Notre actualité
Brèves
Des études sur la doxycycline pour la prévention d’infections transmissibles sexuellement
Source : CATIE
Des essais cliniques bien conçus ont révélé que la prise de l’antibiotique doxycycline après les relations sexuelles pouvait réduire considérablement le risque de contracter des infections transmissibles sexuellement (ITS) d’origine bactérienne, telles que la chlamydiose, la gonorrhée et la syphilis.
Pour une étude menée en France, on a recruté 232 hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (hommes gbHARSAH). Les participants en question suivaient également une prophylaxie pré-exposition contre le VIH (PrEP). Selon l’équipe de recherche, les participants qui prenaient 200 mg de doxycycline dans les 24 heures suivant une relation sexuelle sans condom étaient moins susceptibles de contracter la chlamydiose (70 %) et la syphilis (73 %). En ce qui concerne la gonorrhée, aucun effet n’a été constaté parce que, de façon générale en France, la bactérie qui cause cette infection a acquis la capacité de résister à
VIH, IST : les actus thérapeutiques
Source : AIDES REMAIDES
Un nouvel essai clinique qui teste la Prep par lavement rectal, le succès de Dry January en France, la campagne de vaccination de la grippe prolongée d’un mois. Les sujets importants sur le VIH et les IST n’ont pas manqué ces derniers jours. La rédaction de Remaides fait le point. Une Prep par lavement rectal?
Un lavement rectal, également appelé lavage intestinal ou lavement anal, est une procédure médicale ou d'hygiène intime qui implique l'introduction d'un liquide dans le rectum (la dernière partie du côlon) par l'intermédiaire de l'anus. Cette procédure est généralement réalisée dans le but de nettoyer le rectum et le côlon, soit à des fins médicales, telles que la préparation à une intervention chirurgicale ou un examen médical, soit à des fins d'hygiène intime et de confort personnel, notamment pour soulager la constipation ou avant une pénétration sexuelle anale réceptive. Il est important de noter que l'utilisation de lavement
VIH: fin du financement fédéral canadien des tests à domicile
Source : Journal le Guide
L’initiative consistant à fournir partout au Canada des tests de dépistage du VIH à effectuer à domicile semble en péril, car son financement prendra fin le mois prochain, alors que les infections à ce virus augmentent au Canada.
Le gouvernement du Canada a fait savoir qu’il envisageait de mettre fin au programme d’autotests, selon Sean Rourke, un scientifique qui était l’un des chercheurs principaux d’une étude qui a contribué à l’approbation des tests au Canada. M. Rourke est également directeur de REACH Nexus aux Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et un chercheur à l’hôpital St. Michael de Toronto. Cet hôpital facilite l’achat et la distribution de la plupart des tests.
Pour utiliser le test appelé INSTI, il suffit d’utiliser une goutte de sang pour fournir des résultats en une minute, environ. Le programme devait être élargi pour inclure un test de dépistage du VIH et de la syphilis, qui a été approuvé par Santé Cana
L'Afrique demande la prolongation d'un programme américain anti-sida
Source : 20minutes
Les chefs d'Etats africains vont demander instamment aux Etats-Unis le renouvellement du principal programme américain de lutte contre la propagation du VIH-sida, a annoncé dimanche à Addis Abeba le patron du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) de l'Union africaine.
Lancé en 2003 par George W. Bush, le PEPFAR (Plan présidentiel d'urgence de lutte antisida) est l'un des principaux contributeurs mondiaux en matière de lutte contre le sida (tests, éducation ou traitements).
Le programme bénéficiait jusqu'il y a peu d'un large soutien du Congrès américain, mais récemment, les parlementaires américains ne l'ont pas renouvelé pour cinq ans supplémentaires, du fait de controverses sur l'avortement.
Les chefs d'Etat africains "vont envoyer un message clair demandant la réautorisation du PEPFAR", a déclaré à la presse Jean Kaseya, directeur du CDC-Afrique, en marge du Sommet de l'UA qui se tient samedi et dimanche à Addis
Menacé d’expulsion, un homme atteint du VIH risque de ne plus pouvoir se soigner
Source : Politis
14 février 2024
Visée par une OQTF, la personne pourrait être expulsée vers la République démocratique du Congo. Un pays où « il ne pourra pas bénéficier des soins et du suivi » nécessaires, estiment plusieurs associations mobilisées, pour lesquelles il s’agit d’une « mise en danger avérée ».
« Le juge m’a libéré ! » Lundi 12 février, Pascal* apprend qu’il peut enfin quitter le centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, où il vient de passer les deux derniers mois. Mais le soulagement ne dure qu’un instant : sa liberté, il ne la doit qu’aux autorités consulaires congolaises qui n’ont pas répondu à la demande de laissez-passer de la préfecture de l’Essonne.
*Le prénom a été changé.
Sans garantie de pouvoir l’éloigner du territoire dans les quinze prochains jours, le juge des libertés et de la détention (JLD) a décidé, dans ces conditions, de ne pas prolonger son enf
Une santé pour tous à l’exception de ceux nés à l’étranger ?
