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Les présentations de la soirée COREVIH Ile-de-France Nord qui s’est tenue le 18 Juin 2015 à l’Hôtel Westminster, Paris 2ème, sur le thème de la « Santé Sexuelle des Patients vivant avec le VIH » sont mises en ligne sur le site du COREVIH Ile de France nord.

Plusieurs présentations étaient au programme :
Santé Sexuelle des PVVIH en 2015
Education Thérapeutique et Santé Sexuelle
Actions menées par le milieu associatif

L’expérience 190 : quels enseignements sur la santé sexuelle des PVVIH ?
Consultation de sexologie à l’hôpital BICHAT : quels enseignements sur la santé sexuelle des PVVIH ? 

Diaporamas de la soirée

Catégories VIH

Parue dans le « HIV Update », une étude fait le point sur les interactions possibles entre les médicaments anti-VIH et les drogues récréatives. Réalisée par des experts basés au Royaume-Uni, cette étude se concentre sur les médicaments les plus couramment utilisés par les hommes gays vivant avec le VIH au Royaume-Uni.

Booster + drogues récréatives : mélange dangereux !
La découverte la plus importante de l’étude est que les deux médicaments les plus susceptibles d’être impliqués dans les interactions néfastes avec les drogues récréatives sont ritonavir (Norvir®) et le cobicistat (Tybost®). Ritonavir (Norvir®) et cobicistat (Tybost®) sont tous les deux des agents stimulants, prescrits pour relever les niveaux d’autres antirétroviraux. L’ajout d’une petite dose d’un de ces agents à un médicament ralentit son absorption dans le foie, ce qui signifie qu’il reste dans le corps plus longtemps ou à des niveaux supérieurs. Sans l’agent stimulant, la dose prescrite du premier médicament serait inefficace.

On retrouve le même mécanisme chez certaines drogues récréatives – le crystal meth, la MDMA, la méphédrone, la kétamine, le Viagra et d’autres médicaments contre le dysfonctionnement érectile, ainsi que le Valium et d’autres benzodiazépines. Ainsi, l’agent stimulant ralentie l’assimilation des drogues récréatives dans le foie, ce qui signifie qu’elles restent dans le corps plus longtemps ou à des concentrations supérieurs. Parfois, cela peut entraîner des effets secondaires graves ou une overdose. Les médecins ne connaissent pas le nombre exact, mais un certain nombre de décès ont été enregistrés.

Si votre traitement anti-VIH comprend un inhibiteur de protéase, vous utilisez probablement un de ces agents stimulants. Le cobicistat est également pris avec le nouvel inhibiteur d’intégrase elvitégravir, y compris dans un seul comprimé comme le Stribild®. (Pour plus d’informations sur les traitements concernés, voir l’article complet sur aidsmap.com).

Si vous prenez un de ces médicaments et consommez parfois de la crystal meth, de la MDMA, de la méphédrone, de la kétamine, des médicaments pour le dysfonctionnement érectile ou des benzodiazépines, une discussion franche avec votre médecin ou votre pharmacien pourrait vous être très utile.Si vous ne voulez pas arrêter ou ne pouvez pas arrêter l’utilisation de drogues récréatives, le passage à un traitement du VIH avec moins de potentiel d’interactions pourrait être une option.

Cannabis et traitements anti-VIH
Le potentiel d’interactions entre les médicaments pris pour traiter le VIH et les drogues récréatives était aussi le thème du dernier HIV Update. Cette étude a mis en exergue le fait que certaines PVVIH –inquiets quant aux possibles interactions, ne prenaient intentionnellement pas leur traitement contre le VIH quand ils utilisaient des drogues récréatives. D’autre part, la plupart des participants à cette étude consommaient du cannabis. Alors que l’interaction avec des médicaments anti-VIH est peu dangereuse, sauter des doses de médicaments anti-VIH serait au contraire plus néfaste que de prendre le traitement anti-VIH tout en consommant du cannabis.

Traitements anti-VIH + drogue = interactions. Pas toujours !  
Selon les experts, il existe plusieurs médicaments anti-VIH qui ne posent pas de problèmes d’interactions. De même, l’alcool, le cannabis, le poppers, l’héroïne et d’autres opiacés sont peu susceptibles d’interagir avec les médicaments anti-VIH.

Le site internet sur les interactions médicamenteuses VIH-Drogues de l’Université de Liverpool a publié un tableau résumant les interactions entre les antirétroviraux et les drogues récréatives.

