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La Recommandation temporaire d’utilisation (RTU) du Truvada dans la prophylaxie Pré-Exposition (PrEP) au VIH a été établie par l’ANSM le 25 novembre 2015. Suite à la décision récente du remboursement du Truvada dans le cadre de cette RTU, celle-ci devient effective à compter du 4 janvier 2016.

Le protocole de suivi de la RTU Truvada est consultable sur le site internet de l’ANSM ainsi que sur le portail dédié du laboratoire Gilead.

L’ANSM rappelle que l’utilisation du Truvada dans la PrEP s’intègre dans une stratégie de prévention diversifiée de la transmission du VIH par voie sexuelle avec notamment la promotion de l’usage du préservatif, qui protège non seulement du VIH mais également des autres infections sexuellement transmissibles.

Plus d’informations sur le site de l’ANSM.

Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de notre Infocarte mise à jour Harvoni®. Disponible en version papier et pdf, cette Infocarte est la dernière de notre série consacrée aux nouveaux traitements antiviraux d’action directe (AAD).

Désormais, vous pouvez retrouver 36 Infocartes sur notre plateforme de commande. Développées avec des pharmaciens, elles synthétisent, de manière claire et accessible, l’essentiel des informations à connaître pour le patient.

Plus accessibles que les notices d’information fournies dans les boîtes de médicaments, elles ont pour objectif de sensibiliser les les personnes vivant avec le VIH aux enjeux du bon usage de leur traitement.

Construites sur le même modèle, les Infocartes délivrent aux patients des informations générales sur les traitements, sur la famille à laquelle appartient le médicament, sur les effets secondaires, 
sur le nombre de prises quotidiennes et leur rythme, sur les modalités de la prise,
 sur les problèmes d’interactions médicamenteuses et sur les incompatibilités éventuelles avec d’autres médicaments.

Pour commander l’intégralité de nos Infocartes, n’hésitez pas à vous rendre sur notre plateforme de commande accessible à l’adresse suivante : https://www.actions-traitements.org/commande/

 

 

 

Aujourd’hui encore, les soins funéraires sont refusés aux personnes séropositives au VIH/Sida ou à une hépatite virale. Ne pouvant rendre un dernier hommage à leurs proches décédés, des familles ne peuvent faire leur deuil comme les autres, ajoutant à la peine de perdre un être cher, le traumatisme de ne pouvoir préserver le corps de ceux-ci.

Pourtant, aucun argument scientifique ne justifie cette interdictiondès lors que ces soins s’exercent en respectant les précautions universelles préconisées par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Un grand nombre d’associations se sont prononcées en faveur de la levée de cette interdiction, soutenues par un avis du Conseil National du sida (CNS), un rapport du Défenseur des droits et un avis favorable du Haut Conseil de la Santé Publique. Cette levée était une promesse du précédent Ministre de la Santé, mais rien n’a bougé.

Il y a quelques jours seulement, la Journée mondiale de lutte contre le sida mettait l’accent sur les discriminations dont sont victimes, tout au long de leur vie, les personnes vivant avec le VIH ou une hépatite. Comment l’État peut-il pleinement légitimer ces discriminations par-delà la mort? Pourquoi ajouter inutilement à la douleur de la disparition d’un(e) proche, le traumatisme de cette discrimination post-mortem que rien ne justifie scientifiquement?

Depuis des années, en tant qu’élu local moi même séropositif, je me suis engagé à lutter contre cette maladie et la discrimination dont sont victimes les personnes atteintes. Il y a quelques jours, je publiais avec d’autres personnalités une tribune pour dénoncer cette injustice dans le Journal du Dimanche. Je fais aujourd’hui appel à vous pour porter avec nous cette mobilisation pour que le gouvernement, par la voie de sa Ministre de la Santé, mette fin à cette règlementation indigne d’un pays comme la France. 

Demandons au gouvernement d’autoriser enfin les soins funéraires pour les personnes séropositives au VIH/sida et aux hépatites, pour mettre un terme à une interdiction injustifiable et traumatisante pour les familles.

Signez et partagez, contre la discrimination et pour le respect des victimes du sida. Parce que les morts ont droit au respect !

Un taux insuffisant en vitamine D pourrait réduire l’efficacité des médicaments antirétroviraux à lutter contre le VIH. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs américains dans une étude publiée dans la revue « Clinical Nutrition ».

