Notre actualité
Brèves
Changements cognitifs et cérébraux : pas de différences notables dans les changements liés à l’âge chez les groupes séropositifs et séronégatifs
Les déficiences cognitives et les anomalies de la structure cérébrale ne semblent pas connaître un déclin accéléré chez les personnes vieillissant avec le VIH en comparaison avec des personnes séronégatives, selon une recherche présentée à la CROI en février dernier, à Seattle.
James Cole de l’Impérial collège de Londres et ses collègues ont comparé un groupe de 134 personnes séropositives sous traitement antirétroviral et un groupe témoin comprenant 79 personnes séronégatives. Les chercheurs ont conclu : « cette analyse ne trouve pas de preuves concernant le vieillissement accéléré du cerveau au fil du temps » chez les personnes avec une suppression virale continue.
Le trouble neurocognitif associé au VIH demeure une comorbidité mal comprise chez les personnes séropositives. Alors que la démence aiguë du sida est maintenant rare chez les personnes qui reçoivent un traitement antirétroviral
Point épidémiologique : Découvertes de séropositivité VIH et de sida
La surveillance des diagnostics d'infection par le VIH et de sida en France repose sur la déclaration obligatoire, coordonnée par Santé publique France (ex Institut de veille sanitaire), et sur la surveillance virologique, réalisée par le Centre national de référence du VIH. Le bilan ci-dessous est issu de l’ensemble des déclarations parvenues à Santé publique France au 31/12/2015.
Près de 6 000 personnes (IC95% : [5 538-6 312]) ont découvert leur séropositivité VIH en 2015, ce nombre est stable depuis 2011 (Fig.1).
Un tiers des découvertes de séropositivité en 2015 ont été diagnostiquées en ville et deux tiers à l'hôpital. La sérologie VIH était réalisée le plus souvent à l’initiative du médecin (pour trois-quarts des diagnostics en 2015) plutôt qu’à la demande du patient.
I ‐ Caractéristiques sociodémographiques
Parmi les pers
Darunavir/ritonavir et maladie cardiaque
Le darunavir, stimulé par le ritonavir, est un médicament largement utilisé dans la classe des inhibiteurs de la protéase. De nouvelles données suggèrent que l'utilisation à long terme du médicament augmente modérément le risque de maladie cardiaque (crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, artères rétrécies, etc.).
Les données proviennent entre autre de l’étude D:A:D. Des analyses de cette cohorte ont précédemment mis en évidence que l'utilisation de médicaments plus anciens dans la classe des inhibiteurs de protéase (ainsi que l'utilisation du médicament abacavir) étaient tous les deux associés à un risque accru de crise cardiaque. Les inhibiteurs de la protéase les plus anciens sont le saquinavir, l'indinavir et le nelfinavir, chacun stimulé par le ritonavir.
Jusqu'à présent, il n'y a eu aucune donnée suggérant que les nouveaux inhibiteurs de la protéase soient associés à une maladi
Le Pr Descamps appelle les présidentiables à relancer la vaccination HPV
Le Pr Philippe Descamps, gynécologue-obstétricien et président de la Commission Relations internationales du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), lance un appel aux candidats à l'élection présidentielle en faveur de la vaccination HPV qu'il qualifie « de drame français ».
Avec le soutien du CNGOF et de la SFCPCV (Société française de colposcopie et pathologie cervico-vaginale), ce chef du pôle Mère-Enfant au CHU d'Angers fait valoir que pour « faire face à ce bilan catastrophique », « un engagement politique (est) indispensable ».
Le spécialiste déplore une perte de chances, selon les termes mêmes de l'OMS, pour les jeunes femmes françaises. « Lorsque 8 à 9 jeunes filles sur 10 sont vaccinées dans certains pays industrialisés, la France en vaccine moins de 2 sur 10, se classant – triste record — aux derniers rangs des pays européens », écrit-il.
Lancement d'un site public pour faciliter le signalement des événements sanitaires indésirables
La sous-déclaration des événements sanitaires indésirables est un frein à l'amélioration de la qualité des soins.
Pour tenter d'augmenter la déclaration en ligne de tels événements liés à des produits(médicaments, substances psychoactives, compléments alimentaires, cosmétiques, etc.) ou à des actes de soins, le ministère de la santé vient de moderniser son dispositif de signalement en ligne.
Alors qu’auparavant, pour un produit de santé, il fallait utiliser un formulaire téléchargeable sur un dossier du site de l’ANSM, désormais les professionnels et usagers peuvent utiliser un site dédié et plus simple d’utilisation : signalement-sante.gouv.fr.
Cette facilitation de la déclaration en ligne, ainsi que des pages explicatives destinées à sensibiliser les professionnels et le grand public, pourrait permettre de lever les freins identifiés de
Cancer colorectal et dépistage
Les autorités sanitaires ont annoncé fin février le lancement d'une nouvelle campagne de sensibilisation au cancer colorectal alors que, selon une enquête, un tiers des malades attendent plus de six mois après l'apparition de symptômes spécifiques à ce cancer avant de consulter, indique l’AFP. La nouvelle campagne de l'Institut national du cancer (INCa) proclame : "Le cancer colorectal, le dépister à temps peut vous sauver la vie". Cette campagne devrait être relayée à partir du 12 mars dans un spot télévisé évoquant la dangerosité du cancer et l'intérêt du dépistage. Avec 43 000 nouveaux cas et près de 18 000 décès par an, le cancer colorectal est le deuxième le plus meurtrier en France. Il touche à 95 % les plus de 50 ans et se développe lentement à l'intérieur du colon ou du rectum à partir de petites lésions appelées polypes. Il peut longtemps évoluer sans symptômes, mais peut aussi se traduire par des douleurs abdominales ou des troubles digestifs i
Découverte d’un marqueur du réservoir du VIH : une nouvelle piste pour éliminer le virus
Communiqué de presse National - PARIS - 14 mars 2017
Des chercheurs français ont identifié un marqueur qui permet de différencier les cellules « dormantes » infectées par le VIH des cellules saines. Cette découverte permettra d’isoler et d’analyser ces cellules réservoirs qui, en hébergeant silencieusement le virus, sont responsables de la persistance du virus même chez les patients sous traitements antirétroviraux, dont la charge virale est indétectable. Elle ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques par le ciblage des cellules infectées. Ces travaux s'inscrivent dans le cadre du programme stratégique de l'ANRS « Réservoirs du VIH ». Ils sont issus d’une collaboration entre le CNRS, l’Université de Montpellier, l’Inserm, l’Institut Pasteur, l’hôpital Henri-Mondor AP-HP de Créteil, l’hôpital Gui de Chauliac (CHU de Montpellier) et le VRI (Institut de recherche vaccinale), et font l’objet d’une publication dans