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Communiqué ONUsida - VIH et prisons : des services manquent
source : seronet Le risque de contracter la tuberculose et le VIH en prison est considérablement plus élevé en raison de facteurs environnementaux, sociaux, culturels, biologiques et relevant des droits fondamentaux, rappelle (28 octobre) l’Onusida dans un communiqué.
« Les personnes incarcérées sont en effet davantage exposées à une contamination au VIH et à d’autres infections à cause de [pratiques exposant à un risque, ndlr] comme le partage d’aiguilles et de seringues utilisées, les rapports sexuels non protégés, les violences sexuelles et le manque d’accès à la prévention complète du VIH ainsi qu’à des services de réduction des risques ». Dans le monde, la prévalence du VIH parmi les personnes en prison est beaucoup plus importante que parmi le reste de la population : elle est en moyenne cinq fois plus élevée parmi les personnes incarcérées par rapport aux adultes vivant en milieu libre. Les populations clés (person
VIH : Trogarzo, un médicament de sauvetage
source : seronet Nouveau médicament dans le cadre du traitement du VIH : Trogarzo (ibalizumab) est indiqué, « en association avec d’autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l’infection par le VIH-1 multi-résistant chez les adultes pour lesquels il n’est autrement pas possible d’établir un schéma de traitement antirétroviral suppressif », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Ce médicament bénéficie d’une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte (ATUc). Qu’est-ce que Trogarzo (ibalizumab) ?Trogarzo (laboratoire Theratechnologies) est un anticorps monoclonal. Ce médicament est utilisé dans le traitement des personnes adultes infectées par le VIH de type 1 (VIH-1). Il est administré avec d’autres médicaments anti-VIH lorsqu’aucune des combinaisons standard ne permet de contrôler l’infection parce que le virus leur est résistant. Ce traitement permet donc de venir à bout des multi-résistances rencontrées chez
Le CNS alerte sur le danger de restreindre l’accès aux soins des demandeurs d’asile et des étrangers en situation irrégulière
source : cns Le Gouvernement vient de rendre publiques vingt mesures concernant la politique d’immigration, d’asile et d’intégration. L’une d’entre elles, visant à « lutter contre les dévoiements et les abus », et les conditions d’accès des demandeurs d’asile à la protection universelle maladie (PUMa).
Le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) tient à souligner les risques pour la santé qui pourraient résulter de la mise en œuvre de ces dispositions.
En ce qui concerne les demandeurs d’asile, il est envisagé d’introduire, par voie de décret, un délai de carence de trois mois avant que ceux-ci puissent obtenir la PUMa. Pendant ce délai de carence, ils ne pourront être pris en charge que dans le cadre du dispositif des « soins urgents », c’est-à-dire exclusivement à l’hôpital et dans des situations d’urgence auxquelles une circulaire de 2005 avait ajouté la prise en charge de
Marc-Antoine Bartoli de Act-Up Paris : « les personnes contaminées par le VIH sont systématiquement invisibilisées »
sources: hétéroclite Association emblématique de la lutte contre le sida dans les années 1990, Act-Up Paris a été confrontée à des tensions internes l’an passé. Marc-Antoine Bartoli, président de l’association depuis mars 2018, évoque avec nous le Act-Up Paris d’aujourd’hui.
Vous avez pris vos fonctions en 2018 dans un contexte tendu, alors qu’Act-Up Paris traversait une période de division, suite à la démission de l’ancienne équipe dirigeante. Pouvez-vous nous parler de votre arrivée à la tête de l’association ? Marc-Antoine Bartoli : Quand je suis arrivé en février 2018, il y avait déjà des problèmes en interne et des crispations. C’était après la vague 120 BPM [le film de Robin Campillo sur le Act-Up des années 1990 dont le succès a entraîné un grand nombre d’adhésions] donc l’association avait déjà travaillé sur la façon d’accueillir ces nouvelles et nou
CARMA, une étude menée en Colombie-Britannique, révèle que les femmes séropositives sont susceptibles d’avoir d’autres problèmes de santé
source : catie
L'étude CARMA a été mis en place par les chercheurs :
* Les chercheurs ont comparé la santé de femmes séropositives et séronégatives
- Les femmes séropositives étaient près de 60 % plus susceptibles d’avoir d’autres problèmes de santé
- Les femmes séropositives développaient deux comorbidités 30 ans plus tôt en moyenne
Comme tout le monde, les personnes vivant avec le VIH éprouvent d’autres problèmes de santé en vieillissant. Les affections en question peuvent comprendre l’amincissement des os, le diabète de type 2 et une tension artérielle supérieure à la normale. On appelle ces autres affections des comorbidités. La recherche porte à croire que certaines personnes séropositives développent des comorbidités plus fréquemment et/ou plus tôt que les personnes séronégatives. Une bonne partie de la recherche su
VIH dans les Alpes-Maritimes : à la pointe de la lutte contre le virus
source : Nice matin Depuis juillet, le Département et la Ville de Paris proposent, en avant-première, un test rapide et gratuit. Il permet de connaître le statut sérologique pour enrayer la propagation du VIH dans les Alpes-maritimes.
Et s’il n’y avait plus de nouvelle infection par le VIH (1) d’ici 2030? Pour le Dr Pascal Pugliese, infectiologue au CHU de Nice, président du Corévih (Coordination régionale de lutte contre le VIH) Paca-Est et tout nouveau président de la Société française de lutte contre le sida, c’est réaliste: "Pour cela, il va falloir atteindre l’objectif du “3x95”. Cela veut dire que 95% des personnes devront connaître leur statut sérologique, que 95% des personnes conscientes de leur séropositivité au VIH aient accès au traitement et que 95% des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable d’ici 2020." LE DÉPISTAGE VIH DANS LES ALPES-MARITIMES, UN GESTE À ADOPT
Lutter contre les discriminations dans l’accès aux soins des personnes vivant avec le VIH
source : syngofACTIONS TRAITEMENTS propose sur son site internet un annuaire géolocalisé des professionnels de santé qui prennent en charge des personnes séropositives efficacement et sans discrimination.Cédric DANIEL*propos recueillis par E. PAGANELLI**E.P. Pouvez-vous nous présenter en quelques mots votre association Actions Traitements ?C.D : l’association Actions Traitements existe depuis plus de 25 ans. Elle a été créée en 1991 par des personnes concernées à une époque où les traitements et la vie avec le VIH n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. A l’origine, il s’agissait surtout d’un groupe d’auto-support entre patients pour échanger, partager et essayer de trouver des solutions. L’association s’est très vite spécialisée dans l’inVIH en Suisse : très net recul
source : seronet En 2018, 425 nouveaux cas d'infection par le VIH en Suisse ont été déclarés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), soit 4,5 % de moins qu'en 2017, indique le site de la RTS (8 octobre).
L'OFSP relève que le nombre de diagnostics VIH a atteint « un niveau exceptionnellement bas » en Suisse l'an dernier. La prophylaxie préexposition (Prep) a vraisemblablement joué un rôle dans cette baisse. Selon des estimations, 1 500 personnes ont eu recours en 2018 à cet outil de prévention. Concernant les autres IST, les cas de gonorrhée ont augmenté de 11 %, avec 3 116 cas déclarés en 2018. Cette hausse est principalement due à un dépistage plus intensif. Le nombre de nouveaux cas de chlamydiose et de syphilis est lui resté stable.