Les scientifiques de l’Université de Géorgie, à Athens, ont recruté dans leur étude 398 adultes séropositifs qui recevaient une thérapie antirétrovirale très efficace. Le statut immunitaire a été mesuré à l’entrée dans l’étude, puis à nouveau au bout de 3, 6, 12 et 18 mois, et un parallèle a été fait avec le taux de vitamine D.

L’étude a confirmé l’hypothèse selon laquelle un faible taux de vitamine D contrarie l’efficacité du traitement. Le taux de cellules T CD4 se rétablissait beaucoup plus rapidement chez les patients qui avaient un taux suffisant en vitamine D. En moyenne, la différence entre les personnes ayant un taux suffisant en vitamine D et celles qui étaient carencées en vitamine D était de 65 cellules T CD4 par microlitre de sang. L’effet le plus marqué d’un taux suffisant en vitamine D s’observait chez les patients de moins de 35 ans ayant un IMC inférieur à 25.

« La vitamine D est relativement peu onéreuse. Une supplémentation en vitamine D pourrait stimuler légèrement la récupération immunitaire des personnes infectées par le VIH, ce qui aurait probablement des répercussions importantes en termes de santé publique » déclare l’auteure de l’étude, Amara Ezeamama.

Source : APA

Les PvVIH présentent une sensibilité accrue à certaines infections contre lesquelles il existe un vaccin, le pneumocoque ou la grippe, par exemple. Elles sont aussi plus exposées à certains virus comme le VHB.

En cas d’immunodépression, les vaccins sont moins efficaces, d’autant plus si le taux de lymphocytes T CD4 est inférieur à 500/mm3, a fortiori inférieur à 200/mm3. Une charge virale mal contrôlée par le traitement antirétroviral contribue aussi à diminuer la protection conférée par les vaccins. Des rappels plus fréquents peuvent être nécessaires.

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Sources : CRIPS-IDF

Suite à une saisine adressée le 23 février 2015 par Patrick Yeni, Président du CNS, et Jean-François Delfraissy, directeur de l’ANRS, le groupe d’experts chargé de l’actualisation des recommandations de prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH en France, dirigé par le professeur Philippe Morlat, a rédigé deux documents distincts, désormais disponibles en ligne.

Le premier, consacré à la Prophylaxie Pré-Exposition (PrEP), a été remis à la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes le 8 octobre.

Le deuxième, adressé à la ministre le 24 novembre, est une actualisation 2015 du rapport d’experts rédigé en 2013 et partiellement actualisé en 2014. Cette actualisation regroupe :
-la création d’un nouveau chapitre intitulé « Optimisation du traitement antirétroviral en situation de succès virologique » (situation communément appelée « switch») qui se substitue au paragraphe du même nom au sein du chapitre « Traitement antirétroviral de l’infection à VIH1 chez l’adulte » ;
-une courte mise au point concernant la « co-infection par le virus de l’hépatite C » ;
-une actualisation des chapitres « Prise en charge de l’enfant et de l’adolescent » et « Désir d’enfant et grossesse ».

Lire la suite sur le site du CNS

LA COMMISSION EUROPÉENNE ACCORDE À GILEAD L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ (AMM) POUR LE TRAITEMENT EN COMPRIMÉ UNIQUE GENVOYA®  (ELVITEGRAVIR,  COBICISTAT,  EMTRICITABINE  ET TENOFOVIR  ALAFENAMIDE (TAF)) CONTRE L’INFECTION À VIH-1

– Le premier traitement à base de TAF de Gilead a fait preuve d’un niveau élevé d’efficacité, et d’une tolérance rénale et osseuse améliorée comparée aux traitements à base de TDF –

Boulogne-Billancourt, le 23 novembre 2015 – Gilead Sciences, Inc. (NASDAQ : GILD) annonce aujourd’hui que la Commission européenne a accordé l’autorisation de mise sur le marché pour la trithérapie en un seul comprimé par jour, GENVOYA® (elvitégravir 150 mg/cobicistat 150 mg/emtricitabine 200 mg/ténofovir alafénamide 10 mg ou E/C/F/TAF) contre l’infection à VIH-1. GENVOYA® est le premier traitement à base de TAF à recevoir l’autorisation de mise sur le marché au sein de l’Union européenne.

