Notre actualité
Brèves
Disparition du Pr Jean Dormont, figure de proue des essais thérapeutiques contre le VIH en France.
Source : ANRS Le Pr Jean Dormont s’est éteint le 1er février 2021 à l’âge de 91 ans. Il a mené une brillante carrière de médecin et de chercheur. Il a été l’un des pionniers de la transplantation rénale à l’hôpital Necker, puis chef du service de médecine interne à l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart (92) et directeur de l’unité Inserm U131. Le Pr Jean Dormont étudiait les aspects fondamentaux de l’immunologie en transplantation avant de devenir doyen de la faculté de médecine de Paris-Sud, puis de se mettre au service de la recherche sur le VIH.
En 1987, le directeur général de l’Inserm le nomme coordinateur des essais thérapeutiques de l’ANRS. Son rôle est de fédérer les équipes françaises qui mènent des essais cliniques afin de coordonner et d’accélérer les recherches de traitements. Il se rend alors aux États-Unis, « je connaissais le potentiel des Américains, mais j’étais loin d’imaginer ce qu’ils avaient déjà mis en
Vieillir avec le VIH : faisons le point.
Source : SERONET
Lundi 25 janvier, Sidaction proposait son premier webinaire intitulé « Vieillir avec le VIH ; une vie positive pour les plus de 50 ans ». En introduction, Florence Thune, directrice générale de l’association, annonçait : « On est bien heureux de vieillir avec le VIH », tout en questionnant les effets des traitements anti-VIH sur le long terme. Pour Corinne Le Huitouze, responsable des programmes associatifs de Sidaction, il faut anticiper ces questions : « En 2030, il y aura 17 000 personnes vivant avec le VIH de plus de 75 ans en France ». Retour sur ce webinaire et les pistes de réflexion qu’il lance. Un besoin d’aide psychologiquePremier intervenant du webinaire, Axel Vanderperre, fondateur et président de Utopia_BXL. D
Il y a la Covid, mais les autres maladies sont encore là ! Les travaux d’une chercheuse africaine de AIMS sur le traitement du VIH/SIDA.
Source : Africain.Info Mené par Eva Liliane Ujeneza, ancienne étudiante d’AIMS et doctorante affiliée à AIMS et au South African Center of Excellence for Epidemiological Modelling and Analysis (SACEMA) du Cap, l’article associe des données cliniques et une analyse mathématique pour comprendre de quelle manière la numération des cellules T est affectée par l’infection et le traitement selon l’âge.
« La pandémie mondiale de VIH reste omniprésente dans le monde », a mentionné Eva Liliane Ujeneza. « Bien que le traitement antirétroviral (TAR) prévienne les effets hautement destructeurs sur les cellules T CD4 du système immunitaire, la réponse au traitement varie selon les patients, pour des raisons que l’on ne comprend pas entièrement. Notre étude fait appel à une méthode à la fois mathématique et empirique visant à démontrer dans quelle mesure l’âge, le sexe, ainsi que d’autre
Coronavirus : les vaccins à ARN messager pourraient être appliqués à d'autres agents pathogènes.
source : National Geographic Au vu des succès cliniques, certains experts ont bon espoir de voir la technologie à ARN messager (ARNm) des premiers vaccins contre le coronavirus être utilisée pour protéger la population contre des agents pathogènes allant de la grippe saisonnière au VIH.
En 1796, Edward Jenner, un médecin anglais, créait le premier vaccin contre la variole en prélevant le pus d'une pustule infectée. Depuis, la vaccination a beau avoir parcouru un long chemin, les vaccins ont presque toujours utilisé une partie de l'agent pathogène lui-même, jusqu'à ce que la COVID-19 mette en lumière une technologie émergente. Désormais, certains experts voient en cette technologie la possibilité de créer de nouveaux vaccins contre des virus variés, de la grippe au VIH. La technologie en question s'appuie sur l'ARN messager, une molécule transportant uInteractions médicamenteuses en période de COVID-19
Source : Medscape Attention aux interactions entre anti-rétroviraux et médicaments couramment utilisés en cardiologie, comme les AOD, les antiplaquettaires ou les statines. Le point avec Atul Pathak TRANSCRIPTION
Bonjour, je suis le Pr Atul Pathak et j'aimerais, en quelques minutes, partager avec vous des réflexions sur les interactions médicamenteuses qui peuvent survenir avec les médicaments que l'on propose pour traiter la COVID-19. La difficulté de valider des traitements anti-COVID
La première chose importante à retenir est que le niveau de preuve et la qualité initiale des essais cliniques qui ont fait la preuve de l'efficacité des traitements a été longtemps critiquée, car ce sont des essais qui ont été faits dans l'urgence. Rappelez-vous, au moment de l'explosion de la pandémie, l'an dernier, un grand nombre de patients ont été inclus pour tester un grand nombre de médicament
Etat des connaissances : Covid-19 - A destination des personnes qui vivent avec le VIH
Source : TRT-5 CHV Préambule
La pandémie de COVID-19 a soulevé de nombreuses interrogations pour les personnes qui vivent avec le VIH (PVVIH) :
- Suis-je plus à risque d’être contaminé·e par le SARS-CoV-2 ?
- Suis-je plus à risque de développer une forme sévère de la maladie ?
- Mon traitement antirétroviral me protège-t-il du virus ? de la maladie ?
- Dois-je me faire vacciner ?
- Est-ce que je fais partie des publics prioritaires ?
Le but de la présente note n’est pas de répondre à ces interrogations de manière définitive, mais de synthétiser les éléments connus à l’heure actuelle, tout en rassemblant les sources qui permettront à chacun d’aller plus loin. Rappelons que le temps de la recherche et du savoir n’est pas celui des médias, ni du politique. Les informations contenues dans le présent document devront être actualisées en fonction de l’évolution de la situat
Covid-19 : les personnes vivant avec le VIH immunodéprimées, oubliées de la priorisation de la vaccination.
Source : VIH.ORG
Alors que la campagne de vaccination en France peine à trouver son rythme de croisière et que la colère gronde, les personnes vivant avec le VIH, et particulièrement les immunodéprimées, ne sont pas considérées «à très haut risque face au Covid-19». Aucune donnée solide ne permet pourtant de l’affirmer, au contraire.Dans un communiqué commun, la Société Française de lutte contre le sida (SFLS) et le TRT-5 CHV, regroupement d’associations de personnes concernées, annoncent avoir saisi la Haute Autorité de santé (HAS) afin que les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) «non contrôlées sur le plan immuno-virologique puissent être priorisées dans la liste des personnes actuellement vaccinables». La SFLS demande également de «proposer dès à présent la vaccination à toutes les personnes qui ont un risque significativement plus élevé de forme grave de Covid-19, y compris les personnes
La Prep en ville… retoquée !
Source : SERONET Prévue pour mars 2020, la primo-prescription de la Prep par les médecins généralistes a finalement été annoncée le 1er décembre dernier par le ministre de la Santé, Olivier Véran. Il ne manquait plus qu’une formalité administrative, plusieurs fois différée, la validation du décret d’application par le Conseil d’État et puis, coup de théâtre, le 26 janvier, le décret est retoqué en Conseil d’État. Une décision liée à des points juridiques non anticipés par le ministère des Solidarités et de la Santé qui freine ainsi le déploiement d’un des outils les plus efficaces dans la lutte contre le VIH. Retour sur une occasion manquée (provisoire ?) que certains-es qualifient « d’échec en santé publique ». Tout était prêt !
À ce jour, le seul moyen d’initier un traitement de Prep est de prendre rendez-vous avec un médecin qui exerce soit dans un Cegidd (centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic de