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Santé sexuelle Guadeloupe

Source : franceinfo

Pour la 2e année consécutive, le mois de juin est consacré à la santé sexuelle en Guadeloupe avec deux temps forts : la semaine nationale de promotion de la santé sexuelle (du 3 au 9 juin) et la semaine caribéenne de dépistage du VIH (du 24 au 30 juin 2024).

Julien Babel, Yasmina Yacou • Publié le 4 juin 2024 à 17h30, mis à jour le 4 juin 2024 à 17h35

Le mois de juin ouvre une série de manifestations organisées l’Agence régionale de la santé de Guadeloupe, le centre hospitalier universitaire et le Corevih, coordination régionale de lutte contre le VIH, dans l’archipel autour de la santé sexuelle.

Tout au long de ce mois, les acteurs seront mobilisés, dans leurs locaux ou dans les quartiers auprès des populations mais aussi via leurs réseaux sociaux, pour informer sur la santé sexuelle de manière globale et promouvoir la prévention diversifiée et le dépistage du VIH et des IST.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « la santé sexuelle est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce n’est pas seulement l’absence de maladie, de dysfonctionnement ou d’infirmité. La santé sexuelle exige une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles agréables et sécuritaires, sans coercition, ni discrimination et ni violence. Pour atteindre et maintenir une bonne santé sexuelle, les Droits Humains et Droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et réalisés« .

Il s’agit donc d’une approche globale de la sexualité qui se veut positive et ne se limite pas aux aspects sanitaires. Une approche qui pourrait permettre de parler de sexualité en toute transparence. Car en Guadeloupe, cela reste un tabou, regrette le docteur Maxime Marquet, médecin au centre gratuit de dépistage et de diagnostic du VIH et des IST. 

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Traitement VIH

Source : Swissinfo

(Keystone-ATS) Plusieurs personnalités – scientifiques, responsables politiques, célébrités – ont appelé jeudi le groupe pharmaceutique américain Gilead à rendre accessible un traitement jugé prometteur dans la lutte contre les infections au VIH.

Ce traitement anti-rétroviral, développé à partir de la molécule lenacapavir, pourrait “changer la donne” dans la lutte contre le VIH, responsable du sida, selon cette lettre ouverte signée par d’anciens chefs d’Etat, comme l’ex-présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, des acteurs comme la comédienne Sharon Stone, et des chercheurs, tels que Françoise Barré-Sinoussi, co-découvreuse de ce virus dans les années 1980.

Approuvé depuis 2022 par les autorités sanitaires américaines et européennes, ce traitement est jugé particulièrement prometteur car il ne nécessite que deux injections par an.

Cela en fait un espoir majeur pour les personnes “qui n’ont pas accès à un système de soin d’un bon niveau”, selon cette lettre, adressée au PDG de Gilead, Daniel O’Day.

Par ces termes, les signataires désignent notamment les habitants de pays pauvres ou en cours de développements, en particulier en Afrique où vivent deux tiers des personnes infectées par le VIH dans le monde.

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personnes âgées VIH

Source : CATIE

Grâce aux traitements contre le VIH (traitements antirétroviraux ou TAR), de nombreuses personnes séropositives vivent jusqu’à un âge bien avancé de nos jours. Comme cette population vieillit, des études sont nécessaires pour déterminer les moyens de l’aider à rester en bonne santé et à minimiser ou à prévenir les complications qui surgissent avec l’âge.

Même si le TAR inhibe très efficacement le VIH et maintient ainsi la santé du système immunitaire lorsqu’il est utilisé comme il se doit, des problèmes subtils persistent dans le système immunitaire. Il est probable que ces problèmes, notamment l’activation continue du système immunitaire et l’inflammation excessive, contribuent à augmenter le risque de diverses maladies concomitantes, dont les maladies du cœur, l’amincissement osseux, la baisse de la fonction rénale, le diabète et d’autres.

Une équipe de recherche canadienne a recruté des personnes séropositives âgées pour une étude sur le vieillissement portant le nom de Change HIV (Correlates of Healthy Aging in Geriatric HIV). L’équipe en question est en train d’accumuler des données et à faire des analyses. Dans une publication récente se rapportant à l’étude, l’équipe s’est concentrée sur la qualité de vie liée à la santé et les maladies concomitantes. Elle a constaté un nombre élevé de celles-ci chez les participant·e·s, soit une moyenne de trois. Notons qu’un tel état de multimorbidité est associé à une qualité de vie plus faible. D’autres facteurs ont également été associés à une baisse de la qualité de vie, dont des vulnérabilités sociales, par exemple l’absence d’un ou d’une partenaire, un faible revenu ménager, le tabagisme et un faible niveau d’activité physique.

