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enquête tabac et vih

Source : Rapport Actions Traitements – Programme Tabac-VIH – 04_11_2024_LONGUE

Du 3 juillet au 11 Octobre 2024, nous avons mené une grande enquête nationale auprès des personnes vivant avec le VIH (fumeuses ou ex-fumeuses) et des professionnel·le·s de santé qui les prennent en charge. L’objectif était de mettre en évidence les bons leviers, les bons messages pour accompagner celles et ceux qui le souhaitent dans une démarche d’arrêt du tabac.

Personnes vivant avec le VIH = PVVIH

L’enquête, menée avec l’institut Ipsos, est le fruit d’une collaboration avec :

  • les associations : Aides, Les Petits Bonheurs et le Réseau santé Marseille sud
  • la Société Française de Lutte contre le Sida (SFLS)
  • les COREVIH : Île-de-France centre et est, Hauts de France, Nouvelle Aquitaine, Grand est et Océan indien.
  • le CHU de Nice

PROFIL DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH AYANT RÉPONDU À L’ENQUÊTE 

  • Genre : principalement des hommes cis (83%, femmes cis 14%)
  • Oreintation sexuelle : 75% homosexuel.le, 18% hétérosexuel.le
  • Âge : participants plutôt âgés (63% des répondants ont entre 45 et 64 ans)
  • Région : principalement en Île-de-France (42%) puis Occitanie (11%)
  • Zone urbaine/zone rurale : Habitant principalement en zone urbaine : 41% en agglomération parisienne, 31% dans des villes de plus de 100 000 habitants
  • Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) : plutôt bien répartie dans les différentes catégories
  • Durée de séropositivité : 78% sont séropositives depuis plus de 10 ans
  • Professionnel·le·s de santé les plus consulté·e·s au cours des 12 derniers mois : pharmaciens 93%, infectiologues 92%, médecins généralistes 86%)

Profil tabagique des PVVIH

  • 54% de fumeurs actuels // 46% d’anciens fumeurs
  • Consommation de tabac : prédominance des cigarettes en paquet (84%)
  • Âge du début de consommation du tabac : 18 ans en moyenne

PVVIH fumeurs

  • Temps moyen depuis lequel ils fument : 32,2 années

PVVIH anciens fumeurs

  • Principales professions : infectiologues, médecins généralistes, pharmaciens… infirmiers, addictologues, tabacologues, chirurgiens-dentistes…
  • Situation par rapport au tabac : 68% d’entres eux fument ou ont déjà fumé (57% “fument actuellement, de temps en temps ou de manière très occasionnelle”)
  • Genre : 43% hommes cis, 54% femmes cis
  • Âge : bonne répartition dans les différentes classe d’âge
  • Région d’exercice : principalement en Île-de-France (30%) puis Auvergne-Rhônes-Alpes (14%) et Occitanie (10%)
  • Lieu d’exercice : ½ à l’hôpital/CHU, ¼ en cabinet de ville, ¼ en officine de ville

Source : Rapport Actions Traitements – Programme Tabac-VIH – 04_11_2024_LONGUE

Quelques résultats marquants, concernant les personnes vivant avec le VIH

  • Une population sensible à l’arrêt du tabac : 88% des fumeurs actuels ont déjà essayé d’arrêter de fumer pendant au moins une semaine, 79% envisagent sérieusement d’arrêter de fumer.
  • Un faible niveau de connaissance des personnes vivant avec le VIH sur les liens entre tabac et VIH : Seulement 28% considèrent que le tabac a certainement un impact négatif sur leur système immunitaire, et ce malgré leur état de santé.
  • Avoir le VIH a peu d’impact sur les motivations à fumer des personnes vivant avec le VIH: seuls 20% des fumeurs actuels déclarent fumer pour oublier le VIH et ses traitements.
  • Des poly-addictions fréquentes : 78% des personnes vivant avec le VIH interrogées consomment actuellement des substances psychoactives, que ce soit de l’alcool, des drogues, la pratique du chemsex ou la consommation de médicaments détournés de leur usage.

