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vaccin arnm

Source : Le Matin

Après avoir élaboré l’un des principaux vaccins contre le Covid-19, les labos américain et allemand ont annoncé mercredi plancher sur un vaccin contre la réactivation du virus de la varicelle.

Les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech, alliés dans le développement d’un des principaux vaccins contre le Covid-19, ont annoncé mercredi une nouvelle collaboration pour développer un vaccin à base d’ARN messager (ARNm) contre le zona. L’accord porte sur «la recherche, le développement et la commercialisation» du vaccin, indique un communiqué des deux entreprises qui précise que «les essais cliniques devraient commencer dans la seconde moitié de 2022».

«Les adultes de plus de 50 ans ainsi que les populations vulnérables, comme les patients atteints de cancer, présentent un risque accru de zona. Notre objectif est de développer un vaccin à ARNm avec un profil de sécurité favorable et une efficacité élevée», explique Ugur Sahin, président de BioNTech, cité dans le communiqué.

Depuis 2018

La collaboration entre le géant pharmaceutique américain et la biotech allemande avait débuté en 2018 par un projet de vaccin contre la grippe, toujours en cours. Ce programme avait été supplanté en 2020 par l’apparition du nouveau coronavirus qui avait conduit les deux entreprises à développer en un temps record le premier vaccin à ARN messager approuvé contre le Covid-19.

Tuberculose, VIH, malaria, grippe ou même cancer

La technologie innovante de l’ARN messager n’a pour l’instant pas été appliquée pour d’autres virus que le Covid-19 mais elle est considérée comme prometteuse dans la lutte contre de nombreuses maladies. Plusieurs projets de vaccins à base d’ARN messager, contre la grippe ou le VIH, sont en cours de développement.

Le laboratoire BioNTech, pionnier dans la recherche sur cette technologie, travaille de son côté sur des vaccins contre plusieurs maladies dont la tuberculose, le paludisme et certains cancers.

Une infection habituellement bénigne mais douloureuse

Le zona est la manifestation d’une réactivation du virus de la varicelle, le plus souvent chez les adultes âgés de plus de 50 ans. Après la varicelle, le virus reste en sommeil dans les cellules nerveuses humaines et peut se réactiver plus tard dans la vie, en raison d’un facteur déclenchant tel que le stress ou l’immunodépression.

Habituellement bénigne, cette infection localisée peut entraîner l’apparition de plaques douloureuses.

Bien qu’il existe actuellement des vaccins approuvés contre le zona, les deux laboratoires estiment qu’il est possible de mettre au point un vaccin amélioré, plus efficace et mieux toléré, grâce à la technologie ARNm.

lenacapavir

Source : ANSM

Publié le 16/12/2021 – Mise à jour le 06/01/2022

Spécialité(s) pharmaceutique(s)

Lenacapavir 300 mg, comprimé pelliculé / Lenacapavir 309 mg/ml, solution injectable

Substance active

Lenacapavir

Titulaire

Gilead

Critères d’octroi

Absence de critères d’octroi.

Autres informations

  • En raison de problèmes de qualité pharmaceutique, le laboratoire Gilead a décidé d’interrompre temporairement la mise à disposition du lenacapavir injectable. Par conséquent, aucune autorisation d’accès compassionnel de lénacapavir injectable ne pourra être octroyée.
    Consulter le courrier du laboratoire Gilead relatif à l’interruption de mise à disposition du lenacapavir injectable
  • Afin d’assurer la continuité de traitement des patients  traités jusqu’alors dans le cadre d’autorisation d’accès compassionnel (AAC)  par lenacapavir , la formulation comprimé est mise à disposition en relai et à titre exceptionnel à la posologie de 300 mg x1/semaine.

    Par conséquent :
    • aucune AAC de lénacapavir, injectable ne sera octroyée en  initiation ou en renouvellement;
    • aucune AAC de lénacapavir, comprimé ne sera octroyée en initiation ;
    • des demandes de renouvellement d’AAC de lénacapavir comprimé devront être faites pour les patients actuellement traités par lénacapavir.
  • Prescription restreinte aux médecins expérimentés dans la prise en charge de l’infection par le VIH.
  • Consulter la Brochure investigateur disponible auprès du laboratoire.

Faire une demande d’AAC (autorisation d’accès compassionnel)

Se connecter à e-Saturne pour faire une demande d’AAC

En cas d’indisponibilité d’e-Saturne

Merci de contacter la cellule AAC : aac@ansm.sante.fr

islatravir

Source : SERONET

Que se passe-t-il avec islatravir, la nouvelle molécule à longue durée d’action du laboratoire Merck (MSD) ? Le 13 décembre dernier, le laboratoire pharmaceutique a annoncé une pause dans tous les essais qui contiennent cette molécule, que ce soit en traitement VIH ou en Prep. Explications.

De nombreux essais en cours avec islatravir

L’islatravir est le premier inhibiteur nucléosidique de la translocation (INTTI) à être développé pour le traitement de l’infection par le VIH. Cette molécule a la capacité de persister longtemps dans l’organisme, c’est pourquoi elle est développée pour des prises espacées, tant comme traitement préventif (Prep, TPE) que comme thérapie pour les personnes vivant avec le VIH. En Prep, la molécule est étudiée en prise orale mensuelle et sous forme d’implant annuel sous-cutané. En traitement VIH, islatravir est étudiée en bithérapie associée avec la doravirine (Pifeltro) sous forme de comprimés quotidiens. Par ailleurs, en mars 2021, les laboratoires Gilead et Merck (MSD) ont annoncé un partenariat pour combiner leurs molécules respectives le lénacapavir et l’islatravir, afin de permettre l’administration moins fréquente d’un traitement par voies orale ou injectable. Le collectif TRT-5 CHV a listé toutes les études cliniques avec islatravir.

