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Sidaction 2024

Source : Sidaction

Ensemble contre le Sida ! Trente ans déjà depuis 1994. Trente ans depuis la première mobilisation des médias contre le VIH. Trente ans depuis le premier Sidaction.

La lutte est toujours d’actualité et France Inter soutient encore et toujours le Sidaction.

Cela fait 30 ans que le Sidaction existe. Trente ans que les équipes du Sidaction nous informe et nous sensibilise.

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Animateurs et journalistes n’ont eu de cesse d’agir au côté du Sidaction. Lever des fonds pour soutenir la recherche est primordiale. Il est aussi important d’accompagner les associations de lutte contre le Sida et les personnes vivant avec le VIH.

Mobilisez toutes et tous à travers un espace médiatique, c’est aller à la rencontre de toutes et tous. Le Sidaction est là pour continuer la lutte avec un nouveau rendez-vous les 22, 23 et 24 mars 2024 pour un nouveau week-end de mobilisation unique.

Ce temps médiatique reste nécessaire pour parler du VIH/sida et contrer les idées reçues et les fausses informations qui circulent encore beaucoup trop dans notre société.

Trois jours de mobilisation pour soutenir les personnes vivant avec le VIH et combattre les discriminations qu’elles subissent toujours en 2024.

Trois jours de collecte de fonds pour financer la recherche scientifique et espérer, un jour, un monde sans sida.

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maladies cardiovasculaires VIH

Source : CATIE

La grande accessibilité des traitements d’association contre le VIH (traitements antirétroviraux ou TAR) a donné lieu à une baisse spectaculaire de la mortalité liée aux complications du VIH. Pour cette raison, les scientifiques prévoient de plus en plus que de nombreuses personnes sous TAR vivront jusqu’à un âge très avancé. Il reste que certaines personnes séropositives continueront de mourir prématurément. Afin d’étudier les décès de ce genre, une équipe de recherche suisse a effectué une analyse de données se rapportant à 1 630 personnes décédées entre 2005 et 2022.

Chose peu surprenante, l’équipe de recherche a découvert que le nombre de décès attribuables au VIH et à des causes hépatiques avait baissé au cours de la période à l’étude. En revanche, les décès liés à d’autres causes, telles que le cancer et les maladies cardiovasculaires, sont devenus plus nombreux. Les scientifiques suisses souhaitent la tenue d’études sur la prévention et la prise en charge du cancer et des maladies cardiovasculaires chez les personnes séropositives afin qu’il soit possible de minimiser leur risque de mourir prématurément.

Détails de l’étude

L’équipe de recherche s’est concentrée sur 1 630 personnes séropositives décédées; à la naissance, le sexe masculin avait été assigné à 76 % d’entre elles, et le sexe féminin à 24 % d’entre elles.

Mortalité globale

Au cours de la période en question dans cette étude, l’âge auquel les décès sont survenus a augmenté, passant de 45 ans entre 2005 et 2007 à 61 ans entre 2020 et 2022. Chez les personnes qui s’injectaient des drogues, la proportion de décès est passée de 46 % entre 2005 et 2007 à 23 % entre 2020 et 2022. En revanche, la proportion de décès est passée de 23 % entre 2005 et 2007 à 39 % entre 2020 et 2022 chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (hommes gbHARSAH).

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Hausse franchise santé

Source : AIDES

Hausse des franchises : la santé va coûter cher en 2024 !

L’actualité sociale autour de la santé est marquée ces dernières semaines par des annonces de hausses. Hausse des franchises, des participations, des complémentaires et certainement prochainement des consultations des généralistes. La rédaction de Remaides fait le point. 

