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vih pédiatrique sénégal

Source: sudquotidien.sn

Au Sénégal, le dolutégravir (Dtg), molécule utilisée comme traitement contre le VIH de première et de deuxième intention pour toutes les populations, y compris les femmes enceintes et celles en âge de procréer est disponible dans le pays. La forme pédiatrique a été testée dans plusieurs régions dont celles du centre comme Kaolack et Fatick. Un traitement qui a été accepté chez les enfants à cause de ses gouts parfumés en fraise ou d’autres saveurs. Toutefois, sa généralisation n’est pas encore effective sur toute l’étendue du pays.

Sur la base de nouvelles données probantes sur les avantages et les risques sur le traitement du Vih Sida, l’Organisation mondiale de la Santé a recommandé d’utiliser de préférence le dolutégravir (Dtg). Dans une de ses rencontres, l’organisation mondiale de la santé a laissé entendre que le Dtg est un médicament plus efficace, plus facile à prendre et qui engendre moins d’effets secondaires que les autres médicaments actuellement utilisés.

Selon SudQuotidien, l’OMS a estimé aussi que ledit médicament présente également une barrière génétique élevée au développement d’une pharmaco résistance. «En 2019, 12 des 18 pays inclus dans une enquête menée par l’oms ont signalé des niveaux de pharmaco-résistance avant traitement dépassant le seuil recommandé de 10%. Toutes les constatations ci-dessus ont conduit à la décision de mettre à jour les lignes directrices de 2019», a-t-elle renseigné.

Et de poursuivre, «en 2019, 82 pays à revenu faible et intermédiaire ont indiqué avoir amorcé une transition vers des schémas thérapeutiques à base de Dtg contre le VIH. Ces nouvelles recommandations mises à jour visent à aider davantage de pays à améliorer leurs politiques de lutte contre le VIH».

Découvrez la suite de l’article sur le site : sudquotidien.sn

monkeypox vih

Source: univadis.fr

À retenir

  • Les Centres de prévention et de contrôle des maladies des États-Unis (Centers for disease control and prevention, CDC) rapportent des manifestations particulièrement graves de la variole du singe chez les hommes d’origine ethnique noire atteints du VIH/SIDA qui sont immunodéprimés.

Pourquoi est-ce important ?

  • Envisagez un traitement précoce à l’aide des traitements disponibles/recommandés pour les patients à risque de forme grave de la variole du singe, en particulier pour les personnes atteintes du VIH et notamment celles atteintes du SIDA.
  • Incitez les patients à risque à se faire dépister pour le VIH et à recevoir les soins du VIH.

Principaux résultats

  • Les CDC ont effectué une consultation clinique pour 57 patients hospitalisés présentant des manifestations graves de la variole du singe, dont un tiers (30 % ; n = 17/57) ayant reçu des soins en unité de soins intensifs (USI).
    • 95 % des patients (n = 54/57) étaient des hommes ; 82 % des patients (n = 47/57) vivaient avec le VIH et la plupart ne recevaient pas de traitement antirétroviral pour contrôler la maladie.
  • Tous les patients présentaient des manifestations dermatologiques graves, et une majorité d’entre eux (n = 39/57) présentaient des lésions graves au niveau des muqueuses. Les autres manifestations affectaient les poumons, les yeux, le cerveau et/ou la moelle épinière.
  • La plupart des patients (93 % ; n = 53/57) ont reçu du técovirimat par voie orale ou intraveineuse (65 % ; n = 37/57).
  • La variole du singe a été identifiée comme étant la cause ou une cause contributive du décès dans 5 cas sur 12 ; 6 cas sont encore en cours d’investigation ; dans 1 cas, la variole du singe n’était pas impliquée.

Découvrez la fin de l’article sur Univadis

doxycycline

Source: vih.org

Une nouvelle étude concernant l’utilisation de doxycycline en post-exposition est suspendue à la demande du Comité indépendant et ce, pour une bonne raison: la très grande efficacité de l’utilisation d’antibiotiques en prophylaxie sur la réduction du risque de contracter des IST.

