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PrEPage est une enquête qualitative (c’est-à-dire réalisée à partir d’interviews) menée par AIDES (en partenariat avec l’Inserm et Hôtel Dieu) concernant les usagers de PrEP sauvage. Elle vise à identifier le vécu et les besoins des utilisateurs de PrEP hors essais cliniques.

L’enquête démarrera mi-avril. Ils recherchent d’ores et déjà à recruter des personnes (HSH, migrant-e-s, travailleur-se-s du sexe, etc.) souhaitant témoigner de leurs expériences de PrEP sauvage.

Les personnes souhaitant participer peuvent les contacter à l’adresse suivante : prepsauvage@gmail.com

Pour toute question, vous pouvez également contacter Daniela Rojas Castro drojas@aides.org et Guillemette Quatremère gquatremere@aide.org

Merci d’avance pour votre mobilisation

Quelques jours après la récolte de dons du Sidaction, l’association publie les résultats d’une étude réalisée sur les 15-24 ans et le VIH, réalisée par l’IFOP. Pour aboutir à ces résultats, 993 personnes ont été interrogées par questionnaires auto-déclaratifs sur Internet.

L’étude conclut que, malgré « un niveau d’information relativement élevé chez les jeunes, des idées fausses persistent ». En effet, 94% d’entre eux connaissent l’existence de traitements permettant de mieux vivre après avoir contracté le virus. De plus, les 15-24 ans interrogés déclarent à la quasi-unanimité connaître les principales pratiques à risque, et 98% d’entre eux savent notamment que le virus peut être transmis lors d’un rapport sexuel sans préservatif et pour 96% d’entre eux « en entrant en contact avec le sang d’une autre personne ».

Pourtant, malgré une large reconnaissance du préservatif comme étant un moyen efficace et primordial pour se protéger des risques d’infection, ils sont encore 6% à avouer avoir été exposés de manière fréquente au risque d’être contaminé par le VIH.

Malgré un niveau d’information élevé, l’étude met en avant la persistance de fausses idées sur l’infection à VIH. En effet, « ils sont ainsi 15% à penser que le sida peut être transmis en embrassant une autre personne, 13% en s’asseyant sur un siège de toilettes publiques, 5% en serrant la main d’une autre personne ».

De plus, ils sont encore 23% à penser qu’il existe des traitements qui permettent de guérir du sida et 10% qu’il est possible de détecter la contamination d’une personne par le virus du sida « en l’observant attentivement ».

Vous pouvez retrouver l’ensemble des résultats de l’étude sur le site du Sidaction.

Il vous est encore possible de faire un don en appelant le 110 jusqu’au 17 avril, ou en vous rendant sur le site www.sidaction.org

Catégories VIH

Jean-Marc Bitoun, Président honoraire d’Actions Traitements et patient-expert sur notre ligne d’écoute, a été l’invité de Thomas Sotto dans l’Interview Vérité sur Europe 1 ce samedi 28 mars 2015.

Vivant avec le VIH depuis plus de 30 ans, il évoque la vie avec le virus, les traitements, les effets secondaires et les complications physiques sur le long terme.

Mis sous traitement depuis 1989, il explique notamment l’évolution progressive des traitements, qui ont permis de simplifier le quotidien des personnes infectées à VIH. Moins de comprimés, moins de prises, les traitements sont plus faciles à prendre et permettent de vivre presque normalement. En faisant baisser la charge virale, le risque de transmission du virus est quasi nul, laissant également la possibilité aux personnes vivant avec le VIH d’envisager d’avoir des enfants de manière naturelle.

Une étude réalisée par Sidaction – IFOP sur les 15-24 ans et le VIH, met en évidence une persistance de fausses croyances à la fois sur la transmission du virus et sur les modes de prévention. En effet, ils sont 15% à penser que le sida peut être transmis en embrassant une autre personne. Jean-Marc Bitoun témoigne d’une méconnaissance de la maladie et des traitements, qui peut être stigmatisant au quotidien pour les PVVIH et entraîner la prise de risques chez les jeunes. Alors qu’ils sont encore 23% à penser qu’il existe des médicaments qui permettent de guérir du sida, Jean-Marc Bitoun rappelle qu’on « ne guérit pas du sida, on en meurt encore ».

Bénévole et patient-expert sur notre ligne d’écoute, ouverte tous les jours entre lundi et vendredi de 15h à 18h, Jean-Marc Bitoun fait le point sur les thèmes abordés par de nombreux appelants : la relation médecin-patient, les effets secondaires et le vieillissement accéléré font partie des préoccupations de nombreuses personnes qui joignent les écoutants.

Un espoir de guérison est-il possible ? Alors que depuis quelques années on entend de plus en plus parler de « l’éradication » de la maladie, Jean-Marc Bitoun rappelle qu’il existe des pistes pour l’éradiquer et simplifier encore plus les traitements, mais qu’aucune guérison n’est possible dans l’immédiat. Il est donc essentiel de maintenir l’information sur l’épidémie, les traitements et les risques, et de soutenir la recherche scientifique en donnant pour le Sidaction.

Vous pouvez écouter l’émission en podcast sur le site d’Europe 1 en cliquant ici.

« Le sida pour en finir, il faut continuer ».

Alors que s’achèvent les trois journées de récolte de dons du Sidaction, l’heure est au bilan. Cette opération de levée de fonds pour la recherche et la prévention du sida a permis la collecte de 4,25 millions d’euros de promesses de dons contre cinq millions d’euros en 2014.

Les fonds collectés sont redistribués à 50% pour la recherche, encore aujourd’hui essentielle, et à 50% pour la prévention et l’aide aux malades en France et à l’international.