Hausse des franchises, des participations, des complémentaires

Dans un communiqué du 26 janvierFrance Assos Santé (FAS) s’alarme d’une hausse du coût de la santé en 2024, conséquence de différentes hausses décidées par le gouvernement ou les mutuelles. FAS critique fortement cette dérive et pointe la responsabilité du gouvernement. « Alors que les associations d’usagers et les professionnels de santé se sont insurgés contre la hausse des franchises médicales et des participations forfaitaires, le gouvernement a décidé de les doubler en 2024. Cette décision intervient sans consultation des représentants des usagers, lesquels seront pourtant directement impactés, et avec un projet de décret déjà rédigé », tacle FAS. Le collectif rappelle que les « participations forfaitaires ont été créées en 2004 » et les « franchises en 2008 », dans un « esprit de responsabilisation citoyenne des usagers, et pour rappeler que la santé n’est pas gratuite – même finalité pour le forfait « urgences » instauré en 2021 ». Ces participations, pour lesquelles un simple décret ou arrêté suffit à faire évoluer le montant, sont des leviers très simples à activer pour trouver des économies, quand bien même mettraient-elles à mal le principe même de la socialisation de la santé choisi comme modèle de protection sociale, où chacun cotise selon ses revenus pour recevoir les soins dont il a besoin, analyse et dénonce France Assos Santé. Le collectif s’indigne notamment « des déclarations qui tendent à faire passer les usagers pour des personnes irresponsables, voire des enfants gâtés qui demandent que tout soit gratuit ». « D’abord, rappelons que les médicaments et les soins sont prescrits : il s’agit d’un acte médical, et non pas d’un loisir pour les usagers. Ce sont les prescripteurs qui peuvent maîtriser leurs prescriptions, pas les usagers ! ».

FAS démonte aussi un autre argument du gouvernement : « la santé est loin d’être gratuite pour les usagers ». « La communication selon laquelle les restes à charge seraient les plus faibles en France cache une réalité bien plus complexe ». Dans son communiqué, en fait d’ailleurs la démonstration. Ainsi, « les restes à charge calculés après remboursement de l’Assurance maladie obligatoire et complémentaire ne tiennent pas compte de la cotisation à ladite complémentaire. Or celle-ci peut représenter des sommes très élevées pour certaines catégories de personnes, en particulier les personnes âgées et celles exclues des contrats collectifs, qui doivent payer intégralement leurs cotisations pour des contrats non négociés, globalement moins protecteurs. Le juste calcul devrait donc prendre en compte ces cotisations dans l’ensemble des pays, notamment avec la hausse des cotisations de cette année, tout en distinguant les différentes catégories de personnes ». Autre élément : « Le reste à charge moyen ne reflète pas la réalité individuelle des personnes, car celui-ci est très inégalitaire en France. Les sujets âgés et les personnes malades et en situation de handicap accusent les restes à charge les plus élevés ». Par ailleurs, « la totalité des restes à charge ne sont pas du tout repérés par les comptes officiels. Il s’agit de l’ensemble des frais pas du tout remboursés, et qui pèsent sur le budget des personnes malades ou en situation de handicap : produits d’hygiène indispensables pour les soins, petit matériel médical, produits dermatologiques, frais de transports non remboursés, parkings payants dans les hôpitaux, frais d’hébergements en cas d’hospitalisation d’un proche, soins de supports, etc. Selon une étude réalisée par FAS, en 2019, portant sur 351 personnes malades, aidantes ou en situation de handicap, ceux-ci s’élèvent en moyenne à 1 000 € par an, qui viennent s’ajouter aux autres restes à charge. Parmi les personnes sondées, 70 % déclaraient avoir déjà renoncé à des soins du fait de ces restes à charge. » Enfin, il est « bon de rappeler que l’Assurance maladie est financée à 37 % par les cotisations sociales et à 55 % par les contributions sociales diverses, impôt et CSG. Concernant le financement global des régimes de base de la Sécurité sociale plus largement, il est constitué à 54,4 % par les entreprises et à 45,6 % par les ménages ». Et FAS d’ironiser : « Bref, on vous rassure : les usagers ont parfaitement conscience que la santé à un coût, et il pèse bien sur leur budget ! ».

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CROI 2024 VIH

Source : AIDES

Croi 2024 : VIH, Prep, quels traitements demain ?

