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parloir d'une prison en Louisiane

Sources: seronet.info

Depuis 2011, pas moins de 176 personnes ont eu à faire avec la justice de l’État de Louisiane dans le cadre de poursuites judiciaires concernant le VIH, selon un rapport du Williams Institute de l’École de droit de l’UCLA. Ces affaires (non-divulgation du statut sérologique aux partenaires, exposition à un risque de transmission du VIH, transmission effective, etc.) concernent de manière disproportionnée les hommes, tout particulièrement les hommes noirs.

En Louisiane, les hommes noirs représentent 15 % de la population de l’État, 44 % des personnes vivant avec le VIH et 91 % des personnes arrêtées dans le cadre d’affaires concernant le VIH. La Louisiane possède dans son arsenal juridique une loi sur le VIH, qui permet de sanctionner une personne qui connaissant son statut sérologique positif au VIH expose intentionnellement une autre personne à un risque d’infection lors de rapports sexuels. Une exposition intentionnelle expose à une peine de 10 ans de prison ; une personne condamnée est enregistrée dans le fichier des délinquants-es sexuels-les pour une durée d’au moins 15 ans. Entre 2011 et 2022, les frais d’incarcération et de détention pour « HIV crimes » se sont montés à 6,5 millions de dollars en Louisiane. Les données du Williams Institute indiquent que les personnes noires — tout spécialement les hommes — constituent la majorité des personnes suspectées et arrêtées pour « HIV crimes » en Louisiane. 

La suite de l’article et les source de cette enquête disponible ici: seronet.info

Un homme ayant l'air fatigué

Source: scidev.net

Armelle Nyobe, spécialiste en communication, souligne le travail qu’il reste à faire pour supprimer la stigmatisation, source de stress et de dépression, dont continuent de souffrir les personnes souffrant de certaines maladies, à l’instar du VIH/Sida et de la COVID-19.

La santé mentale est un droit fondamental de tout être humain. C’est aussi un aspect essentiel du développement personnel, communautaire et socioéconomique. Selon l’OMS« la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Plus largement, la santé mentale est constitutive de la santé en général et du bien-être sur lesquels reposent nos capacités individuelles et collectives à prendre des décisions éclairées, à nouer des relations saines et à bâtir un monde dans lequel nous sommes constamment appelés à vivre.

L’article complet à lire sur : scidev.net

lesbiennes et sida

Source: seronet.info

La Déferlante est une revue trimestrielle consacrée aux féminismes et au genre. Créée et dirigée par des femmes, elle donne la parole aux femmes et aux minorités de genre et met en lumière leurs vécus et leurs combats. Dans le numéro 5 (mars 2022), la journaliste et documentariste ouvertement lesbienne Clémence Allezard (France Culture) consacre une enquête à la question des lesbiennes dans la lutte contre le sida et particulièrement pendant la période 1981-1996, « Les années sida » avant l’arrivée des trithérapies. Entretien.

Pourquoi avoir choisi de traiter le sujet des lesbiennes dans la lutte contre le sida et pourquoi aujourd’hui ?

Clémence Allezard : Alors, pour être tout à fait honnête, il ne s’agit pas de mon idée. Je ne peux pas répondre pour la Déferlante. Je pense que cela a trait avec la mise en lumière, sous l’impulsion d’Alice Coffin notamment, dans son livre Le génie lesbien [Grasset, septembre 2020, ndlr], de l’engagement des lesbiennes sur le front de multiples luttes. Et cela sans que l’histoire, l’historiographie dominante mais parfois aussi minoritaire, qu’il s’agisse du mouvement homosexuel ou féministe, ne les nomment. En ce qui me concerne, ce sujet m’intéressait car, pour moi, ces activistes lesbiennes n’étaient pas invisibles, au contraire ! Quand j’ai commencé à m’intéresser aux luttes et à l’histoire lesbiennes, et à m’impliquer dans le mouvement LGBT, j’ai très vite rencontré Gwen Fauchois (ex vice-présidente Act Up-Paris), et Elisabeth Lebovici (historienne et critique d’art), et je savais qu’elles avaient été toutes deux à Act Up-Paris, et de mon point de vue (comme quoi ça compte) elles n’étaient pas invisibles, et pas vraiment « invisibilisées ». En revanche, les années sida, si, complètement. Je ne connaissais rien jusqu’à il y a peu ; là aussi Gwen et Elisabeth ont joué un rôle primordial dans mon apprentissage. Se confronter à cette histoire, pour moi, gouine née en 1990, c’est d’abord être dans un état de sidération complet. C’est imaginer enterrer mes copains pédés, c’est-à-dire mes meilleurs amis, c’est-à-dire ma famille choisie, c’est terrifiant. C’est aussi se demander : « J’aurais fait quoi, moi » ? Même si cette interrogation est probablement vaine ; elle m’habite.