L’équipe de recherche encourage les clinicien·ne·s à intervenir auprès de leurs patient·e·s âgé·e·s afin de prévenir et de prendre en charge les maladies concomitantes. De telles interventions pourraient faire l’objet d’études futures pour déterminer lesquelles sont les plus efficaces.

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Santé communautaire

Source : Ird le Mag

La mise en place d’une couverture sanitaire véritablement universelle est un des grands défis de notre époque face auquel la santé communautaire semble être une réponse adaptée. Conceptualisée à la fin des années 1980 pour améliorer l’accès aux services de santé primaires dans les pays à moyen et faible revenus, elle repose sur la participation des communautés dans le suivi de leur propre bien-être. Mais après plus de 30 ans d’existence, elle peine à être à la hauteur de ses ambitions d’universalité et d’efficacité. Quelles sont ses promesses et quels sont ses défis ? Tour d’horizon de la santé communautaire à travers le monde.

La santé communautaire a été pensée pour rendre accessibles et efficaces les soins de santé primaire, notamment pour les femmes et les enfants.

La santé communautaire : une approche intégrative

Malgré les constantes avancées du domaine médical, l’accès aux soins de santé reste l’une des inégalités sociales les plus importantes de notre époque. Parmi les initiatives portées ces dernières décennies sur la scène mondiale pour promouvoir l’équité, la santé communautaire semble être une des voies les plus prometteuses. De quoi s’agit-il 

Promouvoir la santé et assurer un accès à des soins de qualité pour tous est l’une des raisons d’être de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le troisième objectif de développement durable de l’Organisation des Nations unies (ONU). Dans cette perspective, l’OMS et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) ont donné un cadre au concept de soins de santé primaires, lors de la Conférence d’Alma-Ata en 1978 (voir encadré).

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VIH cible cellulaire

Source : Inserm

Le VIH se dissémine dans l’organisme en infectant des lymphocytes T CD4 différents selon le stade de l’infection. Une équipe Inserm vient de décrire le profil de ceux qui sont infectés au stade tardif de la maladie, quand l’immunodéficience engage le pronostic vital. Cibler les marqueurs qui les caractérisent pourrait faciliter leur élimination et freiner la réplication virale.

Le virus du sida, ou VIH, infecte des cellules immunitaires, les lymphocytes T CD4. Certaines de ces cellules sont infectées de façon latente : elles hébergent durablement le virus qui y séjourne de façon silencieuse. D’autres sont au contraire infectées de manière « productive », ce qui signifie qu’elles produisent et libèrent énormément de particules virales et contribuent à la dissémination du virus dans l’organisme. Et contrairement aux premières, les cellules dans lesquelles l’infection est active sont rapidement éliminées par des traitements antirétroviraux. Les chercheurs constatent par ailleurs que le profil des cellules T CD4 infectées de façon productive varie au cours de l’infection, une donnée qui pourrait servir à améliorer leur ciblage thérapeutique : « Aux côtés de marqueurs communs à toutes ces cellules, on en trouve d’autres qui sont plus ou moins exprimés selon le stade de l’infection », explique Pierre Gantner, chercheur dans une unité Inserm de l’Institut de virologie de Strasbourg. Ces différences ont déjà été documentées, sauf au cours de la phase tardive de l’infection caractérisée par un syndrome d’immunodéficience acquise, le sida proprement dit. Les malades ont alors un système immunitaire très affaibli et décèdent le plus souvent de maladies opportunistes.

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Sécheresse VIH Afrique

Source : Sciedev.net

[JOHANNESBOURG] Selon une étude menée dans cinq pays, la sécheresse provoquée par le changement climatique augmente le risque d’infection par le VIH parmi les femmes rurales d’Afrique subsaharienne en les poussant à se prostituer.

Dans la région Afrique, l’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ 25,6 millions de personnes vivent avec le VIH, tandis qu’environ 380 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida en 2022.

Des chercheurs de l’université de Bristol au Royaume-Uni estiment que la sécheresse et ses impacts sur la sécurité alimentaire et sur les moyens de subsistance poussent davantage de personnes à recourir au sexe transactionnel, augmentant ainsi le risque de transmission du VIH.