Baisse des CD4

Alors que beaucoup d’espoirs reposent sur cette nouvelle molécule, le 13 décembre dernier, le laboratoire annonce dans un communiqué que tous les essais cliniques contenant l’islatravir sont en pause sur demande de la FDA (Food and Drug Administration, l’agence américaine du médicament) . Cette décision intervient après le constat d’une lymphopénie (taux anormalement bas des lymphocytes CD4, cellules jouant un rôle immunitaire important) que ce soit dans le cadre d’un traitement anti-VIH ou en Prep. À ce jour, aucun nouvel essai avec cette molécule ne peut être initié, ni poursuivi et tous-tes les participants-es des essais ont arrêté de prendre l’islatravir et sont sous surveillance pour voir si leur nombre de CD4 remonte. Seule exception, les personnes qui faisaient partie des essais de switch avec la bithérapie en comprimés quotidiens islatravir/doravirine (Pifeltro) qui continueront ce traitement avec une surveillance accrue des CD4, mais l’essai n’inclura pas de nouveaux-lles participants-es.

En ce qui concerne l’étude de phase 2 évaluant l’association islatravir/lenacapavir en prise orale, MSD a confirmé la décision conjointe des deux firmes concernées (Merck et Gilead) de son arrêt.

Une posologie différente ?

« Nous n’avons pas une explication totale à ce stade », explique le Dr Michael Robertson (Merck) dans un entretien avec le site d’infos Aidsmap : « La baisse des CD4 est inquiétante, mais le profil de sécurité global d’islatravir est vraiment excellent alors on ne va pas tout abandonner avant d’avoir tout fait pour comprendre ce qui s’est passé et voir si nous pouvons aller de l’avant. Mais cela va prendre du temps (…). Quel est le mécanisme ? C’est la grande inconnue. Nous avons des hypothèses, mais pas une compréhension nette de ce qui s’est passé », précise le Dr Robertson. Et d’ajouter : « Une fois que le mécanisme et son lien avec le dosage de la molécule sera plus clair, il sera envisageable de reprendre le développement d’islatravir, peut être avec une posologie différente ». Affaire à suivre.

vaccin covid vih

Source : SERONET

Quel est le niveau d’efficacité des vaccins contre la Covid-19 chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) un an après le début des campagnes de vaccination ? Le magazine américain Poz a fait le point sur les dernières études. Des données rassurantes même si certaines personnes ne répondent pas aussi bien que d’autres. Explications.

Premier point important à rappeler : les vaccins anti-Covid-19 sont sans danger pour les PVVIH. Face à un flot continu de rumeurs et de fausses informations véhiculées via les réseaux sociaux par les « vaccino sceptiques », l’Onusida avait publié un communiqué en janvier 2021, sans ambiguïté, intitulé : « Les vaccins contre la Covid-19 sont sans danger pour les personnes vivant avec le VIH ». « Toutes les informations indiquent que les vaccins contre la Covid-19 en cours de développement ou autorisés par les agences de santé sont sans danger pour la grande majorité de la population, y compris pour les personnes vivant avec le VIH », soulignait le programme commun des Nations unies sur le VIH/sida.

Les premières données concernant la réponse immunitaire des PVVIH suite à une infection du Sars-CoV-2 (virus responsable de la Covid-19) ont été présentées en juillet 2021 lors de la 11e édition de l’IAS, la conférence internationale scientifique sur le VIH. Une étude a comparé deux groupes de personnes qui ont contracté le Sars-CoV-2 et qui en ont guéri. Dans le groupe des PVVIH sous traitement antirétroviral (ARV), 73 % des personnes avaient toujours des anticorps du Sars-CoV-2 détectables contre 94 % dans le groupe des personnes séronégatives. Les deux groupes avaient un niveau similaire de cellules immunitaires « mémoires » qui luttent contre le virus (lymphocyte B et T CD4).

Concernant l’efficacité des vaccins anti Covid, le Dr John Mellors de l’Université de médecine de Pittsburg (États-Unis) et son équipe, ont comparé la réponse vaccinale entre 107 personnes en bonne santé et 489 personnes immunodéprimées. Seulement, 37 % des personnes qui étaient receveuses de greffe et 55 % des personnes qui souffraient de leucémie ont produit des anticorps contre le Sars-CoV-2, tandis que 95 % des personnes vivant avec un VIH contrôlé en produisaient (un taux similaire aux personnes séronégatives en bonne santé). Une autre étude menée en Israël par la Dre Galia Rahav (Tel Aviv) et ses collègues, a comparé la réponse vaccinale anti Covid-19 entre 143 personnes vivant avec le VIH sous ARV et 400 personnes séronégatives au VIH. La plupart des PVVIH avaient une charge virale indétectable et un taux moyen de 700 CD4/mm3. Dans ce groupe, 98 % des personnes ont produit un taux d’anticorps similaire au groupe des personnes séronégatives après deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech. Les quatre PVVIH qui n’ont pas répondu au vaccin étaient plus âgées et avaient des comorbidités.