La plus grande conférence scientifique américaine sur le VIH, les hépatites et les infections opportunistes (Croi) se tient à Denver (États-Unis) du 3 au 6 mars 2024. Comme chaque année, la rédaction de Remaides vous propose une sélection des temps forts et des infos clefs avec nos envoyés spéciaux Bruno Spire et Fred Lebreton. Retour sur le troisième jour, mardi 5 mars 2024.

Qui dit Croi, dit nouvelles molécules, nouveaux traitements VIH. Anticorps neutralisants, traitements injectables tous les quatre mois, bithérapies en comprimés une fois par semaine… Nous vous proposons une sélection non exhaustive du cru 2024 des nouveautés thérapeutiques en traitement du VIH et en Prep. Certaines pourraient être disponibles dans plusieurs années… ou ne pas confirmer leur intérêt. L’avenir le dira… lors de prochaines conférences.

MK-8527 : nouvelle molécule en prise orale hebdomadaire

Est-ce le futur remplaçant d’islatravir ? En tout cas MK8527 est de la même famille des inhibiteurs nucléosidiques de la translocation de la transcriptase inverse (NRTTI). Deux essais cliniques de Merck/MSD évaluent en phase 1 la pharmacocinétique et la tolérance à différentes doses sur un comprimé hebdomadaire chez des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Toutes les doses font baisser la charge virale. Bonne tolérance, pas d’effets indésirables sévères. Les essais continuent. La molécule est également testée en Prep en comprimé mensuel. 

GS-1720 : un nouvel anti-intégrase prometteur pour un usage hebdomadaire

Ce nouvel anti-intégrase de Gilead serait éligible pour un usage d’un comprimé par semaine. Le GS-1720 pourrait être combiné avec le lénacapavir, un nouvel inhibiteur de capside à action prolongée, déjà approuvé sous le nom de Sunlenca. La demi-vie de la molécule GS-1720 est de 9,4 jours. L’étude de phase 1b a testé quatre doses uniques de GS-1720 (30 mg, 150 mg, 450 mg, 900 mg) pour évaluer la sécurité et l’activité antivirale chez les personnes vivant avec le VIH. Chaque dose a été testée chez sept participants. Les personnes étaient éligibles pour participer à l’étude si leur charge virale se situait entre 5 000 et 500 000 copies/ml, si elles n’avaient jamais été traitées auparavant ou si elles n’avaient pas déjà reçu de traitement pendant au moins 12 semaines et si elles n’avaient aucune expérience antérieure d’un traitement par inhibiteur de l’intégrase. Les chercheurs-ses ont évalué la baisse de la charge virale en 11 jours (28 personnes). À onze jours, les baisses sont entre -1,74 à -2, 44 log. Au global, il a été observé plus de 2 log de baisse de la charge virale sur l’ensemble des doses. À noter, un participant a fait une fibrillation auriculaire (liée à la molécule?), sinon rien à signaler de grave. Gilead a plusieurs autres médicaments à action prolongée en développement, dont un deuxième inhibiteur oral de la capside (GS-4182) et un inhibiteur NNRTI oral (GS-5894) adapté à une administration en une fois par semaine.

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Sidaction mars 2024

Source : Sidaction

Sidaction a 30 ans. Trente années de combat aux côtés des chercheurs, des associations et des personnes vivant avec le VIH. Trente années de soutien de la part du monde artistique, des médias et du grand public. Trente années de fidélité, sans faille et sans arrêt. Avec 5 000 nouvelles découvertes de séropositivité recensées en France1 en 2022 et 1,3 million dans le monde2, la lutte contre le sida ne doit pas s’arrêter aujourd’hui.

Depuis trente ans, nous n’avons pas arrêté de nous battre. Plusieurs générations se sont mobilisées pour lutter contre le VIH. Trente ans après le premier Sidaction, nous nous devons d’honorer ces efforts et de poursuivre le combat. Nous ne pouvons pas nous arrêter maintenant. Le combat ne s’arrêtera pas tant que le VIH/sida sera là.

Parce que 630 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida dans le monde et qu’1 personne sur 4 n’a pas accès aux traitements3, la recherche doit encore se poursuivre, vers un vaccin et vers un traitement permettant de contrôler définitivement le virus.

