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Brèves
L’OMS et le Fonds mondial signent un accord de coopération visant à intensifier les interventions de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à renforcer les systèmes de santé.
Source : OMS L'Organisation mondiale de la Santé et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont signé un accord de coopération et de financement portant sur la mise en œuvre de 10 initiatives stratégiques destinées à mettre plus rapidement un terme aux épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme et à renforcer les systèmes de santé. Ce nouvel accord, qui couvrira la période de mise en œuvre 2021-2023, vise à remédier à certaines difficultés persistantes qui entravent les progrès de la lutte contre les trois maladies et à préserver les gains durement acquis et aujourd'hui menacés par de nouvelles pandémies comme celle du COVID-19.
En 2019, 1,4 million de personnes au total sont mortes de la tuberculose et près de 409 000 personnes du paludisme. En 2020, 690 000 personnes sont décédées de maladies liées au sida.
Les initiatives stratégiques visées par le
Preuve in vivo d’une réduction de la densité en synapses chez les patients infectés par le VIH malgré une thérapie anti-rétrovirale efficace.
Source : Info VIH Selon les études, 18 à 50 % des personnes vivant avec le VIH souffrent de troubles neurologiques, les outils de diagnostic à la disposition des cliniciens ne permettent pas pour l'heure de faire la part des choses entre un atteinte liée au VIH ou à une autre cause, en particulier les co-morbidités.
Des études autopsiques avaient permis de montrer des atteintes au niveau des synapses de patients présentant une atteinte neurologique supposément liée au VIH. Un marqueur isotopique capable de se lier à une glycoprotéine des vésicules synaptiques a été récemment développé. L'abondance de ces vésicules synaptiques est directement corrélée à la densité des synapses. Il est donc désormais possible d'appréhender la densité synaptique in vivo par des techniques de tomographie avec Emission de Position utilisant ce marqueur : le [11C]UCB-J. Treize hommes infectés par le VIH avec une charge virale indétectable depu
De l’angoisse à la lutte, une histoire du sida.
Source : CNRS Les premiers cas identifiés de sida, en 1981, ont semé la panique et apporté leur lot de discriminations. La médecine se révélant au départ impuissante, malades et associations se sont fortement mobilisés pour l'accès aux traitements et la démocratie sanitaire. Malgré tout, les inégalités persistent dans l'accès aux traitements et la prévention.
En 1982, Anne-Marie Moulin1, alors spécialiste en parasitologie, rencontre son premier patient, atteint de ce qui ne s'appelait pas encore le sida ; celui-ci est mourant. « Ses derniers jours ont été inutilement tourmentés par ceux qui cherchaient à obtenir l'aveu de son homosexualité. Pourtant, ce chercheur revenait d'une mission à Haïti. Après un accident, il avait été transfusé sur place, contractant ainsi le virus, alors inconnu », se souvient cette directrice de recherche émérite au CNRS, au laboratoire Sciences, Ph
40 ans après la découverte du virus du Sida, pourquoi n’a-t-on toujours pas trouvé de vaccin ?
Source : Futura Sciences
Il a fallu moins de six mois pour mettre au point un vaccin contre le SARS-CoV-2, un virus jusque-là inconnu. Mais pour le VIH, découvert en juin 1981, il n'existe toujours aucun vaccin efficace. Monsef Benkirane, directeur de recherche à l'Institut de génétique humaine au CNRS, nous explique pourquoi toutes les tentatives ont jusqu'ici échoué.Le 5 juin 1981, un nouveau type de pneumonie affectant les individus immunodéprimés est signalé aux Éta
Comment les cellules immunitaires s'activent-elles ?
Source : Techno Sciences En étudiant la structure de récepteurs cellulaires et des molécules qui les activent, des scientifiques des universités de Genève et de Bâle décryptent le mécanisme précis d'activation des cellules immunitaires.