GENVOYA® est indiqué pour le traitement des adultes et des adolescents (à partir de 12 ans et plus, pesant au moins 35 kg) infectés par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) dépourvu de toute mutation connue à la classe des inhibiteurs de l’intégrase, à l’emtricitabine ou au ténofovir.
“Les personnes infectées par le VIH ayant accès à un traitement approprié peuvent aujourd’hui espérer vivre aussi longtemps que la population générale. Toutefois, la recherche montre qu’elles présentent des risques plus élevés de comorbidités liées à l’âge et au traitement, ce qui signifie que la préservation de la santé à long terme doit être une priorité lors des décisions thérapeutiques”, a déclaré le Pr. Yazdan Yazdanpanah, Chef du Service des maladies infectieuses, Centre Hospitalo-Universitaire Bichat-Claude Bernard, Paris,  et investigateur des essais cliniques de phase 3 du développement de Genvoya ® . “Avec GENVOYA®, nous disposons d’une nouvelle option intéressante  pour les personnes vivant avec le VIH, car ce traitement permet une suppression virale durable, avec en particulier une amélioration des marqueurs de tolérance rénale et osseuse.”

L’AMM, annoncée ce jour, s’appuie sur le programme d’essais cliniques de Phase 3 le plus important mené jusqu’ici dans l’infection par le VIH, avec l’implication de plus de 3 500 patients porteurs du VIH dans 21 pays, parmi lesquels des patients naïfs de traitement antirétroviral , des patients virologiquement contrôlés, des patients insuffisants rénaux et des adolescents. Elle autorise la commercialisation de GENVOYA® dans les 28 pays de l’Union européenne.

Le TAF est une nouvelle prodrogue du ténofovir avec un mécanisme d’activation ciblé, qui a fait preuve d’un haut niveau efficacité antivirale, comparable à celle de Viread® (fumarate de ténofovir disoproxil, TDF, première prodrogue du ténofovir) à une dose plus de 10 fois plus faible, tout en améliorant les marqueurs biologiques indirects de tolérance rénale et osseuse, comparé au TDF, dans les essais cliniques en association avec d’autres agents antirétroviraux. Les études montrent que, grâce à son mécanisme d’activation unique, le TAF pénètre plus efficacement que le TDF dans les cellules, notamment celles infectées par le VIH, il peut donc être administré à une dose plus faible, ce qui réduit de 91% la concentration en ténofovir dans le sang.

Sources :  Gilead

UN IMMENSE PROGRES DANS LA LUTTE CONTRE LE SIDA

Par sa décision d’autoriser l’accès à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour les populations les plus exposées au risque d’infection par le VIH, la France vient de franchir un pas décisif dans la lutte contre le VIH/sida.

La PrEP, qui repose sur la prise, par une personne séronégative, d’un médicament antirétroviral habituellement prescrit pour les patients séropositifs, a connu un développement majeur ces dernières années. Son efficacité et sa bonne tolérance, démontrées pour la première fois en 2010 chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) par une étude américaine1, ont été confirmées récemment, et ce avec une efficacité encore plus importante. L’étude ANRS IPERGAY a ainsi montré chez les HSH qu’une stratégie de PrEP à la demande (au moment de l’exposition aux risques), réduisait de 86% le risque d’être infecté comparativement à un groupe prenant un placebo.

Plusieurs programmes de mise en place de la PrEP dans les populations les plus exposées sont en cours notamment, aux Etats-Unis, et semblent confirmer l’intérêt de cette stratégie de prévention.

Conjuguée aux moyens de prévention dont nous connaissons l’efficacité – le préservatif, le dépistage répété des personnes exposées au risque d’infection par le VIH, la mise rapide sous traitement antirétroviral des personnes nouvellement infectées – la PrEP est l’outil complémentaire qui peut nous permettre d’atteindre l’objectif fixé par l’ONUSIDA pour 2030 : Mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030.

« Je salue la décision de la ministre des Affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Mme Marisol Touraine. C’est une avancée majeure », déclare le Pr Jean-François Delfraissy, Directeur de l’ANRS. « Elle va permettre aux différents acteurs – professionnels de santé, associations, municipalités, chercheurs – de se mobiliser autour d’un nouvel objectif : Eradiquer le VIH ». Il ajoute « Cette décision devrait maintenant ouvrir les portes à une autorisation de la PrEP dans les autres pays européens ».

