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Séniors VIH

Source : Science&vie

Une équipe internationale a analysé l’évolution du VIH chez les 60-89 ans dans 204 pays, entre 1990 et 2019. Résultat : si le taux d’incidence (le nombre de nouveaux cas rapporté à la taille de la population) a peu évolué à l’échelle du globe dans cette tranche d’âge, il a toutefois fortement augmenté dans certaines régions.

Au point de lancer un défi de santé publique, alertent les chercheurs.

France

Celle dont les seniors sont dépistés tardivement

Dans l’Hexagone, le taux d’incidence du VIH chez les seniors a peu évolué depuis 1990 (+0,41 % par an). Mais il accélère depuis 2008 : aujourd’hui, les plus de 60 ans représentent 22 % des nouvelles contaminations annuelles (les moins de 25 ans, 14 %). Parmi les dépistages chez les seniors, 38,3 % se font à un stade avancé de la maladie, preuve que les risques d’infection sont moins pris au sérieux chez les personnes âgées.

États-Unis

Ceux dont l’incidence de toutes les IST augmente

Le taux d’incidence du VIH chez les seniors américains a fortement augmenté depuis 1990 (+2,4 % par an en moyenne). De plus, les États-Unis sont un des rares pays où les autres infections sexuellement transmissibles (syphilis, herpès génital, chlamydiose, etc. ) ont progressé chez les seniors (+0,2 % par an). Un constat que les chercheurs peinent à expliquer.

Afrique du Sud

Celle où le VIH tue le plus parmi les seniors

L’Afrique du Sud est le pays comptant le plus de personnes séropositives (14 % de la population). Le taux d’incidence chez les plus de 60 ans est le plus élevé au monde : sur 100 000 seniors, 300 contractent le VIH chaque année. Et sur 100 000 seniors, 235 sont décédés des suites du sida en 2019. Cette année-là, 1 personne âgée décédée du VIH sur 5 était sud-africaine.

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Événement états généraux

Source : AIDES REMAIDES

États généraux des personnes vivant avec le VIH : faire entendre sa « voie » !

C’est un évènement ! Les États généraux des personnes vivant avec le VIH (EGPVVIH), les premiers depuis 20 ans, se sont déroulés du 25 au 27 mai à Paris. Après plus de 40 ans d’épidémie du VIH/sida, les EGPVVIH entendaient être un « espace de dialogue créé par et pour les personnes concernées ». La rédaction de Remaides était sur place et retrace les moments forts. Deuxième épisode.

Dimanche 26 mai, la nuit a été courte pour certains-es. Après une plénière d’ouverture consacrée à la présentation de l’étude « Vieillir avec le VIH », lancé par MoiPatient et ses partenaires (voir nos articles Vieillir avec le VIH : Quels besoins dans les parcours de santé ? et Vieillir avec le VIH : le point de vue des professionnels-les de santé), les ateliers en sous-groupe ont repris de plus belle.

Le programme des EGPVVIH 2024 alternait des plénières (l’ensemble des participants-es réuni-ses), des ateliers dits transversaux au sujet fixe (les participants-es étant répartis-es en dix groupes distincts, mais travaillant en même temps sur un sujet unique ; par exemple : la persistance des discriminations) et des ateliers transversaux travaillant chacun sur une thématique précise : mes traitements ; la vie familiale et les enfants ; allaitement et VIH ; santé mentale ; la précarité économique, etc.

« Pauvre de nous ! »

L’un des ateliers de la matinée était justement consacré à la précarité économique… Dans leurs interventions, les participants-es ont bien montré que ce qui était vécu était bien un ensemble de précarités… dont certaines pouvaient s’enchaîner dans un parcours, voire se superposer. Influaient ainsi la précarité économique (ne pas avoir de ressources ou avoir des ressources insuffisantes), la précarité du logement, des difficultés d’accès aux prêts financiers et aux assurances. À cela s’ajoutaient souvent une méconnaissance des droits et un accompagnement parfois fragile ou complexe à l’accès aux droits. Ce qui a été largement souligné c’est à quel point ces éléments « ont un impact important sur la santé mentale et la qualité de vie des personnes concernées ».

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personnes âgées VIH

Source : CATIE

Grâce à l’efficacité des traitements contre le VIH (traitements antirétroviraux ou TAR), nombre de scientifiques prévoient une espérance de vie quasi normale pour de nombreuses personnes vivant avec le VIH. Or, à mesure que les personnes sous TAR vieillissent, les problèmes liés à l’âge demandent plus de recherche et plus d’attention de la part des professionnel·le·s de la santé.

