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Trogarzo, un antirétroviral d'un nouveau genre
Source : Quotidien du pharmacien
La société Theratechnologies et son partenaire Taimed Biologics ont annoncé hier l'approbation par l'agence américaine du médicament (FDA) de Trogarzo (ibalizumb-uiyk), premier antirétroviral en injection administré toutes les deux semaines.
Selon le laboratoire fabricant, il s'agit du premier traitement du VIH proposant un nouveau mécanisme d'action approuvé en plus de 10 ans. Combiné à d’autres antirétroviraux, Trogarzo est indiqué pour le traitement du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes déjà exposés à de nombreux traitements avec une infection au VIH-1 multirésistante aux médicaments et dont on constate l’échec des thérapeutiques. « Contrairement à toutes les autres classes d’antirétroviraux, Trogarzo est un inhibiteur post-attachement du VIH ciblant les cellules CD4 + qui se lie aux récepteurs CD4 + sur les cellules hôt
Un anticorps expérimental associé à un agoniste de TLR7 maintient la suppression virale chez les singes
Source : AIDSMAPLe traitement avec un anticorps neutralisant, accompagné d’un médicament immuno-stimulant, a conduit à une rémission virale à long terme après une interruption de traitement antirétroviral dans une étude sur les singes présentée au cours de la 25ème conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI 2018) , cette semaine à Boston.
L’étude portait sur des macaques rhésus infectés par un virus hybride humano-simien connu sous le nom de SHIV. Pendant la période d’infection aigue, une trithérapie antirétrovirale a été initiée. Deux ans après avoir atteint une suppression virale, les macaques ont reçu des perfusions de l’anticorps neutralisant PGT121 (cinq doses, toutes les deux semaines) avec l’agoniste de TLR7, GS-9620, (dix doses, toutes les deux semaines) ou bien un placebo. Le traitement antirétroviral a été interrompu quatre mois après les dernières doses de PGT121 et d
Les femmes sont plus vulnérables au VIH pendant la grossesse et la période postpartum
Source : AIDSMAP Une analyse présentée à CROI 2018 montre que les femmes sont près de trois fois plus susceptibles d’être infectées par le VIH pendant leur grossesse, et quatre fois plus susceptibles de l’être dans les six mois qui suivent la naissance, comparativement aux risques d’infection au VIH à d’autres périodes.Des études antérieures sur cette question ont été peu concluantes: une méta-analyse a révélé une augmentation des risques d'infection au VIH de 30% pendant la grossesse, mais deux études dans cette analyse ont constaté près de deux fois plus de risques alors que d’autres n'ont pas constaté d’augmentation des risques.
La nouvelle analyse porte sur les données de 2751 femmes séronégatives qui avaient un partenaire masculin séropositif et qui participaient à l'un des deux essais de prévention du VIH, Partners in Prevention et Partners PrEP. Les études ont été réalisées dans sept pays africains.
Le taux de médicament présent dans les cheveux prédit la réponse au traitement anti-VIH
Source : AIDSMAP Le taux de médicament présent dans un échantillon de cheveux était l’indicateur le plus fort de réponse au traitement du VIH, d’après une étude présentée à CROI 2018.On sait bien que l'adhésion aux médicaments est la clé du succès du traitement, mais il est difficile de mesurer l'observance. Les auto-évaluations des patients sont souvent inexactes, tandis que les tests d'échantillons de sang ou d'urine ne donnent des informations que sur la concentration peu de temps avant les tests. Certaines personnes peuvent ne pas prendre leur médicament régulièrement mais prendre une dose juste avant un rendez-vous médical.
En revanche, le taux de médicaments antirétroviraux dans les échantillons de cheveux sont le reflet de l'adhérence moyenne au fil du temps .Il est simple de prendre et de stocker un échantillon de cheveux du cuir chevelu.
L'essai ACTG A5257 a comparé les traitement
VIH : la dépression chronique affecte le suivi des traitements et la survie
Source : le quotidien du médecin La dépression chronique affecte l'observance aux soins, la réponse aux traitements, et la mortalité des patients vivant avec le VIH, démontrent des épidémiologistes, médecins et psychiatres américains dans une grande étude de cohorte observationnelle publiée dans le « JAMA Psychiatry ».
La dépression, qui touche 20 à 40 % des patients séropositifs, est connue pour entraver la gestion de la maladie. Jusqu'à présent, la littérature scientifique adoptait une approche dichotomique, en classant les patients en « déprimés » et « non déprimés ». L'étude du Pr Brian W. Pence et coll. a pour originalité de prendre en compte les variations en termes de sévérité et de chronicité des épisodes dépressifs, pour saisir le fardeau croissant que fait peser la dépression sur la gestion du VIH. Pour ce faire, les auteurs ont calculé le pourcentage de jours avec dépression (PDD).
Actions Traitements alerte : erreurs de délivrance de la PrEP en générique dans les pharmacies
Paris, le 22 février 2018 – Informé de la multiplication d’erreurs de délivrance dans les pharmacies depuis l’arrivée des génériques du Truvada®, Actions Traitements, association de patients vivant avec le VIH, s’en inquiète. En effet, dans les pharmacies, le générique de Viread® (ténofovir disoproxil) est parfois délivré à la place de celui du Truvada® (emtricitabine ténofovir disoproxil).
Ces erreurs de délivrance, bien que minoritaires, font courir un risque non négligeable aux usagers de la PrEP. Ne suivant pas le traitement adapté, ils ne sont ainsi pas protégés contre l’infection à VIH. Actions Traitements rappelle que l’efficacité de la PrEP repose sur la combinaison des deux molécules antirétrovirales précitées. Il est nécessaire que les usagers de la PrEP se voient délivrer le bon générique, à savoir emtricitabine ténofovir disoproxil. Nous en profitons pour rappeler que, contrairement à certaines idées fausses qu