Le concept de prophylaxie post-exposition (PEP) avait été évalué pour la première fois dans l’essai ANRS IPERGAY, au cours duquel l’utilisation de doxycycline dans les 72h après les rapports sexuels a montré une réduction d’environ 70% du risque d’infection à chlamydia et de syphilis. D’autre part, un certain nombre d’études ont rapporté ces dernières années que les personnes vaccinées par le vaccin Bexsero® contre le méningocoque B pouvaient voir leur risque d’infection à gonocoque réduit d’environ 30% (3).

Découvrez la suite de l’article sur vih.org

vih tabac

Source: JIM.fr

L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est associée à une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire (MCV), et les addictions diverses n’arrangent rien. Le tabagisme et la consommation excessive d’alcool sont deux exemples éloquents dans un tel contexte. Les épisodes itératifs de beuveries intempestives qui s’apparentent ou correspondent stricto sensu au « binge drinking» ne sont pas recommandables, quel que soit le contexte, mais encore moins chez les patients infectés par le VIH.

Près de 13 000 sujets infectés par le VIH

Le risque de maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) semble dépendre de l’addition de comportements à haut risque : c’est du moins ce que suggèrent les résultats d’une étude transversale dans laquelle ont été inclus 12 957 patients atteints d’une telle infection, recrutés au sein du réseau étatsunien CNICS (AIDS Research Network of Integrated Clinical Systems) entre janvier 2009 et décembre 2018.

C’est le modèle des risques proportionnels de Cox qui a été choisi pour traiter les données et évaluer des associations entre le risque de MTEV et la consommation d’alcool en intensité comme en fréquence d’une part, et le tabagisme chronique exprimé en nombre de paquets-années (NPA) d’autre part. Un ajustement statistique a pris en compte les variables démographiques et cliniques pertinentes.

Un risque accru quand on cumule les comportements à risque

Au terme d’un suivi médian de 3,6 années, 213 cas de MTEV ont été dénombrés. Dans un tiers des cas, une consommation excessive d’alcool était avérée et, dans 40 % des cas, il existait un tabagisme actif. Chez les fumeurs actifs ou anciens, le risque de MTEV était majoré de 44 % comparativement aux non-fumeurs, le hazard ratio (HR) étant estimé à 1,44 (respectivement IC 95% : 1,02-2,03 et 0,99-2,07).

Par ailleurs le NPA total était associé au risque de MTEV de manière dose-dépendante, le HR étant estimé à 1,10 pour 5 paquets-années (IC 95 % : 1,03-1,18). Il en a été de même pour la fréquence de consommation excessive d’alcool, et c’est là que peuvent intervenir les séances cumulées de binge drinking : chaque semaine d’alcoolisation excessive a majoré le risque thrombotique de 30 %, de manière tout aussi dose-dépendante (HR: 1,30 pour 7 jours/mois, IC 95 % : 1,11-1,52). La fréquence et la sévérité de la consommation d’alcool n’ont pas en revanche influé sur ce risque.

Ainsi, en cas d’infection par le VIH, le tabagisme chronique augmente le risque de MTEV de manière dose-dépendante et il en va de même pour l’alcoolisation excessive, le nombre de journées (ou de soirées) consacrées à cette addiction pesant lourd dans la balance. Il aurait été intéressant de mesurer le risque associé à la combinaison de ces facteurs, mais il n’est pas interdit d’évoquer une synergie d’action particulièrement délétère.

Dr Philippe Tellier

Référence

Luu B, Ruderman S, Nance R, et al. Tobacco smoking and binge alcohol use are associated with incident venous thromboembolism in an HIV cohort. HIV Med. 2022 Nov;23(10):1051-1060. doi: 10.1111/hiv.13309. Epub 2022 Mar 28. PMID: 35343038; PMCID: PMC9515244.

côte d'ivoire vih

Source: afriksoir.net

Selon les statistiques du programme de lutte contre le Sida ( le PNLS), la Côte-d’Ivoire a enregistré plus de 8000 décès de personnes vivant avec le VIH-SIDA,et plus de 5000 nouvelles infections du virus en 2021, a révélé le Dr Fulgence Ebonou du PNLS le jeudi 21 octobre 2022,à Abidjan dans la commune de Cocody. Cette situation est en parti du aux restriction lors de la crise du COVID-19 qui ont diminué l’accès aux services de prévention de dépistage du VIH.

L’article complet est à lire ici : afriksoir.net