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Source : Francetvinfo

Comment se fait-il que les jeunes soient si mal informés sur la maladie et que, de ce fait, ils puissent avoir des comportements à risque ? Un nouvel épisode de la rubrique « sens caché ».

Selon une étude diligentée par Sidaction, 20% des jeunes de 15 à 24 ans croient que le sida peut se transmettre par la salive. Pourquoi tant d’idées fausses circulent-elles toujours ? Trente-trois ans après la découverte du VIH, si 17% des jeunes déclarent ne plus avoir peur du sida, ils sont pourtant 15% à croire pouvoir l’attraper en s’asseyant sur la cuvette des toilettes !

Le sida est moins associé à l’image de la mort

Cette baisse de la vigilance et ce manque d’information sont peut-être dus au fait qu’aujourd’hui, le sida est moins associé à l’image de la mort, puisque les porteurs du virus vivent mieux et que les traitements ont fait chuter la mortalité. Une autre raison : les campagnes de sensibilisation et d’information se font de plus en plus rares, et dépassent rarement l’appel à l’usage du préservatif.

Pour regarder l’épisode de la rubrique « sens caché » cliquez ici.

Catégories VIH

Source : Seronet

Un nouveau traitement du sida testée pour l’instant sur une quinzaine de patients ralentirait la réplication du virus dans le corps.

Il ne fait aucun doute que les médicaments antirétroviraux ont transformé la vie des malades atteints du sida , leur permettant de vivre plusieurs décennies après le diagnostic de la maladie. Pourtant, ces médicaments ne sont pas dénués d’effets secondaires, tels que les problèmes rénaux ou la diminution de la densité osseuse. Sans oublier le fait que le virus ne tarde pas à ressurgir dès que l’on stoppe le traitement ou que l’on omet de prendre quelques doses.

Une nouvelle étude publiée dans la revue Science fait état d’un nouveau traitement potentiellement supérieur, qui se présente sous la forme d’une immunothérapie durable qui force le système immunitaire d’une personne infectée par le virus du sida à produire des anticorps contre le VIH et l’effacer du corps.

Le Dr Till Schoofs, chercheur en immunologie moléculaire à l’Université Rockefeller à New York (Etats-Unis) explique : « notre étude montre qu’une seule dose d’anticorps stimule la réponse immunitaire des patients, ce qui leur permet de produire de nouveaux anticorps, réduisant la quantité de virus présente dans le sang ».

Ce traitement appelé pour l’instant 3BNC117 peut lutter contre plus de 80% des quelque 200 souches de VIH qui circulent dans le monde. Cette molécule a été isolée il y a quelques années chez un patient qui avait montré la capacité exceptionnelle de stopper l’infection par le virus.

Une phase d’essai clinique menée auprès de 15 patients :

Pour la phase d’essai clinique les chercheurs ont administré une dose du traitement à 15 patients ayant un taux élevé de VIH dans le sang. Six mois plus tard, 14 de ces patients étaient capables de fabriquer des anticorps et de neutraliser un certain nombre de souches du VIH.

Les chercheurs prévoient maintenant de tester la molécule avec d’autres anticorps anti-VIH pour voir si elle peut produire un effet antiviral encore plus fort. Ils vont également procéder à un essai de phase II impliquant des patients passant d’un traitement par antirétroviraux à la nouvelle thérapie.

Nous souhaitons rendre hommage à René-Paul Leraton, décédé le 29 avril dernier.

Pillier du militantisme et de la cause gay, il fut l’un des premiers écoutant de Sida Info Service dans les années 1990. Il avait porté la création de la ligne Azur, un dispositif d’écoute et de lutte contre l’homophobie et la prévention du suicide, destiné aux jeunes gays.

Actions traitements tient à exprimer toute son amitié à ses proches, et à celles et ceux qui l’ont connu.

Source : Univadis

Des taux sanguins plus faibles de zinc chez les personnes séropositives pourraient contribuer à l’inflammation chronique. Une étude réalisée par des chercheurs américains et publiée dans la revue « Biological Trace Element Research » suggère cette association. Des suppléments de zinc pourraient améliorer cette situation.

