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Source : seronet.info

Le code pénal colombien criminalisait la transmission du VIH et de l’hépatite B. Tout récemment, la Cour constitutionnelle de Colombie a annulé cet article. Dans un communiqué (13 juin), l’Onusida salue cette décision.

« Une criminalisation extrêmement large de la transmission du VIH est, en effet, inefficace, discriminatoire et ne soutient pas les efforts de prévention contre les nouvelles infections au VIH », souligne l’institution onusienne.

Droits individuels et objectifs publiques

« Il est impossible d’atteindre les objectifs de santé publique si l’on prive certaines personnes de leurs droits individuels. La décision de la Cour constitutionnelle de Colombie est une étape concrète en vue de garantir que la loi soutient la riposte au VIH au lieu de l’entraver », a déclaré Gunilla Carlsson, directrice exécutive adjointe de l’Onusida. L’institution explique qu’elle « continuera de plaider en faveur d’un cadre légal protecteur et du retrait des lois, réglementations et pratiques punitives, ainsi que contre la stigmatisation et la discrimination qui empêchent une riposte contre le VIH d’être efficace. »

Dans son avis, la Cour constitutionnelle colombienne a reconnu que la loi violait les principes de l’égalité et de la non-discrimination, car elle s’appliquait uniquement aux personnes vivant avec le VIH, les stigmatisait et limitait leurs droits. Elle a déterminé que la loi créait une différence de traitement non raisonnable et que, par conséquent, cela constituait une forme de discrimination.

Des juridictions criminalisantes

La Cour a, par ailleurs, établi que de telles lois enfreignaient les droits sexuels des personnes vivant avec le VIH et étaient inefficaces pour atteindre les objectifs de santé publique.

Neuf juridictions d’Amérique centrale et du Sud ainsi que 77 pays sur les autres continents criminalisent toujours la non-divulgation, l’exposition et la transmission du VIH. L’Onusida avait déposé une intervention devant la Cour constitutionnelle de Colombie, en amont de son avis, en indiquant qu’aucune donnée ne justifiait l’application large de la loi pénale relative à la transmission du VIH dans la prévention contre la transmission du VIH.

En 2018, l’Onusida, l’International association of providers of aids care et la Société internationale du sida (IAS) avaient réuni un panel de scientifiques qui a élaboré l’Expert Consensus Statement on the Science of HIV in the Context of Criminal Law, la déclaration consensuelle d’experts-es sur la science du VIH dans le contexte du Code pénal. Ce texte enjoint aux systèmes juridiques pénaux de veiller à ce que la science documente l’application de la loi dans les affaires criminelles liées au VIH.

 

Source : vihtest.paris

Zéro nouvelle infection par le VIH à partir de 2030, c’est l’objectif que s’est fixé Paris.  Une nouvelle offre de dépistage du VIH sans frais et sans ordonnance est disponible à Paris du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020, dans tous les laboratoires d’analyses médicales. N’hésitez plus et faites le test !

Qu’est-ce que VIH Test ?

VIH Test, c’est une nouvelle offre de dépistage du VIH sans frais et sans ordonnance dans tous les laboratoires de Paris et des Alpes maritimes, sur simple demande et sans rendez-vous. Vous pouvez demander VIH Test dans tous les laboratoires d’analyses médicales de Paris, du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020.
Le test réalisé par votre biologiste est un test classique sur prise de sang parfaitement fiable.
Votre carte vitale ou un numéro de sécurité sociale [y compris pour les bénéficiaires de l’aide médicale de l’État (AME)] vous sera demandé. Le test est pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Vous n’avez rien à payer ni à avancer au laboratoire.

Si vous n’avez pas de couverture maladie ou si vous voulez faire le test anonymement, précisez-le : une solution vous sera proposée.

Faites le test du VIH !

Le VIH est le virus responsable du sida. Il se transmet par le sang et les relations sexuelles. La seule façon de savoir si on est infecté·e par le VIH est de faire le test. C’est conseillé si vous ne l’avez jamais fait.

