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Pour répondre à la menace croissante des résistances aux antibiotiques, l’OMS vient de publier de nouvelles recommandations dans le traitement de trois infections sexuellement transmissibles (IST) : la gonorrhée, la chlamydiose et la syphilis. En particulier, face à l’identification de plusieurs souches de Neisseria gonorrhoeae multirésistantes, l’OMS préconise de ne plus prescrire de quinolones dans le traitement de la gonorrhée.

Des IST de plus en plus souvent résistantes aux traitements antibiotiques

La gonorrhée, la chlamydiose et la syphilis sont trois infections sexuellement transmissibles (IST) qui peuvent être traitées par des antibiotiques. Chaque année, elles touchent respectivement 78, 131 et 5,6 millions de personnes à travers le monde.

Cependant les cas de résistance au traitement antibiotique se multiplient, en lien avec un usage inapproprié ou abusif de ces médicaments. C’est particulièrement le cas de la gonorrhée pour laquelle des souches multirésistantes de Neisseria gonorrhoeae ont déjà été identifiées.

De nouvelles recommandations de traitement issues de l’OMS

Pour tenter d’enrayer le développement des souches antibiorésistantes, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier de nouvelles recommandations de traitement qui mettent en avant la nécessité de traiter avec la bonne substance antibiotique, au bon moment et à la bonne dose.

De plus, l’OMS invite les instances sanitaires locales à surveiller de près l’apparition et la prévalence de souches résistantes pour ces trois IST.

Pour aller plus loin

Le communiqué de presse de l’OMS sur ses nouvelles recommandations
« La résistance aux antibiotiques oblige à actualiser les recommandations sur le traitement des infections sexuellement transmissibles », 30 août 2016.

Les recommandations de traitement de la gonorrhée de l’OMS (en anglais)
« WHO guidelines for the treatment of Neisseria gonorrhoeae », août 2016.

Les recommandations de traitement de la syphilis de l’OMS (en anglais)
« WHO guidelines for the treatment of Treponema pallidum (syphilis) », août 2016.

Les recommandations de traitement des chlamydioses sexuellement transmissibles de l’OMS (en anglais)
« WHO guidelines for the treatment of Chlamydia trachomatis », août 2016.

En savoir plus sur Vidal.fr

En 2011, les résultats intermédiaires de l’étude HPTN 052 avaient montré que le traitement antirétroviral permettait de réduire efficacement la transmission du VIH dans les couples sérodiscordants. Le New England Journal of Medicine vient de publier les données définitives de l’étude, après 10 années de suivi sur l’ensemble de la cohorte.

Méthodologie

  • En 2005, 1.763 couples hétérosexuels sérodiscordants ont été recrutés et ont été répartis (1:1) pour recevoir un traitement antirétroviral (ARV) précoce -mis en œuvre indépendamment du taux de lymphocytes T-CD4+ (LTCD4+)- ou retardé -initié lorsque les LTCD4+ passaient sous le seuil des 250/mm3. Après une étude intermédiaire, les sujets du groupe traitement différé pouvaient recevoir un traitement précoce ; au total, 17% d’entre eux n’y ont pas souscrits.

  • Une analyse de liaison génétique était systématiquement réalisée entre la personne infectée et son partenaire.

  • Le critère principal d’évaluation était le diagnostic d’une infection par le HIV-1 liée au partenaire en intention de traiter.

Résultats

  • Au total, 886 couples ont reçu le traitement précocement, et 877 ont reçu le traitement de façon différé. Après un suivi moyen de 5,5 ans (0-9,9 ans), 78 personnes ont été infectés, soient une incidence annuelle de 0,9%, parmi lesquels 46 l’ont été au sein du couple.

  • En comparaison du groupe traitement différé, le traitement précoce réduisait de 93 % le risque d’infection par le VIH, contracté au sein du couple sur l’ensemble de la durée de l’étude. Pour mémoire, ce taux atteignait 97% sur une analyse réalisée en 201. L’analyse univariée et multivariée a notamment montré que le risque d’infection du partenaire augmentait avec l’augmentation de la charge virale initiale. Dans le groupe traitement différé, une charge virale élevée était plutôt indicative d’une diminution du délai avant initiation des antirétroviraux.

