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source : univadis 

  • La bithérapie cabotégravir (CAB) – rilpivirine (RPV) à longue durée d’action administrée en intramusculaire (IM) toutes les 8 semaines permet d’atteindre une charge virale indétectable, selon les données de l’étude ATLAS-2M présentées à la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI – 2020) menée par vidéoconférence la semaine dernière.

Pourquoi est-ce important ?

  • La mise à disposition d’un traitement à action prolongée offre des perspectives intéressantes pour améliorer l’adhésion au traitement des personnes VIH, mais les données relatives aux échecs virologiques et à la survenue de résistance nécessitent des investigations.

Cette étude d’extension de l’essai clinique de phase 3b ATLAS-2M a été menée en ouvert durant 48 semaines aux cours desquelles un traitement par CAB 600 mg et RPV 900 mg toutes les 8 semaines a été comparé à celui d’un traitement toutes les 4 semaines (mêmes posologies) chez des adultes VIH infectés par le VIH déjà traités.Résultats clés

  • Au total, l’étude a rassemblé 1.045 participants (391 de l’étude initiale sous régime toutes les 4 semaines, et 654 toutes les 8 semaines, dont 73% d’hommes, 29% de sujets non caucasiens).
  • À 48 semaines, 94,3% et 93,0% des participants respectivement randomisés dans les groupes 8 semaines et 4 semaines ont présenté une suppression virologique été viralement supprimés, un résultat confirmant statistiquement la non-infériorité du régime 8 semaines (différence ajustée 0,8% [0,6 à 2,2]).
  • Un échec virologique était rapporté chez respectivement chez 6 et 2 patients des groupes 8 semaines et 4 semaines. Les 6 patients ayant présenté un échec virologique avaient des marqueurs de résistance à la RPV, et 5 à une résistance à l’inhibiteur de l’intégrase. Dans le groupe 8 semaines, 1 participant présentait une mutation associée à l’intégrase contre aucune dans le groupe 4 semaines.
  • L’étude a été financée par ViiV Healthcare.
  • Des analyses prenant en compte les facteurs de confusion (sexe, indice de masse corporelle notamment) sont nécessaires, et l’analyse des mutations de résistance initiales est manquante.

Le principe des injections à action prolongée est «clairement une option alternative très intéressante » pour les personnes qui sont bien contrôlés avec leur traitement actuel, a déclaré Laura Waters, présidente de la British HIV Association dans une interview accordée à Medscape. « Mais, il est trop tôt, à la fois en termes d’analyse des données et en termes de durée de suivi des participants pour transposer ces résultats en pratique clinique« , a-t-elle ajouté.

Overton ET, et al. Cabotegravir+rilpivirine every 2 months is noninferior to monthly: ATLAS-2M study. Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI) 2020: Abstract OA-34. Presented March 9, 2020.

 

source : univadis 

  • Un traitement de 6 semaines par sofosbuvir-velpatasvir semble être inférieur à une durée de 12 semaines dans le traitement d’une co-infection aiguë par le virus de l’hépatite C (VHC), selon des travaux présentés la semaine dernière dans le cadre de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI – 2020).

Pourquoi est-ce important?

  • Il s’agit du premier essai clinique randomisé visant à déterminer si une durée plus courte du traitement par antiviraux d’action directe (AAD) était efficace contre le VHC, afin de réduire la durée de traitement et de suivi ainsi que les coûts associés à la prise en charge.

Il s’agissait d’une étude de non-infériorité de phase 4, randomisée, menée en ouvert, et ayant comparé 6 semaines (court) et 12 semaines (standard) de traitement par sofosbuvir-velpatasvir parmi dans le traitement de l’infection aiguë par le VHC chez les sujets adultes co-infectés ou non par le VIH.Résultats clés

  • La cohorte était constituée de 185 patients (98% hommes, 72% VIH+, âge médian 43 ans,
  • 65% de VHC génotype 1, charge virale médiane de base = 5,6 log10 UI/mL et 38% de réinfections).
  • A l’issue du traitement, le taux de rechute était de 9,7% (n=93) contre 2% (n=99) dans les groupes de traitement court ou standard, respectivement. La charge virale de base médiane était de 6,4 log10 UI/mL.
  • L’adhésion avait été > 95% chez tous les patients sauf 1 dans le groupe traité 12 semaines.
  • Dans le groupe traitement court, 18,3% (n=17) étaient en échec thérapeutique (dont 2 décès, 3 réinfections, 3 perdus de vue, 9 rechutes) dans les 12 semaines suivant la fin du traitement. Ces valeurs étaient respectivement de 8% (n=8) échecs thérapeutiques (2 réinfections, 2 perdus de vue, 2 rechutes et aucun décès) dans le groupe traitement standard.
  • Après avoir exclu les patients pour lesquels la nature de l’échec virologique n’était pas connue, l’ARN viral était indétectable dans 98% et 89% des cas dans les groupes 12 semaines et 6 semaines respectivement.
  • L’étude a été interrompue en raison de son inefficacité. Elle avait été financée par le National Institutes of Health.

