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VIH épidémie

Source:seronet.info

Le Tasp est un consensus scientifique mondial : une personne vivant avec le VIH sous traitement efficace ne transmet pas le virus. Mais alors comment le virus fait-il pour continuer à se propager ? La réponse est simple : chez les personnes infectées qui n’ont pas accès à un traitement, la plupart du temps car elles ignorent leur séropositivité. C’est ce que les experts-es appellent l’épidémie non diagnostiquée de VIH et c’est un phénomène croissant depuis la pandémie de Covid-19, rapporte le site d’infos Belge RTBF. Le nombre de personnes séropositives non-diagnostiquées est en augmentation dans l’espace européen. « C’est inquiétant », réagit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « Nous devrions tous être profondément préoccupés par ces données », affirme Hans Henri P. Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe. Cela signifie, en effet, que des centaines de milliers de personnes ne bénéficient pas des traitements dont elles auraient besoin. En 2020, le nombre de cas signalés a chuté de manière considérable. Une tendance qui s’est poursuivie en 2021, le nombre de nouveaux diagnostics étant toujours inférieur de 25 % par rapport au nombre de cas rapportés avant la pandémie. Ces résultats sont néanmoins à prendre encore précaution, car ils pourraient aussi révéler une diminution des nouveaux cas.

Article à lire ici : seronet.info

soeurs perpétuelle indulgence

Source: lemonde.fr

Mêlant joyeusement les codes de l’univers drag-queen et de l’imagerie religieuse, ces fausses nonnes veillent, depuis plus de trente ans, à Paris, sur la communauté LGBT+. Avec humour, elles propagent un message d’amour et de tolérance, et remplissent un rôle essentiel en matière de prévention du VIH.

« Que sainte Pouffe, patronne des couvents de France, sainte Sapho, patronne des filles qui aiment les filles, sainte Tapiola, patronne des garçons qui aiment les garçons, sainte Cyclette, patronne des bi, (…) sainte Rita, patronne des causes désespérées – et donc des hétéros – veillent sur vous avec amour, joie et paix. »

« On ne sert à rien mais on est bonnes à tout ! », résume Youtopia en guise de présentation et avec l’humour (souvent grivois) qui caractérise les sœurs. Cornette blanche, chaussures compensées à semelle argentée, robe à sequins rouges et bas résille, colliers de perles en toc, visage peint en blanc, barbe de trois jours… Youtopia se prénomme en réalité Laurent. Depuis maintenant une douzaine d’années, ce graphiste de 48 ans fait partie de ce mouvement militant LGBT+ (lesbienne, gay, bi, trans…) qui mixe les codes de l’univers fantasque des drag-queens et l’imagerie ecclésiastique. Les missions des sœurs sont plurielles : écouter, apaiser, informer…, le tout, enrobé de beaucoup de rires.

« Expier la honte »

Le mouvement est né à San Francisco (Californie), en 1979. Un jour, quatre amis homos décident de sortir habillés en nonnes dans Le Castro, le quartier gay de la ville. Le succès est immédiat. Garçons et filles accourent auprès de ces drôles de personnages et commencent, mi-sérieux mi-amusés, à se « confesser ». Immédiatement, il apparaît évident que les membres de la communauté ont besoin d’oreilles bienveillantes. A l’époque, l’homophobie est encore très prégnante – l’Association américaine de psychiatrie n’a rayé l’homosexualité de sa liste des maladies mentales que depuis six ans, en 1973. Le premier « couvent » est fondé, qui repose alors sur deux vœux : promulguer la joie omniverselle et expier la honte et la culpabilité stigmatisantes. Le concept plaît et essaime : aujourd’hui, il existe une centaine de « couvents » à travers le monde.

