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Acceptess-T, Actions Traitements, Altaïr, Basiliade, La Fondation Maison des Champs et Solidarité Enfants Sida (Sol En Si) s’unissent pour donner naissance à l’Alliance

Paris, le 19 décembre 2014 – Face à un environnement économique, politique et social de plus en plus difficile, et notamment face à une vision de la santé trop souvent restrictive, six associations majoritairement issues de la lutte contre le VIH/Sida s’associent au sein d’un collectif pour pérenniser et renforcer leurs actions. Acceptess-T, Actions Traitements, Altaïr, Basiliade, La Fondation Maison des Champs et Solidarité Enfants Sida (Sol En Si) ont ainsi, le 11 décembre dernier, acté leur regroupement au sein d’une nouvelle structure inter-associative : l’Alliance.

Intervenant dans le champ de la santé, de la solidarité et de la lutte contre les exclusions, l’Alliance entend suivre les personnes à chaque étape de leur parcours de santé. Elle fédère ces associations autour de plusieurs objectifs :

– Consolider leurs analyses sur les réalités de terrain afin de porter une vision plus globale sur les besoins des personnes accompagnées,

– Mettre en commun leurs expertises pour mieux analyser les besoins et apporter une réponse pluridimensionnelle aux demandes des personnes les plus fragiles,

– Unir leurs voix afin de mieux défendre et promouvoir les actions et les engagements de chaque association auprès du grand public, des décideurs et des financeurs,

– Mutualiser les moyens humains, matériels et financiers afin d’améliorer la qualité et l’efficacité de l’action de chaque association tout en réalisant des économies sur les coûts de structure et de fonctionnement.

Portée par une vision positive de l’homme comme « acteur de sa propre vie », l’Alliance entend promouvoir une conception large et qualitative de la santé – entendue comme un bien-être physique, mental et social – et lutter contre toutes les les précarités, qu’elles soient d’ordre psychologiques, sociales, affectives, sexuelles, identitaires, ou dans l’accès aux soins.

L’Alliance espère fédérer progressivement d’autres associations œuvrant sur le terrain de la santé, de la lutte contre les exclusions et les précarités.

Les six associations fondatrices de l’Alliance :

Acceptess-T (http://www.inter-lgbt.org/spip.php?article1076) a pour but de lutter contre l’exclusion et les discriminations de toutes natures liées à l’identité de genre et de lutter contre tous les abus, toutes les violences exercées contre les personnes transgenres et leur entourage proche.

Actions Traitements (www.actions-traitements.org) est une association de patients créée à l’initiative de personnes vivant avec le VIH. Rassemblant aujourd’hui des patients et des personnes concernées par le VIH et les hépatites, elle vulgarise l’information médicale sur le VIH/sida et les hépatites, soutient et accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches.

Altaïr (association@altair.asso.fr) propose à des personnes atteintes d’une pathologie grave invalidante (notamment VIH/Sida), et pouvant être en situation prostitutionnelle et/ou en difficulté liée à l’identité de genre, un accompagnement médico-social, un hébergement et une assistance administrative pour un retour à l’autonomie totale ou partielle de la personne accueillie.

Basiliade (http://www.basiliade.org) a pour vocation d’accueillir et d’accompagner des personnes en situation de précarité atteintes notamment par le VIH/Sida. Ancrée au cœur des villes de Paris et de Lyon, Basiliade propose un accompagnement global (accès aux droits, soins au logement et à l’emploi) pour un retour durable à l’autonomie ainsi que des temps d’accueil autour de repas conviviaux et d’ateliers de création artistique.

Fondation reconnue d’utilité publique, Maison des Champs (http://www.fmdc.fr) accompagne des personnes fragiles souffrant de pauvretés, de solitude et de précarités. Elle accompagne chaque jour près de 2200 personnes dans Paris, afin qu’elles puissent vivre chez elles dans leur environnement, qu’elles aient ou non une famille, ou des aidants.

Reconnue d’utilité publique, l’association Solidarité Enfants Sida (Sol En Si, http://www.solensi.org) soutient et accompagne, en France et en Afrique, les enfants et leurs familles concernés par le VIH/SIDA dans leur parcours face à la maladie.