Alors, quand Emmanuel Macron déclare en mars 2020, que nous connaissons « la pire crise sanitaire depuis un siècle », je suis furieuse. Cet « oubli » d’une histoire collective, hétéros compris, est une erreur historique majeure et lourde de sens. C’est une négation énorme de notre histoire, communautaire, évidemment, absolument cruciale puisque de tout évidence c’est un trauma collectif, une histoire qui a profondément marqué les existences des survivants, activistes ou non, qui a bouleversé, transformé le militantisme — ce qui a été expérimenté, pensé dans l’urgence de ces années-là et la recomposition de mots d’ordre tel que le Pacs, le mariage etc. — et « l’identité » gay.  Outre le fait que cette épidémie, bien sûr, n’est pas finie. Évidemment, la spécificité des années sida, c’est que ce sont principalement les pédés, les toxicos et les Noirs qui sont touchés. Bref, nous avons l’habitude, malheureusement, de ces occultations, mais j’étais très en colère. Cette invitation à enquêter faite par La Déferlante est venue à point nommé pour me permettre de faire quelque chose de cette colère et de poursuivre mon travail, dont une large partie est précisément consacrée à déconstruire l’historiographie dominante depuis un point de vue minoritaire, en l’occurrence lesbien. C’était aussi l’occasion de raconter des solidarités intra-communautaires, ce qui m’enthousiasmait aussi particulièrement, car notre histoire est faite de conflictualités, de tensions, de luttes intestines ; mais j’avais aussi envie de comprendre comment ces complicités-là s’étaient nouées. La convergence des luttes ne se décrète pas, elle se pratique. Elle s’est apparemment pratiquée pendant ces années-là : comment, pourquoi ? Raconter ces solidarités, en informer notre présent. Je crois qu’on en a besoin !

Qu’avez-vous découvert de plus marquant lors de cette enquête ?

La suite de l’interview à lire sur seronet.info

kit prenoxad complet

Source: ansm.sante.fr

Information destinée aux médecins impliqués en addictologie (ville et hôpital), aux psychiatres, aux centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) et/ou un centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD), aux médecins exerçant dans des centres de pris en charge de la douleur.

Les Laboratoires Ethypharm ont procédé, en accord avec l’ANSM, au rappel du lot 0130205 de la spécialité Prenoxad 0,91 mg/ml (naloxone), solution injectable en seringue préremplie (Exp: 31/08/2023) auprès des officines, grossistes et hôpitaux. Ce rappel fait suite à la détection de l’absence des deux aiguilles dans quelques kits de Prenoxad  0,91 mg/ml, solution injectable en seringue préremplie. Un nouveau lot conforme est d’ores et déjà disponible chez le dépositaire.

Pour rappel, Prenoxad peut être délivré avec ou sans prescription médicale.

En complément du rappel du lot concerné, il vous est demandé de vérifier votre stock et de contacter les professionnels de santé, structures spécialisées et/ou les patients ayant récemment reçus du Prenoxad.

Ces derniers doivent vérifier le numéro de lot de leur kit de Prenoxad 0,91 mg/ml. S’ils ont reçu un kit du lot 0130205, ils sont invités à rapporter leur kit non utilisé à l’officine ou dans les services ayant délivré le kit pour vérifier avec le pharmacien la présence des deux aiguilles dans le kit.

  • Si le kit est complet, il est restitué à l’utilisateur.
  • S’il manque les aiguilles, le pharmacien procède à l’échange du produit.
rhabdomyolyse

Source: Medscape

Un patient âgé de 53 ans s’était présenté à l’hôpital se plaignant d’une paralysie progressive et douloureuse des extrémités depuis quatre jours. Une infection par le VIH était connue depuis 2008 ; depuis environ un an, il recevait donc du darunavir, du cobicistat, de l’emtricitabine et du ténofovir alafénamide, selon le Dr Elisa Intert et coll. (Hambourg, Allemagne) qui rapportent cas clinique. [1]

En avril 2020, l’homme a été victime d’un infarctus du myocarde non-ST ; un traitement par atorvastatine a été instauré en prévention secondaire après une angioplastie percutanée. 

Afin d’éviter des interactions dangereuses, il convient, dans le cas d’un traitement indiqué par statine, d’utiliser si possible des préparations indépendantes du CYP3A4 et de tenir compte des comorbidités, conseillent le auteurs. En cas d’intolérance aux statines, il convient d’envisager d’autres hypolipémiants, tels que les inhibiteurs de PCSK9, l’acide bempédoïque ou les agents thérapeutiques à base de siRNA. 

Vous pouvez lire le reste de l’article ici: Medscape