La France en compte dix (à Montpellier, à Lille, à Aix-en-Provence, etc.). Le premier voit le jour à Paris en 1990, au plus fort de l’épidémie de sida. A ce moment-là, il n’existe aucun traitement efficace, et le milieu gay est décimé. Les sœurs, aux avant-postes de cette tragédie, décident de formuler un nouveau vœu : celui d’information et de prévention du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST). Les noms des sœurs qui ont connu cette période témoignent de sa gravité et de son aspect funeste : Rita du Calvaire, Lacryma, Dolorosa…

Article complet ici: lemonde.fr

ONU VIH

Source : unaids.org

La 51e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA s’est achevée aujourd’hui avec des engagements en faveur d’une action audacieuse visant à remettre l’humanité sur la bonne voie pour éradiquer le sida d’ici 2030. Cette rencontre, qui a réuni les États membres, la société civile et les organismes des Nations Unies, a été le cadre d’une série d’engagements et d’accords en faveur d’un travail conjoint qui permettra de lutter contre les inégalités qui alimentent la pandémie de sida.

« La réunion de cette semaine a vu des avancées cruciales : sur les ressources, les communautés et les inégalités. Les représentants et représentantes se sont engagés à financer pleinement la riposte au sida, à soutenir le leadership des communautés, à renforcer le message U=U (Undetectable=Untransmittable, indétectable = non transmissible), à lutter contre la stigmatisation et la discrimination et à soutenir l’éducation, l’autonomisation et l’éducation sexuelle complète. En concrétisant les engagements pris cette semaine, l’humanité sera sur la bonne voie pour éradiquer le sida d’ici 2030 », a indiqué la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Nous n’avons pas le droit à l’échec. Tout échec se traduira par des morts. Ensemble, nous devons gagner. En veillant à ce que les organisations communautaires soient responsabilisées et incluses, à ce que les inégalités soient combattues et à ce que la riposte au VIH soit entièrement financée, cette génération de leaders peut être celle qui vaincra la pandémie de sida. »

Article complet ici : unaids.org

ONU sida

Source: news.un.org

Les ripostes dirigées par les communautés sont un élément essentiel de la réponse à la pandémie de sida et les ressources doivent leur être accordées en priorité. C’est ce qu’ont indiqué des représentants de gouvernements, de la société civile et d’organismes des Nations Unies lors d’une rencontre internationale sur le sida organisée à Chiang Mai en Thaïlande.

Ils ont de plus indiqué que cette démarche sera essentielle pour lutter contre d’autres pandémies et pour s’y préparer.

Au cours de cette rencontre, la première définition internationale d’une riposte communautaire à une pandémie a été publiée. Elle est le fruit d’un processus de consultation de deux ans qui a réuni 11 gouvernements, représentant chaque région du monde, et 11 figures de la société civile. Cette équipe multipartite d’ONUSIDA a travaillé sur les ripostes dirigées par les communautés.L’ONUS IDA, ainsi que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont présenté les résultats lors de la 51e réunion du Conseil de coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, qui se déroule du13 au 16 decembre.

À partir de ces nouvelles définitions et recommandations, le ministre fédéral allemand de la Santé, Karl Lauterbach, et la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, ont appelé à intégrer « toute l’infrastructure communautaire de lutte contre les pandémies » au sein des nouveaux plans, accords internationaux et financements de la lutte, de préparation et de riposte contre les pandémies.En effet, une infrastructure communautaire solide, travaillant en synergie avec le gouvernement est un élément nécessaire, mais négligé pour prévenir, préparer et riposter efficacement aux pandémies, ont-ils indiqué.

En s’appuyant sur des preuves issues de la lutte contre le sida, la mpox (variole du singe), la Covid-19 et Ebola, M. Lauterbach et Mme Byanyima ont décrit comment les organisations dirigées par des communautés instaurent la confiance, et apportent des canaux de communication et un moyen d’atteindre les groupes marginalisés. Elles viennent ainsi compléter l’action de l’État et améliorent l’équité.

Article à lire ici: news.un.org

Venezuela Grossesse

Source : news.dayfr.com

Maracaïbo (Venezuela) (AFP) – María est née il y a 22 ans d’une mère séropositive mais n’a jamais contracté le virus grâce au traitement opportun qu’elles ont toutes deux reçu pendant la grossesse et dans les premiers jours après la naissance.

