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La Société française de pharmacie clinique vient de mettre à jour sa liste nationale sur les médicaments per os concernant l’écrasement des comprimés et l’ouverture des gélules.

Cette liste est issue d’une collaboration entre l’Observatoire du Médicament, des Dispositifs médicaux et de l’Innovation Thérapeutique (OMéDIT) de Haute-Normandie et la Société française de pharmacie clinique (Groupe Gériatrie). Elle regroupe les données des résumés des caractéristiques du produit (RCP) et des documents transmis par les laboratoires. Elle est mise à jour annuellement.

Les risques peuvent être une toxicité locale pour le manipulateur, une modification de l’absorption pouvant entrainer un sous ou un sur dosage, ou encore une perte d’effet du médicament.

Par exemple, « il est possible d’ouvrir les gélules de Mopral et de mélanger les microgranules dans un verre d’eau (rincer et boire l’eau de rinçage) ou avec un aliment acide (jus de fruit, compote de pomme). En revanche, les microgranules ne doivent pas être croqués, ni écrasés » cite Anne Drouadaine sur le moniteurdespharmacies.fr.

ABX 464 est une nouvelle molécule anti-VIH à action spécifique et unique sur la protéine Rev (p19) mise au point par l’équipe du Dr Jamal Tazi (CNRS, Université de Montpellier, Société Abivax). Contrairement aux thérapies actuelles qui interfèrent avec les premières étapes de l’infection, ce traitement agit après que les cellules de l’hôte aient intégré l’ADN viral et bloque sa multiplication. Les détails des études préliminaires sont rapportés dans Retrovirology [1]. Medscape France a interrogé le Dr Tazi sur le traitement en développement dans la lutte contre le VIH.

Dr Jamal Tazi – L’infection par le VIH suit quatre étapes bien définies :

– Le virus s’attache d’abord à la cellule du système immunitaire puis délivre son matériel génétique (ARN) à l’intérieur de ces cellules.

– Le matériel génétique du virus ARN est transformé en ADN.

– L’ADN viral pénètre dans le noyau puis s’intègre à l’ADN de la cellule

– L’ADN viral fabrique de l’ARN viral. Pour cela, la protéine Rev est nécessaire car c’est elle qui permet à l’ARN de sortir du noyau et ainsi de fabriquer de nouveaux virus.

Les thérapies actuelles interfèrent toutes, à des moments différents selon les molécules, avec les trois première étapes de l’infection. En d’autres termes, les thérapies actuelles empêchent la ré-infection de nouvelles cellules du système immunitaire mais ne bloquent pas la production de virus à partir des cellules qui ont déjà intégrées l’ADN viral.

Pourtant, ces cellules qui ont le virus intégré représentent des réservoirs pour la production de nouveaux virus. C’est pour cette raison que nous avons choisi de travailler sur l’étape centrale et non périphérique de l’infection.

La totalité de l’interview du Dr Jamal Tazi est disponible ici.

2 minutes de votre temps pour une information capitale !

Aujourd’hui, le cancer du foie est l’un des cancers ayant la mortalité la plus élevée. La lutte contre le cancer associé aux hépatites virales est l’un des objectifs du nouveau plan cancer 2014-2019.

Le Collectif Hépatites Virales (groupe inter associatif de lutte contre les hépatites virales, existant depuis décembre 2000 et rassemblant à ce jour dix associations) a souhaité investir ses connaissances et promouvoir de bonnes pratiques quant au dépistage du Carcinome Hépatocellulaire (CHC) en se faisant le relais du rapport de recommandations 2014 sur la Prise en charge des personnes infectées par les virus de l’hépatites B ou de l’hépatite C.

Ce projet a pour but de vous informer de l’utilité de ce dépistage souvent trop espacé par rapport aux recommandations officielles, ce qui aboutit à des découvertes de CHC tardive, et complique considérablement la prise en charge (traitements moins efficaces, greffes, décès).

Un CHC dépisté très tôt peut être guéri dans une majorité de cas.

Afin de connaître votre prise en charge pour se positionner en relais auprès des professionnels de santé mais aussi pour vous permettre de savoir si vous êtes bien suivi, le CHV vous propose de répondre à ce petit questionnaire ici.

Merci de votre participation.

Capture d’écran 2015-04-22 à 17.10.58Actions Traitements a le plaisir de vous annoncer la sortie de quatre nouvelles Infocartes. Disponibles en version papier et numérique (pdf), ces Infocartes présentent les dernières molécules génériquées (lamivudine, lamivudine-zidovudine, névirapine, efavirenz) utilisées dans le traitement du VIH.

Nous avons également le plaisir de vous annoncer la disponibilité au format papier de l’Infocarte Sovaldi®, la première parue d’une série qui présentera les molécules et les combinaisons antivirales employées contre l’hépatite C.Désormais, vous pouvez retrouver 33 Infocartes sur notre plateforme de commande. Développées avec des pharmaciens et des médecins, elles synthétisent, de manière claire et accessible, l’essentiel des informations sur les médicaments à connaître pour le patient.

