Notre actualité
Brèves
Les inhibiteurs de l’intégrase peuvent augmenter le risque de Syndrome Inflammatoire de Reconstitution Immune (IRIS) chez les personnes qui reçoivent un traitement VIH tardivement.
Des études néerlandaises et françaises, présentées le mois dernier à Seattle lors de la Conférence sur les Rétrovirus et les Infections (CROI 2017), révèlent que des inhibiteurs de l’intégrase du VIH tels que le dolutegravir et le raltegravir peuvent augmenter le risque du syndrome Inflammatoire de Reconstitution Immune (IRIS).
Les inhibiteurs de l’intégrase font très souvent partie de la première ligne de traitement antirétroviral en Europe et aux Etats-Unis car ils réduisent la charge virale très rapidement, favorisant ainsi une reconstitution immunitaire plus rapide. Avec la sortie prochaine du générique du dolutegravir, ils seront prochainement ajoutés aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé pour les pays à faible revenu.
L’IRIS apparaît à la reprise du système immunitaire grâce au traitement antirétroviral. L’immunité remonte et réagit ainsi aux infections existantes,
Ré-émergence de la syphilis et décisions contre-productives
Réapparue à la fin des années 90, la syphilis touche un nombre croissant de personnes, homosexuels dans la très grande majorité des cas (83 %, dont 34 % sont co-infectés par le VIH) : 1100 cas de syphilis précoce en 2014 ont été répertoriés par les centres (volontaires) participant au réseau de surveillance RésIST, contre 700 en 2012…
Plusieurs facteurs concourent à la renaissance de l’épidémie : sujets les plus jeunes mal informés des modes de transmission, des effets des IST, et de la dangerosité potentielle de la syphilis en particulier ; homosexuels multipartenaires peu craintifs des IST, considérant que les traitements sont faciles et optant pour des comportements à risque, une fois la crainte d’une contamination par le VIH écartée.
« Premier signal maladroit, note l
Pénurie des vaccins contre les hépatites A et B : les recommandations du HCSP
Les tensions d'approvisionnement en vaccins contre les hépatites A et B persistant en France, le Haut Conseil de santé publique (HCSP) a émis de nouvelles recommandations afin d'adapter la stratégie vaccinale durant cette période de pénurie.
Concernant la vaccination contre l'hépatite A, le HCSP maintient le schéma à une seule dose, recommandé depuis mai 2016. La seconde dose doit être reportée après la remise à disposition normale des vaccins.
S'agissant de la vaccination contre l'hépatite B, les recommandations du HCSP portent sur plusieurs points :
- définition des populations prioritaires à vacciner contre l'hépatite B en situation de tension d'approvisionnement ;
- utilisation du vaccin HBVAXPRO 5 µg sans restriction chez le nouveau-né ;
- mise à disposition effective de vaccins indiqués chez
VIH : la PrEP utile parmi les migrants africains et caraibéens
Le recours au Truvada en prévention d'une infection par le VIH peut être élargi aux populations africaines et caribéennes. Sensibles à ce thème, elles voient cette stratégie d'un bon oeil.
Voilà plus d’un an que le Truvada est autorisé en prévention d’une infection par le VIH. La prophylaxie pré-exposition (PrEP), nom de cette stratégie, n’atteint pourtant pas l’ensemble de sa cible. 3 000 personnes ont déjà consulté un service hospitalier pour recevoir le traitement. Mais la quasi-totalité d’entre elles (98 %) sont des hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH).
