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Le 190 en sursis... pour 7 mois (Communiqué SIS)
Le 1er octobre 2014, Paris L’Assemblée Générale Extraordinaire du centre de santé sexuelle Le 190 s’est tenue le 29 septembre 2014. A l’issue de cette assemblée, les administrateurs ont voté à l’unanimité la poursuite de l’activité, mais seulement jusqu’au prochain Conseil d’Administration qui se tiendra le 23 avril 2015, date à laquelle un nouveau vote aura lieu. Cette assemblée a aussi voté l’élargissement de son Conseil d’Administration à deux experts en matière de lutte contre le VIH : Madame France Lert, chercheuse à l’Inserm, et le Professeur Gilles Pialoux. Nous leur souhaitons la bienvenue. Les engagements forts de la Mairie de Paris et de la Région Ile-de-France ont permis d’éviter la fermeture du 190 à la fin de cette année. La Marie de Paris s’est publiquement engagée sur une subvention triennale et sur la mobilisation de ses services pour l’obtention de locaux adaptés à notre activité. Elle est dores-et-déjà intervenue auprès de l’acquéreur des locaux actuels pour solliTIVICAY : "un progrès thérapeutique modéré" selon la HAS (Seronet)
La Haute autorité de santé (HAS) comprend une Commission dite "de la transparence" (même si, à ce jour, aucun représentant des malades et usagers du système de santé n’y a de place). Son rôle est d’évaluer les médicaments ayant obtenu leur autorisation de mise sur le marché (AMM) lorsque le laboratoire qui les commercialise souhaite obtenir leur inscription sur la liste des médicaments remboursables par la Sécurité sociale. Cette commission a été sollicitée par le laboratoire ViiV Healthcare concernant Tivicay (50 mg). Tivicay est le nom commercial du dolutégravir, un inhibiteur de l’intégrase. Le 16 septembre a été publié l’avis rendu le 28 mai concernant ce médicament anti-VIH. L’avis mentionne un "progrès thérapeutique mineur par rapport au raltégravir (Isentress) dans la prise en charge du VIH sans mutation de résistance aux inhibiteurs de l’intégrase" et un "progrès thérapeutique modéré dans la prise en charge du VIH en cas d’impasse thérapeutique et avec le virus sensible au dolDépistage précoce du VHC par recherche de l'ARN chez les hommes séropositifs (CATIE)
Le virus de l’hépatite C (VHC) infecte le foie et y cause de l’inflammation. Au fil du temps, l’inflammation persistante liée au VHC cause la dégradation de cet organe vital parce que les tissus sains sont remplacés par du tissu cicatriciel inutile. Ce processus ne cesse de compromettre le fonctionnement du foie, et des complications risquent de surgir, y compris des infections graves, des hémorragies internes, la dysfonction rénale et un risque accru de cancer du foie. Le Canada et les autres pays à revenu élevé continuent d’homologuer des thérapies anti-VHC de plus en plus efficaces et de plus en plus tolérables. Plus l’infection au VHC est décelée tôt, plus elle est facile à traiter, d’où l’importance du dépistage régulier. De plus, une fois le diagnostic du VHC posé, les personnes atteintes peuvent prendre des mesures pour prévenir la transmission à d’autres personnes. Le cas des HARSAH séropositifs Depuis plus d’une décennie, une éclosion du virus de l’hépatite C sévit parmi lesCommuniqué - Menace de fermeture imminente du 190, centre de santé sexuelle à Paris
Trois mois c'est très peu. C’est pourtant dans ce délai qu’il faudra trouver des solutions pérennes s’il on veut sauver ce lieu unique, innovant et très efficient en matière de santé sexuelle. Deux raisons pourraient mettre fin à cette structure de façon brutale. La première porte sur la question du financement. Malgré une hausse importante et régulière des consultations médicales (dépistages et suivis), nous ne pouvons vivre sans subventions. Plusieurs dossiers déposés pour l’exercice 2014 n’ont pas encore été arbitrés. Nous ne pouvons, à cet instant, que constater le déséquilibre financier de la structure, sans certitude pour l’avenir. La deuxième raison réside dans le fait que le propriétaire actuel des locaux où est hébergé Le 190, un fond de pension luxembourgeois, a vendu l’immeuble. Nous devons partir d’ici la fin décembre, l’acquéreur ne semblant pas disposé à nous accorder un quelconque délai. Nous n’avons cessé, ces deux dernières années, de chercher des solutions dans PaHépatite C : Gilead autorise une version générique du Solvadi... dans les pays pauvres