Quelques résultats marquants, concernant les Professionnel·le·s de Santé

  • Un faible recours aux professionnels de santé dans les démarches d’arrêt du tabac des personnes vivant avec le VIH : Seuls 36% des fumeurs actuels considèrent que consulter un tabacologue ou un addictologue serait un moyen efficace pour les aider à arrêter de fumer.
  • Un manque d’aisance des professionnels de santé pour aborder le tabac : seulement 33% déclarent être « tout à fait » à l’aise pour parler du tabac avec leurs patients.
  • Un manque de formation des professionnels de santé : 72% déclarent être mal formés sur au moins un aspect lié au tabac chez les personnes vivant avec le VIH, que ce soit l’accompagnement à proposer, les impacts ou les risques du tabac pour cette population.
  • Le lien entre tabac et VIH, un sujet peu connu des professionnels de santé : seulement 45% savent que le cancer du poumon est devenu la 1ère cause de cancer chez les personnes vivant avec le VIH.

Source : Rapport Actions Traitements – Programme Tabac-VIH – 04_11_2024_LONGUE

VIH administration

Source : Vidal

Les conditions d’aministration des suspensions injectables VOCABRIA et REKAMBYS en initiation de traitement ont changé ; désormais, seule la première injection doit être réalisée en milieu hospitalier, au lieu des trois premières précédemment. 

Les conditions d’administration des suspensions injectables à libération prolongée VOCABRIA 600 mg (cabotégravir) et de REKAMBYS 900 mg (rilpivirine) évoluent. 

Depuis le 6 novembre 2024, pour chacun de ces médicaments, seule la première injection doit être effectuée en milieu hospitalier, au lieu des trois premières auparavant [1].

L’administration en milieu hospitalier est une précaution en raison du risquede réactions postinjection associés à ces médicaments.

En outre, VOCABRIA et REKAMBYS doivent être injectés par un professionnel de santé, en deux sites distincts du muscle moyen fessier (site ventro-glutéal recommandé) lors de la même visite. L’ordre des injections n’a pas d’importance. Les instructions relatives à la préparation de ces injections, destinées aux professionnels de santé et présentes dans la notice-boîte, doivent être suivies attentivement afin de réduire le risque de survenue de fuite [23].

Pour lire la suite de l’article, cliquez ici : Vidal

Guérisons VIH

Source : RTS

Les cas de guérisons extraordinaires, du VIH ou d’autres maladies comme le cancer, représentent un miracle pour les patients concernés, mais intéressent aussi la recherche qui y voit l’espoir de nouveaux traitements pour des maladies jusqu’alors incurables.

Rémission inédite du VIH à Genève

Romuald, le « patient de Genève », a été l’un des rares cas dans le monde à entrer en rémission du VIH après avoir reçu une greffe de moelle osseuse pour soigner sa leucémie aiguë.

Au moment de soigner Romuald, Alexandra Calmy et son équipe de l’unité VIH des HUG voient une opportunité: faire d’une pierre deux coups, soigner la leucémie et le VIH en même temps.

Et c’est possible, cinq patients ont déjà reçu une greffe de moelle et ont guéri des deux maladies. Dans ces cinq cas, le donneur a toujours été porteur d’une mutation génétique appelée CCR5 Delta 32, une mutation qui offre une résistance au VIH.

Mais Romuald ne peut pas attendre, alors il reçoit une greffe sans la fameuse mutation. Après l’intervention, il développe la maladie greffon contre hôte (GVH), les cellules saines du greffon attaquent les cellules du receveur. Cet effet est bénéfique, dans la mesure où le greffon s’attaque aux cellules cancéreuses, mais il s’attaque aussi aux cellules saines du receveur, ce qui implique de prendre des médicaments anti-rejets.

Romuald est finalement en rémission de sa leucémie et surprise, le VIH ne réapparaît pas, lui non plus: « On m’a dit depuis l’âge de mes 18 ans: « Prenez votre traitement ! ». Jamais je n’aurais imaginé ni même espéré qu’on me dise: « Vous pouvez l’arrêter ». C’est une réussite pour moi, une victoire sur le combat d’une vie contre la maladie », réagit Romuald.

