Notre actualité
Brèves
Cabotégravir + Rilpivirine injectables : des résultats chez les femmes atteintes du VIH
source : seronet L’efficacité de la bithérapie associant les ARV cabotégravir + rilpivirine (CAB/RPV) sous sa forme injectable et à libération prolongée (une injection/4 à 8 semaines) a été démontrée dans les essais Flair (personnes n’ayant jamais pris de traitements anti-VIH) et ATLAS (personnes ayant déjà pris des traitements anti-VIH).
Des résultats ont été présentés récemment concernant les femmes ayant participé à ces deux essais, soit environ 28 % des participants-es, explique un article du docteur Romain Palich pour La lettre de l’infectiologue. À l’inclusion, les participantes avaient 42 ans en moyenne, environ 40 % étaient d’origine africaine ou afro-américaine, 55 % étaient caucasiennes, et 28 % avaient un IMC > 30 kg/m2. À 48 semaines, cinq participantes sur 162 (3,1 %) avaient une charge virale dans le sang supérieure à 50 copies/mL dans le groupe prenant la bithérapie CAB + RPV, contre une participante sur
Prep : le grand boom
source : seronet Depuis quatre ans, plus de 20 000 personnes ont initié un parcours de Prep en France. D’après les données de l’Assurance maladie, il y aurait 15 000 prepeurs-ses sur le territoire. Depuis l’été 2018, l’accélération est notable. Ces chiffres montrent également que la Prep demeure un outil « trusté » par les hommes gays citadins et financièrement protégés. En creux, l’enjeu est de continuer, même chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, d’aller plus loin et de rendre accessible la Prep à tous ceux, et surtout toutes celles, qui en ont besoin.
Attendus, ils l’étaient ! Il fallait (presque) être un maître de la force pour contenir l’impatience de la salle lors de la diffusion de ces données précieuses. Limitées, par leur provenance unique des bases de la Sécurité sociale quant aux remboursements des prescriptions de Truvada et de ses génériques, elles le sont ! Mais utiles, elles le
VIH dans le monde : ce que disent les chiffres de l'Onusida !
source : seronet Récemment, l’Onusida a publié ses dernières statistiques sur l’état de l’épidémie de VIH dans le monde. On y comprend les grandes tendances d’aujourd’hui. On y note les progressions passées ou récentes et les points de tension actuels qui montrent que nous n’en avons pas encore fini avec cette épidémie. Données encourageantes, chiffres dramatiques… Seronet fait le point.
PVVIH dans le monde
En 2018, 37,9 millions de personnes vivaient avec le VIH ; dont 36,2 millions d'adultes et 1,7 million d'enfants, de moins de 15 ans. Point important : 79 % de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut VIH. Environ 8,1 millions de personnes ne savaient pas qu’ils vivaient avec le VIH, indique l’Onusida. En 2018, 1,7 million de personnes sont « devenues nouvellement infectées par le VIH ». Cette même année, 770 000 personnes sont décédées de maladies liées au sid
Nord-Kivu : MSF préconise « des mesures pertinentes pour renforcer les soins et le traitement du VIH et de la tuberculose »
source : topinfo 24 Pour améliorer la disponibilité et la qualité des soins pour les patients vivant avec le VIH et la tuberculose en province du Nord-Kivu, l’organisation Médecin Sans Frontières, (MSF), estime que le système d’approvisionnement doit devenir plus flexible afin de permettre aux patients de recevoir les traitements dès que possible.
Elle estime pour ce faire que les organismes de coordination provinciaux devraient s’atteler de toute urgence sur les conditions inacceptables des patients et les autorités sanitaires à prendre des mesures concrètes pour améliorer l’accès des patients aux soins de santé.
Dans un point de presse tenu à Goma ce mercredi 18 décembre, cette organisation médicale humanitaire a fait savoir qu’il est urgent d’améliorer la qualité, l’efficacité et la mise en œuvre de la chaine d’approvisionnement afin de garantir que les produits exacts et la quantité de
Combien de femmes enceintes échappent au dépistage prénatal du VIH ?
source : univadis Messages principaux- En France, 1% des femmes échapperaient au dépistage prénatal du VIH.
- Celles qui sont considérées à moindre risque ou pour lesquelles la prise en charge est partagée entre plusieurs professionnels de santé sont celles qui sont le plus à risque de ne pas en bénéficier.
Les professionnels de santé doivent systématiquement proposer aux femmes un test de dépistage du VIH au cours du premier trimestre de grossesse et au moins un autre test avant le début du troisième trimestre chez celles présentant un haut risque d’infection. L’Enquête Nationale Périnatale 2010 a montré notamment que 8,0% des femmes avaient déclaré ne pas en avoir bénéficié parce que le professionnel de santé ne le leur avait pas proposé, 4,5% parce qu’elles avaient eu un test négatif peu de temps avant la grossesse et 1,0% avaient avoir refusé le dépistage. La réactualisation des données permet de disposer d’une photographie
La stratégie de l’ANRS exposée par François Dabis
source: seronet En marge de la journée du 1er décembre 2019, le professeur François Dabis, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) a publié une interview (21 novembre) dans laquelle il commente les dernières données épidémiologiques françaises et revient sur les points forts des stratégies de recherches impulsées par l’Agence qu’il dirige. En voici les points saillants.
Interrogé sur la baisse des nouvelles contaminations en France (-7 %), François Dabis se montre prudent quant au fait que ce soit le signe que « nous serions parvenus à la fin du sida. Cette baisse est « plu
Le VIH n’est pas mort... mais il ne tue plus
Source : La Provence Chaque année 6 000 nouveaux cas sont détectés, les quadras et quinquas sont les plus touchés. Selon Santé Publique France, près de 6 000 personnes ont découvert leur séropositivité en France en 2019.
Ce n’est pas parce qu'on parle moins du Sida, qu’il faut penser que la bataille contre la maladie est gagnée. Près de 40 ans après l’explosion des cas de VIH, la recherche a fait des progrès remarquables au point d’avoir transformé un virus tueur en maladie chronique.
"En 2019, on découvre toujours des cas. La génération qui est aujourd'hui âgée entre 40 et 50 ans n’avait pas l’habitude de se protéger pendant leur jeunesse et ça se ressent encore", souligne Stéphanie Occhipinti, infirmière en éducation thérapeutique à l’hôpital Saint-Joseph. Avec l’explosion des applications de rencontre, avoir une relation est aussi facile que d’envoyer un SMS. Un chan
Nicolas Derche dévoile le plaidoyer “Lutte contre le Vih/Sida” du Groupe SOS
Source : Groupe SOS Le mercredi 4 décembre à Paris, Nicolas Derche, porte-parole du plaidoyer « Lutte contre le VIH/sida » du GROUPE SOS, a remis le texte à Martine Wonner, députée du Bas-Rhin et membre de la Commission des affaires sociales. Ce plaidoyer affirme 3 propositions concrètes pour permettre aux communautés les plus touchées un accès aux soins. Nicolas Derche nous détaille les propositions de ce plaidoyer au micro de Fabrice Lamy dans l’Apéro. POURQUOI CE PLAIDOYER ?
En finir avec le VIH/sida à horizon 2030 est-il un objectif atteignable ? Les avancées scientifiques et les récents engagements financiers pour reconstituer le fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, sont très encourageants. Mais la riposte au VIH/sida ne se fera pas sans progrès social à la hauteur de cette ambition. Personnes LGBTIQ+, personnes migrantes et réfugiées, travailleur.se.s du sexe et personnes en situatio