalent(e), dynamique, autonome et ayant un intérêt pour la lutte contre le VIH/Sida.

Contrat : Stage de 2 à 6 mois minimum à temps plein

Indemnités : 508,20 €, tickets restaurant (pris en charge à 50 %), transports (pris en charge à 50 %), congés payés

Disponibilité : à partir de juin

Lieu : Siège de l’association Actions Traitements, 190 Boulevard de Charonne, Paris 20ème

Documents à envoyer : CV et lettre de motivation, à l’attention de Nicolas GATEAU : recrutement@actions-traitements.org