L’une des préoccupations liées à l’âge est la fragilité. De façon générale, les gens courent le risque de devenir préfragiles ou fragiles en vieillissant, ce qui les rend plus vulnérables à de malheureux évènements. Notons, à titre d’exemple, qu’une infection ou une chute qui n’aurait que des conséquences légères chez une jeune personne pourrait être catastrophique chez une personne âgée fragile. Les scientifiques qui étudient la fragilité savent que le risque de ce problème augmente avec l’âge et que les personnes fragiles ont souvent de la difficulté à fonctionner aussi bien qu’auparavant.

Évaluer la fragilité

Pour évaluer la fragilité, on a couramment recours à un outil appelé score de Fried. En vertu de ce dernier, la fragilité est catégorisée en fonction des éléments suivants :

  • perte de 5 % ou plus du poids corporel ou perte de 4,5 kg au cours d’une année
  • épuisement
  • baisse du niveau d’activité physique
  • lenteur en marchant
  • faiblesse (déterminée par la force de préhension [capacité de saisir des objets dans la main])

Se fondant sur le score de Fried, on peut évaluer et classer une personne dans une des catégories suivantes :

  • robuste : aucune perte de capacité
  • préfragile : un ou deux des critères ci-dessus indiquant une perte de fonction
  • fragile : trois critères ou plus indiquant une perte de fonction

Il est possible pour une personne robuste de passer à la catégorie préfragile ou pour une personne préfragile de passer à la catégorie fragile. En revanche, si sa santé générale s’améliore, il est possible qu’une personne fragile devienne préfragile ou qu’une personne préfragile devienne robuste.

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Santé sexuelle Guadeloupe

Source : franceinfo

Pour la 2e année consécutive, le mois de juin est consacré à la santé sexuelle en Guadeloupe avec deux temps forts : la semaine nationale de promotion de la santé sexuelle (du 3 au 9 juin) et la semaine caribéenne de dépistage du VIH (du 24 au 30 juin 2024).

Julien Babel, Yasmina Yacou • Publié le 4 juin 2024 à 17h30, mis à jour le 4 juin 2024 à 17h35

Le mois de juin ouvre une série de manifestations organisées l’Agence régionale de la santé de Guadeloupe, le centre hospitalier universitaire et le Corevih, coordination régionale de lutte contre le VIH, dans l’archipel autour de la santé sexuelle.

Tout au long de ce mois, les acteurs seront mobilisés, dans leurs locaux ou dans les quartiers auprès des populations mais aussi via leurs réseaux sociaux, pour informer sur la santé sexuelle de manière globale et promouvoir la prévention diversifiée et le dépistage du VIH et des IST.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « la santé sexuelle est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce n’est pas seulement l’absence de maladie, de dysfonctionnement ou d’infirmité. La santé sexuelle exige une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles agréables et sécuritaires, sans coercition, ni discrimination et ni violence. Pour atteindre et maintenir une bonne santé sexuelle, les Droits Humains et Droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et réalisés« .

Il s’agit donc d’une approche globale de la sexualité qui se veut positive et ne se limite pas aux aspects sanitaires. Une approche qui pourrait permettre de parler de sexualité en toute transparence. Car en Guadeloupe, cela reste un tabou, regrette le docteur Maxime Marquet, médecin au centre gratuit de dépistage et de diagnostic du VIH et des IST. 

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Traitement VIH

Source : Swissinfo

(Keystone-ATS) Plusieurs personnalités – scientifiques, responsables politiques, célébrités – ont appelé jeudi le groupe pharmaceutique américain Gilead à rendre accessible un traitement jugé prometteur dans la lutte contre les infections au VIH.

Ce traitement anti-rétroviral, développé à partir de la molécule lenacapavir, pourrait “changer la donne” dans la lutte contre le VIH, responsable du sida, selon cette lettre ouverte signée par d’anciens chefs d’Etat, comme l’ex-présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, des acteurs comme la comédienne Sharon Stone, et des chercheurs, tels que Françoise Barré-Sinoussi, co-découvreuse de ce virus dans les années 1980.

Approuvé depuis 2022 par les autorités sanitaires américaines et européennes, ce traitement est jugé particulièrement prometteur car il ne nécessite que deux injections par an.

Cela en fait un espoir majeur pour les personnes “qui n’ont pas accès à un système de soin d’un bon niveau”, selon cette lettre, adressée au PDG de Gilead, Daniel O’Day.

