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Il y a près de 15 ans, les chercheurs de l’organisation de soins de santé intégrés (HMO) Kaiser Permanente de la Californie ont fait état d’un risque accru de crise cardiaque chez les personnes vivant avec le VIH. Dans leur rapport le plus récent, les chercheurs de Kaiser révèlent un changement étonnant : au cours des dernières années, le risque de crise cardiaque parmi les personnes séropositives a diminué, de sorte qu’il se situe maintenant au même niveau que chez les personnes séronégatives. Nous explorons maintenant leurs résultats et les raisons de ce changement (…)

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—Sean R. Hosein

This information was provided by CATIE (Canadian AIDS Treatment Information Exchange). For more information, contact CATIE at 1.416..263.1638 info@catie.ca.

Cette année, le Sidaction aura lieu les 27, 28 et 29 mars : 3 jours de mobilisation offrant une opportunité exceptionnelle de parler de la maladie, pour mieux la combattre. Mais pour continuer la lutte contre le sida, Sidaction a besoin de vous  : l’association recherche activement le témoignage de personnes vivant avec le VIH.

Témoigner : Pourquoi ? Comment ? (Pour témoigner, téléchargez le document explicatif)

Les chercheurs John Gill et Dominique Costagliola prônent un virage vers la promotion de la santé et encouragent les médecins, les infirmiers et les pharmaciens à prendre note de l’affirmation suivante :

« En saisissant chaque occasion lors de la prestation des soins liés au VIH pour focaliser nos efforts sur la réduction du tabagisme, nous aurons les meilleures chances de réduire [les taux de crise cardiaque]. » Et d’ajouter le duo : « L’encouragement et le soutien aux patients dans leurs efforts pour arrêter de fumer offrent des bienfaits immenses pour la santé » (…)

—Sean R. Hosein

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Communiqué

(Paris, le 21 janvier 2015) En plein débat sur le coût des nouveaux traitements contre l’Hépatite, l’office indien des brevets a rejeté mardi 13 janvier une des demandes de brevet formulées par Gilead sur le sofosbuvir. Les associations se félicitent de cette décision, qui contribue à une amélioration de l’accès aux traitements pour de nombreux patients.

Un recours en opposition avait été déposé conjointement par l’association de patients Delhi Network of Positive People (DNP+) et le collectif de juristes Initiative for Medicines, Access & Knowledge (I-MAK). Une opposition au brevet est une procédure ouverte à toute personne intéressée – industriels concurrents ou société civile – pour contester la validité d’un brevet.

« Cette décision est encourageante car elle constitue un pas vers la disponibilité du traitement en version générique et donc vers l’accès universel » explique le Docteur Jean-François Corty, Directeur des Opérations France de Médecins du Monde, « mais il nous faut encore attendre car un deuxième brevet demandé par Gilead est toujours en cours d’examen ».

L’actuel médicament de Gilead vendu à prix exorbitant – 1 000 dollars la pilule aux US, 84 000$ les 3 mois de traitement – est inaccessible pour l’immense majorité des patients atteints d’hépatite C.  De fait, les organisations médicales internationales sont dans l’incapacité de soigner correctement leurs patients malades de l’hépatite C alors qu’un traitement efficace existe.

Le problème d’accès se pose non seulement dans les pays « à ressources limitées » mais aussi dans les pays occidentaux qui ne disposent pas des ressources suffisantes pour absorber de tels prix. En France, le prix est de 41 000 euros et le médicament est rationné. En Angleterre, le traitement est vendu 44 000£ et l’assurance maladie a repoussé d’avril à juillet la dispensation du traitement. En Espagne, le traitement est également rationné : seule 5 000 personnes -1 personne sur 5 en besoin urgent de traitement- pourra y avoir accès en 2015.

Pourtant, le sofosbuvir ne coûterait que quelques centaines de dollars si des versions génériques existaient (1).

Nos associations rappellent la nécessité de favoriser l’accès universel aux traitements contre l’hépatite C en Europe et dans le reste du monde. La décision de l’office Indien des brevets doit également encourager l’ouverture d’un débat public en France sur les prix des médicaments et leur impact sur les systèmes de santé.

Associations signataires : Médecins du Monde, Médecins sans Frontières, AIDES, Comede

1. Andrew Hill and all, Minimum Costs for Producing Hepatitis C Direct-Acting Antivirals for Use in Large-Scale Treatment Access Programs in Developing Countries, Clinical Infectious Diseases, February 13, 2014.

Après avoir analysé des données réunies entre 1989 et 2014, les chercheurs responsables l’Antiviral Pregnancy Registry ont fait la déclaration suivante : « Concernant la population globale exposée aux antirétroviraux et figurant dans ce Registre, aucune augmentation du risque d’anomalies congénitales générales ou spécifiques n’a été détectée jusqu’à présent. »

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— Sean R. Hosein

 

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La question importante suivante se pose de façon récurrente depuis l’arrivée des combinaisons de médicaments anti-VIH puissants (couramment appelées TAR) : Quand devrait-on commencer le traitement afin d’assurer la santé optimale des personnes séropositives? Selon une nouvelle étude, le traitement précoce pourrait être très bénéfique à cet égard.

À propos du commencement de la TAR

Au cours des 15 dernières années, les principales lignes directrices thérapeutiques ont augmenté le seuil immunologique auquel on devrait commencer le traitement du VIH chez les adultes, le portant de 200 cellules/mm3 à 350 cellules/mm3 puis à 500 cellules/mm3. De nos jours, de nombreuses lignes directrices recommandent de commencer le traitement peu après le diagnostic, peu importe le compte de CD4+ (traitement immédiat).