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Ligne téléphonique PrEP médecins

Source : VIDAL

PODCAST – Depuis le 1er décembre 2023, les médecins généralistes de la région PACA peuvent contacter par téléphone des spécialistes du VIH et être accompagnés dans la prescription de la prophylaxie préexposition au VIH (PrEP). Le dispositif PrEPline est piloté par l’AP-HM. 

Résumé

– Podcast –  Une ligne d’assistance téléphonique réservée aux médecins généralistes de la région PACA-Corse sur la prophylaxie préexposition (PrEP) au VIH a été créée par l’AP-HM. L’objectif est d’accompagner les médecins et de promouvoir ce dispositif. Cette initiative n’est pas nationale : elle répond à une stagnation, voire une diminution de la prescription des PrEP en PACA.

TRANSCRIPTION

VIDAL News. Parole d’expert. David Paitraud reçoit le docteur Hélène Laroche, médecin spécialisée dans les infections à VIH à l’hôpital Sainte-Marguerite de Marseille.

La PrEPline, c’est quoi ?

David Paitraud. Depuis le 1er juin 2021, les médecins généralistes peuvent prescrire en primo-prescription la prophylaxie préexposition au VIH, plus communément appelée la PrEP. Selon les dernières données du groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE, les généralistes sont de plus en plus nombreux à recourir à cette prescription, mais des freins persistent. Et pour lever ces freins, des médecins hospitaliers proposent des solutions. L’une d’entre elles s’appelle PrEPline. Elle est portée par l’AP-HM à Marseille. 

Hélène Laroche, vous êtes médecin spécialisée dans les infections à VIH à l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille et vous êtes à l’origine – avec d’autres médecins – de cette initiative régionale pour accompagner les généralistes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) pour prescrire la PrEP. Quel est le principe ?

Hélène Laroche. La PrEPline est une ligne d’assistance téléphonique via un numéro unique à destination des médecins de la région PACA-Corse pour les accompagner dans la prescription de la PrEP en ville. Ce dispositif est disponible depuis le 1er décembre 2023 et permet de mettre en relation des médecins directement avec des médecins spécialisés dans la prévention du VIH, donc dans la PrEP.

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Séropositives hépatite C reinfection

Source : CATIE

Comme le VIH et le virus de l’hépatite C (VHC) ont des voies de transmission communes, de nombreuses personnes séropositives vivent également avec la co-infection par le VHC. Le traitement du VHC repose sur divers comprimés contenant une association de médicaments appelés antiviraux à action directe ou AAD. Le traitement agit très efficacement chez la plupart des personnes atteintes du VHC, de sorte que les taux de guérison s’élèvent à 95 % ou plus. Les AAD sont généralement bien tolérés et sécuritaires.

Il arrive que certaines cliniques hésitent à traiter des personnes atteintes du VHC (qu’elles soient co-infectées par le VIH ou pas) parce qu’elles ont des préoccupations concernant la persistance de facteurs de risque de réinfection.

Pour explorer le problème de la réinfection par le VHC, une équipe de scientifiques de six pays — Australie, Canada, France, Pays-Bas, Espagne et Suisse — ont regroupé les données de cliniques offrant des soins aux personnes atteintes à la fois du VIH et du VHC. L’équipe s’est concentrée sur 6 144 personnes séropositives qui avaient guéri du VHC, soit en suivant un traitement par AAD (69 %), soit à la suite d’une clairance virale spontanée (31 %). L’étude a porté sur la période s’écoulant de janvier 2010 à décembre 2019.

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engagements femmes VIH

Comme chaque année, le 8 mars est l’occasion de rappeler que les droits des femmes sont fragiles et doivent sans cesse être défendus. En tant qu’association de personnes concernées, Actions Traitements tient à rappeler que les femmes vivant avec le VIH, comme celles qui sont exposées à ce virus, sont davantage victimes de discriminations, de violences sexistes et sexuelles et de sérophobie en raison de leur genre et de leur statut sérologique.

