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Brèves
Ménopause : les femmes vivant avec le VIH sont à haut risque
Les femmes séropositives sont plus exposées aux facteurs de risque liés à la ménopause. La prévention et le dépistage doivent être renforcés chez elles.
L’espérance de vie progresse chez les personnes séropositives. 6 millions d’entre elles ont dépassé la barre des 50 ans. 2,5 millions sont des femmes. Un seuil symbolique qui montre à quel point l’efficacité des traitements du VIH a progressé. Pour autant, cette période de transition n’est pas sans risque.
Chez les femmes, ce serait même le contraire. Ce qu’a rappelé Isabel Cassetti, du centre spécialisé Helios Salud de Buenos Aires (Argentine), au cours du congrès annuel de l’International AIDS Society, qui se tenait au Palais des congrès de Paris du 23 au 26 juillet. Une ménopause variable
Lors d’une session dédiée à la santé des femmes vivant avec le VIH, plusieurs expertes se sont succédées sur scène. Isa
La PrEP est toujours efficace lorsqu’elle est utilisée de façon intermittente
Une analyse des résultats d’une grande étude de prophylaxie pré-exposition (PrEP) a montré que la PrEP est toujours efficace contre le VIH lorsqu’elle est prise de façon intermittente.Les résultats de l’étude Ipergay ont déjà montré que les hommes gays et les hommes qui avaient des rapports sexuels avec des hommes étaient moins susceptibles de contracter le VIH s’ils prenaient la PrEP.
L’étude a été conçue pour étudier la PrEP sur demande, c’est à dire l’utilisation du médicament lorsqu’une activité sexuelle est anticipée. Le traitement consiste à prendre une dose double de PrEP dans les 24 heures qui précèdent les rapports sexuels anticipés exposant les participants à des risques de VIH, suivi par une dose unique tous les jours pendant les deux jours qui suivent.
Toutefois de nombreux participants prenaient la PrEP si souvent qu’ils étaient pratiquement sous traitement continu.
Un nouvel antibiotique capable de vaincre les résistances bactériennes ?
La résistance croissante aux antibiotiques est une préoccupation majeure et chaque découverte d’un nouvel antibiotique est porteur d’espoir pour pallier l’intelligence croissante des bactéries, qui s’adaptent malheureusement, de plus en plus et de mieux en mieux, à leur environnement.
De ce fait, la découverte récente d’un inhibiteur de l’ARN polymérase bactérienne suscite de nouvelles espérances thérapeutiques.
Un inhibiteur nucléosidiqueUne équipe italienne et américaine a en effet mis en évidence un nouvel antibiotique, la pseudo-uridimycine (PUM) qui est issue d’un micro-organisme découvert dans le sol italien. Son mode d’action est simple : il empêche le fonctionnement d’une enzyme essentielle au fonctionnement cellulaire bactérien, l’ARN polymérase.
Il existe déjà des antibiotiques qui agissent sur les ARN po
Paris fait sa "déclaration" ... communautaire
Il est des conférences internationales sur le sida qui frappent les esprits et marquent un tournant dans le combat contre le VIH. C’est parfois une annonce scientifique (l’arrivée des trithérapies en 1996) ou un cap franchi sur le terrain militant. Ce fut le cas à Denver en 1983, puis en 1994 avec le principe Gipa. Cette année, à l’occasion de la "HIV science conférence" qui se tient à Paris du 23 au 26 juillet, la société civile a pour ambition de marquer un de ses tournants. Depuis plusieurs mois, des activistes du monde entier travaillent à la "Déclaration communautaire de Paris" qui sera lancée le 23 juillet.
"Rien pour nous, sans nous !" ("Nothing for us, without us !"). La formule, pierre angulaire de l’activisme mondial de la lute contre le sida, est un des héritages de la conférence de Denver en 1983. Une formule si déterminante pour les personnes vivant avec le VIH qu’elle a inspiré les principes de Gipa (particip
VHC et VIH : De nouvelles AMM en Europe
Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) s’est réuni du 19 au 22 juin 2017. Il a rendu plusieurs avis favorables pour une autorisation de mise sur le marché (AMM), et plusieurs avis favorables pour des extensions d’indication. Parmi, les avis favorables pour une AMM, on trouve Maviret (glecaprevir/pibrentasvir) et Vosevi (sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprevir) dans le traitement de l’hépatite C chronique. Une nouvelle AMM concerne un médicament générique : Efavirenz / Emtricitabine/Tenofovir disoproxil Mylan (équivalent d’Atripla) dans le traitement de l’infection à VIH. Les recommandations du CHMP sont transmises à la Commission européenne qui rendra les décisions d’octroi d’AMM. Du côté des extensions d’indication, on trouve Harvoni (ledipasvir/sofosbuvir) dans le traitement de l’hépatite C chronique qui peut être prescrit pour l’adolescent et Kaletra (lopinavir/ritonavir) dans le traitement de l’infect
Lettre ouverte à l'ARS Occitanie
Lettre à la Directrice de l’Agence Régionale de Santé Occitane (ARS), à la suite des baisses brutales de financement pour l’accès à la prévention et aux soins sur ce territoire.Inquiètes des choix politiques opérés par l’Agence Régionale de Santé d’Occitane (ARS), les associations de lutte contre le sida impliquées localement : Actions Traitements, Act Up Sud-Ouest, Aides, Arap-Rubis, Envie, Fédération Santé & Habitat, Grisélidis, La Maison de vie du Roussillon, Relais VIH, Réseau 34 addictologie, Sidaction, Sida Info Service et Vivre, alertent sur l’impact de ces décisions sur la prévention, l’accès aux soins, et la médiation de santé. Madame CAVALIER,
La région Occitanie est la quatrième région de France métropolitaine touchée par le VIH. Elle voit aujourd’hui une augmentation des contaminations chez les jeunes homosexuels. Dans ce contexte, l’Agence Régionale de Santé décide de solder les programmes
Rapport ONUSIDA : plus de la moitié des malades sont aujourd'hui sous traitement, une première
Un nombre de nouvelles infections par le VIH en baisse de 11 % chez les adultes (1,7 million en 2016) et de 47 % chez les enfants (160 000) depuis 2010, un nombre de décès qui chute de 1,9 million en 2005 à 1 million en 2016 et, surtout, 19,5 millions de patients ayant accès à un traitement, sur 36,7 millions vivant avec le VIH… Les chiffres du rapport annuel de l'ONUSIDA, présenté ce mercredi matin à la Mairie de Paris, ont de quoi réconforter les acteurs de la lutte contre le VIH. « Nous avons atteint les objectifs fixés pour 2015 », se réjouit le directeur exécutif de l'agence onusienne, Michel Sidibé.C'est la première fois que plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH ont accès à un traitement antirétroviral, bien que seulement 44 % aient une charge virale indétectable. Il y a 3 ans, Michel Sidibé appelait le monde à se battre « pour faire des objectifs 90-90-90 une réalité. Les sceptiques étaient nombreux, et ils m'ont interpellé. À l’époq