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Recherche et VIH : une fusion qui questionne
Source : SERONET
Le 1er 2021, l’ANRS-Maladies infectieuses émergentes est née de la fusion de feu l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales et du consortium REACTing sur les maladies émergentes. Cette fusion dont l’intérêt n’est pas contesté pour la société civile suscite des inquiétudes quant à son financement. Le communiqué (21 décembre) de AIDES et Sidaction donne le ton : inquiétude et suspision. Le 1er janvier 2021, l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) a disparu. Elle a fusionné avec le consortium REACTing agissant sur les maladies émergentes (qui disparaît en tant que tel, lui aussi), pour devenir une nouvelle entité, à la fois juridique et scientifique : ANRS-Maladies infectieuses émergentes. Dans leurComment le bacille de la tuberculose tire profit des lipides de son hôte
Source : Techno Science Responsable de 1,5 million de morts par an, la tuberculose est encore aujourd'hui la maladie infectieuse la plus meurtrière. La virulence de la bactérie responsable de cette maladie, Mycobacterium tuberculosis, repose en particulier sur sa capacité à moduler les voies métaboliques des macrophages.
Les scientifiques ont montré que des lipides dérivés de l'hôte générés pendant l'infection par M. tuberculosis altèrent l'activité métabolique des macrophages, ce qui a pour conséquence de diminuer la résistance à l'infection. Ces résultats sont publiés dans la revue Cell Reports.
Dans le cadre d'un Laboratoire international associé du CNRS avec l'Argentine, les scientifiques ont utilisé des effusions pleurales provenant de patients tuberculeux. Ces effusions pleurales sont des liquides biologiques dont la composition reflète celle du microenvironnement complexe de la c
Témoignages : non, la vie ne s’arrête pas avec le VIH-Sida !
Source : Agence d'Information d'Afrique Centrale Invectivées, jugées à tort, humiliées parfois, les personnes atteintes du VIH-sida font souvent l’objet de discrimination au sein de leur famille et dans la société. Bravant les tabous, la honte et les décrépitudes, quelques-unes nous confient leur l’histoire, une manière aussi pour ces dernières de déculpabiliser face aux nombreuses critiques dont elles font face. Aussi réclament-elles plus d’indulgence et de clémence de la part de leur entourage.
« Les gens sont méchants à votre égard car, selon eux, les personnes atteintes du VIH-sida mènent une vie de débauche, or ce n’est pas toujours le cas. Ma sœur a été contaminée par son mari alors qu’elle était dans un foyer avec quatre enfants », a fait savoir Moundélé qui invectiANRS-MIE : le budget insuffisant inquiètent chercheurs et associations
Source : VIH.ORG Le monde de la recherche, de la lutte contre le sida et plus généralement des maladies infectieuses s’inquiète de la faiblesse du budget de fonctionnement de la structure créée suite à la fusion de l’ANRS et de REACTing. Beaucoup craignent une fragilisation de la réponse aux épidémies émergentes et de VIH.
Alors que le monde français du VIH/sida s’est tout d’abord montré relativement confiant à l’annonce du projet de fusion entre l’ANRS et le consortium REACTing, il aura suffi de 15 jours d’existence de cette nouvelle agence Inserm pour que des tensions apparaissent.
Dans une tribune parue le 14 janvier, un collectif de chercheurs mené par AIDES et Sidaction, de professionnels de la santé et du secteur associatif1, s’inquiète des moyens que le gouvernement entend consacrer à cette nouvelle structure, qui s’appelle «ANRS Maladies émergentes»: «Pour une réponse efficace et ra
Les conséquences du Covid sur l'antibiorésistance (Gonorrhée)
Source : Le Quotidien du pharmacien Infection sexuellement transmissible (IST) diagnostiquée chaque année chez près de 90 millions de personnes dans le monde, la gonorrhée est de plus en plus résistance aux traitements antibiotiques. Un phénomène que la pandémie de Covid-19 pourrait contribuer à aggraver, alerte l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Également connue sous les dénominations « chaude-pisse », « gonococcie » ou encore « blennorragie », la gonorrhée est, depuis plusieurs années, de plus en plus difficile à traiter. Comme le rapporte le site « The Conversation », le nombre d'antibiotiques recommandés pour traiter cette IST se réduit inexorablement. Des résistances sont en effet apparues avec certains antibiotiques comme la pénicilline ou les tétracyclines, désormais inefficaces. Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CEDC), le nombre de cas de gonorrhées a augmenté de 17 % d
Actions Traitements propose un stage : Santé Publique et information thérapeutique
Actions Traitements est une association de loi 1901, agréée par le Ministère de la Santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. A ce titre, elle propose différents outils d’information, une permanence téléphonique et d’accueil, des réunions d’information mensuelles, un colloque scientifique annuel, un programme d’éducation thérapeutique (ETP) et est présente sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, Youtube). Objectifs et missions :Le/la stagiaire participe aux projets de mises à jour d’outils éditoriaux et numériques d’informations thérapeutiques. Il ou elle fait partie intégrante de l’équipe et travaillera sous la supervision de la chargée de mission accompagnement et information thérapeutique.
Les missions principales sont les suivantes (liste non exhaustive) :
Coordonner des projets ponctuels éditoriaux et numériques :
- Co-coord
U = U encourage le dépistage VIH
Source : SERONET U = U (I = I : Indétectable = Intransmissible) est un message de santé publique à marteler pour faire connaitre l’efficacité du Tasp (traitement comme prévention), encourager les personnes vivant avec le VIH à bien prendre leur traitement pour passer en charge virale indétectable et se rapprocher de l’objectif 95-95-95 retenu par l’Onusida (1). Une étude, réalisée en Afrique du Sud, révèle que la promotion du message U = U encourage également le recours au dépistage du VIH chez les hommes. La peur de se faire dépister
L’étude publiée sur le site d’infos Aidsmap a été menée par une équipe de chercheurs-es dirigée par le Dr Philip Smith de l’Université du Cap (Afrique du Sud). Les chercheurs-es sont partis du constat que les hommes se testaient moins que les femmes en Afrique subsaharienne et ils-elles se sont demandé si la promotion du message U = U pouvait avoir un impact sur le dépistage du VIH. Au mome
Le rapport CD4/CD8 peut-il servir à prévoir le risque de cancer anal chez les personnes séropositives?
Source : NOUVELLE CATIE Les personnes séropositives sont plus à risque de présenter certains cancers, dont celui de l’anus. Le rapport des cellules CD4 aux cellules CD8 permet de brosser un portrait global de la santé du système immunitaire. Le rapport CD4/CD8 contribuerait à prévoir le risque de cancer anal, affirment des chercheurs.
Certaines souches du virus du papillome humain (VPH), une infection courante se transmettant par voie sexuelle, peuvent causer l’apparition et la prolifération de cellules anormales dans diverses régions du corps. À la longue, certaines de ces cellules peuvent se transformer en états précancéreux et en cancers, dont les suivants :
- cancer anal
- cancer du col utérin
- cancers de la tête et du cou (touchant la gorge, les amygdales et la langue)
- cancer du pénis
- cancer du vagin
- cancer de la vulve Prévention du VPH et des maladies connexes