Situés sur la membrane de nombreuses cellules immunitaires, les récepteurs aux chémokines jouent un rôle important dans leur activation défensive. Les chémokines sont de petites protéines qui se lient à ces récepteurs et contrôlent le mouvement et le comportement des globules blancs. Malgré l'importance de cette famille de récepteurs, leur mécanisme d'activation reste encore méconnu. Un consortium de recherche de l'Université de Genève (UNIGE), du Biozentrum de l'Université de Bâle et de l'Institut Paul Scherrer (PSI) de Villigen est parvenu à décrypter le mécanisme d'activation du récepteur CCR5, un membre de cette famille impliqué dans plusieurs maladies, notamment le VIH/SIDA, le cancer
Efficacité d’un schéma vaccinal associant le vaccin à vecteur viral ALVAC et un vaccin protéique adjuvanté chez l’adulte en prévention des infections VIH.
Source : Info VIH Les résultats de la phase 2b-3 d'un schéma vaccinal associant un vaccin à vecteur viral Canarypox et un vaccin protéique (gp120) adjuvanté ont été très récemment publiés dans le New England Journal of Medicine, en plein milieu des multiples publications sur la vaccination contre la COVID-19.
Les résultats de sécurité et d'immunogénicité avaient été publiés en 2020. Il s'agit d'un essai randomisé, contrôlé contre placebo conduit dans 14 sites en Afrique du Sud. Plus de 5 000 volontaires ont été inclus à partir d'octobre 2016 et suivis pendant au minimum 24 mois. Le schéma vaccinal était un peu complexe : 1 injection du vaccine ALVAC (vecteur canarypox) à M0, M1, puis le vaccine bivalent protéique sous-type C gp120-MF 59 à M3, M6, M12, M18. .Près de 70 % des volontaires étaient des femmes et majoritairement âgés de 18 à 24 ans. L'incidence de l'infection VIH était de 3,4 infections par 100 personnes années
Canada: Nouvelle étude sur la vaccination contre la COVID-19 des patients atteints du VIH.
Source : L'actualité Une nouvelle étude pancanadienne à laquelle participeront des chercheurs montréalais s'intéressera à la réponse immunitaire des personnes vivant avec le VIH qui ont été infectées par le SRAS-CoV-2 ou vaccinées contre la COVID-19.
Les données scientifiques générées par l'étude COVAXHIV permettront de mieux comprendre la réponse immunitaire, l'innocuité et l'efficacité de la vaccination chez cette population vulnérable qui a été peu étudiée en ce qui concerne la COVID-19, mais aussi chez des populations — comme les personnes âgées ou les patients qui reçoivent des traitements de chimiothérapie — dont le système immunitaire est possiblement affaibli.
«Nous espérons cibler une population de personnes qui ont été exclues des grands essais cliniques avec le vaccin, parce que souvent dans les essais cliniques, on essaie de recruter des gens qui ne sont pas trop malades, (...)
VIH : un seuil plus faible pour les cellules CD4 peut guider l’arrêt de la prophylaxie contre la pneumonie.
Source : Univadis À retenir
- En l'absence d'autres facteurs de risque, les personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) qui présentent un taux de CD4 supérieur à 100 cellules/μl et une suppression de la charge virale sous traitement antirétroviral peuvent arrêter en toute sécurité la prophylaxie secondaire contre la pneumonie à Pneumocystis jirovecii. Pourquoi est-ce important ?
- Les recommandations européennes actuelles préconisent l'arrêt de la prophylaxie secondaire uniquement chez les patients présentant un taux de CD4 supérieur à 200 cellules/μl.
- Ces résultats, qui suggèrent que la prophylaxie peut être arrêtée chez les patients présentant un seuil de CD4 plus faible (c.-à-d., un taux de CD4 supérieur à 100 cellules/μl), sont conformes aux autres résultats et aux recommandations américaines. Principaux résultats
- 10 476 patients atteints d'une pneumonie à Pneumocystis jirovecii ont été inclus, pour 74