L’histoire récente de la vaccination a montré que certaines personnes vivant avec le VIH qui sont plus âgées ou qui ont un taux de CD4 inférieur à 200 CD4/mm3 répondent moins bien à certains vaccins et c’est le cas aussi pour les vaccins contre la Covid-19. Dans une étude présentée en octobre à l’European AIDS Conference (conférence européenne sur le sida), le Dr Andrea Antinori de l’Institut National des maladies infectieuses de Rome (Italie) et son équipe, ont comparé la réponse immunitaire provoquée par les vaccins Covid à ARN messager entre trois groupes de PVVIH : un groupe de 32 PVVIH avec un taux de CD4 inférieur à 200/mm3 , un autre avec 56 PVVIH avec un taux de CD4 entre 200 et 500/mm3 et un dernier groupe avec 78 PVVIH qui avait plus de 500 CD4/mm3. Toutes les personnes étaient sous traitement ARV. Un mois après la seconde dose de vaccin anti-Covid-19, seulement cinq personnes n’avaient pas développé d’anticorps contre le Sars-CoV-2, dont quatre qui avaient moins de 250 CD4/mm3. Le niveau de réponse immunitaire était manifestement plus faible chez les personnes dont les CD4 étaient inférieurs à 200 CD4/mm3. Enfin, une autre étude menée par la Dre Zabrina Brumme et son équipe de de l’Université de Simon Fraser (Canada) a analysé la réponse immunitaire des vaccins Covid-19 chez 100 personnes vivant avec le VIH de Vancouver, toutes sous traitement ARV, avec une charge virale indétectable et un taux moyen de 700 CD4/mm3. Après ajustement des données sur l’âge et les comorbidités, seules les personnes les plus âgées et qui souffraient d’une ou plusieurs maladies hors VIH avaient une moins bonne réponse immunitaire.

En conclusion, ces études montrent que la vaccination Covid-19 est très efficace chez les personnes vivant avec le VIH sous traitement efficace. Une attention particulière doit être portée chez les personnes immunodéprimées qui ont une charge virale détectable et des CD4 bas et qui répondent moins bien aux vaccins. Une Prep Covid-19 peut être une option pour les personnes qui ne parviennent pas à contrôler leur infection à VIH. Aux États-Unis, des anticorps monoclonaux et des pilules antivirales telles que le molnupiravir et le Paxlovid, sont prescrits chez les personnes immunodéprimées au début de l’infection à Sars-CoV-2 pour empêcher le développement d’une forme sévère de la Covid-19.

Dans une tribune commune publiée en janvier 2021, la Société française de lutte contre le sida (SFLS) et le collectif TRT-5 CHV demandaient que les personnes vivant avec le VIH et immunodéprimées soient priorisées dans le programme de vaccination contre la Covid-19.

stage association

ACTIONS TRAITEMENTS est une association de loi 1901, agréée par le Ministère de la Santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. A ce titre, elle propose différents outils d’information (brochures, dépliants, affiches, site Internet), une permanence téléphonique, des réunions d’information mensuelles, un colloque annuel, un programme d’éducation thérapeutique (ETP) et est présente sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, Youtube).

Objectifs et missions :

Le/la stagiaire participe à la mise en place de différents projets dans le domaine de l’édition, du numérique, de la communication et de l’événementiel. Il ou elle fait partie intégrante de l’équipe et travaille en lien avec les deux chargé.e.s de mission.

Les principales missions principales sont les suivantes :

  • Déploiement de la stratégie de communication, essentiellement digitale, avec le responsable du projet : gestion des contenus et mise à jour des actualités sur notre site internet et nos réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube).
  • Événementiel : soutien de la responsable du projet pour l’organisation et la logistique des ateliers mensuels, la participation aux congrès et salons professionnels.
  • Participation à la réalisation des outils de communication interne (newsletter des adhérents) et de campagnes de communication / information sur nos outils et programmes d’accompagnement auprès des patients, des professionnels de santé et de nos partenaires institutionnels.
  • Refonte éditoriale du site internet de l’association : mise en ligne des nouveaux contenus, relecture et vérification, optimisation du référencement naturel.
  • Appui à la diffusion de nos outils : gestion des commandes, gestion de la base de données, suivi statistique et optimisation de la diffusion

Le/la stagiaire participe activement à la vie de l’association, comme les réunions d’équipe hebdomadaires ou les événements externes.

Profil :

  • De formation supérieure en Licence ou Master : communication, sciences humaines, journalisme, E.S.S. ou tout autre domaine connexe.
  • Ayant un intérêt pour les enjeux liés à la santé (dans la lutte contre le VIH/sida) et à l’accompagnement des personnes concernées.
  • Utilisation avancée des réseauxsociaux
  • Connaissance des outils informatiques :
    • Suite office (Word, PowerPoint, Excel).
    • CMS (WordPress) est un plus.
    • Graphisme : maîtrise de InDesign, Photoshop, Illustrator vivement appréciée.
  • Bonnes capacités rédactionnelles et esprit de synthèse.
  • Vous êtes rigoureux.se, organisé.e, polyvalent.e et avez de bonnes capacités d’adaptation, notamment dans une très petite structure.

Contrat et disponibilité :

Stage (convention obligatoire) de 4 mois à 6 mois, de préférence à temps plein, à partir du 17 janvier 2022.

Indemnités et avantages :

Indemnités légales de stage, tickets restaurant de 8,90 € (pris en charge à 60 % par l’association), transports (pris en charge à 50 % sur justificatif)

Lieu :

Siège de l’association : Actions Traitements, 23 rue Duris, Paris 20ème.

Documents à envoyer :

CV et lettre de motivation, à l’attention Cédric DANIEL cdaniel@actions-traitements.org

stage association

Actions Traitements est une association de loi 1901, agréée par le ministère de la Santé pour représenter les usagers du système de santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. A ce titre, elle propose une permanence téléphonique et d’accueil, des réunions d’information mensuelles, un colloque annuel, des programmes d’accompagnement (ligne d’écoute, ETP) et différents outils d’information (brochures, dépliants, site Internet).

Mission

En relation avec la directrice, le/la stagiaire participe à l’organisation de la vie associative et à sa bonne gestion.

  1. Participe aux opérations administratives et de gestion financière au quotidien
  2. Prend en charge la mise à jour des tableaux de reporting
  3. Participe à la constitution de dossiers de subventions
  4. Organise les réunions d’instance (CA et AG) et en rédige les comptes-rendus (CA, AG, réunions d’équipe hebdomadaires)
  5. Réalise des présentations à destination des partenaires
  6. Réalise des recherches documentaires

Profil

Formations & expériences : Formation supérieure en Licence, Master (1 ou 2) de management des associations ou autre domaine connexe.