“Nous avons constaté que les femmes des zones rurales qui avaient été exposées à la sécheresse étaient plus susceptibles de contracter le VIH que celles qui n’avaient pas été exposées à la sécheresse”

Adam Trickey, université de Bristol

Les chercheurs ont rapproché les données sur la prévalence du VIH auprès de plus de 100 000 adultes interrogés au Lesotho, à Eswatini, en Zambie, en Tanzanie et en Ouganda entre 2014 et 2016 avec les régimes pluviométriques historiques.

Ils ont constaté que les femmes vivant dans des zones rurales frappées par la sécheresse avaient un risque plus élevé de contracter le VIH que leurs homologues vivant dans des régions non touchées ou en milieu urbain.

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VIH Prévention Voies thérapeutiques

Source : Egora

La prévention médicamenteuse occupe désormais une place majeure dans le domaine des IST. La Prep progresse contre le VIH, et de nouvelles stratégies antibiotiques se montrent efficaces contre la syphilis et les infections à chlamydia.

Grand-messe des spécialistes des infections sexuellement transmissibles (IST), la 31ème Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI), qui s’est déroulée du 3 au 6 mars 2024 à Denver (Colorado), a permis de disposer de nouvelles données concernant l’épidémiologie du VIH, ainsi que la prise en charge des différentes IST, que cela concerne la prévention ou le traitement curatif.

Tout d’abord, une étude française présentée à Denver a souligné qu’encore trop de personnes vivant avec le VIH ne sont pas dépistées à temps, et découvrent leur séropositivité à un stade tardif de l’infection. Et cela joue fortement sur la mortalité. 

Cette vaste étude a ainsi analysé l’impact sur la mortalité à 5 ans d’une prise en charge à un stade avancé d’une personne vivant avec le VIH (PVVIH), entre 2002 et 2016. Elle a porté sur 64 400 personnes nouvellement prises en charge à partir de la cohorte ANRS CO4 FHDH. Il en ressort que 29% d’entre elles étaient à un stade avancé de la maladie (CD4 <200 ou stade sida), 20% à un stade intermédiaire (200‐350 CD4). Les autres 51% ayant été diagnostiqués à un stade précoce (primo-infection ou CD4≥350/mm3). En outre, les auteurs ont constaté très peu d’amélioration au cours de la période de l’étude. Ainsi, la part de personnes prise en charge à un stade précoce était de 27% après 2014, contre 29% avant. 

L’étude a, par ailleurs, mis en évidence qu’un accès tardif aux soins reste associé à un risque accru de décès même après 4 ans de suivi. Ainsi, le taux de décès pour les personnes qui étaient au stade sida s’élevait à 6% à 5 ans, contre 0,9% pour les personnes prises en charge précocement. En outre, l’introduction des inhibiteurs d’intégrase (en 2014) n’a pas entrainé d’amélioration significative du risque de décès, et ce, quel que soit le stade à la prise en charge. Les auteurs concluent que le diagnostic précoce chez les PVVIH « reste un objectif majeur pour diminuer le fardeau de l’infection à VIH et améliorer le pronostic vital des personnes nouvellement diagnostiquées ».

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VIH hépatites toxicomanes

Source : ONUSIDA

VIENNE/GENÈVE, le 14 mars 2024—Lors de la 67e session de la Commission des stupéfiants des Nations Unies à Vienne, l’ONUSIDA a appelé à étendre de toute urgence les services pour prévenir les nouvelles infections au VIH et à l’hépatite virale chez les consommateurs et consommatrices de drogues. Dans son message vidéo adressé aux délégués et déléguées, la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a félicité certains pays pour les progrès réalisés dans la mise en œuvre de programmes basés sur des données probantes, mais a appelé à des actions plus audacieuses.

« Les leaders rassemblés ici peuvent prendre des décisions capables de sauver et de transformer des vies, de lutter contre l’exclusion sociale et de protéger la santé publique de tous et toutes. En tant que leaders, vous pouvez tenir l’engagement partagé de mettre fin au sida comme menace pour la santé publique d’ici 2030, à condition que toutes les personnes puissent bénéficier des services de prévention, de dépistage, de traitement et de soins du VIH dont elles ont besoin. Pour mettre fin au sida, nous devons nous assurer que personne n’est exclu », a déclaré Mme Byanyima.

Depuis la déclaration ministérielle de 2019 de la Commission des Nations Unies sur les stupéfiants (CND), des progrès ont été accomplis dans le rééquilibrage en faveur de la santé publique des politiques en matière de drogues. Plusieurs pays sont passés à une approche de la consommation de drogues prenant davantage en compte la santé publique, et certains, comme le Ghana, ont dépénalisé toute forme de consommation personnelle de drogues. L’ONUSIDA soutient le Brésil qui implique les femmes transgenres dans la programmation de la réduction des risques.