Nous avons, enfin, le plaisir de vous annoncer la réédition (mise à jour 2015), au format pdf et papier, de notre affiche récapitulative des antirétroviraux. Disponible en version papier ou en version numérique (pdf), en grand et en petit format, la nouvelle version de notre affiche recense les nouvelles molécules aujourd’hui disponibles (Stribild®, Tivicay®) ou bientôt disponibles (Triumeq®) et, également, les dernières molécules génériquées (efavirenz, névirapine, lamivudine, lamivudine-zidovudine). Cette affiche comprend désormais des indications sur la planification des prises, des recommandations d’usage ainsi que les bons réflexes à adopter par les patients.

Pour consulter ou commander l’intégralité de nos Infocartes, de nos affiches et de nos brochures, n’hésitez pas à vous rendre sur notre plateforme de commande accessible à l’adresse suivante : https://www.actions-traitements.org/commande/

Arnaud Carrère, président d’Actions Traitements, a participé le 15 avril dernier, à l’émission « On fait débat » proposée par le site Gayvox, avec Hubert, Co-Président de l’association Séropotes Paris, Nadège Pierre, psychologue et sexologue au centre de santé sexuelle Le 190 et le Dr Laurent Roudière, praticien à l’hôpital La Pitié-Salpêtrière de Paris. L’émission est dès à présent disponible sur le site Gayvox, et consultable ci-dessous :

https://vimeo.com/125600911

Pour aller plus loin et améliorer encore l’accès au dépistage, la Ministre de la Santé a autorisé l’utilisation des autotests ; ceux-ci pourront être commercialisés en pharmacie et vendus sans prescription médicale. Ces autotests constituent un outil complémentaire de dépistage pour les personnes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas recourir aux autres offres de dépistage existantes. autotest VIH® sera disponible en France dans les pharmacies sur Internet à la fin du mois de juin.

La société française AAZ a conçu et validé autotest VIH® avec l’aide d’un groupe d’experts français en matière de lutte contre le VIH/SIDA. Il a fait l’objet d’études préalables grâce au concours des associations nationales AIDES et HF Prévention. autotest VIH® bénéficiera, en outre, du soutien de Sida Info Service pour assurer l’accompagnement des futurs utilisateurs en matière d’écoute, d’orientation et d’aide à la réalisation via sa plateforme téléphonique anonyme et gratuite.

Pour en savoir plus, vous pouvez contacter le service presse au 01.46.99.69.69

Catégories VIH

« Annoncés respectivement en mai ou juillet 2015, les Trod pour le VHC sont repoussés suite à un problème administratif. Une décision du Conseil d’Etat (avril 2015) bloque tout.

Le 1er décembre 2014, Marisol Touraine, ministre de la Santé, annonçait dans un communiqué de presse que « les tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) de l’hépatite C, disponibles aujourd’hui en laboratoire et chez le médecin, [pourraient] être réalisés par les associations à partir de mai 2015 ». Ces « tests favorisent le dépistage des personnes les plus éloignées du système de santé, notamment avec des actions hors les murs pour aller vers les personnes à dépister. Ainsi, les dépistages ciblant des personnes co-infectées par le VIH et le VHC pourront être réalisés » (…)

On en était resté à ce calendrier et à ces annonces très attendues par les militants de la lutte contre le sida et des hépatites… et à la sortie, prévue mi-avril, d’un nouvel arrêté ministériel relatif aux Trod ; arrêté qui devait notamment permettre aux acteurs du dépistage communautaire de réaliser des Trod pour l’hépatite C. Eh bien, ce ne sera pas le cas, des raisons administratives bloquent l’arrivée des Trod VHC.

(…) C’est le Syndicat national des médecins biologistes (SNMB) qui est la cause du blocage actuel. Aujourd’hui, c’est l’ordonnance relative à la biologie médicale (n° 2010-49 du 13 janvier 2010, ratifiée par la loi du 30 mai 2013) qui fixe le cadre légal d’utilisation des Trod. Un arrêté qui s’y rattache établit la liste de ces tests, détermine les catégories de personnes pouvant les réaliser ainsi que, le cas échéant, leurs conditions de réalisation. Le même arrêté précise que les autotests ne font pas partie des tests de biologie médicale. L’ordonnance précise que cet arrêté ne peut être publié qu’après avis du directeur général de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) et de la Commission mentionnée à l’article L. 6213-12 du Code de santé publique, comportant notamment des professionnels, dont la composition, les conditions de consultation et les attributions sont fixées par décret en Conseil d’Etat. Hors ce décret relatif à la composition et au fonctionnement de cette commission n’a jamais été publié. Le Syndicat national des médecins biologistes (SNMB) s’est engouffré dans la brèche pour contester ce texte d’application de l’ordonnance relative à la biologie médicale. Le Conseil d’Etat n’a pas eu d’autres choix que d’annuler mercredi 8 avril  l’arrêté du 11 juin 2013 fixant la liste des tests ne constituant pas un examen de biologie médicale ».