La carence en zinc est fréquente chez les patients séropositifs pour le VIH, et plusieurs études ont suggéré que cela pourrait entraîner des conséquences graves. Des chercheurs de l’Université d’Amherst au Massachusetts ont rassemblé une cohorte de patients népalais atteints du VIH pour explorer si une carence en zinc pouvait influencer l’inflammation chronique. Des échantillons sanguins ont été prélevés chez 311 participants (177 hommes, 134 femmes) âgés de 18 à 60 ans pour mesurer les taux de zinc et les concentrations de protéine C-réactive (CRP). En outre, ils ont demandé aux participants de remplir des questionnaires afin d’estimer l’apport alimentaire en zinc.

Une analyse des résultats a identifié une relation inverse entre les taux de zinc et les concentrations de CRP. Plus le taux de zinc d’une personne était élevé et plus son taux de CRP était bas. Cette relation s’observait également quand le participant recevait un traitement antirétroviral.

D’autres études prospectives sont nécessaires pour exclure la possibilité que les taux de zinc faibles soient le résultat d’une inflammation chronique, ont déclaré les auteurs. Si les résultats de l’étude se confirment, les chercheurs devront examiner si des suppléments de zinc sont susceptibles d’améliorer la santé et la qualité de vie des personnes séropositives pour le VIH.

 

Sources : Seronet

L’annonce a été faite lors du Congrès international sur les maladies du foie qui s’est déroulé à Barcelone du 13 au 17 avril. DNDi (Drug for neglected diseases), une organisation non gouvernementale spécialisée dans le développement à bas coût de produits de santé pour les pays pauvres, va réaliser une version d’un traitement contre l’hépatite C à moins de 300 dollars. Pour cela, DNDi s’est associée aux gouvernements malaisien et thaïlandais. « Un essai clinique de Phase III, incluant un millier de participants en Malaisie et en Thaïlande démarrera d’ici à juillet prochain », a expliqué Bernard Pécoul, directeur exécutif de DNDi, cité par le quotidien économique « Les Echos ». Le médicament concerné est une association de sofosbuvir et de ravidasvir (PPI-668). Ce médicament utilise une version générique du Sovaldi (sofosbuvir). Cette association a déjà été testée avec succès en Egypte sur 300 personnes vivant avec le VHC de génotype 4 ; les résultats ont été publiés en novembre 2015. « Le but de l’essai clinique programmé avec nos partenaires est d’apporter la preuve de son efficacité sur les cinq autres sous types du virus et notamment ceux qui ont été délaissés par les grands laboratoires pharmaceutiques parce qu’ils sont peu présents dans les populations des pays développés », a expliqué Bernard Pécoul. Si l’essai qui va duré 18 mois, est concluant, le traitement pourrait être commercialisé en 2018.

Source : Institut Curie

Infecter, se multiplier, détruire : tel est le triptyque du VIH. Pour sa multiplication, il doit pénétrer dans le noyau des cellules, d’où l’importance de découvrir les clés servant à cette ouverture. 

L’infection de l’organisme par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) entraîne une destruction régulière de certaines cellules du système immunitaire : les lymphocytes CD4, communément appelés globules blancs, chargés de nous protéger contre les agressions de l’extérieur.

Pour mener à bien sa mission destructrice, le VIH doit infecter ces cellules, se répliquer et se multiplier. « Or, cette étape de reproduction du VIH est dépendante de sa capacité à pénétrer dans le noyau des cellules infectées et à s’insérer dans l’ADN de cette cellule-hôte », explique Nicolas Manel, directeur de recherche Inserm.

Les étapes préalables – de l’entrée du virus dans les lymphocytes CD4 à à son ancrage au niveau de l’enveloppe nucléaire en passant par la synthèse de l’ARN viral en ADN – sont relativement bien décrites. En revanche, les mécanismes permettant le passage de cet ADN dans le noyau sont relativement peu connus. « On savait que la Cyclophiline A (CypA) contribuait à cette étape de l’infection par le VIH, précise Xavier Lahaye, post-doctorat dans l’équipe qui a mené cette étude. Cette molécule se lie à la capside virale, ce qui favoriserait le passage du virus à travers l’enveloppe nucléaire. » Mais la suite demeurait mystérieuse.