Contacts presse :

– Nicolas Bonlieu – Basiliade/Sol en Si – 06 98 12 09 07 – nbonlieu@club-internet.fr
– Nicolas Gateau – Actions Traitements – 06 72 12 80 51 – ngateau@actions-traitements.org

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Les patients sous thérapie antirétrovirale contenant de l’Efavirenz (Sustiva) ne sont pas plus enclins à mourir d’un suicide ou d’une maladie psychiatrique que les patients traités par d’autres molécules. Issue de l’étude multi-cohorte D:A:D (Data Collection o­n Adverse events of Anti-HIV Drugs), ces résultats ont été exposés, le mois dernier, lors de la conférence « HIV Drug Therapy 2014 » à Glasgow.

L’Efavirenz est un des médicaments contre le VIH parmi les plus largement prescrits. Très efficace et généralement considéré comme sûr, il est connu pour impacter le système nerveux central et causer différents effets secondaires tels que l’insomnie, l’anxiété, ou des étourdissements. (…)

Lire la suite sur hivandhepatitis.com (en anglais)

En 30 ans d’épidémie et de progrès thérapeutiques, vivre avec le VIH et des traitements peut encore s’avérer difficile. Apprendre sa séropositivité, commencer un traitement, gérer ses effets indésirables, vivre parfois, également, avec une co-infection et/ou des comorbidités… sont autant de moments ou d’épreuves auxquels les personnes vivant avec le VIH peuvent être confrontées.

C’est pourquoi, depuis plus de 20 ans, nous soutenons concrètement les personnes vivant avec le VIH et/ou co-infectées aux hépatites et tous ceux qui les accompagnent et cela grâce à un important investissement de l’équipe de salariés et de bénévoles.

Cette année, grâce à vous, nous avons réussi à nous approcher un peu plus des attentes et des besoins de chacun de nos usagers.

– Notre site internet (www.actions-traitements.org) a ainsi fait peau neuve. Cette plateforme, claire et simple d’utilisation, donne accès à toute l’information produite par Actions Traitements (actualités, pages d’information thématiques, vidéos de nos réunions…) et tous les outils développés par notre association.

– Une série de nouvelles Infocartes présentant les combinaisons d’antirétroviraux les plus utilisées ont vu le jour. Les infocartes STRIBILD®, TIVICAY®, SOVALDI®, New-Fill® ont également été éditées au format pdf et/ou papier.

– La réglette médicamenteuse a été mise à jour. Désormais directement accessible, dans sa version numérique, sur notre site internet, elle a également fait l’objet d’une réédition intégralement revue. Notre affiche récapitulative, très utilisée dans les pharmacies hospitalières et les SMIT, est également en cours d’actualisation.

– Plusieurs brochures ont été publiées, les dernières s’adressant notamment aux personnes venant récemment de découvrir leur séropositivité. Une brochure pour accompagner les seniors vivant avec le VIH est en cours de préparation.

Au quotidien, nous proposons un accompagnement pluriel à destination des personnes vivant avec le VIH, et ceci grâce :

– A nos réunions de qualité de vie et nos ateliers thématiques Dix rendez-vous, organisés en 2014, ont ainsi fait se rencontrer et dialoguer des patients et des professionnels de santé ou des patients experts.

– A notre ligne d’écoute, soutenue par une équipe de bénévoles engagée et formée. Toutes les personnes ayant des questions sur la maladie, sur les traitements, sur la vie avec le VIH peuvent la joindre chaque jour de 15 heures à 18 heures.

– A notre programme d’Education Thérapeutique du Patient (ETP). Soutenu par l’Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France, ce programme, pris en charge par le médecin de l’association, s’adresse spécifiquement aux seniors vivant avec le VIH, aux personnes co-infectées VIH/Hépatites ou aux personnes ayant récemment appris leur séropositivité. Au quotidien, il les aide à gérer au mieux la maladie et les traitements.

– A l’organisation du 4ème colloque de « HIV and your body » en octobre dernier. Conçu par des patients experts, des médecins spécialistes du VIH ce dernier avait, cette année, pour ambition d’éclairer les participants sur les aspects médicaux, thérapeutiques et de qualité de vie concernant personnes séropositives au VIH et vivant avec une co-infection.

Toutes ces activités, tous ces projets aboutis ou en cours, nous demandent du temps mais, aussi, des moyens financiers. En 2015, comme les années précédentes, nous évoluerons dans un contexte budgétaire restreint et toujours remis en question par nos partenaires, publics comme privés. A titre d’exemple, beaucoup de nos Infocartes ne sont aujourd’hui plus disponibles, faute de financements, en version papier et Infos Traitements, notre revue trimestrielle, ne paraîtra plus.