Maîtrise des outils informatiques : Suite office (Excel, Word et powerpoint)

Qualités : Rigoureux(se), organisé(e), polyvalent(e), dynamique. Goût pour les chiffres, bon niveau rédactionnel. Expérience associative et/ou intérêt pour la lutte contre le VIH/Sida appréciés.

Durée

Contrat : stage de 6 mois

Début de stage : début février (à négocier)

Rémunération

Indemnités légales de stage + tickets restaurant 8,90 € (pris en charge à 60 %), transports (pris en charge à 50 %), 2j de congés par mois.

CV + LM par mail uniquement à jcharbonnier@actions-traitements.org

recrutement association VIH

Actions Traitements est une association de loi 1901, agréée par le ministère de la Santé. Elle informe, soutient, accompagne et défend les droits des personnes vivant avec le VIH et/ou co-infectées et ceux qui les accompagnent depuis plus de 30 ans. Pour ce faire, elle propose une permanence téléphonique et d’accueil, un programme d’éducation thérapeutique (ETP), des ateliers collectifs et développe différents outils d’information thérapeutique (brochures, dépliants, site Internet, applications pour smartphones).

Au sein d’une structure associative à taille humaine, votre mission s’inscrit dans le pôle accompagnement /éducation thérapeutique du patient (ETP). Ce pôle a pour  objectif de proposer aux PVVIH, public de notre association, un accompagnement et suivi global, dans les 5 champs de la santé : physique, psychique, sociale, affective et sexuelle qui se réalise sous forme d’entretiens individuels, d’ateliers collectifs et d’orientation vers des partenaires.

Pour ce faire, vous devrez :

  1. Avec l’appui du médecin coordinateur ETP et la directrice de l’association, co-coordonner le programme d’accompagnement, à Actions Traitements et hors-les-murs :
    • Animer une équipe composée de patients intervenants bénévoles, d’intervenants professionnels (médecins, pharmaciens, psychologue, assistante sociale, etc.)
    • Recevoir individuellement les personnes, évaluer leurs besoins et assurer le suivi de leur parcours en entretien d’accueil et/ou en entretien d’éducation thérapeutique du patient après la formation des 40 heures réglementaires
    • Gérer les orientations suite aux entretiens individuels
    • Caler les rendez-vous et assurer les relances téléphoniques, gérer l’agenda des intervenants
    • Établir le programme semestriel des ateliers collectifs et en assurer sa diffusion
    • Organiser les ateliers collectifs : gestion de la logistique, inscriptions, suivi et bilan, recherche d’intervenants si besoin et/ou co-animation, etc.
    • Gérer la base de données
    • Assurer les permanences hospitalières
  1. Missions transversales
    • Collaborer à la réalisation, diffusion et promotion de nos outils et programmes auprès de nos partenaires
    • Participer à la vie de l’association
    • Participer à l’organisation de la journée scientifique d’Actions Traitements (gestion logistique, communication, bilan, etc.)
    • Participer aux réunions mensuelles de transmissions avec l’équipe

       3.   Promotion et développement, évaluation du programme

  • Développer et gérer les relations avec les partenaires associatifs,
  • Participer aux travaux de recherche du programme ETP
  • Assurer le reporting et le suivi-évaluation du programme
  • Être force de proposition sur les orientations stratégiques du programme
  • Renforcer le programme en proposant des outils ETP

La liste des missions n’est pas exhaustive et peut évoluer en fonction des besoins de l’association et des compétences et envies de la personne recrutée.

Profil recherché :

  • Vous avez une formation de niveau Bac + 3 à 5 en santé publique, gestion de projet dans le secteur sanitaire et social, médiation santé, infirmier.re ou avez une expérience pertinente dans le domaine.
  • Bonne connaissance des enjeux liés au VIH/Sida et des acteurs impliqués, comme les associations de patients.
  • Dans l’idéal, vous êtes formé.e à l’Éducation Thérapeutique du Patient, ou avez une expérience significative en accompagnement individuel et collectif.
  • Connaissance des publics et des enjeux liés à la précarité et la migration.
  • Votre expression (écrite et orale) est irréprochable.
  • Vous maîtrisez la méthodologie de gestion de projet, vous êtes capable d’identifier les besoins du terrain et d’être force de proposition pour y répondre.
  • Vous êtes capable d’animer de petites équipes composées de personnes aux profils divers (bénévoles, prestataires, stagiaires, volontaires, …)
  • Vous maitrisez les outils bureautiques (logiciel de base de données, pack office)

Qualités :

Vous êtes rigoureux(se), débrouillard(e), dynamique et autonome. Vous avez de bonnes qualités organisationnelles. Vous avez de bonnes capacités d’adaptation et un intérêt pour la lutte contre le VIH/Sida et les questions de santé sexuelle. Vous disposez également de qualités relationnelles avérées (écoute, pédagogie, esprit d’équipe, etc.).

Les candidatures des personnes vivant avec le VIH et/ou une hépatite virale sont les bienvenues de même que les patients experts.

Contrat : CDI – Poste à pourvoir immédiatement.

38,5 h du lundi au vendredi. Disponibilité ponctuelle à prévoir en soirée et très ponctuellement le samedi. 1,66 RTT par mois.

Salaire et avantages :  

  • Salaire : 27 000 – 29 000 € brut / an selon profil et expérience.
  • Tickets restaurant 8,90 € (pris en charge à 60 %), Transports (pris en charge à 50 %), Mutuelle (prise en charge à 75 %)

Lien hiérarchique : directrice

Lieu : siège de l’association Actions Traitements, 23 rue Duris, Paris 20ème. Déplacements réguliers dans Paris et en proche banlieue.