Tout est parti de l’identification de mutants des différentes formes de VIH (VIH-1, VIH-2 et VIH simien) pour lesquels la pénétration dans le noyau est bloquée par la Cyclophiline A. A partir de là, l’équipe Immunité innée chez l’Homme (Inserm/Institut Curie) a enchaîné les découvertes. La protéine de membrane SUN2 participe activement au blocage des mutants du VIH à l’entrée du noyau. SUN2 apparaît par ailleurs essentiel à l’infection des cellules dendritiques et des lymphocytes par les virus sauvages VIV-1 et VIH-2. Ce mécanisme conservé entre les différentes formes de VIH constitue un point faible du cycle viral. C’est en comprenant mieux comment le VIH contourne les systèmes de défense que de nouvelles stratégies pour lutter contre cette infection verront le jour. Car, à ce jour, aucun traitement ne permet d’éliminer complètement le VIH. Les thérapies disponibles agissent en bloquant sa multiplication. Or, la réplication et la multiplication du VIH-1 dépend entièrement de son accès au noyau de la cellule-cible l’identification de toute faille est « bonne à prendre » pour ce virus passé maître dans l’art de se soustraire à la réponse immunitaire.

D’un point de vue général, ces découvertes améliorent la compréhension du système immunitaire et de son mode de fonctionnement.

Source : Seronet 

Les résultats d’une étude soutenue par l’ANRS (1) ont été publiés, le 11 avril dernier, dans la revue « Jama internal medicine ». Ils confirment la supériorité à trois ans par rapport au schéma standard d’une vaccination renforcée contre l’hépatite B chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Autrement dit, trois ans après la première injection, la vaccination intramusculaire à doubles doses reste le schéma permettant d’obtenir une meilleure réponse immunitaire protectrice contre l’hépatite B chez les personnes séropositives pour le VIH. C’est ce que démontre l’essai ANRS HB03 VIHVAC-B mené par le Dr Odile Launay (Centre d’investigation clinique Cochin-Pasteur, Inserm). Cet essai a été conduit entre juin 2007 et septembre 2012 au sein de 33 centres cliniques en France. 437 personnes adultes vivant avec le VIH et séronégatives pour le VHB ont été incluses. Les chercheurs ont comparé le schéma vaccinal standard simple dose contre l’hépatite B à un schéma renforcé doubles doses et à un schéma allégé. Les premiers résultats publiés en 2011 montraient que 28 semaines après la première injection, le schéma vaccinal renforcé était celui conférant une meilleure protection contre le l’hépatite B. A 42 mois, ce schéma reste le schéma le plus protecteur. Au sein de ce groupe, une réponse immunitaire protectrice contre l’hépatite B est obtenue chez 71 % des patients. Ce pourcentage est de 41 % au sein du groupe standard et de 44 % pour le groupe allégé, indique le communiqué de l’ANRS. Pour le Dr Odile Launay, « ces résultats confirment ainsi que, aussi bien sur le court terme que sur le long terme, le schéma vaccinal renforcé est le schéma optimal de vaccination contre l’hépatite B chez les patients infectés par le VIH. Ces résultats permettent de renforcer les recommandations mentionnées dans le rapport d’experts sur la prise en charge des personnes infectées par le virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C ». Cela ne change, a priori, pas les recommandations d’experts (Morlat), mais les confirme. Voici ce que disent les experts du rapport Morlat sur la vaccination contre l’hépatite B pour les personnes vivant avec le VIH : « S’agissant de l’hépatite B, la vaccination est un élément essentiel de la prévention (…) Les préservatifs sont efficaces, mais insuffisants s’ils ne sont pas utilisés pour toutes les pénétrations y compris les rapports buccogénitaux. Le vaccin contre le VHB est recommandé chez les PVVIH, en vaccinant idéalement lorsque la charge virale VIH est indétectable, et si possible lorsque le nombre de CD4 est supérieur à 200 lymphocytes CD4/mm3. Les schémas renforcés (double dose) sont recommandés. Il convient de s’assurer de l’efficacité de la vaccination par le titrage des anticorps anti-HBs. Un contrôle régulier de ce titre doit être ensuite réalisé (annuel s’il est proche du seuil protecteur). Une injection de rappel pourra être proposée si leur dosage passe sous ce seuil de protection ».

(1) Long-term immune response to Hepatitis B virus vaccination regimens in adults with human immunodeficiency virus 1. Secondary analysis of a randomized clinical trial.
Odile Launay 1, 2, MD, PhD, Arielle R. Rosenberg 1, 3, MD, PhD, David Rey 4, MD, Noelle Pouget 5, PhD, Marie-Louise Michel 6, PhD, Jacques Reynes 2, 7, MD, PhD, Didier Neau 8, MD, PhD, Francois Raffi 2, 9, MD, PhD, Lionel Piroth 2, 10, MD, PhD, Fabrice Carrat 5, 11, MD, PhD, forthe ANRS HB03 VIHVAC-B Trial Group. Jama internal medicine 2016.

