Notre actualité
Brèves
« Jardin du sida » : des affiches homophobes collées dans un square de Metz
Jeunes et VIH en Thaïlande
source : seronet
Environ 24 000 jeunes entre 15 et 24 ans vivent avec le VIH en Thaïlande. En 2018, ces jeunes représentaient près de la moitié des 6 400 nouvelles infections au VIH dans le pays, indique un communiqué de l’Onusida.Pourtant, la Thaïlande a réalisé d’énormes progrès dans sa riposte au sida, notamment en intégrant la gratuité de la thérapie antirétrovirale à sa couverture sanitaire universelle. Mais les adolescents-es et les jeunes adultes vivant avec le VIH n’ont souvent pas accès aux soins ou manquent de soutien pour suivre leur traitement, notamment face aux difficultés comme l’auto-stigmatisation, la stigmatisation et la discrimination ou encore le passage entre les soins destinés aux enfants et ceux pour les adultes. Face à cette situation, différentes O
Une star des réseaux sociaux veut réveiller la Russie sur le VIH
source : challenges S'inquiéter du sida plutôt que du coronavirus: Le film d'un youtubeur russe a braqué les projecteurs sur le VIH afin de réveiller la jeune génération sur cette maladie qui ronge la Russie dans l'indifférence des autorités.
Avec sa vidéo "VIH en Russie, l'épidémie dont on ne parle pas", Iouri Doud, 33 ans, a rassemblé plus de 13 millions de vues sur YouTube en moins d'une semaine. Et il a fait réagir des responsables politiques d'ordinaire très discrets sur le sujet.
Star des réseaux sociaux très suivie par la jeunesse, Doud est d'abord connu pour ses interviews décontractées avec des politiques et de
Nous refusons d'assister à l'effondrement planifié de l'hôpital public
source : mediapartÀ l’occasion d’une journée de mobilisation en défense de l'hôpital public, associations, usagers du système de santé et patients alertent sur la destruction d'un «système d’accueil universel et inconditionnel» qu'ils ont «co-construit». Ils refusent que les victoires issues de leurs combats, «acquises souvent dans la douleur et au détriment de la vie de certain·es soient balayées d’un simple revers budgétaire».Alors que les professionnels·les hospitaliers·es se réunissent à l’occasion d’une nouvelle journée de mobilisation le 14 février, nous, associations d’usagers du système de santé, de patients·es, de personnes en situation de handicap, de famille, de soignants leur apportons notre soutien. Nous revendiquons notre droit d’être pris·es en charge et soignés·es dans de bonnes conditions. Nous refusons d’assister à l’effondrement plani
Mettre fin au VIH : un enjeu commun !
source : seronetLes 15 et 22 mars prochains, on votera dans les 34 968 communes des 101 départements français. Dans leurs programmes, des candidats-es proposent des mesures en matière de santé et d’action sociale. Des associations de santé, de lutte contre le sida et les hépatites virales ont décidé, elles aussi, de faire campagne avec des propositions pour mettre fin au VIH/sida. Quelles sont les revendications ? Comment sont-elles portées ? La lutte contre le VIH intéresse-t-elle les villes ? Seronet vous donne quelques clefs, à quelques semaines du scrutin.
L'immunothérapie : une nouvelle stratégie thérapeutique contre le VIH
source : france culture Une nouvelle étude parue dans la revue Nature Médecine présente une nouvelle stratégie thérapeutique contre le VIH. Aujourd’hui, pour les personnes infectées par le VIH, il existe un traitement très efficace : le traitement antirétroviral, qui freine la multiplication du virus et qui permet de diminuer la charge virale jusqu’à un niveau indétectable. C’est pour cela qu’une personne séropositive sous traitement n’est plus contaminante. Mais cela ne permet pas d’éradiquer complètement le virus. Dans cette étude, une équipe internationale tente une autre stratégie : l’immunothérapie. Il s’agit d’utiliser des anticorps anti-VIH pour stimuler la réponse du système immunitaire. Des anticorps monoclonaux à large spectre ont été isolés chez des patients infectés, puis clonés. Il est encore trop tôt pour dire s’il s’agit d’une avancée majeure - cela n'a été testé que sur un nombre restreint de patients - mais les résultats sont très encourageants. Entretien avec Olivier
Santé : l’Onusida tient au maintien des services de lutte contre le VIH
source : aida.congo
En dépit de l’épidémie de coronavirus qui ravage la Chine, l’Onusida insiste sur le fait que les services de prise en charge des personnes vivant avec le VIH-sida doivent être maintenus.C’est dans ce cadre que l’agence onusienne collabore étroitement avec ses partenaires et avec les autorités chinoises pour que l'accès aux services vitaux de lutte contre le VIH soit maintenu auprès des personnes affectées ou vivant avec le virus. Les déplacements et l'accès aux services, souligne un communiqué de c
Bangkok et santé communautaire : L'association RSAT en première ligne
source : seronet Rainbow Sky Association of Thailand (RSAT) est une ONG de lutte contre le sida. Elle gère notamment une clinique spécialisée dans le VIH. Avec ses quatre cliniques et ses dix centres d’accueil implantés dans plusieurs villes de Thaïlande, la RSAT permet aux gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi qu’aux personnes trans d’avoir accès à des services de prévention du VIH, dont l’accès à la Prep et de participer à des réunions d’information sur le VIH et les outils de prévention.
