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Prison peine

Source : Actu Remaides

En 2016, le Parlement inscrivait, dans la loi Santé, l’extension à la réduction des risques (RdR) du principe d’équivalence des soins entre le milieu ouvert et le milieu fermé. Huit ans plus tard, le décret d’application n’est toujours pas publié et la loi n’est toujours pas respectée. Deux sénatrices, Anne Souyris et Annick Jacquemet, se sont emparées du sujet et ont décidé de constater d’elles-mêmes la situation de la RdR en prison : l’une à Montpellier, l’autre à Besançon. La rédaction de Remaides les a rencontrées et accompagnées à l’occasion de ces visites. Première partie d’un dossier dont la suite sera à lire cet automne.

Située à 12 km de Montpellier, dans l’Hérault, la maison d’arrêt de Villeneuve-Lès-Maguelone a été inaugurée en 1990, en remplacement de l’ancienne maison d’arrêt, vétuste, située en centre-ville. L’établissement en impose par sa taille, ses bâtiments en étoile ou en épis (selon le point de vue), ses infrastructures sportives (salle de musculation, piste d’athlétisme, impeccable terrain de foot et gymnase de belle taille), sa partie administrative, ses ateliers de travail, son service de santé. C’est bien simple, on ne voit que lui dans la zone plane, entièrement dégagée, où il a été construit. L’établissement comporte différents quartiers de détention : la maison d’arrêt proprement dite dont la « capacité opérationnelle » est officiellement de 587 places. Elle accueillait 889 personnes au 1er janvier 2024 — soit une suroccupation de plus de 150 %. S’y ajoutent un quartier pour mineurs : 16 personnes pour vingt places (la suroccupation y est strictement interdite et l’encellulement individuel) ; un quartier de semi-liberté pour hommes de 24 places et une structure d’accompagnement vers la sortie de 150 places (142 occupées en janvier 2024). En mai, on dénombrait 1 094 personnes détenues dans l’établissement ; 51 d’entre elles dormaient sur un matelas au sol.

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Virus Mpox

Source : Le Monde

Deux cas de mpox ont été identifiés en dehors d’Afrique depuis que l’OMS a déclaré que la maladie était une urgence de santé publique de portée internationale. 

Dans le centre de traitement pour la mpox de l’hôpital de Nyiragongo, à Goma, en République démocratique du Congo, le 16 août 2024.  GUERCHOM NDEBO / AFP

Quels sont les risques que la mpox se diffuse à nouveau dans le monde, deux ans après l’épidémie qui avait causé la mort de 140 personnes et provoqué quelque 90 000 cas dans plus de 75 pays ? La question commence à s’imposer parmi les experts, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété, mercredi 14 août, que l’épidémie de mpox en cours en République démocratique du Congo (RDC) et dans plus d’une dizaine d’autres pays africains constituait une urgence de santé publique de portée internationale (Usppi), le plus haut niveau d’alerte de l’organisation onusienne.

Ces inquiétudes sont nourries par le fait que l’épidémie en cours en RDC depuis deux ans a explosé depuis le début de l’année et qu’un nouveau clade, c’est-à-dire une nouvelle souche virale, a commencé à circuler, en septembre 2023, dans l’est du pays, s’étendant récemment à plusieurs Etats voisins qui n’avaient jamais rencontré le virus sur leur territoire.

Jeudi, un cas de ce nouveau clade 1b, plus virulent, a été identifié pour la première fois hors d’Afrique : une personne vivant dans la région de Stockholm, en Suède, a été diagnostiquée à son retour d’Afrique« Il est probable que d’autres cas importés de clade 1 soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines », a commenté, jeudi, la branche européenne de l’OMS.

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OMS Mpox

Source : Nature africa

La propagation du virus Mpox reflète la propagation historique du VIH en Afrique via les couloirs de transport et les réseaux sexuels.

Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que la variole constituait une urgence de santé publique de portée internationale, les experts qui se sont exprimés lors de la conférence de presse ont averti que les statistiques actuelles pour l’Afrique ne reflètent probablement que la partie émergée de l’iceberg, en raison des faiblesses des systèmes de santé et des disparités en matière de dépistage et de surveillance.