La recommandation de proposer plus tôt le traitement est fondée sur une masse importante de données de recherche concernant les bienfaits de la TAR, tant pour la santé que pour la prévention. De plus, en commençant la TAR lorsqu’il y a moins de dommages immunologiques, on réussit généralement à mieux préserver et renforcer le système immunitaire. Enfin, si la TAR commence avant que le système immunitaire s’affaiblisse de façon importante, le traitement est généralement bien toléré.

Des essais cliniques et des études par observation ont permis de constater que le maintien d’un compte de CD4+ de 500 cellules/mm3 ou plus grâce à la TAR réduisait le risque de complications liées au sida et d’autres événements malheureux.

Les données émergentes laissent croire que le fait de commencer la TAR lorsque le compte de CD4+ se situe au seuil de 500 cellules/mmpourrait être insuffisant dans certains cas pour normaliser le fonctionnement du système immunitaire. Une nouvelle étude a révélé des bienfaits immunologiques importants et mesurables lorsque la TAR commençait dans les 12 mois suivant la séroconversion. Cette étude jette également une lumière intéressante sur la gamme normale du compte de CD4+ qui a des implications pour les objectifs thérapeutiques de la TAR. (…)

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Sean R. Hosein

Fin novembre, les ministres européens de la Santé se donnaient rendez-vous en Italie, à l’occasion de la Conférence de Rome de l’Union Européenne sur la réponse à l’épidémie de sida pour la prochaine décennie. La société civile a voulu mettre la pression, dix ans après Dublin, pour une politique européenne ambitieuse de lutte contre la pandémie. Stefano Vella, chercheur engagé et chef du département thérapeutique de l’Institut national de recherche sur la santé, revient sur la Déclaration de Rome et ses défis.

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– Mathieu Brancourt

Depuis 2012, le nombre de cas signalés d’infection invasive à méningocoque de sérogroupe C (IIM C) augmente sur l’ensemble du territoire. L’analyse de ces données épidémiologiques a conduit le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) à recommander pour une durée de un an la vaccination méningococcique C conjuguée pour les HSH ainsi que pour les personnes âgées de 25 ans et plus qui fréquentent les lieux de convivialité ou de rencontre gays.

Le HCSP rappelle que la protection des adultes âgés de plus de 24 ans, repose sur l’obtention d’une couverture vaccinale élevée dans la tranche d’âge ciblée dans le calendrier vaccinal (1 à 24 ans révolus). Or celle ci est nettement insuffisante, chez les adolescents et les adultes jeunes.

– Se vacciner contre le méningocoque C :

Le calendrier vaccinal recommande la vaccination contre le méningocoque C conjugué pour toute personne âgée de 24 ans et moins.

Dans le contexte épidémiologique actuel, le HCSP recommande, pour un an, la vaccination contre le méningocoque C conjugué pour les HSH et les autres personnes, résidant en France, âgées de 25 ans et plus qui fréquentent les lieux de convivialité ou de rencontre gays ou qui souhaitent se rendre à un rassemblement gay.

Une mise à jour du statut vaccinal vis-à-vis du méningocoque C est particulièrement recommandée pour les personnes âgées de moins de 25 ans, non antérieurement vaccinées et qui répondent aux mêmes conditions.

La vaccination comporte une seule dose. Un délai d’environ 10 jours après la vaccination est nécessaire pour être protégé.

Compte tenu de la pénurie prévisible en vaccin méningocoque conjugué monovalent C pour les mois à venir, le HCSP recommande l’utilisation d’un vaccin tétravalent conjugué ACWY. L’utilisation de ce vaccin présente l’avantage d’une protection plus large chez des personnes susceptibles de voyager.

 – Savoir reconnaître rapidement les symptômes d’une infection à méningocoque :

La méningite se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque accompagnée souvent de vomissements et d’une gêne à la lumière. Le purpura fulminans se manifeste par la survenue de taches rouges sur la peau, qui ne disparaissent pas à la pression et qui peuvent s’étendre rapidement sur l’ensemble du corps.

Consulter sans délai un médecin ou appeler le SAMU-Centre 15 en cas d’apparition de ces signes 

L’avis de la DGS

L’arrivée en France des antirétroviraux génériques, depuis 2013, suscite beaucoup d’interrogations chez les personnes vivant avec le VIH, les médecins et les activistes. En 2014, la journée annuelle du TRT-5 a permis d’aborder les questions relatives à la qualité et à la sécurité des médicaments génériques en France et de favoriser les échanges entre chercheurs, institutionnels, médecins, associations, laboratoires et personnes vivant avec le VIH et/ou une hépatite virale. Le Collectif a publié, fin novembre, un texte de référence sur les génériques des médicaments anti-VIH : il est disponible ici.

Afin de dépister le cancer du foie au plus tôt, le rapport d’experts a rappelé les recommandations pour le suivi médical des patients vivant avec une hépatite.

– Une échographie tous les six mois en cas de cirrhose

– Une échographie tous les ans en l’absence de cirrhose

N’hésitez pas à parler de ces recommandations avec votre médecin et à participer à l’enquête du CHV, utile pour connaître plus finement et améliorer le suivi médical des hépatants.

Pour participer à l’enquête c’est ici.