Cliquez ici pour lire la suite de l’article : RTS

Témoignage discrimination

Source : Défenseurdesdroits

Dans le cadre de sa mission de lutte contre les discriminations et de promotion de l’égalité d’accès aux droits, le Défenseur des droits lance un appel à témoignages sur les discriminations dans les parcours de soins, ouvert jusqu’au 6 janvier 2025.

Cette initiative vise à recueillir des retours d’expérience de patients ayant rencontré des discriminations, que ce soit dans l’accès aux soins ou au cours de leur parcours médical.

Dans un contexte où l’accès aux soins se complexifie, ces discriminations constituent un obstacle supplémentaire pour les patients concernés, qui peuvent se voir refuser un rendez-vous, être réorientés sans raison vers d’autres structures, ou encore subir des délais d’attente anormalement longs.

Pourquoi cet appel à témoignages ?

Les témoignages recueillis permettront de :

  • Identifier les formes de discrimination dans le domaine de la santé pour promouvoir l’égalité de traitement dans les parcours de soins et le respect des droits des patients ;
  • Documenter et analyser l’impact de ces discriminations, souvent sous-évaluées ;
  • Formuler des recommandations concrètes à destination des professionnels de la santé et des décideurs

Retrouvez le liens du questionnaire sur ce site : Défenseurdesdroits

Lénacapavir VIH femmes

Source : CATIE

Des scientifiques d’Afrique du Sud et de l’Ouganda ont mené une étude sur la prophylaxie pré-exposition (PrEP) portant le nom de Purpose 1. Étaient inscrites à cette dernière 5 338 adolescentes et jeunes femmes, toutes cisgenres. Toutes étaient séronégatives au début de l’étude.

L’équipe de recherche a réparti les participantes au hasard pour faire l’objet de l’une des interventions suivantes en matière de PrEP :

  • lénacapavir : administré par injection sous-cutanée (juste en dessous de la peau) tous les six mois après une période d’induction
  • Truvada : pris sous forme de comprimé tous les jours
  • Descovy : pris sous forme de comprimé tous les jours

Conçue de manière rigoureuse mais complexe, cette étude était un essai clinique à double insu, contrôlé contre placebo. Toutes les participantes recevaient un placebo (médicament factice). Autrement dit, les personnes sous Truvada ou Descovy recevaient également une injection de lénacapavir factice tous les six mois. Quant aux personnes recevant le lénacapavir véritable, on leur donnait également un placebo de Truvada ou de Descovy sous forme de comprimé tous les jours. Les faux comprimés et la fausse solution injectable étaient fabriqués de sorte à ressembler aux médicaments véritables. La plupart du personnel affilié à cette étude ignoraient quelles participantes recevaient quel médicament jusqu’à la levée du double insu. 

L’équipe a sélectionné des personnes au hasard pour recevoir les médicaments à l’étude dans un rapport de 2 : 2 : 1, soit le lénacapavir : Truvada : Descovy. 

L’étude comportait plusieurs éléments, dont un suivi régulier, des rendez-vous en clinique et un counseling régulier sur l’observance thérapeutique. Les participantes recevaient condoms et lubrifiants et passaient régulièrement des tests de dépistage du VIH et d’autres infections transmissibles sexuellement (ITS). 

Les femmes et les filles qui tombaient enceintes durant l’étude recevaient des documents additionnels se rapportant au consentement éclairé. Si elles signaient ceux-ci, elles pouvaient rester dans l’étude.

Pour lire la suite de l’étude, cliquez ici : CATIE

Traitement VIH

Source : Le Quotidien du pharmacien

La Haute Autorité de santé (HAS) vient de mettre à jour ses recommandations sur les traitements des personnes vivant avec le VIH, organisant notamment des simplifications de posologies en cas de succès virologique, ou proposant des alternatives en cas d’échec. L’observance reste cependant le maître mot.

Les autorités de santé françaises ont pour objectif d’éliminer la transmission du VIH d’ici à 2030. « L’outil clé » est toujours un traitement antirétroviral (ARV), selon la Haute Autorité de santé (HAS) qui vient de mettre à jour ses recommandations pour les patients vivant avec le VIH, faisant une place aux formes LP.

