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La variole du singe est particulièrement grave chez les personnes atteintes du VIH

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Source: univadis.fr

À retenir

  • Les Centres de prévention et de contrôle des maladies des États-Unis (Centers for disease control and prevention, CDC) rapportent des manifestations particulièrement graves de la variole du singe chez les hommes d’origine ethnique noire atteints du VIH/SIDA qui sont immunodéprimés.

Pourquoi est-ce important ?

  • Envisagez un traitement précoce à l’aide des traitements disponibles/recommandés pour les patients à risque de forme grave de la variole du singe, en particulier pour les personnes atteintes du VIH et notamment celles atteintes du SIDA.
  • Incitez les patients à risque à se faire dépister pour le VIH et à recevoir les soins du VIH.

Principaux résultats

  • Les CDC ont effectué une consultation clinique pour 57 patients hospitalisés présentant des manifestations graves de la variole du singe, dont un tiers (30 % ; n = 17/57) ayant reçu des soins en unité de soins intensifs (USI).
    • 95 % des patients (n = 54/57) étaient des hommes ; 82 % des patients (n = 47/57) vivaient avec le VIH et la plupart ne recevaient pas de traitement antirétroviral pour contrôler la maladie.
  • Tous les patients présentaient des manifestations dermatologiques graves, et une majorité d’entre eux (n = 39/57) présentaient des lésions graves au niveau des muqueuses. Les autres manifestations affectaient les poumons, les yeux, le cerveau et/ou la moelle épinière.
  • La plupart des patients (93 % ; n = 53/57) ont reçu du técovirimat par voie orale ou intraveineuse (65 % ; n = 37/57).
  • La variole du singe a été identifiée comme étant la cause ou une cause contributive du décès dans 5 cas sur 12 ; 6 cas sont encore en cours d’investigation ; dans 1 cas, la variole du singe n’était pas impliquée.

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