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Brèves
Sida VIH : des revers qui montrent que la route est longue
Source : SciencesEtAvenir.fr Des revers dans la recherche médicale contre le sida et le VIH annoncés pendant la Conférence internationale d'Amsterdam prouvent que la route reste longue avant de trouver des traitements universellement efficaces. Les cas du dolutégravir La 22e Conférence internationale sur le sida a été l'occasion, mardi, de confirmer les inquiétudes sur les dangers pour l'embryon d'un médicament par ailleurs prometteur, le dolutégravir.Quatre cas de malformation du tube neural, le système nerveux central de l'embryon, ont été recensés entre août 2014 et mai 2018 au Botswana au cours de l'examen de 426 femmes séropositives enceintes, qui avaient pris ce traitement avant d'attendre un bébé. Ces malformations peuvent provoquer des difformités graves du cerveau ou des vertèbres, aboutissant fréquemment à ce que l'enfant soit mort-né. Cela revient à des malformations dans une grossesse
AIDS2018 étude PARTNER 2 : Zéro transmission signifie zéro risque – pour les hommes gays aussi bien que pour les hétérosexuels !
Source : aidsmap.com La probabilité de transmette le virus à un partenaire sexuel lorsqu’une personne vivant avec le VIH a une charge virale indétectable est scientifiquement équivalente à zéro (d'après l'étude PARTNER 2), ont confirmé les chercheurs lors du 22ème congrès international sur le sida (AIDS 2018) aujourd'hui à Amsterdam. Les résultats définitifs de l’étude PARTNER ont été présentés ce matin lors d’une conférence de presse. Les résultats de la première phase, initialement annoncés en 2014, PARTNER 1, indiquaient déjà qu’ “Indétectable = Intransmissible (I=I)”. Cependant, la certitude statistique n’était pas aussi convaincante chez les hommes gais, ou pour le sexe anal par rapport au sexe vaginal. Les résultats de PARTNER 2, la deuxième phase de l’étude, qui n’a recruté que des couples gays, ont été présentés aujourd’hui. Les résultats indiquent, pour reprendre les propos des chercheurs, “un taux précis de transmission au sein des couples de zéro”, pour les hommes gays et l
1ers résultats de l'étude ANRS PRÉVENIR dans la PrEP : 1 500 volontaires, 0 contamination
Source : ANRS.fr Un an après son démarrage, l’étude ANRS Prévenir livre ses premiers résultats. Cette étude est coordonnée par le Pr Jean Michel Molina chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Saint-Louis, AP-HP et promue par l’ANRS en partenariat avec l’association AIDES. Ces résultats permettent de confirmer, auprès des 1 435 volontaires déjà recrutés en Ile-de-France, l’efficacité et la bonne tolérance de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) (La Prophylaxie Pré-Exposition ou PrEP est un traitement antirétroviral préventif contre l’infection par le VIH) prise de manière continue ou à la demande. Ces résultats feront l’objet d’une communication orale ce mercredi 25 juillet lors de la 22e conférence internationale sur le VIH/Sida, AIDS 2018, qui se déroule à Amsterdam du 23 au 27 juillet 2018. Objectif : évaluer l’impact du déploiement de la PrEP sur l’épidémie de VIH/Sida en Ile-de-France L’étude ANRS Prevenir lancée en mai 2017 par le Pr Jean-Michel Moli
Sida : Conchita Wurst souhaite mettre fin aux clichés sur le VIH
Source : ouest-france.fr La drag queen autrichienne Conchita Wurst, qui a annoncé sa séropositivité en avril dernier, souhaite à présent « utiliser l'attention » qu'elle reçoit pour « la diriger vers cette maladie et aider à rendre normal le fait d'en parler ». La drag queen autrichienne Conchita Wurst, gagnante de l'Eurovision 2014, a mis lundi sa célébrité au service de la lutte contre la stigmatisation liée au VIH, le virus du sida dont elle et près de 37 millions d'autres personnes sont porteuses. « Il y a beaucoup de stigmatisation attachée au VIH et je pense que c'est parce que trop de gens savent trop peu de choses » sur ce virus et cette infection, a lancé l'artiste, connue pour porter fièrement sa barbe, à l'ouverture de la 22e conférence internationale sur le sida à Amsterdam. Sa plus grande peur était de parler de son infection, a expliqué la chanteuse qui a annoncé en avril sa séropositivité sur les réseaux sociaux. Conchita souhaite à présent « utiliser l'attention » qu
Contre le sida et le VIH, la « PrEP » part en campagne #Prep4Love
Source : libération.fr Pour contrer la méconnaissance de cet outil de prévention contre le VIH, l’association Aides a lancé mardi une campagne d’information d’ampleur nationale. Depuis deux ans, ce traitement n’a séduit que 7000 personnes en France, insuffisant pour juguler l’épidémie.C’est un comprimé bleu ciel, dont l’efficacité est prouvée, mais encore trop peu connu. La Prep, pour prophylaxie pré-exposition, est depuis un peu plus de deux ans en France l’un des outils de prévention plébiscités par les acteurs de la lutte contre le VIH/sida pour enrayer l’épidémie. Commercialisé depuis le 1er janvier 2016, ce traitement préventif – une pilule de Truvada ou de son générique par jour ou une pilule avant et après un rapport sexuel non protégé – est d’ailleurs remboursé à 100 % par l’assurance maladie, une situation inédite en Europe.