A retenir

Le traitement antirétroviral constitue une méthode efficace pour prévenir la contamination par voie sexuelle dans les couples sérodiscordants stables. Cette étude démontre l’intérêt de la diminution drastique de la charge virale dans la prévention des infections par le VIH. Cependant, des études conduites dans une population de couples tout venant sont nécessaires pour évaluer plus largement l’efficacité de la stratégie.


Source : Univadis
Catégories VIH

Les personnes vivant avec le VIH sont plus à risque de présenter certains cancers. Ce risque accru est attribuable à plusieurs facteurs, notamment la co-infection par d’autres virus ayant le potentiel de causer le cancer, une forte consommation de tabac et d’alcool et l’exposition à des protéines produites par le VIH. La prise de médicaments anti-VIH (couramment appelée thérapie antirétrovirale ou TAR), l’obtention et le maintien d’une charge virale indétectable et l’augmentation du compte de CD4+ qui s’ensuit contribuent énormément à réduire le risque de cancer.

Malgré l’utilisation de la TAR, cependant, le VIH réside encore dans une portion des cellules du système immunitaire situées dans les ganglions et tissus lymphatiques. Ces cellules infectées produisent des protéines virales et semblent jouer un rôle dans l’inflammation et l’activation du système immunitaire. Il est possible que ces effets résiduels exercés par les cellules infectées par le VIH jouent un rôle dans l’augmentation du risque de cancer. Comme les personnes atteintes du VIH vivent plus longtemps de nos jours grâce à la TAR, des recherches sont nécessaires pour évaluer les risques de cancer qu’elles courent.

Une équipe de scientifiques affiliés à la grande base de données EuroSIDA a recueilli des informations relatives à la santé des personnes séropositives soignées dans de nombreuses cliniques. L’analyse la plus récente de l’équipe a porté spécifiquement sur près de 16 000 personnes suivies entre 2001 et 2012, dont 610 (environ 4 %) ont été atteintes par au moins un cancer. Au fil du temps, la proportion de cancers liés à des causes infectieuses a diminué, alors que le nombre de cancers non attribuables à des infections a augmenté. À mesure que les personnes séropositives vivent plus longtemps, l’équipe EuroSIDA s’attend à voir davantage de cancers non liés à des causes infectieuses dans les années à venir.

Détails de l’étude

L’équipe EuroSIDA analyse des données provenant de 108 cliniques dans 33 pays européens, ainsi que de cliniques situées en Argentine et en Israël. Lors de l’analyse récente, les chercheurs se sont concentrés sur les personnes dont les données ont été recueillies entre janvier 2001 et juin 2012.

Les chercheurs ont réparti les cancers dans les deux groupes suivants :
• cancers liés à des infections
• cancers non liés à des infections

Les chercheurs ont dressé la liste suivante de cancers liés à des infections :
• sarcome de Kaposi (SK) : causé par l’herpès-virus humain 8
• lymphome non hodgkinien et lymphome hodgkinien : causés par le virus Epstein Barr
• cancer du col utérin envahissant et cancers de l’anus, de la vulve, du vagin, du pénis, de la base de la langue, de la gorge et des amygdales : tous causés par le virus du papillome humain
• cancer du foie : causé par le virus de l’hépatite B (VHB) ou le virus de l’hépatite C (VHC)
• cancer de l’estomac : causé par la bactérie H. pylori

Les chercheurs considéraient tous les autres cancers comme non liés à des infections.