Si les HSH sont la première population à risque, d’autres catégories sont très exposées au VIH. C’est le cas des personnes originaires de l’Afrique ou des Caraïbes. Les autorités sanitaires leur offrent la possibilité de recevoir le Truvada en prévention, au cas par cas. Cette stratégie aurait tout intérêt à se d
EPCLUSA (sofosbuvir/velpatasvir), association fixe d’antiviraux à action directe
INFECTIOLOGIE - NOUVEAU MEDICAMENT
Nature de la demande : Réévaluation SMR et ASMR et Inscription
Avis de la CT du 19 octobre 2016
Comme les autres antiviraux d’action directe (HARVONI, DAKLINZA, OLYSIO, VIEKIRAX, EXVIERA), progrès thérapeutique mineur dans le traitement de l’hépatite C chronique de génotypes 1 à 6. - EPCLUSA a l’AMM dans le traitement de l’hépatite C chronique chez l’adulte infecté par un virus de l’hépatite C (VHC) de génotypes 1 à 6. - Son efficacité virologique pangénotypique est importante, avec une durée de traitement de 12 semaines pour l’ensemble des patients (avec ou sans cirrhose), contrairement aux alternatives disponibles qui nécessitent le plus souvent l’ajout de ribavirine et/ou une prolongation de la durée de traitement jusqu’à 24 semaines en cas de cirrhose compliquée ou d’antécédent de traitement. - Son efficacité est supEXVIERA et VIEKIRAX : prise en charge universelle dans l'hépatite C chronique
Le périmètre de remboursement des antiviraux d'action directe (AAD) hospitaliers EXVIERA (dasabuvir) et VIEKIRAX (ombitasvir, paritaprévir, ritonavir) est étendu à tous les patients adultes présentant une hépatite C chronique, y compris les porteurs asymptomatiques ayant un stade de fibrose F0 ou F1 qui ne sont pas à risque de transmission du virus de l'hépatite C (VHC).
Pour les populations particulières (échec d'un 1er traitement, insuffisance rénale, cirrhose grave, co-infection avec le VIH, VHB, etc.), la prise en charge de ces AAD nécessite la tenue d'une réunion de concertation pluridisciplinaire lors de l'initiation du traitement.
Le taux de prise en charge est de 100 %, le prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD (unité commune de dispensation) de 232,82 euros pour VIEKIRAX (1 comprimé) et de 13,679 euros pour EXVIERA (1 comprimé).
Une prise en cha
VIH ET DIABÈTE : UNE NOUVELLE ÉTUDE
Les personnes vivant avec le VIH sont davantage susceptibles de développer un diabète, y compris en l'absence de facteurs de risque comme l'obésité. C’est ce qu’indique une étude américaine dont les résultats ont été publiés, fin janvier, dans la revue médicale britannique "BMJ open diabetes research and care". L’étude a porté sur 8 600 personnes traitées aux Etats-Unis pour le VIH en 2009 et 2010, dont 10,3 % étaient atteintes de diabète. Le diabète de type 2 concernait la moitié de ces personnes, le diabète de type 1 : 4 %. Le diabète n’était pas déterminé pour 44 % des personnes de cet échantillon. En population générale aux Etats-Unis, la proportion de personnes diabétiques est de 8,3 %. Selon les données de l’étude, la fréquence du diabète augmentait avec l'âge, l'obésité, et l'ancienneté du diagnostic pour le VIH. Les chercheurs ont ensuite écarté ces facteurs et d’autres comme la co-infection par le VHC, le sexe ou l’origine ethnique dans leur int
Droit à l'oubli: les malades du sida pourront emprunter plus facilement
Les conditions d'accès à l'emprunt sont désormais facilitées pour les personnes atteintes du VIH, qui ne peuvent pas être assurées avec des contrats classiques. Cette mesure s'inscrit dans la loi de modernisation du système de santé parue en janvier 2016.
Pour les personnes séropositives, obtenir un prêt bancaire relève du parcours du combattant. Ces patients atteints d'une maladie chronique ne peuvent pas être assurés avec les contrats classiques, obligatoires dans le cadre d'un prêt immobilier. Aux yeux des banques et des assurances, le risque qu'ils deviennent invalides ou qu'ils décèdent avant d'avoir remboursé leur prêt est trop important.
Mais la médecine progresse et de nombreux séropositifs peuvent mener une vie normale, protestent les associations de patients. Réunies ce jeudi 2 mars lors de la commission de suivi de la convention AERAS-qui facilite l'accès au crédit des personnes h