Hépatite C : le dépistage universel apparaît comme la stratégie la plus efficace et la plus rentable
Source : egora.frEn France aujourd’hui, on estime que 75 000 personnes de 18 à 80 ans sont infectées par le VHC (Virus de l'Hépatite C) sans en avoir connaissance. Et dans au moins un cas sur dix, le diagnostic est effectué à un stade avancé de la maladie.Selon les préconisations de la Haute Autorité de Santé (HAS), le dépistage de l’hépatite C repose actuellement sur la détection des personnes à risque. Cependant de nombreux spécialistes, et en particulier ceux de l’Association française pour l’étude du foie (Afef), se sont exprimés pour un élargissement de ce dépistage. Ainsi, à l’occasion de la présentation de ses dernières recommandations (mars 2018), le Pr Christophe Bureau (CHU de Toulouse), secrétaire général de l’Afef affirmait : "On est arrivé au bout du dépistage pour les patients ayant des facteurs de ri
Une marche de Bruxelles à Amsterdam pour l’accessibilité des traitements contre le VIH
Source : fr.metrotime.be Quatre activistes originaires d’Australie, d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni quitteront dimanche matin à 6h00 la Grand-Place de Bruxelles pour neuf jours de marche jusqu’à Amsterdam. Soit 225 km à pied jusque dans la ville néerlandaise où, le 23 juillet, commencera la 22e Conférence internationale sur le Sida.Les marcheurs porteront trois messages: non à la stigmatisation des personnes porteuses du VIH, non à leur criminalisation et non aux barrières contre les traitements. L’initiative provient de Ruan Uys, un jeune séropositif qui a fondé en Australie le mouvement « Hivsters » pour soutenir les personnes infectées par le VIH et montrer qu’on peut vivre heureux malgré le virus.
« Cette marche, c’est ma manière de dire merci à la génération précédente, qui a permis tous ces progrès contre le VIH. Maintenant, c’est à nous de nous bouger. Beaucoup reste à faire, surtout dans les pays en voie de dév
Rapport annuel ONUsida : « Lutte contre le sida - Nous nous endormons sur nos lauriers »
Source : rfi.fr En amont de la Conférence internationale sur le sida (AIDS 2018) à Amsterdam (22-27 juillet), l’Onusida a présenté son rapport annuel 2018 sur l’état mondial de la pandémie ce mercredi matin. En partenariat avec Coalition Plus, réseau international de lutte contre le sida, l’organisation onusienne tire la sonnette d’alarme. Les services de prévention sont en crise. Les financements se réduisent et une certaine indifférence à la lutte contre le sida s’installe. Le nombre de décès est à la baisse. L'an dernier, 940 000 personnes dans le monde sont mortes de maladies liées au sida (990 000 en 2016), selon les chiffres publiés avant la conférence internationale sur le sida d'Amsterdam (23-27 juillet).Mais Onusida tire la sonnette d'alarme, tant les chiffres restent inquiétants : en Afrique subsaharienne, trois jeunes filles sur quatre, âgées de 15 à 19 ans, sont concernées par de nouvelles infections.
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La création d’un système de substitution moderne en France
Source : vih.org Le modèle de santé français a beaucoup évolué depuis l’époque des approches psychanalytiques à l’addiction. La réduction des risques, notamment via la substitution, a débouché sur un système qui fonctionne - mais qui doit être défendu et optimisé.Avec la loi de 1970, la France avait opté pour une politique sanitaire et sociale des drogues peu médicalisée, sans traitement de substitution, et avec une approche plus psychologique que sociale. Avec l’arrivée du VIH / sida , la RdR est introduite en France surtout par le milieu associatif, mais ne s’impose que lentement aux politiques publiques. VIH et débuts de la réduction des risques
En 1994, sous la pression associative et celle des médecins du VIH associés à un petit groupe de généralistes, Bernard Kouchner puis Simone Veil officialise une toute nouvelle politique de santé des addictions fondée sur les traitements de substitutions (TSO) et les stra
A Fontenay-aux-Roses, le CEA désormais en pointe contre le sida
Source : leparisien.fr Mardi 26 juin dernier , une plateforme réunissant des scientifiques et des équipements de pointe pour travailler sur les maladies infectieuses, notamment le VIH, a été officiellement inaugurée au centre d’énergie atomique (CEA). La ministre de la Recherche était attendue.C’est ici, il y a 70 ans, que le célèbre chimiste Frédéric Joliot-Curie supervisait la création du premier réacteur nucléaire français, la fameuse pile Zoé. Ce n’est plus le même siècle, le CEA de Fontenay-aux-Roses s’appelle, désormais, CEA Paris-Saclay, et ses travaux sur le nucléaire ont définitivement été abandonnés. Mais derrière ses grilles ultra-sécurisées, il reste un site à la pointe réunissant des scientifiques originaires du monde entier.
Ici, l’Etat a même investi 41,5 M€ pour créer une plateforme de recherche, baptisée Idmit et dédiée aux maladies infectieuses, notamment le sida. Ce mardi matin, la ministre de la Recher