Chaque semaine, dans le monde, environ 5 000 jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont infectées par le VIH (Onusida 2022). En France, les femmes représentent 30% des découvertes de séropositivité en 2021. Parmi elles, la majorité sont des femmes nées à l’étranger notamment en Afrique subsaharienne.

Or, d’après les derniers chiffres présentés par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament), les femmes ne représentent que 4% des personnes prenant la PrEP (Epi-Phare 2023). Cet outil de prévention contre le VIH, pourtant très efficace, reste toujours difficilement accessible aux femmes, encore plus à celles nées à l’étranger, alors qu’elles font partie des publics qui devraient en bénéficier en priorité.

Plus d’une personne sur deux vivant avec le VIH aujourd’hui en France est une femme. Leur statut sérologique, dans leur vie intime comme dans leur parcours de soins, est souvent une source de discrimination supplémentaire, en plus de leur origine (supposée), leur statut social, leur activité (comme le travail du sexe) ou leur orientation sexuelle. Des discriminations qui viennent s’ajouter aux violences sexistes et sexuelles dont elles sont parfois victimes.

Actions Traitements a pour objectif d’informer, d’accompagner, de soutenir et de défendre les droits des personnes vivant avec le VIH ou des co-infections, quels que soient leur genre, leur orientation sexuelle, leur origine, leur mode de vie, etc. Nous veillons également à proposer des informations et programmes qui s’adressent particulièrement à toutes les femmes (cisgenres, transgenres) qui vivent avec le VIH ou à celles qui y sont exposées.

De nombreux projets ont été réalisés ces dernières années et de nouveaux seront développés en 2024 pour accompagner et aider les femmes à devenir actrices de leur santé, de leur prise en charge et de leur prévention. Voici les principaux :

  • Participation au colloque et au plaidoyer « VIH : allaiter ou pas ? permettre aux femmes de choisir » mené par le Comité des familles avec l’association Dessine-moi un mouton en 2021 et 2022 ;
  • Stages d’autodéfense physique et verbale pour les femmes vivant avec le VIH, initiés en 2022 et bientôt renouvelés en juin 2024 ;
  • Ateliers collectifs spécifiques autour de la vie affective et sexuelle ; pour participer au programme d’accompagnement d’Actions Traitements, contacter directement l’équipe en cliquant ici ;
  • Entretiens individuels sur le vécu des violences sexistes et sexuelles, les mutilations génitales féminines, la maternité ;
  • Série de livrets d’information destinés aux femmes vivant avec le VIH intitulée « Nous les femmes », dont le deuxième numéro « Gérer mon suivi médical pour rester en bonne santé » est sorti en 2023 ; le troisième numéro verra le jour au printemps 2024 et portera sur les violences sexistes et sexuelles ; disponibles gratuitement sur notre plateforme de commande ;
  • Interview d’experte « La PrEP contre le VIH, c’est aussi pour les femmes » publiée début 2023 ; disponible sur notre chaîne YouTube
  • Interview d’experte « Femmes, VIH et cancers : améliorer la prévention et le dépistage » publiée fin 2023 ; disponible sur notre chaîne YouTube ;
  • Colloque scientifique « Femmes et VIH : entre invisibilité et inégalité de genre » organisé en novembre 2023 et ayant réuni plus de 200 personnes impliquées dans la prise en charge et l’accompagnement des femmes vivant avec le VIH (ou exposées au VIH) ; disponible sur notre chaîne YouTube ;

Parce que les inégalités restent omniprésentes dans la vie des femmes (séropositives ou exposées au VIH), nous poursuivons également notre plaidoyer auprès des acteurs et actrices de la santé pour favoriser la prise en compte de leurs vécus dans les essais cliniques, ainsi qu’une meilleure prise en considération des besoins et spécificités des femmes pour optimiser leur prise en charge ainsi que leur accès aux droits et aux soins.

Le 8 mars et tout le reste de l’année, Actions Traitements reste engagée aux côtés des femmes, qu’elles vivent avec le VIH ou qu’elles soient exposées au risque de le contracter.