VHC et problèmes cardiaques
Une étude a démontré que les personnes infectées par le VHC étaient plus susceptibles de souffrir d’un durcissement de l’artère coronaire –premier signe important d’alerte de la maladie cardiovasculaire. Les artères de près de 1000 hommes américains, y compris des personnes co-infectées par le VHC et le VIH mais aussi des personnes non infectées ont été comparées.
Il en résulte que les PVVIH sont plus susceptibles de souffrir d’un durcissement de leurs artères, tout comme les hommes infectés par le VHC. Les résultats montrent également que l’hépatite C affecte de nombreux aspects de la santé et pas seulement ceux directement liés au foie.Les hépatants peuvent réduire les risques de crise cardiaque ou d’autres problèmes cardiaques en pratiquant une activité physique, en ayant un régime alimentaire équilibré, en arrêtant de fumer et en suivant une thérapie par statine.

Source : Aidsmap (lire l’article original)

Actions Traitements est une association de loi 1901, agréée par le Ministère de la Santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. A ce titre, elle propose une permanence téléphonique et d’accueil, des réunions d’information mensuelles, un colloque annuel, des programmes d’éducation thérapeutique (ETP) et différents outils d’information (brochures, dépliants, site Internet).

Objectifs :
En relation avec le responsable du développement et la chargée de communication, le/la stagiaire participe à la mise en place des différentes opérations de communications, notamment web. Au sein d’une équipe de trois personnes, le/la stagiaire participe, par ailleurs, à la gestion des différents projets portés par Actions Traitements.

Missions principales :
– Assure et développe la visibilité des activités de l’association sur les réseaux sociaux et le site internet,
– Anime et renforce la communauté web,
– Assure la vieille technique,
– Participe à la définition de la stratégie de communication web,
– Etablie le reporting et l’analyse des indicateurs de suivi de la communauté.

Missions secondaires :
– Appui à la conception de supports de communication (mise en page, maquettes),
– Rédaction d’articles et participation à l’animation de la vie numérique de l’association,
– Suivi des commandes et de la diffusion des outils de communication de l’association,
– Appui sur l’organisation et l’animation des réunions d’information mensuelles et du colloque annuel,
– Participe à l’évaluation des projets et leur valorisation dans le rapport d’activités,
– Appui à la réalisation des présentations à destination des partenaires,

Formations & expériences :
– Formation supérieure en Master (1 ou 2) de communication ou journalisme ou community management,
– Maîtrise des outils informatiques : Suite office, CMS (WordPress),
– Connaissance des outils de mises en page : Adobe CS6.

Qualités : Rigoureux (se), organisé(e), polyvalent(e), dynamique, autonome et ayant un intérêt pour la lutte contre le VIH/Sida.

Contrat : Stage de 2 à 6 mois minimum à temps plein

Indemnités : 508 €, tickets restaurant (pris en charge à 50 %), transports (pris en charge à 50 %), congés payés

Disponibilité :A partir de septembre

Lieu : Siège de l’association Actions Traitements, 190 Boulevard de Charonne, Paris 20ème

Documents à envoyer : CV et lettre de motivation, à l’attention de Sehade Mahammedi

Contact : smahammedi@actions-traitements.org

Date de fin de validité de l’annonce :01/10/2015

Fiche de poste

Les antiviraux à action directe (AAD) sont en train de révolutionner le traitement de l’hépatite C. Des résultats de la cohorte ANRS Hepavih confirment pour la première fois dans la « vraie vie » leur efficacité chez les personnes co-infectées par le VIH et le VHC. Ces résultats ont fait l’objet d’une présentation à la conférence IAS de Vancouver (19 au 22 juillet). Explications.

Douze semaines après l’arrêt du traitement, le taux de guérison avec les antiviraux à action directe est de 93 % et le traitement s’avère bien toléré chez les personnes co-infectées par le VIH et le VHC. Ces résultats ont été présentés par le Pr Dominique Salmon (service de médecine interne et de maladies infectieuses, Hôpital Cochin, AP-HP, Paris) à l’IAS à Vancouver.

La co-infection VIH/VHC entraîne une évolution plus rapide de l’hépatite C chronique, avec un risque de cirrhose deux à cinq fois plus élevé par rapport à la mono-infection par le VHC, indique un communiqué de l’ANRS. Par ailleurs, les traitements en même temps du VIH et du VHC exposent à des risques d’interactions médicamenteuses. Des essais thérapeutiques ont mis en évidence une efficacité des antiviraux à action directe (AAD) similaires à celle observée chez des personnes mono-infectées par le VHC. Il était important de confirmer ces résultats hors essais thérapeutiques, « en vie réelle », et c’est « chose faite » avec la cohorte ANRS Hepavih.

Avec plus de 1 600 personnes réparties dans vingt-sept centres cliniques, la cohorte ANRS Hepavih est l’une des plus importantes cohortes au monde de personnes co-infectées par le VIH et le VHC. Son objectif est d’étudier les caractéristiques des personnes co-infectées prises en charge et l’accès, la réponse et la tolérance aux nouvelles molécules anti-VHC (AAD).

Au sein de la cohorte ANRS Hepavih, les chercheurs ont analysé les données portant sur 76 personnes co-infectées pour lesquelles on avait un recul suffisant pour pouvoir évaluer la guérison. Une majorité d’entre elles (86 %) présentaient un bon contrôle de leur infection par le VIH sous antirétroviraux. En revanche, la plupart présentait une hépatite C chronique à un stade avancé : 80 % avaient une cirrhose et 78 % étaient en échec d’un précédent traitement du VHC. Le VHC était de génotype 1 chez 61 % et de génotype 4 chez 22 % des personnes. Elles ont reçu un traitement comprenant un ou deux AAD, associés ou non à la ribavirine, pour une durée de douze ou 24 semaines. Au terme de leur traitement, 100 % des personnes ont présenté une réponse virologique soutenue (recherche d’ARN VHC négative).

Toutefois, cinq rechutes sont survenues au cours des douze semaines qui ont suivi la fin du traitement. Comme l’explique le communiqué de l’ANRS (20 juillet), le taux d’efficacité observé est ainsi de 93 %. Cette efficacité est similaire que les personnes présentent ou non une cirrhose et quel que soit le génotype du VHC. Elle ne diffère pas selon que les personnes aient reçu ou non de la ribavirine et aient été traitées pendant douze ou vingt-quatre semaines. La tolérance des AAD a été bonne, avec seulement 38 % des personnes ayant présenté un ou plusieurs effets indésirables liés au traitement (une anémie dans 30 % des cas) ; seule une personne a été contrainte d’arrêter son traitement prématurément.

« Ces résultats confirment, pour la première fois, les très bonnes efficacité et tolérance des ADD chez des patients co-infectés suivis dans les conditions de la « vraie vie », a expliqué le Pr Dominique Salmon. L’efficacité observée est similaire à celle rapportée dans les essais thérapeutiques, alors que dans notre population d’étude la plupart de nos patients présentait une hépatite C chronique à un stade avancé. Ces données de la cohorte ANRS Hepavih valident les recommandations actuelles en faveur d’un traitement par AAD chez tous les patients co-infectés, y compris et surtout, pour ceux qui présentent une hépatite chronique au stade de cirrhose ». Les cinq rechutes observées dans la cohorte incitent toutefois à une surveillance renforcée des personnes co-infectées. « Ces rechutes sont toutes survenues une fois le traitement terminé, précise le Pr Salmon. Il est donc indispensable d’instaurer un suivi rapproché des patients traités par AAD, même après une réponse virologique complète à l’issue du traitement et d’étudier quels sont les facteurs prédictifs de ces rechutes afin de pouvoir les éviter ».

Source : Seronet 

Une étude en laboratoire paru dans la revue PLoS Pathogens, laisse penser qu’un médicament contre le cancer de la peau -le PEP005, est en mesure de débusquer le VIH latent dans les réservoirs pour être ensuite éradiqué par les traitements classiques.

Extrait Santé Log ©:
« L’expérience montre que PEP005 entraîne la réactivation du VIH latent. Cet effet est encore plus significatif lorsque PEP005 est combiné avec d’autres composés (qui activent aussi le VIH latent). Testé sur les échantillons de sang des patients infectés par le VIH, PEP005 active également les cellules latentes infectées par le VIH. Là encore, avec des effets plus marqués lorsqu’en combinaison avec d’autres composés. Une première évaluation des effets secondaires possibles de PEP005 ne constate aucun risque évident. »

Lire la suite sur Santé Log
Lire l’article PLoS Pathogens (en anglais)

Deux médicaments utilisés pour booster les traitements contre le VIH, le ritonavir (Norvir®) et le cobiscistat (Tybost®), présentent des risques d’interactions dangereuses avec les drogues dites récréatives et/ou celles utilisées en contexte sexuel (« chemsex »).

Le cobicistat est, notamment, un composant du combo Stribild® et le ritonavir est régulièrement prescrit en complément d’inhibiteurs de la protéase (Kaletra®, Prezista®, Reyataz®, Telzir®…).

Lire l’intégralité de l’article sur le site aidsmap (en anglais).

Vous vivez avec le VIH et êtes suivi(e) en ville ou à l’hôpital ?

Vous aimeriez avoir plus d’occasions pour communiquer ou partager avec les professionnels de santé ?

Nous vous proposons de participer à une étude en ligne visant à analyser la prise en charge médicale et sociale des patients séropositifs au VIH. Votre participation permettra de mieux comprendre les relations entre personnalité, éléments de précarité et la perception qu’ont les patients de leur qualité de vie.
Pour en savoir plus sur cette enquête anonyme et confidentielle et y participer, connectez-vous sur :
http://proqol-measures.com/surveys/index.php/326383/lang-fr *

*Dans ce cadre, une déclaration a été déposée à la CNIL pour cette étude et porte le n°1837799 v 0.