En ce sens, cette année comme l’année dernière, nous en appelons à votre générosité et votre soutien. Obtenir vos dons est pour nous un moyen de donner de la légitimité à nos actions et, par-dessus tout, de donner des moyens aux personnes vivant avec le VIH pour qu’elle s’inscrivent au mieux dans leurs parcours de soins et, plus généralement, qu’elles vivent mieux au quotidien.

Pour donner, c’est ici

Chaque année, entre 6 000 et 8 000 personnes en France découvrent qu’elles sont séropositives. Un chiffre qui reste – désespérément – stable depuis 2003 et ce, malgré les diverses campagnes de sensibilisation menées par les pouvoirs publics pour lutter contre le sida. Pis, selon une étude du Bulletin épidémiologique hebdomadaire qui devrait être rendue publique à la fin de la semaine, 30% de ces personnes apprennent leur situation à une étape avancée de la maladie, soit au stade sida soit à un niveau d’immunité très faible (moins de 200 DC4), ce qui laisse penser que la contamination a eu lieu il y a plusieurs années déjà. (…)

– Par Vincent Olivier

Lire la suite sur le site de l’Express

Le laboratoire MSD a développé un nouveau stylo auto injecteur pour son médicament ViraferonPeg : le stylo « Clearclick » qui est disponible sur le marché français depuis le 3 septembre 2013. La mise à disposition de ce stylo a été accompagnée de différentes mesures d’accompagnement dont l’objectif est d’assurer le bon usage du stylo « Clearclick ». En ce sens, Actions Traitements vous propose de participer à une enquête nationale sur « Les mesure d’accompagnement du stylo Clearclick ViraferonPeg ». La réalisation de cette enquête engagée avec le soutien du laboratoire MSD a été confiée à la société A+A.

Les objectifs de l’enquête sont :

– D’évaluer l’efficacité des mesures d’accompagnement du bon usage du stylo « Clearclick »,

– D’évaluer la bonne compréhension des différentes étapes de préparation de l’injection par les patient,

– D’estimer le niveau de satisfaction des patients concernant la maniabilité du stylo ViraferonPeg « Clearclick ».

A+A est une société d’études indépendante spécialisée dans le domaine de la santé qui mène des études à travers le monde entier et qui s’intéresse à tous les domaines de la santé. A+A se conforme au code de protection des données ainsi qu’aux règles strictes qui régissent les études. Votre anonymat est garanti à tout moment. Toutes les informations que vous nous transmettrez seront traitées en toute confidentialité.

Si vous utilisez actuellement le stylo ViraferonPeg Clearclick (ou si vous l’avez utilisé au cours des 12 derniers mois) votre avis, votre expérience comptent. Nous vous remercions par avance pour l’attention que vous accorderez à cette enquête. Pour accéder au questionnaire et répondre, connectez-vous sur le site A+A : https://www.aplusainteractif.com/EI/E7785/PatAssociation/FRPAlogn.htm et utiliser le login actiontraitement.

Depuis de nombreux mois nos associations et collectifs se mobilisent sur les enjeux du prix des nouveaux traitements contre l’hépatite C et par la même sur la politique de fixation des prix, alertant sur les dangers de restrictions d’accès aux soins,  la politique de rationnement  due aux coûts et les difficultés du système de santé à y répondre.

Les associations et collectifs sont en colère !

Au terme de négociations avec le  laboratoire Gilead qui commercialise le SOVALDI, le premier de ces nouveaux traitements particulièrement coûteux, le comité économique des produits de santé (CEPS) a fixé hier le prix du médicament Sovaldi à 13 667€ HT par boîte de 28 comprimés soit 41 000 Euros pour une cure de 3 mois. Le prix de ces médicaments va  dangereusement impacter un système de santé qui risque en conséquence d’avoir toujours plus de difficultés à faire pleinement jouer sa dimension  solidaire.

Les  contribuables n’ont d’autre choix que d’accepter un prix aussi exorbitant qu’injustifié, destiné à rentabiliser une opération financière privée alors que  l’ensemble des conditions pour autoriser la production  immédiate d’un générique  par l’émission d’une licence d’office sont aujourd’hui réunies.