Documents à envoyer : CV et lettre de motivation personnalisée pour l’offre, à l’attention de Julia CHARBONNIER à l’adresse mail suivante :jcharbonnier@actions-traitements.org

actions traitements

Le comble, c’est qu’ACTIONS TRAITEMENTS « fête » ses 30 ans, l’année où 40 ans d’épidémie et de lutte contre le VIH/sida risquent d’être mis à mal par une autre pandémie qui monopolise l’attention et l’argent, met en difficulté les hôpitaux fragilisés depuis des décennies de coupes budgétaires et de gestion hasardeuse, remet en cause la démocratie en santé dont les combattants de la lutte contre le VIH/sida étaient les fers de lance, révèle l’incapacité de nos dirigeants à apprendre et à se remettre en cause.

À l’heure où nous écrivons ce texte, le 22e congrès de la Société Française de Lutte contre le Sida (SFLS) a fermé ses portes il y a quelques semaines et l’esprit n’est pas à la fête. Le thème retenu était « Inégalités en santé et VIH ». Des inégalités qui font le lit de l’épidémie de VIH/sida. Des inégalités qui s’accentuent depuis le début de la crise Covid 19. Des inégalités qui nécessitent plus que jamais de la volonté politique, une prise de responsabilité et des moyens… que nous ne voyons toujours pas venir. Dans le même ordre d’idée, la journée scientifique annuelle du collectif interassociatif TRT-5 CHV était intitulée « VIH, hépatites, inégalités au temps du Covid », et s’ouvrait sur des constats alarmants de plusieurs associations (Grisélidis, Sidaction et Sida Info Service) quant à l’impact de cette nouvelle crise sanitaire sur les populations les plus précaires, isolées, discriminées.

Plutôt que de faire la fête, nous avons préféré partager avec vous l’histoire d’ACTIONS TRAITEMENTS, sur trois décennies, à travers celles et ceux qui ont fait l’association, à travers les événements qui ont fait ce que nous sommes aujourd’hui, en remontant en parallèle le fil de l’histoire de la lutte contre le VIH.

QUAND LA LUTTE CONTRE LE SIDA SE STRUCTURE POUR FAIRE FACE À L’ÉPIDÉMIE ÉMERGENTE

Les associations. La lutte contre le VIH/sida a commencé un jour de juin 1981, quand les premiers cas d’une déficience immunitaire inhabituelle ont été diagnostiqués aux États-Unis, quelques mois avant que le Pr Willy Rozenbaum ne diagnostique à son tour les premiers cas français à l’hôpital Claude Bernard en décembre 1981. Entre l’identification de ces premiers cas et la création d’ACTIONS TRAITEMENTS en 1991, plusieurs associations ont déjà vu le jour. Vaincre le sida est la toute première en 1983 et elle a ouvert la voie à beaucoup d’autres par la suite. Parmi les plus importantes, AIDES a vu le jour en 1984 sous l’impulsion de Daniel Defert, peu après le décès de son compagnon Michel Foucault des suites du sida, avec pour objectif de faire du patient un réformateur social. Arcat sida est née en 1985 avec la volonté de favoriser la recherche clinique. Act Up-Paris a vu le jour en 1989 deux ans après la naissance de son modèle Act Up New-York fondé par Larry Kramer, avec la volonté d’appliquer les mêmes méthodes de ce côté-ci de l’Atlantique. Enfin, l’année 1990 sera une année faste pour le tissu associatif qui assistera à la naissance de trois nouvelles structures : Sida Info Service reprend la permanence téléphonique créée par AIDES, Sol En Si (Solidarité Enfants Sida) et Dessine-moi un mouton, associations qui s’adresseront plus particulièrement aux enfants et à leurs parents atteints.

Les événements. C’est également pendant ces dix années que l’institut Pasteur a publié en 1983 la première description du virus dans la revue Science, que les tests de dépistage ELISA ont été développés par les chercheuses françaises Christine Rouzioux et Françoise Brun-Vézinet en 1984, que le fondateur du Front National parlera des « sidaïques » en 1987 et proposera de les enfermer dans des « sidatoriums », et que le tout premier traitement anti-VIH, appelé AZT, verra le jour en 1987. À l’international nous assisterons à la naissance de l’activisme, avec la rédaction en 1983, puis la publication en 1985, de la déclaration des principes de Denver. Par la suite, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lancera la première journée mondiale de lutte contre le sida en 1988, en hommage aux mort-e-s du sida.

Les institutions. C’est également pendant cette décennie que les institutions françaises ont commencé à se structurer afin de lutter efficacement contre l’épidémie émergente. Le premier réseau ville/hôpital est apparu et l’Agence Nationale de Recherche sur le Sida (ANRS) a vu le jour en 1988, peu de temps avant le Conseil National du Sida (CNS) et l’Agence française de lutte contre le sida en 1989. Le premier rapport d’experts sur la prise en charge du VIH sera dirigé par le Pr Jean Dormont et publié en 1990.

Le contexte. Nous sommes donc nés en octobre 1991, la même année que les Sœurs de la perpétuelle indulgence parisiennes. C’est également l’année, et c’est un beau symbole pour nous, qui a vu naître le « ruban rouge » qui deviendra l’emblème de la lutte contre le sida. Nous sommes nés à une époque où la vie avec le VIH était inenvisageable parce qu’on ne (sur)vivait pas longtemps après avoir été infecté par ce virus. À une époque où les traitements anti-VIH étaient quasi existants, avaient une efficacité très limitée et une toxicité très importante sur l’organisme des personnes. À une époque où les associations s’étaient créées, souvent sous la forme de groupes d’auto-support pour que les personnes séropositives (souvent malades du sida) se soutiennent, partagent leurs expériences, tissent des solidarités indispensables et gardent espoir. L’objectif était également de commencer à prendre le pouvoir : face aux responsables politiques, aux autorités de tutelle et aux industriels du médicaments. Face à la société aussi, qui a eu tôt fait de rejeter les personnes séropositives y compris des représentations liées à l’orientation sexuelle, aux pratiques, à l’usage de drogues ou à l’origine des personnes.