DATE LIMITE DE REPONSE A L’ETUDE : MERCREDI 30 SEPTEMBRE 2015

Qui peut participer ?
Toute personne majeure vivant avec le VIH,sans distinction de sexe,ayant un suivi médical de sa pathologie.

Comment participer ?
En pratique, pour participer à cette étude il suffit d’aller sur le site internet de l’étude.

ATTENTION : Vérifiez que Javascript soit bien activé sur votre navigateur, certains antivirus ou pare-feux désactivent les fonctionnalités Javascript. Sans cela vous ne pourrez peut-être pas accéder à la saisie des questionnaires.

MERCI de lire les recommandations ci-après avant de commencer :
Votre participation implique que vous remplissiez plusieurs questionnaires qui permettront l’analyse de différents critères en lien avec la qualité de vie.
Ces questionnaires sont strictement anonymes et confidentiels
Le remplissage de ces questionnaires peut prendre de 30 à 60 minutes. Il est conseillé d’y répondre dans un environnement favorable à la réflexion. Si cela vous est possible, isolez-vous dans un endroit calme le temps d’y répondre. Pour la réussite du projet et la validation du questionnaire, il est important de répondre à TOUTES les questions, même si certaines questions se répètent.
Merci de vous munir de votre dernier bilan de santé afin de pouvoir renseigner CD4 et Charge Virale.

ATTENTION : cette étude peut vous être proposée par une association, par votre médecin, ou sur internet, nous vous remercions de ne participer qu’une seule fois.

Besoin d’un renseignement supplémentaire sur l’enquête ?
Vous pouvez contacter l’équipe d’EQUIPiER par email à proqol.research@drc.aphp.fr

Merci d’avance pour votre participation.

Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de notre Infocarte mise à jour Truvada®. Disponible en version papier et pdf, cette Infocarte est la dernière de notre série consacrée aux traitements antirétroviraux. Destinée aux personnes vivant avec le VIH, cette Infocarte s’adresse également au personnes suivant un traitement post-exposition (TPE), pour lequel le Truvada® est régulièrement prescrit, ainsi qu’à celles qui suivent l’essai Ipergay.

Désormais, vous pouvez retrouver 34 Infocartes sur notre plateforme de commande. Développées avec des pharmaciens, elles synthétisent, de manière claire et accessible, l’essentiel des informations à connaître pour le patient.Plus accessibles que les notices d’information fournies dans les boîtes de médicaments, elles ont pour objectif de sensibiliser les les personnes vivant avec le VIH aux enjeux du bon usage de leur traitement.

Construites sur le même modèle, les Infocartes délivrent aux patients des informations générales sur les traitements, sur la famille à laquelle appartient le médicament, sur les effets secondaires, 
sur le nombre de prises quotidiennes et leur rythme, sur les modalités de la prise,
 sur les problèmes d’interactions médicamenteuses et sur les incompatibilités éventuelles avec d’autres médicaments.

Pour commander l’intégralité de nos Infocartes, n’hésitez pas à vous rendre sur notre plateforme de commande accessible ici.

Après son dépliant, synthétisant l’essentiel à savoir par les personnes vivant avec le VIH sur les bilans biologiques, l’association Actions Traitements est heureuse d’annoncer la sortie d’une brochure complète consacrée au même sujet. Intitulée Vos bilans biologiques, comprendre son suivi quand on est séropositif/ve, cette brochure fait le point, en l’accompagnant de nombreux exemples et d’explications simples, sur toutes des analyses que les PVVIH sont amenées à faire tout au long de leur suivi. Précisant, pour chaque examen, chacune des techniques employées, elle permet à toutes les PVVIH de mieux comprendre l’intérêt de leurs bilans et de leur donner des repères pour dialoguer plus facilement avec leur médecin.

Développée avec le soutien du Centre biologique Chemin Vert, retrouvez la sur notre plateforme de commande (uniquement disponible au téléchargement) ou en cliquant ici.

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SIS Observatoire lance aujourd’hui une nouvelle enquête nationale et anonyme, à destination des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et âgées de 40 ans ou plus.

Cette enquête s’intéresse à leur parcours de soins et notamment à la surveillance des comorbidités et leurs prises en charge. Le questionnaire est centré sur les préoccupations des PVVIH.

L’enquête est accessible à partir des deux sites Sida Info Service (bannière en bas de page)et Sida Info Plus (rubrique « News »), ainsi que directement en cliquant sur ce lien : https://www.sida-info-service.org/?Enquete-sur-le-parcours-de-soins