L’intégralité de l’article est disponible sur le site Seronet.

Capture d’écran 2015-04-22 à 17.10.58Actions Traitements a le plaisir de vous annoncer la sortie de 4 nouvelles Infocartes. Consacrés aux molécules ARV génériquées (efavirenz, lamivudine, lamivudine-zidovudine, névirapine), ces outils sont téléchargeables, pour le moment, au format PDF.

Faute à la PReP, l’Infocarte Truvada®, qui n’était plus présente sur la plateforme de commande, est par ailleurs de nouveau consultable en ligne. S’il s’agit de l’ancienne édition de 2011, l’équipe d’Actions Traitements travaille actuellement à sa mise à jour, tant sur le fond que sur la forme.

Bientôt éditées au format papier, ces Infocartes sont, en attendant, librement consultables en ligne depuis notre plateforme de commande.

Actions Traitements a confié à Plein Sens, dans le cadre d’un projet de recherche-action financé par la Direction Générale de la Santé (DGS), la réalisation d’une étude qualitative sur l’expérience vécue de la prise de médicaments chez des personnes polymédiquées, traitées pour le VIH ou d’autres pathologies.

Prendre des médicaments chaque jour, pendant un grand nombre années, n’est pas anodin et expose de fait ceux qui les prennent à un risque, que l’on appelle en terme savant « risque iatrogénique médicamenteux ». Or, on peut distinguer plusieurs types de risques derrière ce terme générique : celui induit par le pharmakon (le médicament est à la fois remède et poison), le risque idiosyncratique et allergique qui « ne s’explique pas », le risque lié à la non observance du traitement, enfin le risque lié à aux interactions entre différents médicaments lorsqu’ils sont pris de façon concomitante. La très grande majorité des études sur ce sujet ont été faites auprès des personnes âgées, plus exposées à ce risque en raison d’une plus forte prévalence de pathologies chroniques, parce que le vieillissement fait évoluer la sensibilité aux médicaments, une prévalence de polypathologies qui induit une polymédication, enfin dans certains cas des troubles cognitifs qui peuvent interférer avec la prise de traitements.

Il nous semblait donc intéressant pour cette recherche de changer d’approche, considérant que les risques liés à la polymédication pouvaient être étudiés de façon pertinente pour des tranches d’âge plus jeunes. Ainsi, nous avons interrogé une cinquantaine de patients de 48 à 74 ans (âge médian de 62 ans) et prenant de façon quotidienne plus de 3 médicaments pour au moins deux pathologies chroniques différentes. Presque la moitié de l’échantillon était constitué de PVVIH (23/50) et l’autre moitié de personnes souffrant d’autres pathologies chroniques.

Quelle expérience ont-ils de cette prise de médicaments, quelles sont leurs perceptions, leurs représentations et comportements d’adaptation face à la nécessité de prendre plusieurs traitements en même temps ?

L’enjeu est pour nous, association de patients, de mieux comprendre ces perceptions afin de voir comment et jusqu’où la nécessité de faire une sensibilisation au risque iatrogénique médicamenteux se pose-t-elle ? Nous vous invitons donc à découvrir les résultats de cette étude en ligne et de partager ces résultats avec tous ceux intéressés par ce sujet, particulièrement lorsqu’il s’agit de l’accompagnement de PVVIH seniors dont une partie est aujourd’hui est déjà dans la contrainte de prendre plusieurs traitements en même temps. Bonne lecture !

Rapport d’étude qualitative

L’équipe de Jamal Tazi de l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier dévoile le mécanisme d’action révolutionnaire de la molécule ABX464, premier candidat médicament pour les patients atteints du VIH dont l’effet persiste même après l’arrêt du traitement. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue Retrovirology.

À l’heure actuelle, les différents traitements visant à réduire la charge virale chez les patients infectés par le VIH font intervenir des molécules destinées à inhiber soit l’activité enzymatique de la transcriptase inverse virale, soit la protéase impliquée dans la maturation des protéines du virus, soit l’intégrase pour bloquer l’intégration du génome virale dans le génome des cellules infectées ou soit l’entrée des virus dans la cellule. Le plus souvent ces traitements sont donnés aux patients sous la forme d’une combinaison de trois molécules afin de réduire la charge virale. Cette trithérapie rétrovirale (ART) bien qu’efficace, nécessite une administration quotidienne, favorise l’émergence des résistances et l’arrêt du traitement résulte inévitablement en un rebond viral, imposant en général un traitement à vie des patients.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’article sur le site de Toutmontpellier.