Certains événements sont de bonnes occasions de faire le test :

  • commencer ou arrêter une relation amoureuse
  • décider de ne plus utiliser de préservatif
  • revenir d’un voyage durant lequel vous avez eu des relations occasionnelles
  • avoir le projet de concevoir un enfant
  • penser que l’on a été exposé au virus
  • avoir une IST (infection sexuellement transmissible)
  • avoir des symptômes grippaux en dehors des périodes d’épidémies de grippe

Il peut être nécessaire de répéter le test régulièrement :

  • au moins une fois par an si vous avez des partenaires occasionnel·le·s
  • tous les trois mois si vous n’utilisez pas systématiquement de préservatifs avec vos partenaires occasionnel·le·s
  • tous les trois mois si vous êtes un homme et avez des rapports sexuels avec d’autres hommes

Source: corevih-sud.org

Vendredi 28 juin 2019, tous les COREVIH de France – Comités de coordination régionale de la lutte contre le VIH et les IST – ont envoyé une lettre commune au Président de la République Française.

En amont de la 6ème conférence de reconstitution trisannuelle du Fonds Mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme qui se tiendra à Lyon, le 10 octobre 2019, tous les COREVIH de France alertent le Président Emmanuel Macron.

En pièce-jointe et en ligne

« Président.e.s et Vice-Président.e.s des Comités régionaux de lutte contre le VIH et les IST (COREVIH), souhaitent que cette conférence soit l’occasion de montrer l’engagement fort de la France et plus largement des pays donateurs, dans la lutte contre le VIH, le paludisme, la tuberculose dans le monde. »

http://www.corevihest.fr/ckfinder/userfiles/files/Evenements/Fds%20Mdl%20lettre%20Pdts-VPdts%20COREVIH%20finale.pdf)

Les Présidents et Vice-Présidents des COREVIH demandent unanimement au Président de la République :

  1. D’augmenter significativement la contribution de la France au Fonds de reconstitution ;
  2. D’exercer son leadership de pays hôte pour que la conférence de reconstitution soit un succès et récole plus de 14 milliards de dollars pour prévenir, dépister et traiter le VIH, le paludisme et la tuberculose dans le monde.

Source : ViesPositives.org

Comment le VIH influence le parcours de vie des personnes concernées ? Comment la séropositivité réorganise leurs projets et modes de vie et leur identité ? Enquête à destination des personnes séropositives.

 
Aidez nous à mieux le comprendre en répondant ou en diffusant cette enquête sur l’« Expériences de vie des personnes séropositives », organisée par Les Séropotes avec le concours d’une vingtaine d’associations impliquées dans l’accompagnement des personnes vivant avec le VIH et/ou dans la lutte contre le VIH/sida : www.ViesPositives.org
 
Cette étude cherche en effet à connaître les parcours et conditions de vie des personnes vivant avec le VIH, en France ou sur un territoire d’outre-mer et à comparer les manières dont la séropositivité réorganise leurs projets et modes de vie, et dans quelle mesure elle transforme leur identité.
 
Ce questionnaire est accessible aux personnes de 18+ ans parlant français, anglais, espagnol, portugais ou arabe. Il est anonyme et confidentiel conformément au Règlement Général sur la Protection des Données, et restera en ligne jusqu’au 31 octobre 2019. Nous projetons d’en présenter quelques éléments autour du 1er décembre 2019, date de la Journée Internationale de Lutte contre le Sida, et le rapport rendu public au printemps 2020.

Les Séropotes, les comités de pilotage interassociatif et scientifique vous remercient par avance de votre participation, et/ou dans la mesure du possible, d’en parler autour de vous !  
 
Roman Krakovsky, président de l’association

Détails de l’enquête

Cette étude proposée par Les Séropotes, association française LGBT+ regroupant des personnes concernées par le VIH, avec l’aide d’une vingtaine d’associations françaises, cherche à connaître les parcours et conditions de vie des personnes séropositives, habitant actuellement en France ou dans un DROM-COM (ex-DOM TOM, territoires français d’outre-mer). Cette étude cherche à comparer les manières dont le VIH réorganise des projets et modes de vie et dans quelle mesure il transforme l’identité des individus.

Ce questionnaire est ouvert aux personnes de 18 ans et plus. Il est anonyme. Pour respecter et protéger votre vie privée, les questionnaires ainsi que la base de données resteront confidentiels, et ne seront accessibles qu’aux personnes habilitées (sociologues, anthropologues, démographes) qui le demanderaient, avec l’accord majoritaire des comités de pilotage associatif et scientifique. Seuls les résultats globaux seront communiqués publiquement dans un rapport et lors d’événements de restitution. Ces données seront conservées 2 ans (jusqu’au 31 octobre 2021). Passé ce délai, aucune donnée ne restera archivée et toutes seront donc détruites.