POUR QUE LES PERSONNES SOIENT MIEUX INFORMÉES ET DONC MIEUX SOIGNÉES

ACTIONS TRAITEMENTS a été créée par des personnes vivant avec le VIH. À l’époque on parlait plutôt de personnes malades, souvent à un stade déjà avancé de l’infection à VIH voire en stade sida. Leur ambition, ou plutôt besoin, était de se regrouper, se réunir et se soutenir mutuellement. C’est ainsi qu’est née l’association, sous la forme d’un groupe d’auto-support dans lequel les participants pouvaient partager leurs expériences et aussi garder espoir. C’était dans la rue Doudeauville, en plein cœur du quartier de la Goutte d’or dans le 18e arrondissement de Paris. Puis très vite, afin de permettre à d’autres personnes concernées de rejoindre le « groupe », une ligne d’écoute a été créée. Toujours active aujourd’hui, c’est la seule à être gérée par des personnes et bénévoles concernés, devenues « expertes » des questions liées à la vie avec le VIH et/ou les hépatites. Dès le début de son histoire, c’est aux traitements et à la prise en charge du VIH qu’Actions Traitements s’est intéressée. En témoigne la création du collectif interassociatif TRT-5 en septembre 1992, dont Actions Traitements est un des cinq membres fondateurs, avec les associations Act Up-Paris, Aides, Arcat et Vaincre le sida. Le collectif a pour objet de porter et défendre les intérêts des patients dans la recherche clinique. Dans le même ordre d’idées, Actions Traitements publiera à partir de mars 1993 une revue mensuelle intitulée Info Traitements, qui sera éditée pendant 20 ans jusqu’à février 2013 et sera une des principales revues d’information sur la recherche thérapeutique et les traitements. C’était également un lieu de témoignage des personnes concernées à qui l’association donnait la parole dans chaque numéro.  Info Traitements a coexisté avec d’autres supports similaires, comme le magazine Remaides (Aides), le Journal du sida (Arcat) ou Réact’up (Act Up-Paris) entres autres. Le premier numéro, daté du 10 mars 1993, se concentre sur l’arrivée du nouvel antirétroviral appelé 3TC. Présenté quelques semaines auparavant par le laboratoire Glaxo, lors d’une réunion avec Act Up-Paris, il représentait un espoir en termes d’efficacité et de tolérance pour les personnes vivant avec le VIH.

Comme souvent à l’époque, certains compagnons de lutte nous ont quitté prématurément. C’est le cas notamment de Marc Regnard, un des fondateurs d’ACTIONS TRAITEMENTS, décédé le 18 avril 1992 des suites du sida. Après avoir quitté la Californie où il vivait, Marc a participé, avec Xavier Rey Coquais (premier président d’ACTIONS TRAITEMENTS et Jean-Marc Bithoun (président d’honneur actuel), à la création de l’association, emportant dans ses valises la culture activiste des associations américaines de lutte contre le VIH/sida et faisant sien l’adage « mieux informés, mieux soignés » qui allait guider, et guide encore, les actions développées par l’association depuis sa création. La page « The aids memorial » qui publie des portraits de personnes décédées des suites du sida sur Facebook et Instagram, lui a d’ailleurs rendu hommage en mai 2018 (lien).

INNOVATIONS TOUS AZIMUTS DANS L’INFORMATION ET L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES

Pendant les dix premières années d’existence d’ACTIONS TRAITEMENTS, nos militants se sont battus sur tous les fronts. La ligne d’écoute, toujours active aujourd’hui, a vu le jour dans la foulée de la création de l’association, à la fois pour soutenir les personnes touchées directement ou indirectement et pour répondre aux interrogations sur l’avancement de la recherche. Les connexions que certains militants de la première heure avaient avec des médecins et chercheurs en Amérique du nord, nous ont donné un accès privilégié à toutes les recherches en cours au début des années 1990. Ces informations étaient traduites par nos militants et diffusées lors de réunions d’information, ainsi que dans la revue Info Traitements, en même temps que sur notre service Minitel (que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre !) 3615 HIVINFO.

Nos premiers outils pratiques d’information thérapeutique à voir vu le jour en 1997 sont les infocartes. Elles permettent de présenter une synthèse de la notice des médicaments en se concentrant sur les principales informations permettant de garantir le bon usage des médicaments : l’indication et la posologie, les modalités de prise, les principaux effets indésirables et interactions médicamenteuses, ainsi que des conseils pratiques. Les trois premières infocartes concernaient les médicaments Norvir, Crixivan et Viracept. Notre site internet a vu le jour en 1998, en même temps qu’un autre outil emblématique : la réglette d’interactions médicamenteuses, qui est toujours parmi les outils les plus plébiscités, tant par les professionnels de santé que par les patients. Elle est devenue un allié indispensable, au fur et à mesure que les progrès de la recherche permettaient d’envisager une vie plus longue et donc la prise concomitante d’autres médicaments (en plus des antirétroviraux). Il faudra attendre quelques années avant l’apparition d’un autre de nos outils d’information devenu emblématique par la suite : les affiches récapitulatives des antirétroviraux.

LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE

La décennie des années 1990 a commencé avec des traitements peu efficaces et une absence quasi-totale de perspective pour les personnes se découvrant séropositives au VIH. Des dizaines, bientôt des centaines de milliers de personnes à travers le monde, allaient mourir du sida au cours de cette décennie. C’est pourquoi on parle de cette époque difficile en employant l’expression « années de cendres », en rapport aux cendres des personnes qui ont combattu le VIH et ont succombé à une maladie des suites du sida. Parmi les épisodes marquants, on se souvient par exemple des cendres du président d’Act Up-Paris, Clews Vellay, que les militants de l’association iront jeter à la figure des représentants de compagnies d’assurance, alors réunis en congrès. Pourtant la deuxième partie de la décennie sera annonciatrice d’espoir(s), avec l’arrivée des antiprotéases qui, associées entre elles, vont faire preuve d’une efficacité remarquable jusqu’à bloquer la réplication du VIH dans l’organisme des personnes infectées. Cela va alors bouleverser la vie des personnes, à tel point que le VIH ne va bientôt plus être synonyme d’une mort imminente, mais devenir progressivement une maladie chronique presque comme une autre. Les personnes infectées se retrouvent alors dans une situation inédite et inespérée : après avoir fait le deuil de leur propre vie, elles vont devoir faire « le deuil du deuil » et devenir des personnes vivant avec le VIH.

Dans ce contexte, le « Voyage à New-York » est un événement marquant de la vie d’ACTIONS TRAITEMENTS. Organisé en mars 1996, ce voyage réunit des militants et des amis médecins qui vont aller acheter les traitements disponibles aux USA pour les ramener en France. Cette action fortement médiatisée avait été organisée en réaction à la proposition du Conseil national du sida qui avait proposé, en février, de rendre ces nouveaux traitements accessibles par tirage au sort en France. Alors que des résultats très encourageants avaient été annoncés en janvier, lors de la conférence de Washington, sur l’efficacité de ces trithérapies. Trithérapies qui devaient finalement être disponibles en septembre 1996 sur le marché français.

Dans le dernier numéro d’Info Traitements de l’année 2000, on retrouve un questionnement qui semblerait plus qu’incongru aujourd’hui : traiter ou ne pas traiter ? la toxicité des traitements existants est telle que, les patients comme les professionnels de santé se posent encore la question du seuil (de CD4 et/ou de charge virale) à partir duquel il faut initier le traitement antirétroviral. L’objectif est à la fois de préserver les personnes d’effets indésirables encore conséquents et de conserver des « cartouches » pour plus tard, car les possibilités de traitements étaient loin d’être aussi développées qu’aujourd’hui.

L’expertise thérapeutique d’ACTIONS TRAITEMENTS est encore aujourd’hui largement reconnue, par ses partenaires associatifs tout comme par les professionnels de santé. Nous sommes moins connus pour nos programmes d’accompagnement des personnes, qui existent pourtant depuis la création de l’association. Afin de renforcer les capacités des personnes concernées, la nécessité est apparue rapidement de déployer des activités qui permettraient aux personnes d’être mieux informées et d’échanger d’égal à égal avec les professionnels de santé qui les prennent en charge dans leur parcours de soins. Ainsi, les « Après-midi d’Actions Traitements » ont été mis en place en 1993 afin de permettre aux personnes de mieux comprendre les questions thérapeutiques et d’être à même de participer, avec leur médecin, à leur propre prise en charge. Ces réunions ont évolué dans le cadre d’un partenariat avec Sida Info Service et Vaincre le sida. Puis elles sont devenues les « Réunions d’information thérapeutique – qualité de vie » en 1999, en partenariat avec le Kiosque info sida. Elles ont continué à évoluer par la suite, et ont également changé de nom, mais font toujours partie de nos activités principales.

VERS UNE NOUVELLE RÉVOLUTION DANS LA VIE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH

La décennie 1991 – 2000 a été très riche et très intense pour toutes celles et tous ceux qui ont agi au sein d’ACTIONS TRAITEMENTS et combattu l’épidémie de VIH à nos côtés. D’une mort certaine à l’espoir d’une vie avec, les personnes concernées ont dû commencer à réapprendre à vivre et envisager une vie presque normale, ce qui ne semblait pourtant même pas envisageable au début de la décennie. La recherche et les traitements ont, eux aussi, fait leur révolution. Les années à venir, à partir de 2001, vont voir arriver des nouvelles classes et molécules toujours plus efficaces et mieux tolérées. De leur côté, les équipes et bénévoles de l’association, devront se remettre du départ de l’association d’un des fondateurs, Xavier Rey Coquais, et resteront mobilisés afin de poursuivre la réalisation de nouveaux outils d’information et de programmes d’accompagnement. Mais surtout, l’année 2008 marquera l’avènement d’une nouvelle révolution et d’un changement profond (mais lent à s’installer) dans la perception des personnes vivant avec le VIH. La suite, dans le deuxième article sur la décennie 2001 – 2010.

actions traitements

Paris, le 25 Novembre 2021

Quelques jours avant le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le VIH/sida, soit le 27 novembre 2021, cela fera officiellement trente ans qu’ACTIONS TRAITEMENTS existe. L’association a été créée en novembre 1991 par un groupe de personnes vivant avec le VIH, sous le format d’un groupe d’auto-support. L’objectif : se soutenir et partager leurs expériences, d’une part, diffuser des informations actualisées sur la recherche thérapeutique, d’autre part, à une époque où peu de traitements existaient et où le VIH était synonyme d’une espérance de vie très courte.

La crise sanitaire liée à la Covid-19 a touché de plein fouet les acteurs et actrices de la lutte contre le VIH/sida et les personnes concernées, qu’elles vivent avec le VIH ou soient exposées au risque de le contracter. Les progrès réalisés, depuis l’identification des premiers cas il y a quarante ans, sont aujourd’hui fragilisés et il reste de nombreux combats à mener avant de pouvoir mettre fin à l’épidémie de VIH.

Dans ce contexte, ACTIONS TRAITEMENTS a choisi de revenir sur ses trente ans d’histoire et de rendre hommage aux personnes qui en ont fait partie : bénévoles, administrateurs et administratrices, équipes salariées, stagiaires et volontaires en service civique. Ainsi qu’à toutes les personnes (vivant avec le VIH, représentants d’associations, professionnels de santé et chercheurs) qui ont commandé nos outils, visionné nos vidéos, participé à nos ateliers, bénéficié du programme d’éducation thérapeutique du patient, participé à nos comités de pilotage, répondu à nos appels à témoignage, liké/retweeté/commenté nos publications sur les réseaux sociaux, appelé notre ligne d’écoute.