Par ces termes, les signataires désignent notamment les habitants de pays pauvres ou en cours de développements, en particulier en Afrique où vivent deux tiers des personnes infectées par le VIH dans le monde.

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personnes âgées VIH

Source : CATIE

Grâce aux traitements contre le VIH (traitements antirétroviraux ou TAR), de nombreuses personnes séropositives vivent jusqu’à un âge bien avancé de nos jours. Comme cette population vieillit, des études sont nécessaires pour déterminer les moyens de l’aider à rester en bonne santé et à minimiser ou à prévenir les complications qui surgissent avec l’âge.

Même si le TAR inhibe très efficacement le VIH et maintient ainsi la santé du système immunitaire lorsqu’il est utilisé comme il se doit, des problèmes subtils persistent dans le système immunitaire. Il est probable que ces problèmes, notamment l’activation continue du système immunitaire et l’inflammation excessive, contribuent à augmenter le risque de diverses maladies concomitantes, dont les maladies du cœur, l’amincissement osseux, la baisse de la fonction rénale, le diabète et d’autres.

Une équipe de recherche canadienne a recruté des personnes séropositives âgées pour une étude sur le vieillissement portant le nom de Change HIV (Correlates of Healthy Aging in Geriatric HIV). L’équipe en question est en train d’accumuler des données et à faire des analyses. Dans une publication récente se rapportant à l’étude, l’équipe s’est concentrée sur la qualité de vie liée à la santé et les maladies concomitantes. Elle a constaté un nombre élevé de celles-ci chez les participant·e·s, soit une moyenne de trois. Notons qu’un tel état de multimorbidité est associé à une qualité de vie plus faible. D’autres facteurs ont également été associés à une baisse de la qualité de vie, dont des vulnérabilités sociales, par exemple l’absence d’un ou d’une partenaire, un faible revenu ménager, le tabagisme et un faible niveau d’activité physique.

L’équipe de recherche encourage les clinicien·ne·s à intervenir auprès de leurs patient·e·s âgé·e·s afin de prévenir et de prendre en charge les maladies concomitantes. De telles interventions pourraient faire l’objet d’études futures pour déterminer lesquelles sont les plus efficaces.

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Santé communautaire

Source : Ird le Mag

La mise en place d’une couverture sanitaire véritablement universelle est un des grands défis de notre époque face auquel la santé communautaire semble être une réponse adaptée. Conceptualisée à la fin des années 1980 pour améliorer l’accès aux services de santé primaires dans les pays à moyen et faible revenus, elle repose sur la participation des communautés dans le suivi de leur propre bien-être. Mais après plus de 30 ans d’existence, elle peine à être à la hauteur de ses ambitions d’universalité et d’efficacité. Quelles sont ses promesses et quels sont ses défis ? Tour d’horizon de la santé communautaire à travers le monde.

La santé communautaire a été pensée pour rendre accessibles et efficaces les soins de santé primaire, notamment pour les femmes et les enfants.

La santé communautaire : une approche intégrative

Malgré les constantes avancées du domaine médical, l’accès aux soins de santé reste l’une des inégalités sociales les plus importantes de notre époque. Parmi les initiatives portées ces dernières décennies sur la scène mondiale pour promouvoir l’équité, la santé communautaire semble être une des voies les plus prometteuses. De quoi s’agit-il 

Promouvoir la santé et assurer un accès à des soins de qualité pour tous est l’une des raisons d’être de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le troisième objectif de développement durable de l’Organisation des Nations unies (ONU). Dans cette perspective, l’OMS et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) ont donné un cadre au concept de soins de santé primaires, lors de la Conférence d’Alma-Ata en 1978 (voir encadré).

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VIH cible cellulaire

Source : Inserm

Le VIH se dissémine dans l’organisme en infectant des lymphocytes T CD4 différents selon le stade de l’infection. Une équipe Inserm vient de décrire le profil de ceux qui sont infectés au stade tardif de la maladie, quand l’immunodéficience engage le pronostic vital. Cibler les marqueurs qui les caractérisent pourrait faciliter leur élimination et freiner la réplication virale.