Pour contrebalancer l’image d’une reddition face à la spéculation financière pharmaceutique, sans lien aucun avec la problématique de l’innovation, la Ministre de la santé, Marisol TOURAINE annonce la suppression de la participation financière de l’assuré à travers « une prise  en charge à 100% par l’assurance maladie ». Mais faut-il rappeler aux plus hautes autorités de l’Etat que le traitement des malades en affections longue durée (ALD, dont l’hépatite C fait partie) est, depuis 1945, pris en charge à 100% par l’assurance maladie ? C’est justement ce système solidaire que les acteurs de la société civile et les malades eux-mêmes veulent préserver, au-delà de leur besoin impérieux d’accès aux nouveaux traitements. Or l’acceptation de tels tarifs, injustifiés au regard du coût de production et de développement, contribue à mettre profondément en danger la subsistance de notre système de santé solidaire et le principe de l’accès aux soins pour tous jusqu’à aujourd’hui revendiqué.

Marisol TOURAINE rappelle le mécanisme de régulation proposé dans le projet de loi de financement  qui ne permet pas  de répondre à la problématique de l’impact du prix des médicaments sur l’accès aux soins. Les contraintes économiques  nous font craindre un tri des patients, parfois sur des critères non médicaux : les détenus et les usagers de drogues risquent d’être les premiers à être écartés de l’accès à ces nouveaux traitements, alors que les recommandations du rapport d’experts sur les  hépatites priorisaient leur accès aux soins, quel que soit le stade de fibrose.

L’opportunité unique de pouvoir enclencher dès maintenant une action déterminée pour mettre fin à l’épidémie de VHC s’éloigne, ce qui risque de plus de nous coûter collectivement plus cher dans la durée… Le gouvernement rate également aujourd’hui l’occasion d’un débat sur la mécanique de fixation des prix des médicaments, enjeu essentiel et éminemment prégnant pour l’avenir de notre système de santé comme de la recherche médicale.

Nous, associations de malades, représentants des usagers, soignants,  appelons la Ministre à saisir l’opportunité historique de la loi de santé pour enclencher une réforme  structurelle des modalités de fixation des prix, permettant de garantir l’accès aux soins pour tous.  


Contacts :

Michel Bonjour, Président de SOS Hépatites Fédération –   06 84 29 00 95
Emmanuelle Hau/Aurélie Defretin, Médecins du Monde –  01 44 92 14 31 /13 81 – 06 09 17 35 59
Yann Mazens, TRT-5 –  06 46 10 09 51 

Signataires : Actions Traitements, Act Up Paris, Act Up Sud-Ouest, Aides, ASUD, CHV, CISS (Collectif interassociatif sur la santé), Comede, Médecins du Monde, Dessine-moi un Mouton, Nova Dona, SIS association, Sol En Si,  SOS Hépatites Fédération, TRT-5

Suite à la communication du Pr Philippe Morlat au congrès de la Société française de lutte contre le Sida (SFLS) en octobre dernier, l’Agence nationale de Recherche sur le Sida (ANRS) et le Conseil national du Sida (CNS) viennent d’annoncer la mise en ligne l’actualisation de deux chapitres (« traitement antirétroviral » et « co-infections par les virus des hépatites virales ») du rapport d’experts 2013 (sous la direction du Pr Philippe Morlat et sous l’égide du CNS et de l’ANRS).

Cette actualisation a été jugée nécessaire compte tenu de la commercialisation en 2014 de deux nouveaux antirétroviraux et de trois agents anti-VHC directs. Les nouveautés de 2014 sont surlignées en jaune au sein des textes dont la matrice initiale est celle du rapport publié en 2013.

En ce qui concerne le chapitre « traitement antirétroviral », les modifications portent principalement sur les recommandations pour la première ligne de traitement chez l’adulte et sur la mise à jour des données sur les essais de changement de traitement chez les PVVIH en succès virologique.

En ce qui concerne le chapitre « co-infections par les virus des hépatites virales », l’actualisation a été réalisée de façon conjointe avec le groupe ayant élaboré le rapport « Hépatites » (sous la direction du Pr Daniel Dhumeaux et sous l’égide de l’ANRS et de l’AFEF), une commission de travail spécifique commune aux deux rapports ayant été constituée dans ce cadre. Les principales modifications portent sur le tableau des études disponibles chez les PVVIH avec les nouveaux anti-VHC directs, les indications et modalités du traitement anti-VHC chez les PVVIH, le tableau des interactions entre traitements antirétroviraux et anti-VHC, l’éducation thérapeutique et l’accompagnement associatif.