Bien que la base de données EuroSIDA contienne des informations portant sur quelque 18 000 personnes, aux fins de son étude sur le cancer, l’équipe s’est concentrée sur 15 648 participants au sujet desquels elle disposait de données détaillées. Le profil moyen des participants figurant dans l’analyse récente était le suivant au début de l’étude :
• 16 % avaient 51 ans ou plus
• 73 % d’hommes, 27 % de femmes
• 33 % fumaient du tabac
• compte de CD4+ : 410 cellules CD4+/mm3
• charge virale en VIH : 123 copies/ml
• 24 % avaient survécu à une infection liée au sida
• 23 % avaient la co-infection au VHC
• 6 % avaient la co-infection au VHB

Résultats : répartition des cancers

Au total, 610 personnes (4 %) ont présenté 643 nouveaux cas de cancer au cours de la période à l’étude. En voici la répartition :

• cancers liés à des infections : 60 %.
• cancers non liés à des infections : 40 %

Selon les chercheurs, les cancers liés à des infections « les plus courants » étaient les suivants :

• lymphome non hodgkinien : 116 cas
• cancer anal : 85 cas
• SK : 62 cas
• lymphome hodgkinien : 43 cas

Selon les chercheurs, les cancers non liés à des infections « courants » incluaient les suivants :

• cancer du poumon : 55 cas
• cancer de la prostate : 28 cas
• cancer colorectal : 23 cas
• cancer du sein : 22 cas

L’équipe de recherche a constaté que les personnes atteintes de cancers non liés à des infections avaient tendance à être plus âgées (moyenne d’âge de 54 ans). Elles avaient aussi un compte de CD4+ plus élevé et une charge virale plus faible que les personnes atteintes de cancers liés à des infections.

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Source : Catie

Le laboratoire Delbert a repris en mai dernier les AMM d’Extencilline (benzathine benzylpénicilline), dont la commercialisation avait été arrêtée par Sanofi en février 2014.
Une remise à disposition des trois dosages 600 000 UI, 1,2 MUI et 2,4 MUI est annoncée pour le premier semestre 2017.
« Les formulations seront identiques. Nous avons mis en place une nouvelle source de matière première et un nouveau site de production en Europe. Nous attendons la validation de ces modifications par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé », explique le directeur général du laboratoire, Thierry Hoffmann. « Les négociations sont aussi en cours pour le prix ».

Le Corevih Ile-de-France Ouest a publié, il y a quelques semaines, un nouveau dépliant sur « Contraception et séropositivité ». Il a été élaboré par l’ensemble du groupe « Femmes et VIH » de ce Corevih et piloté par le docteur Alix Greder-Belan, médecin à l’hôpital André Mignot (Centre hospitalier de Versailles, Le Chesnay) et vice-présidente de ce Corevih. Ce document, très synthétique, est destiné aux femmes vivant avec le VIH. Il a pour ambition de répondre aux questions les plus fréquentes de ces femmes en matière de contraception, de présenter les différentes méthodes contraceptives (efficacité, prix, remboursement, interactions possibles avec les antirétroviraux) et d’indiquer un certain nombre d’adresses utiles. Vous pouvez recevoir ce dépliant sur simple demande auprès du secrétariat du Corevih Ile-de-France Ouest au 01 49 09 47 63.

Source : Seronet

 

Source : Top santé

En juillet dernier, l’Agence Européenne du Médicament (EMA) annonçait accorder son autorisation pour un usage préventif du Truvada chez les adultes atteints du VIH. Aujourd’hui, la Commission européenne a validé cette décision : ce médicament sera disponible pour cet usage dans dans les 28 Etats-membres de l’Union Européenne.

Fin juillet, l’Agence Européenne du Médicament (EMA) estimait les essais cliniques du Truvada concluants et donnait son accord à une extension de l’autorisation de la mise sur le marché du médicament. Il ne manquait plus que l’aval de la Commission européenne (CE) pour rendre une décision finale.

C’est désormais chose faite puisque l’utilisation du Truvada a été validée par la CE, dans le cadre d’une utilisation en prophylaxie pré-exposition (PrEP), associée à des pratiques sexuelles à moindre risque. Tous les pays de l’Union européenne pourront donc bientôt bénéficier du médicament en traitement préventif.

Initialement autorisé par l’EMA en 2005, en association avec d’autres antirétroviraux, le Truvada, produit du laboratoire américain Gilead, est aujourd’hui le traitement antirétroviral le plus prescrit en Europe pour traiter les adultes infectés par le VIH. Avec cette autorisation d’AMM, il peut également être utilisé pour prévenir le risque d’infection par le VIH chez les adultes à haut risque de contamination.

