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Mes droits

Autonomie et directives anticipées

Mise à jour :

Vieillir avec le VIH, c’est aussi devoir anticiper la retraite et éventuellement la perte d’autonomie passée 60, 70 ou 80 ans. Afin de vous y préparer, n’hésitez pas à rencontrer des services spécialisés, sociaux notamment, le plus tôt possible.

Actions Traitements propose une permanence gratuite de droits sociaux pour vous accompagner sur ces questions. Les modalités de prise de rendez-vous sont précisées sur la page dédiée.

Perte d’autonomie

En cas de perte d’autonomie, plusieurs solutions existent : 

  • Les établissement de type EHPAD, qui hébergent des personnes de plus de 60 ans ayant besoin d’aide et de soins au quotidien,
  • Les unités de soins de longue durée (USLD), qui sont des établissements adossés à des structures hospitalières avec des moyens médicaux plus importants qu’en EHPAD,
  • Les habitats partagés qui prennent des formes très diverses, de la résidence service à l’habitat intergénérationnel. Retrouvez ici tous les détails sur ce type d’hébergement.

Lors des demandes de solutions d’hébergement dans des structures médicalisées il vous sera demandé vos antécédents médicaux et donc votre statut sérologique leur sera révélé. Si vous êtes confronté·e à des discriminations ou un refus de soins/de prise en charge, vous pouvez consulter notre page sur le sujet ou faire appel à une autre association comme GreyPRIDE. Le Défenseur des droits a édité un guide sur le sujet : Agir contre le refus de soin. N’hésitez pas à le consulter.

La personne de confiance

« Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ainsi que le ou la médecin traitant et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d’état d’exprimer sa volonté et de recevoir l’information nécessaire à cette fin. Elle rend compte de la volonté de la personne. Son témoignage prévaut sur tout autre témoignage. Cette désignation est faite par écrit et cosignée par la personne désignée. Elle est révocable à tout moment.
Si le ou la patiente le souhaite, la personne de confiance l’accompagne dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux afin de l’aider dans ses décisions. »

Loi n° 2005-370 du 2 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.

Les directives anticipées

"Les directives anticipées concernant les situations de fin de vie" sont vos volontés, exprimées par écrit, sur les traitements ou les actes médicaux que vous souhaitez ou non, si un jour vous ne pouvez plus communiquer après un accident grave ou à l’occasion d’une maladie grave. Elles concernent les conditions de votre fin de vie, c’est-à-dire de poursuivre, limiter, arrêter ou refuser les traitements ou actes médicaux. Les professionnel·les de santé doivent respecter les volontés exprimées dans les directives anticipées.

Pour en savoir plus sur comment et pourquoi rédiger vos directives anticipées, vous pouvez vous référer au guide de la HAS Les directives anticipées concernant la fin de vie.