Le groupe américain de biotechnologies Gilead Sciences a autorisé lundi pour 91 pays en développement une version générique de son traitement contre l’hépatite C, très efficace mais si onéreux que seule une infime minorité de patients y a actuellement accès. Le Sovaldi de Gilead est vendu aux États-Unis 1 000 dollars par pilule, ce qui porte le coût total du traitement de douze semaines - efficace dans plus de neuf cas sur dix - à 84 000 dollars (65 000 euros). « Cette annonce change la donne », a estimé Greg Alton, vice-président exécutif de Gilead, auprès de l’AFP à New Delhi. « Le grand changement, c’est que nous mettons ce traitement à disposition de millions de gens dans le monde », a-t-il ajouté. Le génériqueur Mylan a annoncé dans un communiqué qu’il avait obtenu de Gilead les droits non exclusifs de fabrication et de distribution du principe actif de ce traitement, le sofosbuvir. Sept fabricants de génériques - tous basés en Inde - bénéficient d’une autorisation similaire (CaHépatite C : les associations exigent une licence d’office pour le sofosbuvir (Solvadi) en France
Communiqué – le 16 Septembre 2014 L’arrivée de nouveaux traitements contre l’hépatite C permet d’espérer l’éradication du virus chez la quasi-totalité des malades. Mais les tarifs exigés actuellement par les laboratoires ne le permettront pas car ils conduiront les autorités françaises à mettre en place une véritable stratégie de rationnement qui créera une inégalité d’accès aux soins intenable dans la durée. Le cas du sofosbuvir, première de ces molécules prometteuses, commercialisée par le laboratoire Gilead sous le nom de Sovaldi, est emblématique de cette situation. Le prix initialement exigé est de 56 000 € le traitement (12 semaines) pour un coût maximal de production estimé à 80 Euros. Pour pouvoir traiter les 128 000 personnes qui ont un besoin urgent en France, il faudrait débourser l’équivalent de l’intégralité du budget 2014 de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) soit 7 milliards d’euros[1]. Sans compter que cette molécule doit, dans de nombreux cas, êtDes antirétroviraux à longue durée d'action en développement (Université de Liverpool)
Afin de faciliter l'observance, des médicaments contre le VIH à prendre une seule fois par mois sont en cours de développement à l'Université de Liverpool (Royaume-Uni). Aujourd'hui, il n'est pas rare pour les patients infectés par le VIH de rater une prise des médicaments qu'ils utilisent pour lutter contre la maladie, en particulier parce qu'il leur est demandé de prendre un traitement chaque jour de leur vie - un phénomène connue sous le nom de "fatigue des pilules". Pour les aider à contrer cette "fatigue", des chercheurs basés à l'Université de Liverpool et à l'Université John Hopkins (USA) développent de nouveaux traitements injectables capables d'offrir une dose thérapeutique valable sur une durée minimal d'un mois et qui pourraient, ainsi, remplacer les pilules prise au qu
Tivicay : une nouvelle Infocarte disponible à la commande
Actions Traitements a le plaisir de vous annoncer la sortie de sa nouvelle Infocarte TIVICAY. Disponible en version papier ou pdf, cette Infocarte est la dernière parue d’une série présentant les combinaisons d’antirétroviraux, en une ou plusieurs prises, les plus utilisées. Désormais, vous pouvez retrouver 28 Infocartes sur notre plateforme de commande. Développées avec des pharmaciens, elles synthétisent de manière claire et accessible, l’essentiel des informations à connaître pour le patient. Plus accessibles que les notices d’information fournies dans les boîtes de médicaments, elles ont pour objectif de sensibiliser les personnes vivant avec le VIH aux enjeux du bon usage de leur traitement. Construites sur le même modèle, chaque Inforca