Source : corevih Île-de-France Nord
12 février 2024
En vertu du droit international, les personnes migrantes ont des droits en raison de leur humanité. Le droit à la santé et à sa protection est un droit fondamental inaliénable explicitement inscrit dans plusieurs textes internationaux, européens et nationaux ratifiés par la France, à commencer par notre constitution. Sa garantie est également une obligation légale pour nous soignants (code de la déontologie) et un devoir éthique.
Pourtant, au nom de la lutte contre l’immigration, la société d’aujourd’hui voudrait nous pousser à altérer ce fondement en inscrivant dans la loi une restriction du droit à la santé pour les étrangers sans papiers ou arrivés récemment en France. L’Aide Médicale de l’État (AME) est dans ce contexte de nouveau attaquée. À la suite du vote de la loi immigration par le Sénat en novembre 2023 proposant la réduction de l’AME en Aide Médicale d’Urgence (AMU), la première ministre a missio
PrEP : anneau vaginal mensuel ou pilule quotidienne pour les jeunes femmes africaines ?
Source : vih.org
Dans les contextes d’épidémies VIH en Afrique australe, quels sont les outils de prévention les plus adaptés et acceptables, notamment pour les jeunes femmes ? Une étude menée en Afrique du Sud, en Ouganda et au Zimbabwe apporte quelques réponses. Note de lecture de Mélanie Plazy, chercheuse à l’université de Bordeaux, spécialisée en épidémiologie et santé publique internationale.
Malgré les efforts déployés au cours de la dernière décennie pour réduire l’incidence du VIH à l’échelle mondiale, les adolescentes et les jeunes femmes vivant en Afrique sub-saharienne demeurent fortement affectées par cette infection, représentant environ 50 % des nouvelles acquisitions du VIH dans cette région.
Parmi les outils de prévention existants, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) orale est recommandée par l’OMS depuis 2015 pour les personnes à risque substantiel d’infection par le VIH, dont les jeunes femmes en Afrique1. Cependant, pour qu’elle soit
Le Québec très touché par les nouveaux cas de VIH
Source : Le Devoir
11 février 2024
Le Québec se démarque en matière de nouveaux diagnostics du VIH par rapport au reste du Canada. Avec une moyenne de 4,9 cas pour 100 000 habitants en 2022, soit légèrement au-dessus du taux national de 4,7 cas, la province trône en troisième position, derrière la Saskatchewan et le Manitoba.
Ce bond de la maladie, occulté par de nouveaux traitements réduisant les risques de complications, le Dr Réjean Thomas y fait face au quotidien.
« Comme le VIH ne fait plus vraiment peur, comme on n’en parle plus, c’est banalisé, relève le Dr Thomas. On a l’impression que c’est presque éradiqué, alors que ce n’est pas le cas. »
Réjean Thomas est président-directeur général de la clinique L’Actuel, une référence dans la lutte contre le VIH et le sida au Canada comme à l’étranger. Depuis les années 1990, il constate que les avancées dans les traitements ont mené à une certaine banalisation de la m
L'actu vue par REMAIDES : "VIH : des figures militantes visibles"
Source : AIDES
Par Fred Lebreton
Donner la parole aux personnes concernées par le VIH et les hépatites virales est une des clefs de la visibilité comme de la lutte contre la sérophobie. Les témoignages à visages découverts contribuent grandement à modifier le regard que la société, dans son ensemble, porte sur le VIH, les hépatites virales et les personnes qui vivent avec. Sélection d’actus récentes sur ces figures qui franchissent le pas de la visibilité par la rédaction de Remaides. Personnes nées avec le VIH : "Nous sommes des survivants à vie"
Dans son numéro de janvier/février 2024, le magazine américain Poz donne la parole à trois personnes nées avec le VIH. En une, Porchia Dees, activiste dans la lutte contre le VIH et paire éducatrice en santé, revient sur son enfance : « J'avais toujours entendu le mot VIH, mais je ne savais tout simplement pas ce que cela voulait dire ». Quand elle était enfant, Porchia Dees et sa famille conduisaient une he
Les patients séropositifs ont été moins vaccinés avec le régime initial complet contre le COVID-19
Source : Ma Clinique
En décembre, le journal Vaccins a publié une analyse de la couverture vaccinale contre le COVID-19 parmi les personnes séropositives en Catalogne entre décembre 2020 et juillet 2022. L’article, issu d’une étude financée par la Fundació La Marató de TV3 et dirigée par le Centre d’études épidémiologiques sur le VIH/SIDA et STI de Catalogne (CEEISCAT), un groupe de l’Institut allemand de recherche Trias i Pujol (IGTP), en collaboration avec des chercheurs du groupe de cohorte PISCIS, évalue les doses primaires, monovalentes et de rappel. Cette recherche vise à développer des plans d’action concrets adaptés à des profils spécifiques pour faciliter et promouvoir la vaccination.
L’étude comprenait un échantillon de plus de 200 000 personnes, dont 18 330 étaient séropositives et vaccinées contre le COVID-19. Les chercheurs ont observé un taux de primo-vaccination complet plus faible chez les personnes vivant avec le VIH (78,2 %) par rappo