La déclaration de l’OMS fait suite à la toute première déclaration d’urgence de santé publique de sécurité continentale faite par les Centres africains de contrôle des maladies le 13 août.

Les inquiétudes sont d’autant plus vives que l’on observe de plus en plus de cas de co-infection mpox-VIH, ce qui reflète la propagation historique du VIH sur le continent via les couloirs de transport et les réseaux sexuels, augmentant ainsi le risque d’infection chez les femmes et les enfants.

Dimie Ogoina, président du comité d’urgence d’experts indépendants du Règlement sanitaire international (2005), a lancé ces avertissements lors de la conférence de presse de l’OMS qui a eu lieu cette semaine pour annoncer la décision.

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VIH fin

Source : France culture

Le Lénacapavir : aujourd’hui, un tournant historique dans la lutte contre le VIH, mais avec cet enjeu : l’accessibilité.

Plus de 40 ans après la découverte du VIH par des scientifiques français, le sida est passé d’une maladie mortelle à une maladie chronique grâce aux trithérapies.

Un nouvel espoir vient de naître.
C’était le 24 juillet à Munich lors de la 25e conférence internationale sur le sida, l’annonce d’une avancée majeure : un nouveau médicament préventif efficace à 100 % ! Pour les personnes séropositives, l’espoir est immense, à la hauteur de l’enjeu : rendre désormais ce traitement accessible à tous, en particulier aux plus vulnérables.

Le Lénacapavir, un médicament révolutionnaire, pas un vaccin

« Comme c’est un médicament qui est injectable et que c’est deux fois par an, c’est une facilité d’administration. C’est en sous-cutanée. La personne peut se le faire elle-même. Il n’y a plus besoin d’avoir des boîtes de médicaments à la maison. Il n’y a plus besoin d’aller chercher régulièrement des boîtes de médicaments »Jade Ghosn

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Russe VIH

Source : Slate

Quel peut bien être le lien entre la Russie et une hausse des décès liés au sida? En Europe de l’Est et en Asie centrale, depuis 2010, ils ont progressé de 34%, tandis que les nouveaux diagnostics de VIH ont augmenté de 20%. Il s’agit des taux les plus élevés au monde.

D’après des responsables de santé, l’influence croissante de la Russie sur ces régions serait à l’origine de l’aggravation de l’épidémie. Ainsi, les efforts visant à améliorer les traitements et à prévenir les infections sont entravés par la propagande russe, souligne le quotidien britannique The Guardian.

La plupart des nouvelles infections touchent les consommateurs de drogues injectables (CDI), les travailleurs du sexe ainsi que les homosexuels –et, évidemment, leurs partenaires. La propagande de la Russie cible particulièrement les services de thérapie de remplacement des opioïdes (médicaments contre la douleur), qui réduisent le risque d’infection par le VIH chez les toxicomanes et les personnes issues de la diversité de genre.Expand article logo  

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Traitement préventif VIH

Source : HAS

À la demande du ministère chargé de la santé, le Conseil National du Sida et des hépatites virales (CNS) et l’Agence nationale de recherches sur le sida | Maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE) ont sollicité la Haute Autorité de santé (HAS) pour l’élaboration d’une actualisation des recommandations françaises de prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

L’accompagnement de la HAS s’est inscrit dans le cadre de la labellisation par la HAS d’une recommandation élaborée par un organisme professionnel.

Quels sont les objectifs de cette recommandation ?

  • Permettre aux professionnels de santé concernés d’accompagner les personnes exposées au VIH et de leur prescrire un traitement post exposition, ou de leur délivrer un kit de démarrage dans l’attente de l’avis d’un service de référence.
  • Mettre les professionnels de santé en capacité d’informer la population sur les avantages et les limites du traitement post exposition, de poser les indications de ce traitement, de prescrire et de surveiller le traitement
  • Mettre les acteurs associatifs en capacité d’informer la population sur les avantages et les limites du traitement post exposition.