Le virus du sida, ou VIH, infecte des cellules immunitaires, les lymphocytes T CD4. Certaines de ces cellules sont infectées de façon latente : elles hébergent durablement le virus qui y séjourne de façon silencieuse. D’autres sont au contraire infectées de manière « productive », ce qui signifie qu’elles produisent et libèrent énormément de particules virales et contribuent à la dissémination du virus dans l’organisme. Et contrairement aux premières, les cellules dans lesquelles l’infection est active sont rapidement éliminées par des traitements antirétroviraux. Les chercheurs constatent par ailleurs que le profil des cellules T CD4 infectées de façon productive varie au cours de l’infection, une donnée qui pourrait servir à améliorer leur ciblage thérapeutique : « Aux côtés de marqueurs communs à toutes ces cellules, on en trouve d’autres qui sont plus ou moins exprimés selon le stade de l’infection », explique Pierre Gantner, chercheur dans une unité Inserm de l’Institut de virologie de Strasbourg. Ces différences ont déjà été documentées, sauf au cours de la phase tardive de l’infection caractérisée par un syndrome d’immunodéficience acquise, le sida proprement dit. Les malades ont alors un système immunitaire très affaibli et décèdent le plus souvent de maladies opportunistes.

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Sécheresse VIH Afrique

Source : Sciedev.net

[JOHANNESBOURG] Selon une étude menée dans cinq pays, la sécheresse provoquée par le changement climatique augmente le risque d’infection par le VIH parmi les femmes rurales d’Afrique subsaharienne en les poussant à se prostituer.

Dans la région Afrique, l’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ 25,6 millions de personnes vivent avec le VIH, tandis qu’environ 380 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida en 2022.

Des chercheurs de l’université de Bristol au Royaume-Uni estiment que la sécheresse et ses impacts sur la sécurité alimentaire et sur les moyens de subsistance poussent davantage de personnes à recourir au sexe transactionnel, augmentant ainsi le risque de transmission du VIH.

“Nous avons constaté que les femmes des zones rurales qui avaient été exposées à la sécheresse étaient plus susceptibles de contracter le VIH que celles qui n’avaient pas été exposées à la sécheresse”

Adam Trickey, université de Bristol

Les chercheurs ont rapproché les données sur la prévalence du VIH auprès de plus de 100 000 adultes interrogés au Lesotho, à Eswatini, en Zambie, en Tanzanie et en Ouganda entre 2014 et 2016 avec les régimes pluviométriques historiques.

Ils ont constaté que les femmes vivant dans des zones rurales frappées par la sécheresse avaient un risque plus élevé de contracter le VIH que leurs homologues vivant dans des régions non touchées ou en milieu urbain.

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VIH Prévention Voies thérapeutiques

Source : Egora

La prévention médicamenteuse occupe désormais une place majeure dans le domaine des IST. La Prep progresse contre le VIH, et de nouvelles stratégies antibiotiques se montrent efficaces contre la syphilis et les infections à chlamydia.

Grand-messe des spécialistes des infections sexuellement transmissibles (IST), la 31ème Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI), qui s’est déroulée du 3 au 6 mars 2024 à Denver (Colorado), a permis de disposer de nouvelles données concernant l’épidémiologie du VIH, ainsi que la prise en charge des différentes IST, que cela concerne la prévention ou le traitement curatif.

Tout d’abord, une étude française présentée à Denver a souligné qu’encore trop de personnes vivant avec le VIH ne sont pas dépistées à temps, et découvrent leur séropositivité à un stade tardif de l’infection. Et cela joue fortement sur la mortalité. 

Cette vaste étude a ainsi analysé l’impact sur la mortalité à 5 ans d’une prise en charge à un stade avancé d’une personne vivant avec le VIH (PVVIH), entre 2002 et 2016. Elle a porté sur 64 400 personnes nouvellement prises en charge à partir de la cohorte ANRS CO4 FHDH. Il en ressort que 29% d’entre elles étaient à un stade avancé de la maladie (CD4 <200 ou stade sida), 20% à un stade intermédiaire (200‐350 CD4). Les autres 51% ayant été diagnostiqués à un stade précoce (primo-infection ou CD4≥350/mm3). En outre, les auteurs ont constaté très peu d’amélioration au cours de la période de l’étude. Ainsi, la part de personnes prise en charge à un stade précoce était de 27% après 2014, contre 29% avant. 

L’étude a, par ailleurs, mis en évidence qu’un accès tardif aux soins reste associé à un risque accru de décès même après 4 ans de suivi. Ainsi, le taux de décès pour les personnes qui étaient au stade sida s’élevait à 6% à 5 ans, contre 0,9% pour les personnes prises en charge précocement. En outre, l’introduction des inhibiteurs d’intégrase (en 2014) n’a pas entrainé d’amélioration significative du risque de décès, et ce, quel que soit le stade à la prise en charge. Les auteurs concluent que le diagnostic précoce chez les PVVIH « reste un objectif majeur pour diminuer le fardeau de l’infection à VIH et améliorer le pronostic vital des personnes nouvellement diagnostiquées ».

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