Un nouvel outil de prévention contre le VIH

En effet, l’autorisation de mise sur le marché du Truvada en PrEP s’appuie sur les résultats de deux grands essais contrôlés du médicament, l’essai iPrEX et l’essai Partners PrEP. Dans toutes les études, la nature et l’incidence des effets indésirables (maux de tête, maux d’estomac et perte de poids) étaient conformes au profil de sécurité et de tolérance du médicament lorsqu’il est utilisé dans le cadre d’un traitement contre le VIH.

« Depuis trente ans, les traitements anti-VIH ont énormément progressé, cependant les taux de contamination continuent de s’accroître. Le nombre d’infections diagnostiquées a d’ailleurs atteint un niveau record en 2014 au sein de l’Union Européenne ; 94% des infections dont la cause est connue se font par voie sexuelle » déclare le Pr. Jean-Michel Molina, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’Hôpital Saint-Louis (AP-HP). Cette autorisation apporte un nouvel outil de prévention du VIH qui « permettra aux personnes séronégatives à haut risque de contamination par le VIH-1 de se protéger contre le virus ».

Le Truvada a d’ores et déjà été autorisé pour son utilisation en PrEP dans plusieurs pays : aux Etats-Unis, en Australie, au Canada, au Kenya, au Pérou ou en Afrique du Sud.

Fin 2015, la France avait autorisé la prescription du Truvada « de façon encadrée » à l’hôpital ainsi que sa prise en charge « à 100% » devenant ainsi le premier pays européen, et le second mondial après les Etats-Unis, à donner son feu vert à l’utilisation préventive du fameux médicament.

Des recommandations toutefois nécessaires

« Le Truvada ne doit pas être utilisé en PrEP chez des individus de statut VIH-1 inconnu ou positif, car le médicament pris seul ne constitue pas un traitement complet contre le VIH-1, et des mutations de résistance au VIH-1 sont apparues chez des personnes présentant une infection VIH-1 non détectée, et uniquement traitées par le Truvada » signale le communiqué du laboratoire Gilead.

Cela s’ajoute aux recommandations émises par l’EMA sur le Truvada en juillet dernier. L’agence rappelait que l’utilisation du médicament en traitement préventif « doit faire partie intégrante d’une stratégie globale de prévention » et « ne saurait se substituer à l’utilisation d’un préservatif  » qui reste le seul moyen de se prémunir « non seulement contre le virus du sida mais aussi des autres maladies sexuellement transmissibles ».

Source : ansm

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) met à la disposition des professionnels de santé l’ensemble des interactions médicamenteuses identifiées par le groupe de travail « interactions médicamenteuses » dans un Thesaurus.

Ce document apporte aux professionnels de santé une information de référence et doit être utilisé comme un guide pharmaco-thérapeutique d’aide à la prescription. Il fait l’objet d’une actualisation deux fois par an.

La publication de cette nouvelle version du Thesaurus s’accompagne d’une mise à jour du tableau relatif aux « interactions médicamenteuses et cytochromes ».

Missions

Objectifs : En relation avec la responsable administrative et financière, le/la stagiaire participe à l’organisation de la vie associative et à sa bonne gestion.

Missions principales :
• Participe aux opérations administratives et de gestion au quotidien
• Prend en charge la mise à jour des tableaux de reporting
• Participe à la constitution de dossiers de subventions
• Suit les processus de dons et d’adhésions
• Organise les réunions d’instance (CA et AG) et en rédige les comptes-rendus (CA, AG, réunions d’équipe hebdomadaires)
• Réalise des présentations à destination des partenaires
• Réalise des recherches documentaires
• Prend en charge le courrier, l’accueil physique et téléphonique.

Profil

• Formations & expériences : Formation supérieure en Licence, Master (1 ou 2) de management des associations ou autres.
• Maîtrise des outils informatiques : Suite office (Excel, word et power point)
• Qualités : Rigoureux(se), organisé(e), polyvalent(e), dynamique. Goût pour les chiffres, bon niveau rédactionnel impératif. Expérience associative et/ou intérêt pour la lutte contre le VIH/Sida appréciés.