Répondre au questionnaire demande environ trente minutes. Il porte sur des données « sensibles » dont la santé, l’orientation sexuelle et l’origine raciale ou ethnique. À l’exception des quatre premières questions (pays de naissance, identité de genre, sexe / identité de genre à la naissance, orientation sexuelle), et même si la qualité de l’étude dépend du nombre de réponses obtenues, il n’y a aucune question obligatoire. Vous pouvez aussi interrompre votre saisie à n’importe quel moment et la reprendre plus tard (jusqu’au jeudi 31 octobre 2019). Il vous suffit alors d’enregistrer le questionnaire dans vos favoris, où vous le retrouverez à votre prochaine connexion. Si vous le pouvez, nous vous conseillons d’y répondre en une fois.

Vous pouvez modifier vos réponses en cours de saisie (revenir en arrière), comme vous pouvez le faire après l’avoir terminée et envoyée. Conformément au Règlement Général sur la Protection des Données, vous avez un droit d’accès, de rectification, d’effacement, d’opposition de / à votre participation à l’étude, et ce jusqu’à ce que les données soient détruites. Ce questionnaire étant anonyme, nous retrouverons votre questionnaire grâce au croisement d’un ensemble de données.

En cas de difficulté ou simple question, vous pouvez contacter Guillaume Roucoux (sociologue) à etude@viespositives.org. Il vous répondra dans les plus brefs délais (votre e-mail pouvant révéler votre nom et / ou votre prénom, nous vous assurons que nous n’en ferons aucun usage).

Source: carenews.com

Pour la première fois, Solthis a été sélectionnée pour bénéficier d’une convention programme de l’AFD. Elle vise à renforcer la lutte contre le VIH/sida en Afrique de l’Ouest et le suivi-évaluation des actions mises en œuvre.

Pendant 3 ans, cette Convention Programme va permettre de couvrir les interventions de Solthis plus spécifiquement au Mali, au Sénégal et en Sierra Leone, mais a aussi vocation à renforcer les capacités des équipes de Solthis.

 Les ambitions liées à ce projet

Elle repose sur la conjonction de 3 financements : le financement de l’AFD qui vient s’ajouter au financement d’Unitaid pour le projet ATLAS – Autotest VIH, Libre d’Accéder à la Connaissance de son statut au Mali et au Sénégal et à la subvention de la Mairie de Paris pour la phase 2 du Projet Empower — Empowerment des usagers pour une prise en charge du VIH de qualité en Sierra Leone. 

Solthis se réjouit de cette opportunité de pouvoir associer 3 bailleurs complémentaires pour créer des synergies et un effet de levier dans la mise en œuvre de projets innovants. Pour ensuite, avoir vocation à déclencher un changement à grande échelle comme ATLAS. Le tout en poursuivant son travail de capitalisation et de renforcement de ses capacités internes sur quatre thématiques essentielles. Et ce, pour répondre de manière adaptée et pérenne aux besoins en santé des populations les plus vulnérables :

  • La promotion de la santé et l’empowerment des usager.e.s
  • L’offre de services
  • Le renforcement des relations partenariales et des organisations de la société civile
  • La stratégie de transition et le passage à l’échelle des interventions menées

 Les actions de dépistage

200.000 personnes devraient se voir proposer un autotest de dépistage du VIH/sida au Sénégal et au Mali, dans le cadre du projet ATLAS. 8000 patients de la file active en Sierra Leone bénéficieront d’une offre de soins de meilleure qualité à l’issue du projet, qui appuiera aussi les équipes soignantes des 20 centres de santé ciblés en Sierra Leone dans le cadre du projet Empower. Les membres et salariés des associations locales soutenues au Mali, au Sénégal et en Sierra Leone ainsi que les représentants des autorités sanitaires régionales et nationales de  ces pays bénéficieront également d’un accompagnement et appui technique.

On estime que plus de 230.000 personnes vivant avec le VIH bénéficieront des avancées permises par ce programme.