Bénéficiant du témoignage précieux de Jean-Marc Bithoun, cofondateur d’ACTIONS TRAITEMENTS et actuel président d’honneur, l’association publiera une série de trois articles pour revenir sur chacune des trois décennies de son histoire, en parallèle de l’histoire de la lutte contre le VIH. Chaque article sera publié sur son site internet et relayé sur ses réseaux sociaux : Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram. Le premier article sur la décennie 1991 – 2000 est disponible ici.

Afin de poursuivre sa mission d’information sur la recherche et les nouveaux traitements, l’association a organisé pour la première fois un webinaire sur « VIH et innovations thérapeutiques, vers une révolution ? », lundi 22 novembre. Le compte rendu de ce webinaire (bientôt disponible en replay) viendra compléter les trois articles publiés (un par décennie), ainsi que des interviews de témoins clés, afin de réaliser un numéro spécial de la revue Info Traitements. Cette revue éditée par l’association de 1993 à 2013 sera de retour début 2022 pour un numéro exceptionnel qui sera distribué à tous les partenaires de l’association.

ACTIONS TRAITEMENTS a trente ans et de nombreux progrès restent à accomplir, pour que les personnes vivant avec le VIH puissent vivre aussi longtemps et aussi sereinement que possible, en attendant la découverte d’un traitement curatif ou d’un vaccin efficace. D’ici là, nous continuerons d’informer, de soutenir, d’accompagner et de défendre les droits des personnes vivant avec le VIH. Le combat continue !

En complément de ce communiqué de presse, vous pouvez trouver une chronologie des trente ans d’Actions Traitements en cliquant sur ce lien.

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À propos d’Actions Traitements

Association créée en 1991 à l’initiative des personnes vivant avec le VIH. L’association, agréée pour représenter les malades et les usagers du système de santé, a pour but d’informer, accompagner, soutenir et défendre les droits des personnes vivant avec l’infection à VIH, les virus de l’hépatite, les pathologies associées et les infections sexuellement transmissibles. Membre co-fondateur du collectif interassociatif TRT-5 CHV, qui rassemble 15 associations de lutte contre le VIH, les IST et les hépatites virales. Contact presse : Cédric DANIEL – cdaniel@actions-traitements.org – 06 21 50 25 42

actions traitements

Actions Traitements de 1991 à 2000

  • 27 novembre 1991 : création d’AT (date de signature des statuts de l’association en préfecture)
  • 1991 : création de la ligne d’écoute, toujours active aujourd’hui
  • 1992 : AT cofonde le collectif interassociatif TRT-5 (devenu TRT-5 CHV en 2019) avec 4 autres associations (Act Up-Paris, Aides, Arcat sida et Vaincre le sida) ; décès de Marc Regnard un des co-fondateurs des suites du sida
  • 1993 : service Minitel 3615HIVINFO ; premier numéro de la revue Info Traitements ; lancement des après-midis d’Actions Traitements
  • 1995 : les réunions d’information thérapeutiques mensuelles sont initiées avec SIS et VLS
  • 1997 : voyage à NYC pour acheter des ARVet les ramener en France ; édition des premières infocartes sur les ARV (Norvir, Crixivan, Viracept, Viramune)
  • 1998 : lancement du site internet ; première édition de la réglette d’interactions médicamenteuses (toujours mise à jour chaque année)
  • 1999 : création du pôle hépatites de l’association
  • 2000 : les « Réunion d’information thérapeutique – Qualité de vie » sont maintenant organisées en partenariat avec Kiosque info sida

Actions Traitements de 2001 à 2010

  • 2001 : refont du site internet et création de la rubrique « news »
  • 2004 : grande enquête auprès des lecteurs d’Info Traitements
  • 2006 : première édition de l’affiche récapitulative des ARV ; AT s’implique dans les Cisih, qui seront renommés Corevih en 2007
  • 2007 : mise en place de temps d’échange et de régulation pour les écoutants
  • 2008 : l’affiche récapitulative des ARV est éditée au format poche ; AT conçoit un module de formation à destination des assos partenaires sur l’information thérapeutique ; le site internet accueille un forum, des FAQ, des podcasts, un espace membre, la version numérique de la réglette d’interactions
  • 2009 : première édition de la brochure sur l’arrêt du tabac
  • 2010 : plan d’évaluation des activités d’AT « Actualisation »

Actions Traitements de 2011 à aujourd’hui

  • 2012 : AT est habilitée à déployer son programme d’ETP, toujours actif
  • 2013 : le dernier numéro de la revue Info Traitements est publié en mars
  • 2014 : création du compte Twitter d’AT (mai)
  • 2016 : AT célèbre ses 25 ans à travers un livre de recueil de témoignages ; lancement de l’annuaire géolocalisé des injecteurs de produits de comblement
  • 2017 : lancement de la première appli AT pour accompagner les utilisateurs de la prep, AT PREP ; l’annuaire géolocalisé s’élargit à tous les professionnels de santé sérofriendly
  • 2018 : lancement d’une nouvelle appli AT Medinfo déclinaison de la réglette d’interactions ; création du compte Instagram (27/08)
  • 2020 : la crise Covid 19 conduit AT à proposer ses programmes d’accompagnement à distance, au téléphone et en visioconférence
  • 2021 : AT se positionne dès le mois de janvier en faveur de la vaccination anti-Covid19 et encourage les personnes vivant avec le VIH à se faire vacciner – AT organise en novembre son tout premier webinaire sur les innovations thérapeutiques dans le traitement du VIH.