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Traitement préventif VIH

Source : HAS

À la demande du ministère chargé de la santé, le Conseil National du Sida et des hépatites virales (CNS) et l’Agence nationale de recherches sur le sida | Maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE) ont sollicité la Haute Autorité de santé (HAS) pour l’élaboration d’une actualisation des recommandations françaises de prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

L’accompagnement de la HAS s’est inscrit dans le cadre de la labellisation par la HAS d’une recommandation élaborée par un organisme professionnel.

Quels sont les objectifs de cette recommandation ?

  • Permettre aux professionnels de santé concernés d’accompagner les personnes à risque avéré d’infection par le VIH et de leur prescrire un traitement préventif.
  • Mettre les professionnels de santé en capacité d’informer la population sur les avantages et les limites de la PrEP, de poser les indications de PrEP, de prescrire et de surveiller le traitement.
  • Mettre les acteurs associatifs en capacité d’informer la population sur les avantages et les limites de la PrEP.

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Catégories VIH
IST données

Source : AIDES Remaides

IST : les données de l’OMS qui inquiètent

Point de vigilance pour les instances sanitaires mondiales. Il concerne les IST. Les données portant sur les infections sexuellement transmissibles dans le monde indiquent, en effet, une augmentation ; ce qui inquiète l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans le cadre de ce travail de collecte de données, l’OMS a recensé les chiffres récents concernant les cas d’hépatites virales et de VIH. En France désormais, les associations et les établissements médico-sociaux habilités peuvent effectuer des Trod pour la syphilis. Toujours en France, les personnes de moins de 26  ans peuvent maintenant bénéficier d’un dépistage gratuit de plusieurs IST. Enfin, signalons la publication des nouvelles recommandations vaccinales pour les voyageurs-ses. La rédaction de Remaides fait le point sur l’actu IST et  santé sexuelle.
 

IST : les données de l’OMS qui inquiètent
Récemment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé une augmentation significative des cas d’IST. L’un des exemples les plus marquants est la syphilis, qui a augmenté pour atteindre huit millions de cas en 2022. Dans son rapport, l’OMS a noté que les nouveaux cas de syphilis chez les personnes adultes âgées de 15 à 49 ans ont augmenté de plus d’un million en 2022, pour atteindre un total de huit millions de cas. « Les nouveaux cas de syphilis chez les personnes adultes âgées de 15 à 49 ans augmenteront à plus d’un million en 2022, pour atteindre huit millions », indique le rapport de l’OMS. Dans son document de référence, l’OMS estime que les « maladies liées à la sexualité » tuent environ 2,5 millions de personnes chaque année, ce qui en fait un défi de santé publique majeur. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a d’ailleurs souligné que l’augmentation des cas de syphilis suscitait de sérieuses inquiétudes. L’OMS vise à réduire de dix fois les cas de syphilis d’ici 2030 pour atteindre 0,71 million de cas par an. « L’augmentation des cas de syphilis est très préoccupante (…) Heureusement, cela coïncide avec des progrès importants sur divers autres fronts, notamment l’accélération de l’accès aux soins de santé cruciaux, y compris le diagnostic et le traitement », a déclaré Tedros. Le rapport de l’OMS indique également qu’il existe quatre types d’IST qui peuvent être guéries et contribuent à plus d’un million de cas par jour, à savoir la syphilis, la gonorrhée, la chlamydia et la trichomonase. L’OMS a noté une augmentation des souches de gonorrhée multi résistantes dans au moins 87 pays, neuf pays signalant des taux de résistance à la ceftriaxone – le traitement actuel de la gonorrhée – de 5 à 40 %, selon les pays.

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Rémission VIH Allemagne

Source : AIDES Remaides

VIH : nouveau cas de rémission en Allemagne

En amont de la conférence AIDS 2024 qui se tiendra à Munich en Allemagne (voir encart) du 20 au 26 juillet, un nouveau cas de rémission du VIH a été présenté à la presse. Surnommé « le nouveau patient de Berlin », cette personne est en rémission du VIH suite à une greffe de moelle osseuse. Sans traitement antirétroviral depuis plus de cinq ans, on ne trouve plus de trace du VIH dans son organisme. Explications.

