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Le vaccin contre la méningite efficace… contre la gonorrhée
Un vaccin existant, ciblant le méningocoque B, vient de montrer son efficacité contre le gonocoque, responsable de la blennorragie, infection sexuellement transmissible de plus en plus résistante aux traitements. En augmentation, les infections à gonocoques (ou blennorragie) sont de plus en plus résistantes aux traitements antibiotiques dans le monde entier. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d'ailleurs récemment alerté sur cet inquiétant phénomène dans un communiqué. Pour y faire face, la piste vaccinale apparaît intéressante, mais aucun candidat vaccin ne s’est montré efficace jusqu’alors. Cependant, une étude néo-zélandaise publiée dans « The Lancet »montre qu’un vaccin déjà sur le marché, le vaccin contre le méningocoque du groupe B (Neisseria Meningitidis B), permet de diminuer l’incidence des infections à gonocoque (dues à Neisseria gonorrhoeae). Ce vaccin, le MenZB, a été utilisé lors d'une campagne nationale de vaccination de masse menée en Nouvelle-Zélande entre 200Communiqué de presse : VIH, hépatites virales : après 32 ans de discrimination, la levée l’interdiction des soins funéraires est signée !
C’est enfin officiel : l’arrêté permettant la levée de l’interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives au VIH ou à une hépatite virale a été signé le 12 juillet par la ministre Agnès Buzyn, et publié cette nuit au Journal officiel[1]. Cette levée sera effective au 1er janvier 2018, 32 ans après son instauration, et six ans après les premières promesses de l’État. Si nos associations saluent bien sûr cette avancée historique, sa lenteur nous laisse un goût amer.Cela fait des années, que nous, associations luttant contre le VIH/sida ou les hépatites virales, nous battons pour lever l’interdiction de pratiquer des soins funéraires de conservation des personnes séropositives au VIH ou à une hépatite virale, confortés par les avis du Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS), du Défenseur des droits, de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et du Haut conseil à la santé publique (HCSP).
Lénalidomide (Revlimid®) : nouvelles recommandations importantes relatives à la réactivation virale
Information destinée aux oncologues, hématologues, médecins compétents en cancérologie ou médecins compétents en maladies du sang, hépatologues et pharmaciens hospitaliers. Des cas de réactivation virale ont été rapportés à la suite du traitement par le Lénalidomide, en particulier chez des patients ayant des antécédents d’infection par le virus de la varicelle et du zona (VZV) ou le virus de l’hépatite B (VHB).
- Certains cas de réactivation du VHB ont évolué vers une insuffisance hépatique aiguë et ont eu une issue fatale.
- La sérologie VHB doit être déterminée avant l’instauration du traitement par le lénalidomide.
- Chez les patients présentant un résultat positif au dépistage du virus de l’hépatite B, une consultation chez un médecin spécialisé dans le traitement de l’hépatite B est recommandée.
- Les patients ayant des antécédents d’infection doivent être étroitement surveillés tout au long du traitement afin de détecter de
Actions Traitements met en place une adresse mail pour la ligne d’écoute
Depuis plusieurs années maintenant, Actions Traitements a mis en place une ligne d’écoute spécialisée dans les traitements et le suivi médical. Accessible au 01 43 67 00 00, elle est animée par des patients experts bénévoles formés à la thérapeutique et à l’écoute. Aujourd’hui, la ligne d’écoute est ouverte les lundis et jeudis, entre 15h et 18h. Pour faciliter la réponse à vos questions de plus en plus nombreuses, nous lançons une adresse mail liée à la ligne d’écoute : ecoute@actions-traitements.org. Vous pouvez dorénavant joindre un écoutant via cette adresse mail à n'importe quel moment de la semaine. Nos écoutants vous répondront dans un délai de 24h.
VHC-4 : Une RVR à 2 semaines permet un schéma SOF+DCV de 8 semaines
À retenirUne réponse virologique rapide (RVR) à 2 semaines est un marqueur viable pour le raccourcissement de la durée du traitement de 12 à 8 semaines chez les patients non cirrhotiques infectés par le VHC-4 qui reçoivent le schéma sofosbuvir (SOF) + daclatasvir (DCV). Pourquoi est-ce important ?
Raccourcir la durée du traitement sans compromettre l’élimination du VHC réduirait les coûts. Conception de l’étude
Étude prospective, ouverte et multicentrique menée en Égypte auprès de 120 patients non cirrhotiques répartis aléatoirement pour recevoir 12 semaines de SOF+DCV ou un traitement guidé par la réponse (8 semaines pour ceux ayant obtenu une RVR après 2 semaines). Le critère d’évaluation principal était la réponse virologique soutenue 12 semaines après le traitement (RVS12). L'étude est financée par : Abbass Helmy Charity et Pharco. Principaux résultats
- Quarante-huit des 60 pat
VIH: selon une étude, la situation est "préoccupante" chez les jeunes homosexuels en France
L'étude "Prevagay2015" dévoile des chiffres alarmants ce mardi sur la contamination au VIH parmi les jeunes homosexuels français.
La situation de l'épidémie de VIH chez les jeunes hommes homosexuels français est "extrêmement préoccupante", alerte une étude parue mardi, qui a analysé la fréquence de la contamination et les pratiques de prévention dans plusieurs lieux fréquentés par les gays. Sur 2.600 hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH) qui ont participé à l'étude "Prevagay2015", 14,3% étaient séropositifs, conclut l'équipe de chercheurs de Santé publique France, de l'Inserm et de l'équipe nationale d'intervention en prévention et santé pour les entreprises (ENIPSE). L'enquête, publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), a été élaborée à partir d'un "questionnaire comportemental" et d'un prélèv
Vaccin anti-HPV : deux doses pourraient suffire
Les vaccins contre le papillomavirus (HPV) sont des vaccins recombinants, composés de protéines de capsides sous forme de pseudoparticules virales. Ces vaccins nécessitent l’injection de plusieurs doses pour déclencher une réponse immune. L’Agence européenne du médicament a approuvé initialement un schéma en 3 doses (0, 2 et 6 mois). Puis, la réponse immune semblant meilleure chez les jeunes filles de 9 à 14 ans, le schéma a été réduit à 2 doses espacées de 6 mois, pour cette classe d’âge. Plusieurs avantages peuvent être attendus de cette réduction de doses, dont une réduction des coûts de la vaccination, mais l’on peut surtout présager une amélioration de la compliance.
Notons toutefois que la recommandation pour le schéma à 2 doses est basée sur des résultats d’immunogénicité et ne prend pas en compte le seuil d’anticorps à partir duquel l’infection peut être évitée, seuil qui reste encore à établir. C