 

Retrouvez, ici, les chapitres actualisés du rapport d’experts

L’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) a annoncé hier soir sur son site qu’un médicament alternatif à l’Extencilline, qui n’est plus produite, a obtenu son autorisation de mise sur le marché en France. Ce produit, fabriqué par Sandoz, remplacera normalement au printemps 2015 celui qui est utilisé depuis l’été : Sigmacillina.

Sigmacillina ne constituait pas une solution définitive satisfaisante car elle ne pouvait pas être associée à la xylocaïne, un antalgique nécessaire pour cette injection douloureuse. Par ailleurs, Sigmacillina n’était disponible qu’en un seul dosage qui exigeait deux injections au lieu d’une, et ne pouvait être administré qu’à l’hôpital, ce qui compliquait son accès. Elle était également problématique pour les soignants en raison de contraintes liées à sa conservation.

Le nouveau médicament sera similaire en tous points à Extencilline, ce qui était la principale exigence des associations de patients : injectable avec anti-douleur, en ville ( lors d’une consultation en médecine libérale) et en trois dosages (0,6, 1,2 et 2,4 MUI = millions d’unités internationales), ce dernier étant celui qui permet une seule injection contre la syphilis. Il s’agit du même principe actif (la même molécule) que celle contenue dans Extencilline : la benzathine benzylpénicilline. Seuls quelques excipients changent.

Prochaines étapes : passage en commission de transparence de la HAS (haute autorité de la santé), fixation du prix par le CEPS (comité économique des produits de santé), puis montée en puissance de la production chez Sandoz, qui devra être en mesure d’augmenter sa capacité de production pour pouvoir fournir à la France cet antibiotique déjà commercialisé en Autriche.

L’ANSM poursuit en parallèle sa recherche d’autres industriels volontaires pour fournir à la France d’autres médicaments pour les mêmes indications (syphilis et prévention du rhumatisme articulaire aigü). L’arrêt de la production d’Extencilline par Sanofi en 2013, qui avait mené à cette situation de crise, a bien montré qu’il vaut mieux ne pas dépendre d’un seul laboratoire si on veut pouvoir assurer la continuité de l’accès à un médicament.

Sous réserve que le remplaçant d’Extencilline soit bien disponible sur le territoire français à la fin du premier trimestre 2015 comme espéré par l’ANSM, le TRT-5 se réjouit de l’interaction positive entretenue avec l’ANSM tout au long de cette quête d’une solution sans perte de qualité pour les patients.

Lien vers l’article de l’ANSM

Fin du placebo pour l’essai IPERGAY. Comme pour l’essai britannique PROUD et devant l’efficacité élevée de la prise préventive d’antirétroviraux, les investigateurs français ont modifié le design de l’étude IPERGAY en arrêtant le bras placebo, et mis tous les participants sous Truvada.

PROUD to be Ipergay ? Le 29 octobre, l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites (ANRS) a annoncé via un communiqué l’arrêt du bras placebo de l’essai IPERGAY, qui étudie l’efficacité d’une prise intermittente de la PrEP. En moins de deux semaines, c’est le deuxième nouveau succès concernant l’efficacité du Truvada en prophylaxie pré-exposition. « Le concept de prophylaxie biomédicale au moment de l’exposition au risque d’infection par le VIH, dans un cadre d’offre élargie de prévention, est validé » s’est félicité le professeur Jean-Michel Molina, responsable scientifique de l’essai ANRS-IPERGAY. Les résultats finaux de l’essai devraient être présentés dans quelques mois à la conférence américaine sur le VIH/sida (CROI). (…)

Lire la suite sur Seronet

-Mathieu Brancourt

Selon les chercheurs, les indices scientifiques s’accumulent pour soutenir l’administration d’une trithérapie combinée rapidement après l’infection à VIH. 

La probabilité d’une normalisation du ratio CD4/CD8 est, en effet, trois fois plus élevée si une thérapie antirétrovirale est initiée 6 mois suivant l’infection à VIH plutôt qu’après, selon John Thornhill (MD) et son équipe de l’Imperial College London au Royaume-Uni.

Ils précisent, par ailleurs, que pour chaque mois où le traitement est reporté après la séroconversion, la probabilité d’un normalisation du ratio CD4/CD8 baisse de 2%. (…)

Lire la suite, en anglais, sur le site de Medscape

-Pam Harrison (traduction : Nicolas GATEAU)