Durée

Contrat : stage de 6 mois, à compter de fin septembre (à négocier)

Rémunération

Indemnités de 554,50 €/mois net + tickets restaurant 8,90 € (pris en charge à 60 %), transports (pris en charge à 50 %), 2 jours de congés mensuels.

CV + LM par mail uniquement à mjaudon@actions-traitements.org

Source : seronet

De nouveaux résultats ont été présentés à la conférence de Durban concernant un anneau vaginal de prévention de l’infection à VIH à base de dapivirine, un antirétroviral. Ces données confirment celles publiées à l’occasion de la Croi 2016 : l’anneau avec dapivirine offre une protection « significative » lorsqu’il est utilisé de manière systématique. Les résultats présentés portent sur les dernières données de deux études de phase III toujours en cours en Afrique : Ring Study et l’étude Aspire. Les nouvelles données indiquent que chez les femmes qui utilisent l’anneau mensuel systématiquement, le risque d’infection est, au moins, réduit de 56 %. Dans un sous-groupe très observant, le risque d’infection était même réduit d’au moins 75 %. Deux autres études viennent d’être lancées : Dream et Hope. Elles visent à mieux cerner les utilisations possibles de l’anneau vaginal. « Il s’agit de mieux comprendre quand, pourquoi et comment les femmes utilisent l’anneau et de développer des moyens efficaces pour soutenir son utilisation cohérente », expliquent les chercheurs d’IPM, un institut qui s’occupe de la Ring Study.

Source : VIH 

Dernière séance de «Late Breaker» de Durban 2016, ces résultats admis à la dernière minute avant le début de la conférence.

Une prophylaxie renforcée réduit la morbi/mortalité chez les patients fortement immunodéprimés qui débutent un traitement antirétroviral

Enhanced infection prophylaxis reduces mortality in severely immunosuppressed HIV-infected adults and older children initiating antiretroviral therapy in Kenya, Malawi, Uganda and Zimbabwe: the REALITY trial – J. Hakim,  REALITY Trial Team – Zimbabwe

Le renforcement de la trithérapie classique par du raltegravir au cours des 12 premières semaines permet une réduction plus rapide de la charge virale mais n’a pas d’impact sur la morbi/mortalité

12-week raltegravir-intensified quadruple therapy versus triple first-line ART reduces viral load more rapidly but does not reduce mortality in severely immunosuppressed African HIV-infected adults and older children: the REALITY trial – C. Kityo, REALITY trial team – Uganda

Les deux présentations se rapportaient à la même étude. Il s’agit de savoir si renforcer les modalités de prise en charge chez les patients très immunodéprimés (CD4 < 100/mm3) permet d’améliorer le pronostic. L’étude REALITY a testé plusieurs stratégies chez 1 800 patients : 1/ renforcer la trithérapie initiale par 2 INIT et un INTI avec du raltégravir dans les 12 premières semaines ; 2/ renforcer la prophylaxie des infections opportunistes en ajoutant au cotrimoxazole (et l’INH si elle était dans les recommandations du pays) par : 12 semaines d’INH et vitB6, 12 semaines de fluconazole, 5 jours d’azitromycine et une dose unique d’albendazole (le coût de ce package prophylactique complet varie de 7 à 35 $ en fonction des pays de l’étude) ; 3/ apporter un soutien nutritionnel au cours des 12 premières semaines (ce dernier aspect ne sera pas abordé dans la présentation des résultats). En pratique, l’adjonction de raltégravir n‘amène aucun bénéfice en terme de charge virale indétectable, de restauration immunitaire ou de morbi/mortalité (NDR : donc de ce côté, on ne lave pas plus blanc que blanc…). Par contre, le package prophylactique entraine une amélioration de la mortalité, diminue l’incidence des évènements sida (OMS IV) de la tuberculose, de la cryptococcose et des candidoses. Cela sans effet délétère sur la tolérance ou l’efficacité antivirale. L’étude a utilisé une forme coformulée de cotrimoxazole/INH/Vit B6 et montre que l’on sauve 3,3 vies pour 100 patients traités avec le pack prophylactique renforcé.

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