C’est la Fondation Innocens, une ONG de l’État de Zulia, dans l’ouest du Venezuela, qui a tout coordonné, des médicaments à la césarienne obligatoire et à l’approvisionnement en lait infantile.

Mais la majorité des femmes dans cet état dépendent du système de santé publique, en crise perpétuelle, criblée de stigmates, sans processus standardisé et très “à la discrétion” du trafiquant.

María, qui a demandé à changer de nom, n’a découvert l’état de santé de sa mère qu’à l’âge de 14 ans, est maintenant bénévole dans l’ONG qui leur a fourni une assistance et qui, pendant trois décennies, a soigné des milliers de femmes dans l’un des principaux hôpitaux à Maracaibo, la capitale de Zulia.

Sa mère “a suivi le traitement à la lettre et c’est comme ça que je suis née en parfaite santé”, raconte la jeune femme à l’AFP.

Le Venezuela compte quelque 100 000 personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), selon un rapport du ministère de la Santé publié en 2020, qui précise que sur le total, 73 147 connaissent leur statut sérologique et 56 038 reçoivent un traitement gratuit.

Découvrez la suite de l’article ici : news.dayfr.com

Paris VIH

Source:seronet.info

Le samedi 3 décembre dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, AIDES Paris et Vers Paris sans sida (VPSS) organisaient une journée inter associative. (Re)créer du lien, transmettre la mémoire, rendre hommage aux disparus-es et continuer la lutte étaient les enjeux principaux au cœur de cette journée où Seronet était présent.

On peut y voir comme un paradoxe. La Fabrique de la Solidarité se situe rue de la Banque, dans le plutôt chic quartier de la Bourse. Banque et solidarité : c’est un peu le choc des cultures. C’est pourtant à cette adresse — en fait, le vaste et beau bâtiment était auparavant la mairie du 2e arrondissement — que la Ville de Paris a décidé de créer ce lieu unique de mobilisation citoyenne pour les Parisiens-nes qui veulent agir dans le domaine des solidarités. De là, s’organisent de nombreuses activités. Elles vont de formations pour agir sur le terrain et faciliter l’engagement militant, à des propositions, toutes les deux semaines, de missions de bénévolat ponctuelles ou sur la durée pour passer à l’action dans les quartiers où l’on en a besoin et soutenir les acteurs-rices de la solidarité (maraudes, distribution alimentaire, session de tri accompagnement des séniors-es, etc.), ou encore participer à des collectes de produits de première nécessité, mais aussi à des événements conviviaux et artistiques pour s’informer et se rencontrer (expositions, forum du bénévolat, spectacles, concerts, etc.).

Ce lieu unique fédère et mobilise quelque 17 000 bénévoles parisiens-nes, comme l’a rappelé, Léa Filoche, adjointe à la Maire de Paris en charge des Solidarités, de la Lutte contre les inégalités et contre l’exclusion. L’élue le présente même comme un lieu « disruptif » où l’on ne se « contente pas du monde tel qu’il est ». Cette idée colle bien à AIDES Paris qui a réalisé dans ce lieu le point d’orgue de sa semaine de mobilisation à l’occasion du 1er décembre 2022.

Article complet ici: seronet.info

déclin cognitif

Source:univadis.fr

À retenir

  • Les recommandations de la Société internationale sur les antiviraux–États-Unis (International Antiviral Society–USA, IAS–USA) pour le traitement et la prévention du VIH renforcent le diagnostic et le traitement précoces, les traitements antirétroviraux (TAR) injectables à action prolongée pour les patients présentant une suppression virale, la prise en charge des comorbidités et la suppression des obstacles aux soins.

Pourquoi est-ce important ?

  • Remédiez aux obstacles structurels susceptibles de retarder l’instauration d’un TAR ou d’empêcher l’engagement dans les soins.
  • Concentrez-vous sur l’intégration d’équipes de soins pluridisciplinaires pour répondre aux besoins particuliers des patients vieillissants atteints du VIH.
  • Encouragez la prise de la prophylaxie pré-exposition chez les patients à risque, notamment les adolescents sexuellement actifs.

Article complet ici: univadis.fr