Initiation : viser tout de suite l’observance

Comme auparavant, le traitement initial repose sur une combinaison de deux ou trois ARV (bithérapie ou trithérapie) pour VIH-1, trois ARV pour VIH-2. Or, rien que pour VIH-1, plus de 30 ARV appartenant à 9 classes différentes ont été autorisés en France. En pratique, contre le VIH-1 chronique et asymptomatique, les schémas préférentiels sont les associations suivantes :

– 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) + 1 inhibiteur de l’intégrase (INI) : abacavir/lamivudine/dolutégravir ou fumarate de ténofovir alafénamide/emtricitabine/bictégravir ;

– Ou 1 INTI + 1 INI : lamivudine/dolutégravir ;

– Ou 2 INTI + 1 inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) : fumarate de ténofovir disoproxil/lamivudine/doravirine.

Pour le VIH-2, le choix d’un traitement est plus complexe, notamment en raison de la résistance naturelle du VIH-2 à plusieurs classes d’ARV.

Pour lire la suite cliquez ici : Le Quotidien du pharmacien

VIH Agenda

Source : Swissinfo

Le virus du sida est toujours d’actualité dans une grande partie des pays d’Afrique subsaharienne. Il affecte essentiellement les filles et les jeunes femmes. Changement climatique et conflits dominent l’agenda des Nations Unies, mais il y a nécessité à redoubler d’efforts dans la lutte contre le VIH, avertit ONUSIDA.

Gniwali Ndangou vit à Bangui, capitale de la République centrafricaine. Elle est orpheline. Durant son enfance, elle est la seule de ses frères et sœurs à avoir dû prendre des pilules chaque jour. Selon son tuteur, des médicaments contre le paludisme et les maux de tête. Ce n’est qu’à dix-sept ans, lorsqu’elle a menacé d’abandonner, que sa sœur lui a dit la vérité: Gniwali est née avec le VIH.

Aujourd’hui, elle travaille comme paire éducatrice et agente de santé communautaire au Centre d’information et d’éducation sexuelle des jeunes (CISJEU). Lequel propose des services assurés par la population locale. Par exemple des tests de dépistage du VIH et de l’information pour prévenir l’infection. Adolescents et jeunes adultes vivant avec le virus y reçoivent aussi l’appui de paires dans la prise de médication et de leur traitement. Objectif: éviter la transmission de la maladie.

Le centre a sauvé la vie de Gniwali. C’est un gage d’espoir pour de nombreux jeunes contraints de vivre avec le VIH. ONUSIDA estime qu’en Afrique subsaharienne, 3100 filles et jeunes femmes continuent à être infectées chaque semaine. Elles ont trois fois plus de risques de l’être que leurs semblables masculins. ONUSIDA est un programme commun à onze organisations onusiennes, dont l’OMS, l’UNICEF, l’UNESCO, ONU femmes et la Banque mondiale.

Les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies visent à l’élimination du sida en tant que menace de santé publique d’ici 2030. Mais au vu des taux d’infection dans diverses parties du monde, ONUSIDA tire la sonnette d’alarme et en appelle à plus de soutien sous l’angle médical comme financier.

Pour lire la suite de l’article, cliquez ici : Swissinfo

Précarité VIH

Source : Le quotidien du médecin

La prévention n’est, à ce jour, pas adaptée aux migrants, travailleuses du sexe et femmes trans
PFG/SIPA

Les innovations biomédicales offrent de belles perspectives pour les personnes à risque face au VIH. Mais les besoins des populations précaires ne s’alignent pas nécessairement avec ces nouveaux traitements préventifs. Comment appréhender toutes les dimensions de la précarité dans la santé sexuelle ?

Si la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) était au cœur des présentations et symposiums de la 25e conférence Aids 2024 à Munich fin juillet, très peu de choses ont été dites sur la précarité des minorités. Pourtant, migrants et migrantes, travailleuses du sexe (TDS), femmes trans sont vulnérables face au VIH et ont des besoins particuliers quant à la santé sexuelle. L’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales–Maladies infectieuses émergentes (ANRS-MIE) mène divers projets de recherche au contact de ces populations pour mieux adapter les solutions de soin existantes. Quels enseignements tirer de ces études récentes ?