Cinq ans sans traitement VIH

Qui est ce nouveau « patient de Berlin » ? Cette personne a choisi, pour le moment, de rester anonyme ; mais nous pouvons dire qu’il s’agit d’un homme de 60 ans vivant avec le VIH depuis 2009 à Berlin. Cette personne a été atteinte d’une leucémie myéloïde aiguë (LMA), une maladie rare qui touche principalement les personnes âgées. Il s’agit d’un cancer du sang et de la moelle osseuse qui évolue rapidement en l’absence de prise en charge thérapeutique. Il a reçu une greffe de cellules souches en octobre 2015. Puis, en septembre 2018, trois ans après sa greffe, il a cessé, en concertation avec l’équipe médicale qui le suit, de prendre son traitement antirétroviral. Environ cinq ans et demi plus tard, le VIH reste indétectable dans le plasma. Cette personne est donc considérée comme étant en rémission du VIH. Pour s’assurer de cet état de rémission, elle a subi des biopsies (examen médical qui consiste à prélever de petits fragments de tissu au niveau d’une anomalie observée lors d’un précédent examen médical). Aucun ADN du VIH n’a été détecté dans ces échantillons et il n’y a eu aucune production virale à partir de cellules T CD4 stimulées. Ce sont des caractéristiques qui ont été observées dans les précédents cas de greffe de cellules souches, en particulier la perte de réponse immunitaire au fil du temps.

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vie et VIH

Source : AIDES Remaides

Générations Positives : Joel et Joao, un dialogue intergénérationnel autour de la vie avec le VIH

Aujourd’hui, 15 avril 2024, j’ai rendez-vous avec deux personnes vivant avec le VIH de deux générations différentes. Joël a 53 ans. Il vit avec le VIH depuis 1994. Joao, de son côté, a 32 ans. Il vit avec le VIH depuis 2015. Ils ne se connaissent pas et, pour Remaides, ils ont accepté de se prêter à l’exercice de l’entretien croisé.

Remaides : Dans quelles circonstances avez-vous découvert votre séropositivité et quelles ont été les répercussions sur votre vie, les premiers temps ?

Joël : J’ai découvert ma séropositivité le 10 octobre 1994, quatre jours avant mon 24è anniversaire. À l’époque, je vivais en Jamaïque et je faisais partie d’une association : Jamaica AIDS Support. Comme il y avait beaucoup de personnes de mon entourage qui étaient séropositives, j’ai décidé de faire un test VIH, qui s’est avéré positif. Un diagnostic VIH en 1994 en Jamaïque ; c’était comme une peine de mort ! On me donnait cinq ans maximum d’espérance de vie. Cette annonce m’a traumatisé. L’idée de mourir jeune m’était insupportable. Il n’y avait pas de traitement en Jamaïque, alors au bout de trois ans et comme ma santé se dégradait j’ai décidé de m’installer au Costa Rica. J’ai quitté mon pays aussi à cause d’un climat très homophobe : une chasse aux homosexuels. En 1995, j’étais dans mon appartement avec mon petit copain en train de regarder la télé et la police a débarqué subitement. Ils ont défoncé la porte et nous ont emmenés et placés en garde à vue. J’ai passé quatre mois en rétention où j’ai été battu et humilié. J’ai encore des traces physiques de ces maltraitances. 

Joao : Tu as vécu deux violences : l’absence de médicaments et l’homophobie policière…

Joël : Oui et beaucoup d’homosexuels se sont fait tuer dans les années 80 et 90 en Jamaïque. Partir au Costa Rica en 1997 m’a doublement sauvé la vie. C’est dans ce pays que j’ai commencé mon premier traitement VIH et c’est là-bas que j’ai pu vivre librement mon homosexualité. Je suis tellement content d’être en vie aujourd’hui.

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