Selon le premier auteur de ce travail, le docteur Gail Matthews, professeur à l’Université Kirby de Sydney (Australie),  » 6 semaines de sofosbuvir-velpatasvir apparaissent finalement moins efficaces qu’un traitement de 12 semaines », ajoutant qu’il n’y avait pas eu d’arrêt du traitement et que tous les patients en rechute avaient été traités avec succès par un traitement adapté.

  • Références

Matthews G et al. Inferiority of short duration sofosbuvir-velpatasvir for recent HCV (REACT study). Conference on Retroviruses & Opportunistic Infections (CROI – 2020), Abstract 121.

source : gouvernement.fr

En application de l’état d’urgence sanitaire, les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d’être munis d’une attestation pour :

  • Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail ou déplacements professionnels ne pouvant être différés.
  • Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité[1] dans des établissements dont les activités demeurent autorisées.
  • Consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés  ; soin des patients atteints d’une affection de longue durée.
  • Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants.
  • Déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie.
  • Convocation judiciaire ou administrative.
  • Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative

[1] Y compris les acquisitions à titre gratuit (distribution de denrées alimentaires…) et les déplacements liés à la perception de prestations sociales et au retrait d’espèce

Les deux documents nécessaires pour circuler sont disponibles :

  • l’attestation individuelle, à télécharger au format PDF (73 ko), au format DOC (16 ko), au format TXT (1 ko) ou à reproduire sur papier libre. Elle doit être remplie pour chaque déplacement non professionnel ;
  • l’attestation de l’employeur, au format PDF (227 ko), au format DOC (18 ko) ou au format TXT (2 ko). Elle est valable pendant toute la durée des mesures de confinement et n’a donc pas à être renouvelée tous les jours.

Les infractions à ces règles seront sanctionnées d’une amende de 135 euros avec une possible majoration à 375 euros et 1 500 euros en cas de récidive. En cas de doute sur ces restrictions de déplacement, vous pouvez consulter les questions / réponses en cliquant ici.

Attention à vos données personnelles, n’utilisez pas de support numérique pour vos attestations. Seuls le document officiel  du ministère de l’Intérieur ou une attestation sur l’honneur sur papier libre peuvent être utilisés comme justificatifs

 

source : Nicematin

Une question? Besoin d’un dépistage? D’un traitement post exposition au VIH? Le Corevih Paca-Est a lancé, ce samedi matin, « un dispositif d’écoute et d’informations locales pour permettre à chacun-e de maintenir un lien, de gérer sa santé sexuelle et ses outils de prévention pendant l’épidémie de Covid 19 ».

La coordination régionale de la lutte contre l’infection due au VIH a envoyé un communiqué de presse indiquant que ce dispositif « d’information locale, d’écoute et de soutien » se déploie autour d’un ligne téléphonique et d’une page Facebook.

Si vous êtes Prepeurs, c’est à dire une personne séronégative prenant un traitement médicamenteux qui empêche l’infection par le virus du SIDA, ou si vous vivez avec une personne séropositive, vous pouvez appeler le 04.69.96.67.99.

Cette ligne sera joignable sept jours sur sept, de 10 heures à 18 heures.

« Au bout du fil, un-e intervenant-e formé-e répondra aux questions liées aux traitements, à leur disponibilité locale, aux lieux ressources, et sera à l’écoute pour discuter et aider les personnes à assumer la gestion psychologique de l’isolement », ajoute le Corevih.

POUR LES AUTRES, UN FLUX D’INFORMATION

Pour toute autre question pour faire un dépistage du VIH, trouver un traitement post exposition ou un auto-test à Nice et dans les Alpes-Maritimes, obtenir des informations sur le centre de dépistage le plus proche ou obtenir un soutien psychologique, une page Facebook est à votre disposition.

Vous trouverez sur “Objectif sida zéro : Nice et les Alpes Maritimes s’engagent” un flux « d’informations vérifiées, pratiques et aussi complètes que possibles » sur les solutions locales mises en place pour prendre soin de sa santé sexuelle.

Ces informations seront ensuite repartagées par les associations impliquées dans le projet Objectif sida Zéro.