La cohorte Princesse, menée auprès de travailleuses du sexe en Côte d’Ivoire entre 2018 et 2024, a mis en évidence le décalage entre ce qui est proposé aux personnes précaires en matière de prévention et leurs besoins réels. Des constats valables en France, selon Joseph Larmarange, démographe de santé publique à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et coprésident de la commission scientifique Santé publique et sciences sociales à l’ANRS-MIE.

Revenir aux fondamentaux

« Parce qu’on est éblouis par l’innovation biomédicale, on a tendance à oublier les fondamentaux », regrette Joseph Larmarange, investigateur principal de la cohorte Princesse. Le chercheur explique ainsi que la prophylaxie pré-exposition (Prep) n’est pas une priorité pour les TDS. Ce qui vient en premier lieu, ce sont les préservatifs et le traitement post-exposition (TPE), qui doit être pris dans les 24 à 72 heures après le rapport à risque mais reste trop peu accessible.

Pour lire la suite, cliquez ici : Le quotidien des médecins

Catégories VIH
Guide AIDES

Source : AIDES

« Être acteur/actrice de sa prise en charge lorsqu’on vit avec le VIH », c’est le titre d’un nouveau guide réalisé par des militants de AIDES à destination des personnes vivant avec le VIH. Pourquoi ce guide et qu’y trouve t-on? Remaides a posé la question à l’un de ses rédacteurs, Lucas Vallet, militant de AIDES en région Auvergne-Rhône-Alpes et administrateur national, référent sur l’accompagnement des personnes vivant avec les virus.

Remaides : Qui est à l’initiative de ce nouveau guide et à quels besoins répond-il ?

Lucas Vallet : L’idée est venue de Bertrand Dumont, un militant de AIDES à Clermont-Ferrand, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Nous avons monté un groupe de travail avec d’autres militants comme Paul-Emmanuel Devez, Julien Garmy, Jonathan Quard avec une conception graphique de Mariella Seguias. C’est un travail collectif de rédaction et de relectures que nous avons mené. L’idée de départ était de répondre à des questions que peuvent se poser des personnes vivant avec le VIH pendant leur parcours de santé et qui ne sont pas toujours abordées par les professionnels-les de santé qui les suivent. Le guide propose des pistes pour prendre soin de soi, prendre mieux son traitement et avoir une vie affective et sexuelle épanouissante.

Remaides : À qui est destiné ce guide et qu-y trouve-t-on?

Pour lire la suite cliquez ici : AIDES

Enquête charge invisible

Source : France Assos Santé

Lancement ce 12 septembre de l’enquête de France Assos Santé sur les restes à charge invisibles, ces frais non remboursés, ni par la Sécurité sociale ni par les complémentaires santé. Nulle trace de ces « RACI » dans les statistiques officielles. Pourtant, ils pèsent lourd sur le portefeuille des personnes malades, en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Le questionnaire en ligne et anonyme est accessible jusqu’au 12 octobre. Mobilisez-vous : l’heure des bons comptes a sonné !

Baisse du remboursement des soins dentaires, doublement des franchises médicales, restriction de la prise en charge des transports, et maintenant remise en cause des ALD et proposition de créer des franchises supplémentaires ; 2024, annus horribilis pour les usagers du système de santé et les patients. Clairement, la tendance, cette année, aura été de faire des économies à leurs dépens. Et rien n’indique, moins encore dans le contexte politique actuel, qu’elle devrait s’infléchir dans un sens plus favorable, en témoigne la menace qui plane sur le principe de la prise en charge à 100 % des soins liés aux affections longue durée (ALD).

Voilà pour la partie émergée des frais qui ont vu leur remboursement se réduire. Mais nombre d’usagers doivent aussi composer avec des dépenses de santé qui passent sous les radars et, à ce titre, ne font l’objet d’aucune prise en charge. Ce sont les restes à charge dits « invisibles », ou RACI, tels que le petit matériel médical (aiguille, pansement, désinfectant, etc.), les crèmes, les consultations avec un psychologue et/ou une diététicienne, l’activité physique adaptée, etc. Quel est leur poids réel sur le portefeuille des personnes concernées ? Pour répondre à cette question, France Assos Santé a décidé de les interroger et de poursuivre ainsi un travail initié en 2019 sur les RACI.

Cliquez ici pour lire la suite de l’article : France Assos Santé