Les chercheurs, d’ores et déjà mobilisés par l’ANRS, accompagneront les projets qui se mettront en place afin notamment d’évaluer leur efficacité et leur impact sur l’épidémie dans les groupes de populations qui en bénéficieront. Ils sont également mobilisés, avec leurs collègues des pays du Sud, sur des projets de recherche opérationnelle où la PrEP sera évaluée dans des populations vulnérables, les femmes en particulier.

Sources : ANRS 

Lettre ouverte à Mme Marisol Touraine Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes.

La PrEP, une nécessité ! En somme, la PrEP, c’est quoi ?
‐ Un outil de prévention de très grande efficacité comparable à celle du préservatif
‐ Un outil qui concerne les personnes les plus fortement exposées au risque d’acquisition du VIH.
‐ Un outil qui augmente la palette des outils de prévention disponibles.
‐ Un outil dont l’efficacité sur l’épidémie est prouvée dans les villes où la PrEP est mise à disposition : à San Francisco, c’est une diminution de 30% des contaminations qui a été constatée en 36 mois depuis l’introduction de la PrEP.
‐ Un outil dont l’autorisation est réclamée par les organisations internationales, au premier rang desquelles, l’Organisation Mondiale de la Santé.
‐ Un outil coût‐efficace dont l’efficience est démontrée : oui, la prévention aura un impact financier toujours moins élevé qu’un suivi thérapeutique tout au long de la vie chez les personnes à haut risque.
‐ Un outil nécessaire et encore différé en France en dépit des preuves scientifiques et du bon sens …
Inutile d’attendre !

La PrEP est un impératif éthique et politique. Une nécessité tant en termes de santé que de droits humains.

Il est URGENT d’AGIR et de mettre la PrEP à disposition, prise en charge par l’assurance maladie et à un prix abordable pour les individus et pour la collectivité.

Inutile d’attendre encore pour annoncer la PrEP. Tous les jours comptent pour éviter les infections.

Nous avons les moyens de les prévenir … Utilisons‐les dès maintenant !

Signataires
Les chercheurs : Françoise BARRE SINOUSSI, Prix Nobel de médecine Dominique COSTAGLIOLA, directrice de Recherche, INSERM France LERT, directrice de recherche, INSERM Bruno SPIRE, directeur de recherche, INSERM Virginie SUPERVIE, chargé de recherche, INSERM

Les cliniciens : Antoine CHERET, service maladies infectieuses et pathologie du voyageur, Hôpital de Tourcoing Constance DELAUGERRE, service de microbiologie, Hôpital Saint-Louis Pierre-Marie GIRARD, chef de service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Saint-Antoine Jade GHOSN, service « Centre de diagnostic et de thérapeutique Immunologie clinique », Hôpital Hôtel Dieu Christine KATLAMA, service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Pitié Salpétrière Jean-Daniel LELIEVRE, chef du service immunologie clinique et maladie infectieuses, Hôpital Henri-Mondor Gilles PIALOUX, chef de service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Tenon Elisabeth ROUVEIX, cheffe de service des maladies infectieuses, parasitaires et tropicales, Hôpital Ambroise-Paré Willy ROZENBAUM, professeur, service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Saint-Louis Anne SIMON, département de médecine interne et immunologie clinique, Hôpital Pitié Salpétrière Alain SOBEL, unité fonctionnelle Suivi patients VIH, Hôpital Hôtel Dieu Yazdan YAZDANPANAH, chef de service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat.

Les associations : Actions Traitements ; Act Up Sud-Ouest ; Actif Santé ; AIDES ; Arcat ; Dessine moi un mouton ; Le CRIPS Île-de-France ; Le Kiosque ; Elus Locaux Contre le Sida ; ENIPSE ; Le 190, Centre de santé sexuelle ; Nous sommes PrEP ; Nova Dona ; Sidaction ; Sida Info Service ; SIS Animation ; SIS Réseau ; SFLS ; Sol en SI

Les politiques et institutions : Bernard JOMIER, adjoint au maire en charge ; Jean-Luc ROMERO-MICHEL, conseiller régional Île-de-France; Syndicat des pharmaciens d’Officine

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Dans le cadre de la publication d’une brochure sur le Traitement Post Exposition, nous recherchons deux personnes ayant eu recours à un ‪#‎TPE‬ après une prise de risque.  Si vous souhaitez témoigner (anonyme), contactez Nicolas Gateau par mail à ngateau@actions-traitements.org.