VIH discrimination afrique

Source : ONUSIDA

Communiqué de presse

Signature d’un partenariat stratégique entre Expertise France et ONUSIDA pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans six pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre

GENÈVE, 28 février 2024 — Dans un engagement commun pour combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, Expertise France et ONUSIDA ont officiellement signé un accord de partenariat d’un montant de 1 921 520 € à la représentation permanente de la France auprès des Nations unies à Genève. La cérémonie de signature a rassemblé Mme l’Ambassadrice Anne-Claire Amprou en charge des questions de santé mondiale, M. l’Ambassadeur Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations unies à Genève et autres organisations internationales en Suisse, Mme Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire générale adjointe des Nations unies, ainsi que M. Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France.

Ce partenariat, qui vise à appuyer la réponse communautaire à la stigmatisation et à la discrimination et la réforme législative dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, est financé par Expertise France via L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le projet aspirant à favoriser l’accès à des services VIH inclusifs et respectueux des droits de l’Homme pour les populations clés, les jeunes femmes, les adolescentes et les filles sera mis en œuvre au Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Centrafricaine, Sénégal et Togo.

« Cet accord vise la réduction des inégalités en matière d’accès aux soins et aux traitements pour les populations les plus vulnérables au VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre. La France s’engage ainsi pour la santé mondiale aux côtés d’ONUSIDA dans une approche d’équité, de solidarité et de progrès humain », a déclaré Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations unies à Genève. Comme le souligne Anne-Claire Amprou, ambassadrice pour la santé mondiale, « par ce partenariat, la France est heureuse de pouvoir réaffirmer son engagement pour le renforcement des systèmes de santé, ainsi que sa volonté de lutter contre la stigmatisation, la discrimination et les inégalités de genre dans l’accès aux soins des populations les plus vulnérables, notamment par le soutien des dispositifs communautaires ».

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inégalité genre santé

Source : L’initiative

En accord avec sa stratégie globale, L’Initiative intègre pleinement la dimension du genre dans ses activités. Le groupe de travail genre de L’Initiative est un des plus actifs parmi les groupes de réflexion transversale. Adeline Battier, chargée de projets au sein de L’Accélérateur, a repris l’animation du groupe en 2022.

Pourquoi l’intégration du genre est-elle nécessaire pour répondre à la mission première de L’Initiative : améliorer l’accès à la santé pour toutes et tous, éliminer les pandémies de VIH-sida, tuberculose et paludisme ?

Les femmes rencontrent des obstacles sociaux et financiers qui limitent leur accès aux services de santé. De la même manière, les hommes peuvent faire face à d’autres contraintes comme des contraintes professionnelles qui les empêchent de se soigner correctement. Les défis en matière de santé et d’utilisation des services de soins diffèrent entre les hommes et les femmes. Les inégalités associées au genre sont vraiment un déterminant majeur de l’état de santé des individus. Il faut le prendre en compte quand on met en place un projet de prévention et d’amélioration de l’accès aux services de santé. C’est valable pour absolument toutes les maladies et pour tous les types de motifs de consultations.

Comment, concrètement, intégrer la dimension du genre dans les projets de développement ?

En tant qu’acteur de l’aide au développement, nous avons des objectifs à remplir et des comptes à rendre. Jusqu’à présent, on se fixait un objectif de 50 % des projets financés ou mis en œuvre qui doivent prendre en compte le genre au sein de leurs objectifs. Nous devrions progressivement atteindre 75 % dans les années qui viennent. Pour y arriver, il faut vraiment que nous accompagnions les porteurs de projet. Certains nous le demandent et dans ce cas-là, on peut mettre en place des expertises dédiées. Pour d’autres, le genre n’est pas une priorité, ce qui nous incite à être plus prescriptifs. Mais l’idée est de rester dans le dialogue. Il arrive qu’après des heures de discussion, on aboutisse à une activité supplémentaire, un volet « sensibilisation de professionnels de santé » par exemple. C’est un début, on met une petite graine, puis on voit si ça prend.

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