Suite à une rupture de stock, puis à l’arrêt de la commercialisation de l’Extencilline, un traitement de remplacement a été proposé aux patients.  Cependant, Sigmacilina n’était pas une solution durable satisfaisante car elle ne pouvait pas être associée à la xylocaïne.

La mise à disposition de BENZATHINE BENZYLPENICILLINE par le laboratoire Sandoz permet de maintenir un accès à un traitement antibiotique dont l’efficacité et la tolérance son bien connues.

Tout comme l’Extencilline, Benzathine Benzylpénicilline Sandoz est disponible sous la forme d’une présentation en poudre et solvant pour suspension injectable (IM) avec 3 dosages (dosages à 0,6 – 1,2 et 2,4 MUI).

Pour plus d’informations : Haute autorité de santé 

 

Source : ansm 

De rares cas de réactivation du virus de l’hépatite B ont été rapportés à la suite du traitement par le pomalidomide en association avec la dexaméthasone chez des patients présentant des antécédents d’infection par le virus de l’hépatite B. Certains de ces cas ont évolué vers une insuffisance hépatique aiguë et ont conduit à l’arrêt du traitement par le pomalidomide.

La sérologie VHB doit être déterminée avant l’instauration du traitement par le pomalidomide.

Chez les patients présentant un résultat positif au dépistage du virus de l’hépatite B, une consultation chez un médecin spécialisé dans le traitement de l’hépatite B est recommandée.

La prudence s’impose en cas d’administration de pomalidomide en association avec la dexaméthasone chez des patients préalablement infectés par le VHB, y compris chez les patients présentant une sérologie positive pour les anticorps anti-HBc et négative pour l’antigène AgHBs.

Les patients ayant des antécédents d’infection doivent être étroitement surveillés tout au long du traitement afin de détecter les signes et symptômes d’infection active par le VHB.

 

 

Sources : Univadis

Le virus de l’hépatite C (VHC) est de toute évidence non seulement lié au cancer du foie et aux lymphomes non-hodgkiniens, mais aussi à certains types de tumeurs de la tête et du cou. Ce sont les conclusions d’une étude menée par des chercheurs américains et publiée dans la revue « Journal of the National Cancer Institute ».

Des chercheurs du Centre de lutte contre le cancer MD Anderson de l’Université du Texas (Houston), ont constaté que bon nombre de leurs patients atteints d’un cancer de la tête et du cou étaient séropositifs pour le VHC et ont donc décidé d’analyser cette association plus en détail. Dans leur étude rétrospective, ils ont utilisé les données de 34 545 patients qui avaient été testés pour le VHC entre 2004 et 2014. Celle-ci a inclus 409 patients atteints d’un cancer de la tête et du cou (164 cas de cancer oropharyngé et 245 cas de cancer non oropharyngé) et 694 contrôles atteints d’un des cancers liés au tabac (poumon, œsophage, vessie).

Dans le groupe contrôle, 6,5 pour cent des participants étaient séropositifs pour le VHC, un pourcentage significativement plus faible par rapport à celui des patients atteints d’un cancer de la tête et du cou. Dans le groupe des tumeurs oropharyngées, 14 pour cent des participants étaient positifs pour les anticorps anti-VHC et dans le groupe non oropharyngé, 20 pour cent étaient positifs. Selon les résultats, les personnes infectées par le virus de l’hépatite C ont une probabilité significativement plus élevée de développer un cancer de la tête et du cou : le risque est 2,4 fois plus élevé pour le cancer de la cavité buccale, presque le double pour le cancer de l’oropharynx et cinq fois plus élevé pour le cancer du larynx.

D’autres études ont montré que bon nombre de participants séropositifs pour le VHC étaient également positifs pour le virus du papillome humain (VPH). Les chercheurs estiment que les deux virus pourraient interagir et ont donc appelé à à mener d’autres études. À l’avenir, les chercheurs prévoient de réaliser un dépistage du VHC chez tous les patients atteints d’un cancer de la tête et du cou et de traiter l’infection en premier lieu, car le virus pourrait avoir des conséquences sur le traitement du cancer.