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VIH dépistage tardif

Source : VIH.ORG

Le dépistage tardif a encore un impact négatif sur la survie des personnes vivant avec le VIH, confirme une étude française présentée à la CROI, et ce, en dépit des avancées thérapeutiques. Le dépistage tardif reste élevé en France: entre 2002 et 2016, près de 29% des personnes se présentent à l’hôpital avec une infection avancée.

Une étude1 souligne une nouvelle fois l’importance du diagnostic précoce, pour diminuer le fardeau de l’infection à VIH et améliorer le pronostic vital des personnes nouvellement diagnostiquées. Sophie Grabar, médecin de santé publique à l’Inserm et à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP, Sorbonne université) est revenue lors d’un point presse de l’ANRS-MIE le 14 mars sur un travail présenté à la CROI 2024, qui explorait l’impact sur la mortalité d’une prise en charge tardive des personnes atteintes par le VIH entre 2002 et 2016 (.pdf du poster). Si des travaux ont déjà souligné l’impact délétère de la prise en charge tardive sur la survie des PvVIH cette nouvelle étude visait à évaluer l’impact des thérapeutiques, par exemple les inhibiteurs d’intégrase introduits en 2014.

Les chercheurs ont analysé les données de la cohorte hospitalière ANRS-CO4 (FHDH). Ont été incluses 64 400 personnes, nouvellement prises en charge pour une infection VIH-1 entre 2002 et 2016, et ayant bénéficié au moins d’un suivi avant le 31 décembre 2021. Parmi elles, 28,4% étaient prises en charge à un stade avancé, (- de 200 CD4 ou une pathologie classant-sida); 20% étaient à un stade intermédiaire (entre 200 et 350 CD4) et 51% à un stade précoce, défini par soit une primo-infection soit +350 CD4.

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30 ans Maison de Gardanne

Source : KOMITID

Soulager la douleur physique, apporter la sérénité psychique, améliorer la qualité de vie, accompagner tout au long du chemin et le plus tôt possible : c’est ce qui guide le personnel en soins palliatifs.

«  Des années de bonus », c’est le temps de vie que Soizic Carbonnel, 72 ans, atteinte du VIH, estime avoir gagné depuis qu’elle fréquente “La Maison” et son patio verdoyant, une structure pionnière des soins palliatifs en France, près de Marseille.

Une fois par semaine, la dame aux boucles grises vient se ressourcer à La Maison de Gardanne, lieu alternatif qui dans le sud de la France accueille les personnes atteintes de maladie incurable, dont le temps est compté ou qui n’espèrent pas de guérison.

L’ancienne coiffeuse amputée d’une jambe y trouve depuis une quinzaine d’années le réconfort et l’humanité qui lui manquent dans l’appartement insalubre où elle habite seule. « J’étais arrivée à un stade où je ne mangeais plus, je me laissais mourir », raconte-elle.

Fréquenter ce lieu, où l’on peut échanger des paroles, des attentions, s’évader dans des ateliers de danse ou de peinture, « m’a fait grandir dans ma tête et assumer ma maladie. (…) C’est important, quand on est malade, d’être entouré comme ça. »

Tout est fait pour ça dans cet établissement créé il y a 30 ans pour accueillir les malades atteints du sida livrés à eux-mêmes, à une époque où les traitements n’étaient toujours pas efficaces pour empêcher la progression inexorable de la maladie.

Ici, ni interminables couloirs froids ni blouses blanches, ni rythme effréné d’un service hospitalier. Un coin bibliothèque décoré de tableaux et de sculptures, un salon cheminée avec canapé moelleux et fleurs séchées, un piano à queue blanc dans l’entrée.

Malades et personnel médical, pas toujours distinguables les uns des autres, y cohabitent une journée, quelques semaines, des années, parfois jusqu’à la fin.

« C’est un peu un entre-deux entre l’hôpital et la maison parce qu’on reste quand même un établissement de santé où on fait beaucoup de choses médicalisées mais on essaye de le cacher au maximum », explique le médecin Julie Deleuze-Dordron.

Tous les traitements médicaux peuvent être dispensés, hors chimiothérapies nécessitant une préparation hospitalière, mais « l’idée c’est que les gens ne se sentent pas à l’hôpital »..

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