En 2014, ce sont 88 projets en recherche fondamentale, clinique et sociale, qui ont été soutenus, et 116 projets d’aide aux malades et de prévention ont été menés par 87 associations françaises aidées par Sidaction.

Il est encore temps de donner. Sidaction souligne qu’il est « encore possible de faire un don » jusqu’au 17 avril, en composant le 110, en se connectant sur www.sidaction.org ou par courrier à l’adresse suivante : Sidaction 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris

Actions Traitements publie depuis septembre 2014 une newsletter mensuelle, transmise par email à ses adhérents, pour les tenir informés des événements et des productions éditoriales de l’association ou soutenus par l’association. Elle est, désormais, disponible en ligne.

Au sommaire de notre dernière édition, une enquête sur comment « Vivre avec un traitement contre le VIH en 2014 » (SIS), une soirée d’échange post-CROI, notre prochaine Réunion Qualité de Vie à Montpellier et la Journée d’étude sur l’allègement de traitement du groupe interassociatif TRT-5.

Retrouvez notre newsletter en cliquant ici.

Des chercheurs américains ont mis au point un produit anti-VIH (à ce stade, on ne peut pas encore parler de médicament) qui, expérimenté chez l’animal, s’est avéré efficace pendant plusieurs mois. Comme toujours, les recherches expérimentales, a fortiori lorsqu’elles en sont aux phases préliminaires, sont à manier avec prudence. Reste que si cette piste se trouvait confirmée, elle pourrait, dans quelques années, déboucher sur un traitement à effet prolongé du VIH.

Interrogé par l’AFP, le professeur Michael Farzan qui a dirigé l’étude (dont les résultats ont été publiés, mi février, dans la revue scientifique « Nature ») a expliqué : « Nous avons développé un inhibiteur très puissant et à large spectre » agissant sur le VIH-1, à savoir le principal type de virus du sida présent dans le monde. Cet inhibiteur est le résultat de plusieurs années de recherche, essentiellement réalisée par le Scripps Research Institute, un centre de recherche financé par l’Institut public de recherche américain sur les maladies infectieuses, le NIAID.

La suite de l’article est disponible sur le site Seronet.

Une enquête de Sida Info Service, intitulée « Vivre avec un traitement contre le VIH en 2014 », vient d’être publiée et met en avant les résultats d’un questionnaire diffusé auprès de 367 PVVIH sur les traitements ARV, et notamment la posologie et les effets indésirables. L’objectif était d’apporter des éléments d’information et de compréhension sur l’intégration du traitement dans la vie quotidienne, et d’évaluer la perception du traitement et mesurer les impacts des contraintes du traitement sur la vie quotidienne.

On y découvre notamment que si 97% des PVVIH depuis moins de 2 ans ont été mises sous traitement moins de un an après le diagnostic, et que les PVVIH mises sous traitement après 2000 étaient deux fois moins nombreuses à avoir eu une « perception négative » de leur mise sous traitement, plus de 4 sur 5 étaient néanmoins préoccupés par les effets indésirables éventuels (58% beaucoup, 26% assez) et les contraintes « multiples et cumulatives » des traitements (difficulté à gérer la prise de traitement, pas de soutien de la part de l’entourage, fatigue…)

L’enquête met ainsi en avant plusieurs points importants :

– Une nette amélioration des vécus du traitement mais des effets indésirables qui restent importants ;

– Une simplification du schéma posologique, si possible vers un comprimé par jour ;

– Une attention particulière envers les personnes débutant un traitement contre le VIH ;

– Les femmes : effets indésirables et vieillissement, un cumul des difficultés ;

– Vieillir… avec le traitement, avec le VIH, avec d’autres pathologies ;

– Prendre en compte les « vulnérabilités » dans le cadre d’une prise en charge plus globale

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’enquête sur le site de Sida Info Service.

Le groupe inter-associatif Traitements & Recherche Thérapeutique (TRT-5) organise le 5 juin 2015 une journée sur le thème de l’allègement thérapeutique dans le VIH.

Le matin, les intervenants parleront du mécanisme d’action et la toxicité des ARV, feront un point sur l’allègement thérapeutique et les attentes des PVVIH (présentations suivies d’une table ronde).

L’après-midi, les intervenants apporteront des réponses médicales aux attentes exprimées, quel allègement pour qui, les recherches à mener (présentations suivies d’une table ronde).

Où ?

La journée aura lieu au Ministère de la Santé, au 14 Avenue Duquesne, 75007 Paris (Métro Ecole Militaire, ligne 8 ; Saint-François Xavier, ligne 13).

Quand ?

Le vendredi 5 juin 2015 de 8h30 à 17h30

Vous pouvez lire l’intégralité du pré-programme et vous inscrire sur le site du TRT-5.

Catégories VIH

Le valaciclovir, l’inhibiteur de l’ADN-polymérase virale actuellement prescrit pour prévenir et traiter les poussées d’herpès génital, pourrait bientôt rejoindre l’arsenal thérapeutique utilisé pour combattre l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). C’est ce que suggère une petite étude publiée dans « Clinical Infectious Diseases », qui rapporte une réduction de la charge virale chez des patients ne présentant pas d’infection par l’herpès simplex virus type 2 (HSV-2) (…)

Pour leurs essais cliniques, les auteurs ont décidé d’utiliser la prodrogue valaciclovir pour pallier la faible résorption de l’aciclovir, ce qui permet de diminuer le nombre de prises par jour. Avec ces premiers résultats cliniques, les chercheurs proposent une nouvelle hypothèse : que l’antiherpétique, activé dans les cellules infectées par le VIH, agit en bloquant directement la capacité de réplication du virus.

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site Seronet.

Suite à l’empêchement de l’intervenante, Actions Traitements à le regret de devoir annuler la réunion de demain « Senior et séropositif : bien dans son âge, bien vivre avec ses traitements »

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