« L’accès des populations clés aux services du VIH est l’un des principaux défis de la riposte au VIH du pays, explique d’ailleurs Danai Linjongrat, le directeur exécutif de la RSAT. Il est extrêmement important que ces groupes puissent profiter de la prévention et du traitement du VIH sans avoir peur des discriminations. » La particularité de la RSAT est que son personnel appartient aux populations ci
VIH/sida : pour que la lutte ne devienne pas indétectable
source : alternatives humaines Malgré les progrès scientifiques, le VIH continue de tuer près de 800 000 personnes et d’en infecter 1,7 millions chaque année. Allouer à cette lutte des ressources financières reste donc une nécessité, tant l’enjeu est grand de maintenir dans les soins plus de 37 millions de personnes tout au long de leur vie. Mais parce que le VIH est aussi un puissant révélateur d’inégalités, on doit y répondre par de nouvelles alliances entre ONG pour poursuivre un combat hautement politique. Il y a trente-six ans de cela, en 1983, une équipe de chercheurs français découvrait le virus du sida, le VIH (virus de l’immunodéficience humaine), virus mortel qui a tué depuis le début de l’épidémie 32 millions de personnes et en a infecté 75 millions(1). Si l’infection par le VIH conduisait inévitablement à la mort faute de traitements efficaces, la donne a changé à partir de 1996 grâce à l’arrivée des trithérapies, traitements antirétroviraux combinant trois molécu
Les Villes atteignent et dépassent l’objectif 90-90-90
source : info vih La réponse urbaine au VIH/sida est cruciale pour mettre fin à l’épidémie d’ici 2030. C’est pourquoi, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014,
Depuis 2007, plus de 50 % de la population mondiale vit dans des zones urbaines. En 2015, l’ONUSIDA estimait qu’environ 25% des personnes vivant avec le VIH vivaient dans 200 villes, et 156 de ces villes se trouvaient dans des pays où résident 90% des personnes nouvellement infectées par le VIH. Le ciblage des efforts dans les villes peut donc avoir une incidence significative sur les résultats nationaux. Par rapport aux zones rurales, les villes disposent d’une meilleure infrastructure, de meilleures ressources et de meilleurs services de santé. En outre, les villes ont tendance à avoir de bons réseaux communautaires qui relient les prestataires de soins de santé, les structures et collectivités territoriales et les org
« Ikambéré est devenue ma famille » : à Saint-Denis, une maison pour les migrantes atteintes du VIH
source : lemonde
Depuis plus de vingt ans, l’association vient en aide aux femmes africaines séropositives qui arrivent « fracassées » en France.Le jaune et le bleu pétants de la salle de restaurant font oublier la grisaille de janvier qui colle aux rues de Saint-Denis, en proche banlieue parisienne. A deux encablures du Stade de France, dans un immeuble barbouillé par la pluie, se niche l’association Ikambéré. Là, une vingtaine de femmes africaines sont attablées et discutent en attaquant l’entrée composée de légumes frais et d’un demi-œuf dur. Un délicieux poulet braisé aux herbes suivra avec compotée d’oignons, fondue de poireaux-carottes et riz, avant de terminer avec une poire parfumée à souhait. Le soin apporté à la qualité du repas, jusque dans sa présentation, illustre l’ambition première du lieu : accueillir, réconforter, respecter, avant même de trouver