Notre actualité
Brèves
Cryptococcose et VIH : une étude soutenue par l'ANRS valide un nouveau schéma thérapeutique adopté par l'OMS
Source : Lequotidiendumedecin.frLe « New England Journal of Medicine » a publié cette semaine les résultats d'une étude ANRS et le Medical Research Council (MRC) sur les bénéfices de nouveaux schémas thérapeutiques dans le traitement de la cryptococcose neuroméningée, maladie opportuniste fréquente et sévère, chez des patients vivant avec le VIH.L
HÉPATITE A : LE BEH FAIT LE POINT
Source : SeronetDe quelles données dispose-t-on concernant l’hépatite A en France ? Le "Bulletin épidémiologique hebdomadaire" (BEH) de Santé publique France de mars 2018 apporte une réponse. Consacré aux résultats des dix premières années de déclaration obligatoire (depuis 2005) de l’hépatite A, ce numéro présente aussi un point d’actualité (au 13 novembre 2017) concernant les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) très exposés à cette hépatite.Le "Bulletin épidémiologique hebdomadaire" de Santé publique France de mars 2018 traite d
Hépatite C : les hépatologues anticipent une prise en charge en médecine générale
Source : Le quotidien du médecin L'Association française d'étude du foie (AFEF) vient de publier des recommandations pour l'élimination de l'infection par le virus de l'hépatite C (VHC). Le point clé du texte est la description d'un parcours de prise en charge simplifié destiné aux médecins généralistes qui, pour l'heure, ne sont pas autorisés à prescrire les antiviraux à action directe.La publication de ces recommandations coïncide avec l'annonce d'un accord entre le comité économique des produits de santé (CEPS) et le laboratoire Gilead permettant la disponibilité de Sovaldi (sofosbuvir), Harvoni (lédipasvir, sofosbuvir), Epclusa (sofosbuvir, velpatasvir) et le futur traitement pangénotypique Vosevi (sofosbuvir, velpatasvir et voxilaprévir) en pharmacie d'officine et plus seulement en pharmacie à usage intérieur. Ces deux événements rapprochent un peu plus la prise en charge de l'hépatite C de la médecine générale.
Sur
Prophylaxie post-exposition par doxycycline en prévention des IST chez les HSH : les résultats de l’essai ANRS Ipergay
Source : Info-VIH L’augmentation de l’incidence des infections sexuellement transmissibles (IST) a été rapportée au niveau mondial, particulièrement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH). Des taux élevés d’IST ont également été signalés dans des essais de prophylaxie pré-exposition (PrEP) chez les HSH à risque élevé d’acquisition du VIH, probablement en raison du faible taux d’utilisation du préservatif et des dépistages fréquents des IST. Cet essai avait pour objectif d’évaluer l’intérêt d’une prophylaxie post-exposition (PPE) par doxycycline pour réduire l’incidence des IST chez les HSH. Tous les participants ayant bénéficié de la visite prévue dans le cadre du passage en ouvert de l’étude ANRS IPERGAY en France étaient éligibles à l’inclusion dans cette étude ouverte et randomisée.Les participants ont été randomisés (1:1) pour recevoir soit une dose orale unique de 200 mg de doxycycline en PPE dans les 24 heures suivan
Le "LONG ACTING": stratégie d'innovation thérapeutique
Source : SERONET
Le long acting a toujours fait rêver (et l'on ne parle pas d'endurance sexuelle...). Ce que l'on appelle "long acting", c’est la possibilité de prendre des médicaments qui restent très longtemps dans le sang, si bien qu'une administration (prise) toutes les semaines, ou tous les mois, voire tous les ans, pourrait suffire ! Médicaments à longue persistance dans le sang, injections intramusculaires, implants, plusieurs techniques sont à l'étude dans le VIH et ce rêve pourrait bien devenir réalité d'ici quelques petites années. Les médicaments par voie orale, à longue persistance dans le sang
Dans le jargon médical, on parle de longue demi-vie. La demi-vie, c’est le temps qu'il faut à l'organisme pour éliminer la moitié du médicament ingéré. Ainsi, si la demi-vie du médicament est de six heures, cela veut dire qu'après ce temps, on a déjà éliminé la moitié du médicament... Mai
Les cancers à HPV progressent même à l’ère de la vaccination !
Source : JIM.fr
Le virus HPV (Human Papillomavirus Virus) est l’agent essentiel du développement du cancer du col de l’utérus. Les cancers vaginaux et anaux sont aussi pour la grande majorité d’entre eux (90 % et 80 % respectivement) liés à un HPV. La proportion est plus faible, aux alentours de 30 % pour les cancers pénien et vulvaire et variable géographiquement pour certains cancers du tractus aéro-digestif haut, particulièrement l’oropharynx et les amygdales. Le virus HPV 16 est de loin le plus souvent détecté, quel que soit le site considéré, tandis que la fréquence d’implication des autres HPV oncogènes varie selon les sites, traduisant le fait que le potentiel oncogénique et le tropisme tissulaire ne sont pas identiques pour tous les HPV à haut risque. De nombreux pays ont mis en place un dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, qui a prouvé son efficacité dans la réduction du risque de cancer cervical.
Les anneaux vaginaux dans la prévention du VIH réhabilités à la CROI
Assisterait-on au retour du concept de l'utilisation anneau vaginal libérant un antirétroviral dans la prévention de l'infection par le VIH chez les femmes ? Après des années de tentatives aux résultats mitigés en 2016, deux nouvelles études présentées à la conférence annuelle sur les rétrovirus et les maladies opportunistes (CROI) qui s'est achevée mercredi 7 mars à Boston, viennent de montrer l'intérêt de l'utilisation anneau vaginal libérant un antirétroviral dans la prévention de l'infection par le VIH chez des femmes sud-africaines, zimbabwéennes et ougandaises.
La méthode : fournir chaque mois un anneau vaginal délivrant un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse à des femmes qui peuvent l'introduire ou le retirer elle-même. Au cours de l'essai HOPE, financé par les instituts nationaux américains de la santé (NIH) et lancé en août 2016, 1 400 femmes se sont vues proposer un anneau délivrant de la dap
DÉPISTAGE DU CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Source : SERONETLe dépistage et le traitement du cancer du col de l’utérus est un enjeu important de la santé des femmes vivant avec le VIH. L’Onusida l’a récemment rappelé lors d’une mission en Tanzanie. En effet, les femmes vivant avec le VIH sont quatre à cinq fois plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus que les femmes séronégatives au VIH. Le VIH affaiblit le système immunitaire et réduit la capacité du corps à lutter contre les infections opportunistes, par exemple le papillomavirus humain (HPV), qui est à l’origine de 70 % des cas de cancer du col de l’utérus, rappelle l’institution onusienne. Début février, des représentant-e-es de l’Onusida étaient en déplacement en Tanzanie. Pourquoi ce pays ? Sans doute parce la République Unie de Tanzanie se place au sixième rang mondial en termes d’incidence du cancer du col de l’utérus et compte 1,4 million de personnes vivant avec le VIH. D’ailleurs différents programmes ont été créés